Ajouter un extrait
Liste des extraits
Il reçut de quelque part derrière lui une dernière pensée :
"Bonne chance, Jommy."
Neuf années durant, elle l'avait préparé à ce moment, mais il avait la gorge serrée quand il répondit :
"Bonne chance maman."
Afficher en entierIls sont quelques-uns devant nous maintenant, Jommy, et il en arrive d’autres de l’autre côté. Il faut que tu partes chéri. N’oublie pas ce que je t’ai dit. Tu ne dois vivre que pour une seule chose : permettre aux Slans de vivre une existence normale. Il te faudra, je crois, tuer notre grand ennemi, Kier Gray, quand bien même tu devras le poursuivre au fond de son vaste palais. Souviens-toi, il va y avoir des cris et une certaine confusion, mais ne perds pas la tête. Bonne chance, Jommy.
Afficher en entierLa charrette s’engagea en cahotant sur le pavé inégal du passage et Jommy entendit la vieille femme qui grommelait par-dessus le grincement des roues : « Quelle idiote Mémé aurait été de les laisser te prendre. Dix sacs de prime… Bah ! j’en aurais jamais touché un centime. Mémé connaît la musique. Autrefois, c’était une actrice célèbre, maintenant la voilà chiffonnière. Ils ne donneraient jamais cent dollars, et encore moins dix mille, à une vieille clocharde comme moi. Allons ! Mémé va leur montrer ce qu’on peut faire d’un jeune Slan. Mémé va gagner une fortune avec ce petit démon.
Afficher en entierUne main fluette lui agrippa la cheville et une voix de vieille femme déclara d’un ton de triomphe : « Là, descends avec Mémé. Mémé s’occupera de toi, tu peux être tranquille. Oh ! elle est futée, Mémé. Elle se doutait bien que tu n’avais pu te cacher que dans ce trou et tous ces idiots ne s’en sont jamais doutés. Oh ! oui, elle est futée, Mémé. Elle est partie, et puis elle est revenue et, comme les Slans savent lire dans les cerveaux, elle a bien fait attention à ne penser qu’à sa cuisine. Et tu es tombé dans le panneau, pas vrai ? Elle savait bien que ça marcherait. Mémé va s’occuper de toi. Elle n’aime pas la police, elle non plus.
Afficher en entier[Joanna Hillory ] : « Jommy Cross, peut-être serez-vous surpris d'apprendre que je finis par croire à votre histoire et à la sincérité de vos convictions. Vous êtes le premier vrai Slan que j'aie jamais rencontré et, pour la première fois de ma vie, j'ai l'impression d'une détente comme si, après tant de siècles, les horribles ténèbres se dissipaient. Si vous échappez à nos canons, je vous conjure de garder intacts vos idéaux et de ne pas nous trahir. […] Quelle que soit la logique de leur (les Slans) philosophie, elle est erronée, car elle est inhumaine. Elle ne peut être qu'erronée puisqu'elle n'a abouti qu'a des malheurs sans fin. »
Afficher en entierLes hommes, pris en masse, jouent toujours le jeu de quelqu’un d’autre, jamais le leur.
Afficher en entier[le] mal qui s'attaque aux dictateurs de tout âge, la folie de la persécution.
Afficher en entier[le] mal qui s’attaque aux dictateurs de tout âge, la folie de la persécution.
Afficher en entierLes hommes, pris en masse, jouent toujours le jeu de quelqu’un d’autre, jamais le leur.
Afficher en entierIl sentit la main glacée de sa mère étreindre son poignet.
Ils marchaient d'un pas vif dans la rue et les ondes de peur passaient en vagues rapides du cerveau de sa mère jusque dans le sien.
Afficher en entier