Alfred Elton Van Vogt
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Note moyenne : 7.54/10Nombre d'évaluations : 452
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- A. E. Van vogt
Les derniers commentaires sur ses livres
Les romans Van Vogt sont parfois difficiles à appréhender et demandent une attention soutenue.
Les scénarios alambiqués, les personnages complexes et les situations ambiguës sont souvent le lot de cet auteur remarquable.
Dans cet ouvrage, ces critères sont poussées au paroxysme rendant l’ouvrage peu convaincant. Par bonheur, le roman est court…
La bibliographie de Van Vogt est suffisamment riche pour se consacrer à d’autres ouvrages de l’auteur.
Afficher en entierUn premier tome haletant qui alterne entre la croissance d'un jeune homme différent, sous toutes les formes, de ses pairs et un empire galactique qui semble aussi fragile qu'un château de cartes.
Le premier parviendra-t-il à sauver le deuxième ?
J'attaque de ce pas la suite pour le découvrir !
Afficher en entierUne guerre est en cours, même si beaucoup en doute. Ce n'est pas le pouvoir, ni la force brute qui l'emportera mais bien l'intelligence et la stratégie.
Ce deuxième tome fut étourdissant par rapport au premier. Il est riche de nouveautés et jusqu'à la fin l'issue demeure incertaine.
J'ai hâte de me plonger dans d'autres œuvres de cet auteur qui, je l'espère, seront aussi fastes.
Afficher en entierLe cycle du A, les joueurs du A,... les bases de la logique non-aristotélicienne, c'est un livre majeur, d'une grande importance sociologique encore aujourd'hui. C'est pour moi une source qui m'a profondément influencé, notamment dans mon écriture et les thèmes que j'aborde dans mes propres livres.
Afficher en entierMême si on voit rapidement les faiblesses de l'intrigue, j'ai passé un bon moment avec ce livre.
Le récit fourmille d'idées qui a mon avis ne sont pas assez exploitées, il aurait pu y avoir une voire plusieurs suites...
En tous cas, encore une belle découverte grâce à un challenge !
Afficher en entierRecueil de nouvelles d’une qualité et d’une originalité très inégales.
Afficher en entierUn livre plutôt sympa à lire dans les pilier de la SF, on retrouve les codes de la SF du milieu de XXe siècle.
Afficher en entierDans ce roman qui est l'intégrale du Cycle des A, l'auteur nous propose une réflexion sur notre mode de pensé et notre façon d'agir. Il est bien écrit et se lis avec intérêt et plaisir.
Dans cette histoire, nous suivons Gosseyn, un homme qui souhaitait jouer à la loterie de la machine des jeux afin de gagner un voyage sur Venus. Et malheureusement pour lui, rien ne va se passer comme prévu. Plus on avance dans l'histoire et plus le personnage en apprend sur lui et sur ces facultés parapsychiques.
Afficher en entierA.E. VanVogt. A la conquête de Kilber. 1985. J’ai Lu. 1985. 189 p. 1 étoile.
J’adore VanVogt. Je dois avoir lu une dizaine de ses romans, mes tous premiers comme jeune adulte il y a …bien longtemps 😊.
Donc j’étais bien disposé. Je m’apprêtais à jouir d’une bonne lecture…
La 4ème de couverture était alléchante.
Arrivé page 40, rien ne s’est encore passé qui ne pouvait être résumé en quelques pages. Désagréable impression de gaspillage.
Un récit qui se veut teinté d’humour…mais qui ne m’a jamais arraché l’ombre d’un sourire…
p. 90 : rien de compréhensible, rien n’avance. On en est toujours au même point : des tergiversations, des pensées, peu d’actions, pas d’émotions…
p. 103, je dépose le livre, é-coeu-rè, pour reprendre l’expression de F. Damiens dans Dikkenek le film incroyablement jouissif et déjanté (et pour moi encore meilleur que « c’est arrivé près de chez vous » avec B. Poelvoorde).
