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Après être tombée complètement par hasard sur ce livre, je n'ai pas pu m'empêcher de le dévorer. Et une sacrée claque. Je ne l'attendais pas et pourtant, il remplissait exactement ce dont j'avais besoin. Une plume qui m'a fait complètement chaviré, une critique acerbe et une simplicité trompeuse. Je ne me pouvais m'empêcher pendant ma lecture d'admirer l'ingéniosité de l'auteur de manier la langue comme il fait, de réussir à nous tromper avec un faux quotidien sans nous ennuyer, de dégager de la beauté même dans les scènes qui en sont pourtant complètement dénuées. Le genre de découverte qu'on aimerait faire en permanence mais qu'on savoure pour leur rareté.
Afficher en entierSi la manière d’écrire sans ponctuation a été un véritable problème pour moi (j’avais tellement envie de rajouter les points et les virgules) je trouve au final que ce choix a été extrêmement intelligent. Il rend d’une certaine manière la lecture aussi pénible et laborieuse que ce qu’elle veut montrer sur l’usine, l’intérim, l’abattoir…
Je ne peux pas dire que j’ai aimé cette lecture, mais ce qu’elle apporte est vraiment riche et intéressant.
Afficher en entierEnnuyeux
Afficher en entierUn non-roman qui raconte la vie en usine. Le travail physique qui épuise jusqu'à la reprise du stylo par l'auteur. Un très beau texte, haché, poétique autour de métiers qui n'ont pas une image tellement positive.Des citations, des références littéraires, culturelles à chaque page qui ouvrent la réflexion sur bien d'autres sujets. Un très beau livre qui nécessitera forcément un autre lecture.
Afficher en entierUn livre inclassable !
La forme y est très particulière : de la prose en forme de poème et sans aucune ponctuation.
Le style est très personnel : l'auteur joue beaucoup avec les mots, à commencer par le titre lui-même.
Le parcours de l'auteur est très particulier : ancien étudiant en hypokhâgne, il devient éducateur spécialisé et pour finir, il se retrouve intérimaire dans des usines agro-alimentaires puis dans un abattoir. Il associe son goût pour l'écriture avec le dur quotidien de l'intérimaire.
Un livre à lire, à découvrir... Un vrai style d'écriture...
Afficher en entierUn livre qui change ses lecteurs. Il permet une belle prise de conscience. L'écriture est belle, poignante, mais surtout, elle est vraie. Sincères, chacun des mots nous vont droit au cœur et on s'attache avec une indicible facilité au personnage. Chaque tâche nous révolte de plus en plus, ce train de vie abjecte, et cette assimilation de l'ouvrier à l'Usine.
Cette banalisation de l'impensable.
Cette fatigue mentale et physique.
En oscillant entre l'horreur ordinaire et une jolie philosophie, Joseph Ponthus nous fait visiter l'Usine.
Afficher en entierOriginal
Stylé
Déroutant
Touchant
Bourré d'émotions diverses
Addictif
Ni point
Ni virgule
Ni point-virgule
Excellent !
Afficher en entierLu l'année de la sortie du roman (2019), d'une seule traite, n'ayant pas pu le lâcher. Un récit prégnant et magnifiquement écrit !
Pendant que certains dorment du sommeil du juste, les équipes de nuit vont rentrer de l'usine, les équipes de jour venir les relayer. Allez, "tenir encore une heure"...
À la ligne, c'est à la fois une voix intérieure, un écho, un monologue, une complainte, un chant, une ode, un hommage, un éternel retour (à la ligne), un "cauchemar" éveillé, une déclaration, le tout sans point final.
Spoiler(cliquez pour révéler) Happée de la première à la dernière "sentence", quasiment en apnée (absence de ponctuation). Happée par le rythme infernal et la cadence effrénée des machines, des chaînes de production. Happée par les heures "encore à tirer" , le bruit, les odeurs, la fatigue, la souffrance physique, mentale, le manque de lumière. Happée par l'infiniment humain, la pénibilité, la précarité, l'incertitude, la capacité de résistance, la solidarité, la colère, le découragement, la fierté, la dignité, la résignation, la révolte, l'humour.
Happée par les mots, leur poésie, leur histoire, leur musicalité. À travers Apollinaire, Dumas, Trenet, Marx, les collègues, l'épouse aimée, le chien, la grand-mère, la mère, ces belles échappées.
Afficher en entierMe croirez-vous si je vous dis que des sanglots sont montés du plus profond de mes tripes pour venir serrer ma gorge et finir par mouiller le bord de mes yeux à la lecture de ce livre si essentiel ?
J'aurais tant aimé rencontrer Joseph Ponthus au hasard d'une rue de Reims, pour l'écouter, lui parler, le remercier de son humanité. Il a mis dans ses mots tant de force, d'honnêteté, de sentiment et de dignité que j'en suis bouleversée.
Un texte qui résonnera longtemps en vous à lire absolument. Et à lire encore et encore.
Afficher en entier« Ce n'est pas du Zola mais on pourrait y croire »
Et pour y croire
Il faut avoir travailler à l’usine
Avoir été à la ligne
Il y a
Il y lalala
Il y a dans ce livre tout ce que j’ai vécu dans ses usines « agro-alimentaire »
Durant ses années de boulots alimentaires
Alors oui je n’ai pas aimé cette lecture pour tout ce qu’elle me rappelle
Tout comme je l’ai aimé pour les mots qui sont enfin écrit noir sur blanc sur la vie de million et million d’ouvriers d’ici, de là-bas, du monde entier
A la ligne
Comme joseph
En intérim à faire des salades composées à faire des chocolats à les emballer Pâques Noël Pâques Noël
Il y a
Il y lalala
A la ligne le jour la nuit les 3/8 les samedi
Dans le froid dans le bruit des machines
Je me souviens encore très bien comment je rentrai abruti de fatigue
Vide
Je me souviens des week-ends des dimanches soir et des lundi difficiles
Moi aussi j’ai chanté beaucoup chanté
Toutes ses chansons et d’autres encore
Renaud Goldman Brassens Balavoine Souchon Berger Voulzy Brel
Pour passer le temps pour supporter l’usine
Il faut chanter pour supporter sa peine
Il y a
Il y a lalala
Des collègues ceux qui aident d’autres plus tire au flanc mais qui savent se faire bien voir des chefs
La pose la débauche quand tout est fini sans un mot ou presque
Rentrer chez soit
Vivre avant qu’il ne soit déjà demain
Il y a
Il y a tellement de l’ordre de l’intime de l’émotion du vécu dans ce livre que bien peu de personne seront saisir comprendre avoir l’empathie nécessaire pour ses gens là
Sauf à avoir été soit-même confronté à cette vie
Et pour moi qui est travaillé à la ligne
Quelle piqûre de rappel moi qui avait mis à la ligne cette page de mon existance
Karl Marx je devrais te lire aussi
Ma mère aussi
Elle qui a annoté de nombreux passages dont elle n’était pas d’accord
J’imagine ce que ce livre a pu bousculer de certitudes de son éducation bourgeoises
Il y a
Que c’est un formidable témoigne
Un puissant plaidoyer pour toutes celles et ceux des lignes d’usines
Eux moi on aurait pu écrire ces lignes
A la ligne en attendant son tour aux caisses de supermarché savoir se souvenir des dessous de notre alimentations
Consommateur un peu moins ignorant
« Et eux là-dedans
Et moi là-dedans »
Finalement moi j’ai quitté l’usine pour un autre travailler
Mais
« il n’y a
Qu’il n’y aura jamais
De
Point final
A la ligne »
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