Alfred Elton Van Vogt
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Note moyenne : 7.54/10Nombre d'évaluations : 467
0 Citations 230 Commentaires sur ses livres
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- A. E. Van vogt
Les derniers commentaires sur ses livres
A mettre dans toutes les mains de celles-ceux qui veulent voir les choses -vraiment- autrement. et à transcrire dans nos sociétés actuelles (et futures, mais à condition que nous passions à une logique Non-A, impérativement !!!)
Afficher en entierCe livre va au-delà du genre de science-fiction et offre une réflexion sur la pensée à travers l'usage de l'image et de la lecture. C'est à la fois un paradoxe intéressant pour un ouvrage et une exploration sérieuse de la sémantique, une science novatrice à cette époque.
Afficher en entierCette histoire est pleine de rebondissements qui se déroulent au-delà du système solaire, jusqu'à travers toute la galaxie. Il met en scène un empire en opposition à une ligue de planètes, un thème déjà bien connu.
Afficher en entierTout amateur de science-fiction digne de ce nom se doit de lire la conclusion des aventures extraordinaires de Gilbert Gosseyn. C'est un roman captivant, surprenant et haletant.
Afficher en entierJ'ai trouvé ce roman décousu, compliqué a souhait , on passe du coq à l'âne dans la même phrase .Le héros n'arrive pas à devenir attachant ...
Van vogt devait prendre des hallucinogènes ou du speed ...car le coté scientifique me semble un peu " space " !
Je ne m'y retrouve pas avec le coté SF : peu d'intérêt.
Afficher en entierUn excellent livre du maître A.E. Van Vogt, mais qui souffre, selon moi, de quelques longueurs, même si elles ont leur intérêt pour que l'auteur atteigne son objectif. La fin, en revanche, est surprenante !
Afficher en entierRésumé
Le 22 août 2140 est apparemment une journée comme les autres dans la Cité du Grand Juge, une journée pareille à toutes celles que vivent les hommes de la Terre, depuis la fin de la 14e Guerre Atomique.
Il y a les bondisseurs qui sillonnent le ciel, la cité PRAPSP où sont parqués les dégénérés, les jeux amoureux obligatoires, les circuits de douleur implantés à même les muscles scapulaires, les murs qui écoutent, les neutralisants et les convertisseurs.
Et Wade Trask, inventeur d'un appareil destiné au transfert de personnalité dans un autre corps, qui vient d'être condamné à la désintégration pour menées subversives...
Afficher en entierRésumé
Dans la Maison impériale de Linn un enfant venait de naître. Mais au lieu de la joie, la consternation régnait dans tous les cœurs : le seigneur Clane Linn était physiquement anormal. C'était un mutant frappé par la malédiction des dieux de l'Atome.
Pourtant, lorsque les troupes barbares de Czinczar déferleront sur l'empire, quelques années plus tard, seul le seigneur Clane, l'être exceptionnel qui a maîtrisé les secrets de l'atome, pourra s'opposer à elles.
Mais que peut un homme seul et trahi de toutes parts contre le courage indomptable des hordes de Czinczar ?
Afficher en entierRésumé
Bien au-delà du système solaire, un vaisseau cosmique, parti de la Terre, se livre depuis des années à une randonnée d'exploration interplanétaire.
Il transporte dans ses flancs plusieurs équipes de savants qui disposent des laboratoires nécessaires à la recherche. Parmi eux, des psychologues chargés de comprendre la nature des civilisations extra-terrestres.
Soudain, au cœur d'un désert d'étoiles, l'astronef rencontre l'être fabuleux qui se nomme lui-même Ixtl. Il flotte depuis des milliers d'années dans la nuit sans limite, cherchant obstinément la source d'énergie qui lui rendra ses terribles pouvoirs. Pour son malheur, le vaisseau spatial va la lui apporter...
Afficher en entierRésumé
À l'autre extrémité de la galaxie, Gilbert Gosseyn se réveille à bord d'un astronef inconnu...
et dans un nouveau corps, Gosseyn trois. pourtant, il conserve les souvenirs de ses deux précédentes incarnations, et peut même communiquer par télépathie avec Gosseyn Deux, qui vit toujours, quelque part.