Afficher en entierUn recueil complet, présentant une très bonne sélection de nouvelles sur la thématique des « Planètes ». Ambitionnant de réunir de manière méthodique les plus importants textes de la science-fiction « classique » anglo-saxonne, ce volume y réussit parfaitement sur le sujet exposé, au travers de récits de grande qualité. Si tous ne se valent pas (comme toujours dans ce type de livre), ce solide tour d’horizon constitue un bon moment de lecture.
Afficher en entierOn parle de Alfred Elton Van Vogt ici :
2018-01-01T12:42:09+01:00
2017-02-18T18:35:11+01:00
2017-02-15T11:50:56+01:00
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Dédicaces de Alfred Elton Van Vogt
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Editeurs
J'ai lu : 133 livres
Pocket : 11 livres
Marabout-Gérard : 8 livres
LGF - Le Livre de Poche : 6 livres
Hachette /Gallimard : 6 livres
Opta : 5 livres
Denoël : 5 livres
Librairie des Champs-Elysées : 3 livres
Biographie
Alfred Elton Van Vogt est mort le 26 janvier 2000 dans une indifférence quasi générale ; il me semble que la science-fiction est redevable à Van Vogt et même si sa meilleure production remonte à l’Âge d’Or (1940-1950) de la science-fiction américaine, il mérite bien qu’on lui accorde plus qu’une pensée émue.
Cette page est destinée à rappeler la vie et l’œuvre d’A. E. Van Vogt avant qu’il disparaisse à jamais dans la nuit des temps.
Né le 26 Avril 1912 à Neville au Manitoba (Canada), aux environs de Winnipeg , Alfred Elton Van Vogt passe son enfance, jusqu’à 10 ans, dans une petite ville du Saskatchewan, où il rencontre peu de monde et dont l’activité principale est orientée sur l’agriculture.
Ces parents, d’origine néerlandaise, privilégient leur langue d’origine au sein de la famille, renforçant l’isolement de leur fils qui trouva, face aux difficultés de l’enfance, et en particulier l'équivalent d'un passage à tabac alors qu'il tentait de défendre l'un de ses cadets, un refuge dans la lecture.
La famille se compose, outre Alfred d’un frère aîné, Arthur, de deux frères cadets Edmund et Ira et d’une jeune soeur, Edna
Les déplacements du lieu d’habitation de la famille furent, en général, de nouvelles sources de problèmes, Alfred se trouvant toujours en décalage, mal dégrossi dans la société " chic " du Manitoba ou provincial à Winnipeg.
La perte d’emploi de son père pendant la crise de 1929, conduit le jeune adolescent à entrer dans la vie active où il exercera successivement des métiers de conducteur de camion, d’ouvrier agricole ou d’employé aux statistiques , tout en confirmant sa vocation d’écrivain en entamant la rédaction de ses premiers textes. Dés le début des années 30, il est publié en participant à des concours littéraires.
Sa première publication de science-fiction date de 1939, il s’agit de la nouvelle " Black Destroyer " qui rencontre un succès immédiat et dont on dit qu’elle serait l’une des sources du film Alien. Cette nouvelle est aussi la première d’un mode d’écriture désigné en premier par Van Vogt sous le terme " fix-up novel " qui consiste à écrire et publier de façon indépendante des nouvelles qui sont ensuite rassemblées pour former un roman complet. La faune de l’espace (the voyage of the space beagle) reprendra sous la forme d’un roman cette première nouvelle et deux suivantes.
A partir de ce premier succès, A.E. Van Vogt va enchaîner pendant plus de 10 ans des oeuvres majeures : à la poursuite des Slans, le monde du non-A, les armureries d’Isher , le sorcier de Linn.
Marié le 9 Mai 1939 avec Edna Mayne Hull, il coécrira avec elle un certain nombre de textes dont aucun ne fait partie de ces publications phares.