Peu à peu, Gosseyn retrouve la maîtrise de ses extraordinaires pouvoirs mentaux.
Il parvient à regagner la Terre et retrouve ses compagnons qui l'ont aidé à combattre Enro le Rouge. Mais n'est-ce pas plutôt son alter ego Gosseyn deux que ceux-ci ont aidé ?
La Machine des Jeux, même démantelée, pourra-t-elle l'aider à trouver LA raison de ce dédoublement, de cette « similarisation » ?
Afficher en entierOn parle de Alfred Elton Van Vogt ici :
2018-01-01T12:42:09+01:00
2017-02-18T18:35:11+01:00
2017-02-15T11:50:56+01:00
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Dédicaces de Alfred Elton Van Vogt
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Editeurs
J'ai lu : 133 livres
Pocket : 12 livres
Marabout-Gérard : 8 livres
LGF - Le Livre de Poche : 6 livres
Hachette /Gallimard : 6 livres
Opta : 5 livres
Denoël : 5 livres
Gallimard Jeunesse : 4 livres
Biographie
Alfred Elton Van Vogt est mort le 26 janvier 2000 dans une indifférence quasi générale ; il me semble que la science-fiction est redevable à Van Vogt et même si sa meilleure production remonte à l’Âge d’Or (1940-1950) de la science-fiction américaine, il mérite bien qu’on lui accorde plus qu’une pensée émue.
Cette page est destinée à rappeler la vie et l’œuvre d’A. E. Van Vogt avant qu’il disparaisse à jamais dans la nuit des temps.
Né le 26 Avril 1912 à Neville au Manitoba (Canada), aux environs de Winnipeg , Alfred Elton Van Vogt passe son enfance, jusqu’à 10 ans, dans une petite ville du Saskatchewan, où il rencontre peu de monde et dont l’activité principale est orientée sur l’agriculture.
Ces parents, d’origine néerlandaise, privilégient leur langue d’origine au sein de la famille, renforçant l’isolement de leur fils qui trouva, face aux difficultés de l’enfance, et en particulier l'équivalent d'un passage à tabac alors qu'il tentait de défendre l'un de ses cadets, un refuge dans la lecture.
La famille se compose, outre Alfred d’un frère aîné, Arthur, de deux frères cadets Edmund et Ira et d’une jeune soeur, Edna
Les déplacements du lieu d’habitation de la famille furent, en général, de nouvelles sources de problèmes, Alfred se trouvant toujours en décalage, mal dégrossi dans la société " chic " du Manitoba ou provincial à Winnipeg.
La perte d’emploi de son père pendant la crise de 1929, conduit le jeune adolescent à entrer dans la vie active où il exercera successivement des métiers de conducteur de camion, d’ouvrier agricole ou d’employé aux statistiques , tout en confirmant sa vocation d’écrivain en entamant la rédaction de ses premiers textes. Dés le début des années 30, il est publié en participant à des concours littéraires.
Sa première publication de science-fiction date de 1939, il s’agit de la nouvelle " Black Destroyer " qui rencontre un succès immédiat et dont on dit qu’elle serait l’une des sources du film Alien. Cette nouvelle est aussi la première d’un mode d’écriture désigné en premier par Van Vogt sous le terme " fix-up novel " qui consiste à écrire et publier de façon indépendante des nouvelles qui sont ensuite rassemblées pour former un roman complet. La faune de l’espace (the voyage of the space beagle) reprendra sous la forme d’un roman cette première nouvelle et deux suivantes.
A partir de ce premier succès, A.E. Van Vogt va enchaîner pendant plus de 10 ans des oeuvres majeures : à la poursuite des Slans, le monde du non-A, les armureries d’Isher , le sorcier de Linn.
Marié le 9 Mai 1939 avec Edna Mayne Hull, il coécrira avec elle un certain nombre de textes dont aucun ne fait partie de ces publications phares.
Au moment de son mariage, il s’installe à Ottawa et doit, au moment de l’entrée en guerre du Canada, prendre un poste au Ministère de la Défense Nationale. Pendant plusieurs mois, il essaiera de concilier emploi et écriture, produisant en particulier à cette époque le magnifique " A la poursuite des Slans ", que je ne trouve ni naïf , ni puéril (allusion à l'opinion de Lorris Murail ) ; il finira par quitter son poste au Ministère pour se consacrer exclusivement à l’écriture et s’installe à Farm Point au Québec.
Sa production est alors intense, 300 000 mots par an et lui permet à travers un contrat avec John Campbell, l’éditeur d’Astounding Stories, d’assurer son indépendance financière.
En 1944, Alfred Van Vogt et son épouse s’installent à Los Angeles, ils seront rejoints en 1945 par Edna, la soeur d’Alfred ce qui conduira sa femme à privilégier son deuxième prénom.
En terme de prénom, Alfred abandonnera progressivement l’utilisation de ce prénom pour utiliser le diminutif de " Van ".
Los Angeles, carrefour de toutes sortes de religions, de sciences et autres cultes, fera connaître à Van Vogt la théorie d’Alfred Korzybsky sur les systèmes non-aristotéliciens et la sémantique générale. Cette théorie est au cœur du cycle du non-A qui est un immense succès.
Cependant, dès cette époque, des détracteurs de Van Vogt lui reprochent une construction confuse ou complexe de ces romans, voire une certaine vacuité dans l’imagination. Si on doit admettre que la systématisation de la technique de " raboutage " de nouvelles peut amener parfois un sentiment de confusion, il n’en reste pas moins que les romans des années 40 de Van Vogt sont des chef d’œuvre de la science-fiction et qu’il est un peu dommage d’amalgamer cette période avec celle de l’après-dianétique; sur cette première période, je ne partage pas l'opinion tranchée de Lorris Murail qui qualifie le style de Van Vogt de "pathétique grandeur" et qui sur l'oeuvre, conclut à la "pauvreté du résultat" citant "l'intrigue confuse,la syntaxe défaillante, le héros sans substance...".
Par contre, après avoir rencontré en 1945 L. Ron Hubbard, Van Vogt, convaincu par sa femme qui a été soulagée de maux de têtes persistants par l’application de principes dianétiques, accepte de représenter la fondation dianétique californienne. Sa femme et lui passeront 12 ans dans cette activité qui les éloigneront de l’écriture et qui oblitérera la perception des lecteurs sur sa production passée.
Le fait que la dianétique conduise à la Scientologie, qui, parce ce que c’est une religion, n’intéresse pas Van Vogt et la stimulation de Frederik Pohl le ramènent à la science-fiction.
Il déploiera une activité intense, menant de front jusqu’à 6 romans, sans il est vrai, retrouver la qualité de ses premières productions et justifie à partir de ce moment l'opinion mitigée qui est la plus commune à son sujet. Je crois qu'il faut dissocier l'homme et son oeuvre, en acceptant, sans les faire siens, les choix contestables qu'il a pu faire à titre personnel et en se réjouissant des livres qu'il a écrit avant de "se perdre".
Sa femme, Edna Mayne, meurt en 1975, l’année où paraît aux Etats Unis une autobiographie, intitulée " reflections of A.E. Van Vogt ".
Il se remarie en 1979 avec Lydia I. Brayman et écrira , avant de se retirer, son dernier livre en 1985, ce " fin du non-A " n’apporte rien et est sans doute inutile, voire néfaste, à la gloire de Van Vogt.
A partir de 1990, A.E Van Vogt est atteint par la maladie d’Alzheimer ce qui ne l’empêche pas, il n’est jamais trop tard , de recevoir en 1996, le prix spécial de la convention mondiale de science-fiction d’Anaheim, pour l’ensemble de sa carrière.
Le 26 janvier 2000, à l’âge de 87 ans, il meurt des suites de complications liées à une pneumonie.
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