Au moment de son mariage, il s’installe à Ottawa et doit, au moment de l’entrée en guerre du Canada, prendre un poste au Ministère de la Défense Nationale. Pendant plusieurs mois, il essaiera de concilier emploi et écriture, produisant en particulier à cette époque le magnifique " A la poursuite des Slans ", que je ne trouve ni naïf , ni puéril (allusion à l'opinion de Lorris Murail ) ; il finira par quitter son poste au Ministère pour se consacrer exclusivement à l’écriture et s’installe à Farm Point au Québec.
Sa production est alors intense, 300 000 mots par an et lui permet à travers un contrat avec John Campbell, l’éditeur d’Astounding Stories, d’assurer son indépendance financière.
En 1944, Alfred Van Vogt et son épouse s’installent à Los Angeles, ils seront rejoints en 1945 par Edna, la soeur d’Alfred ce qui conduira sa femme à privilégier son deuxième prénom.
En terme de prénom, Alfred abandonnera progressivement l’utilisation de ce prénom pour utiliser le diminutif de " Van ".
Los Angeles, carrefour de toutes sortes de religions, de sciences et autres cultes, fera connaître à Van Vogt la théorie d’Alfred Korzybsky sur les systèmes non-aristotéliciens et la sémantique générale. Cette théorie est au cœur du cycle du non-A qui est un immense succès.
Cependant, dès cette époque, des détracteurs de Van Vogt lui reprochent une construction confuse ou complexe de ces romans, voire une certaine vacuité dans l’imagination. Si on doit admettre que la systématisation de la technique de " raboutage " de nouvelles peut amener parfois un sentiment de confusion, il n’en reste pas moins que les romans des années 40 de Van Vogt sont des chef d’œuvre de la science-fiction et qu’il est un peu dommage d’amalgamer cette période avec celle de l’après-dianétique; sur cette première période, je ne partage pas l'opinion tranchée de Lorris Murail qui qualifie le style de Van Vogt de "pathétique grandeur" et qui sur l'oeuvre, conclut à la "pauvreté du résultat" citant "l'intrigue confuse,la syntaxe défaillante, le héros sans substance...".
Par contre, après avoir rencontré en 1945 L. Ron Hubbard, Van Vogt, convaincu par sa femme qui a été soulagée de maux de têtes persistants par l’application de principes dianétiques, accepte de représenter la fondation dianétique californienne. Sa femme et lui passeront 12 ans dans cette activité qui les éloigneront de l’écriture et qui oblitérera la perception des lecteurs sur sa production passée.
Le fait que la dianétique conduise à la Scientologie, qui, parce ce que c’est une religion, n’intéresse pas Van Vogt et la stimulation de Frederik Pohl le ramènent à la science-fiction.
Il déploiera une activité intense, menant de front jusqu’à 6 romans, sans il est vrai, retrouver la qualité de ses premières productions et justifie à partir de ce moment l'opinion mitigée qui est la plus commune à son sujet. Je crois qu'il faut dissocier l'homme et son oeuvre, en acceptant, sans les faire siens, les choix contestables qu'il a pu faire à titre personnel et en se réjouissant des livres qu'il a écrit avant de "se perdre".
Sa femme, Edna Mayne, meurt en 1975, l’année où paraît aux Etats Unis une autobiographie, intitulée " reflections of A.E. Van Vogt ".
Il se remarie en 1979 avec Lydia I. Brayman et écrira , avant de se retirer, son dernier livre en 1985, ce " fin du non-A " n’apporte rien et est sans doute inutile, voire néfaste, à la gloire de Van Vogt.
A partir de 1990, A.E Van Vogt est atteint par la maladie d’Alzheimer ce qui ne l’empêche pas, il n’est jamais trop tard , de recevoir en 1996, le prix spécial de la convention mondiale de science-fiction d’Anaheim, pour l’ensemble de sa carrière.
Le 26 janvier 2000, à l’âge de 87 ans, il meurt des suites de complications liées à une pneumonie.
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