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Nous sommes délaissés comme des enfants et inexpérimentés comme de vieilles gens ; nous sommes grossiers, tristes et superficiels : je crois que nous sommes perdus.

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Nous sommes devenus des animaux dangereux, nous ne combattons pas, nous nous défendons contre la destruction. Ce n'est pas contre des humains que nous lançons nos grenades, car à ce moment-là nous ne sentons qu'une chose : c'est que la mort est là qui nous traque, sous ces mains et ces casques. C'est la première fois depuis trois jours que nous pouvons nous défendre contre elle. La fureur qui nous anime est insensée ; nous ne sommes plus couchés, impuissants sur l'échafaud, mais nous pouvons détruire et tuer, pour nous sauver... pour nous sauver et nous venger.

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C'est par hasard que je reste en vie, comme c'est par hasard que je puis être touché. Dans l'abri "à l'épreuve des bombes", je puis être mis en pièces, tandis que, à découvert, sous dix heures du bombardement le plus violent, je ne peux ne pas recevoir une blessure. Ce n'est que parmi les hasards que chaque soldat survit. Et chaque soldat a foi et confiance dans le hasard.

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- La guerre a fait de nous des propres à rien.

Il a raison, nous ne faisons plus partie de la jeunesse. Nous ne voulons plus prendre d'assaut l'univers. Nous sommes des fuyards. Nous avions dix-huit ans et nous commencions à aimer le monde et l'existence ; voilà qu'il nous a fallu faire feu là-dessus. Le premier obus qui est tombé nous a frappés au cœur. Nous n'avons plus aucun goût pour l'effort, l'activité et le progrès. Nous n'y croyons plus, nous ne croyons qu'à la guerre.

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[...] et demande comment une guerre se produit.

"Le plus souvent, c'est parce qu'un pays en offense un autre", répond Albert, d'un ton un peu supérieur.

Mais Tjaden fait la bête:

"Un pays? Je ne comprends pas. Une montagne allemande ne peut pourtant pas offenser une montagne française, ni une rivière, ni une forêt, ni un champ de blé.

- Es-tu stupide à ce point ou bien joues-tu la comédie? gromelle Kropp. Ce n'est pourtant pas ça que je veux dire. Un peuple en offence un autre...

- Alors, je n'ai rien à faire ici, répond Tjaden. Je ne me sens pas offensé.

- Mais a-t-on donc des explications à te donner, à toi? dit Albert d'un ton mécontent. Toi, cul terreux, tu ne comptes pas là dedans.

- Alors, raison de plus pour que je m'en retourne", insiste Tjaden.

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Ainsi voilà ce qu'ils pensent, voilà ce qu'ils pensent, les cents mille Kantorek! "Jeunesse de fer". Jeunesse? Aucun de nous n'a plus de vingts ans. Mais quant à être jeune! Quant à la jeunesse! Tout cela est fini depuis longtemps. Nous sommes de vieilles gens.

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Extrait ajouté par MoonBear 2018-12-08T15:10:02+01:00

Le silence se prolonge. Je parle, il faut que je parle. C'est pourquoi je m'adresse à lui, en lui disant :

"Camarade, je ne voulais pas te tuer. Si, encore une fois, tu sautais dans ce trou, je ne le ferais plus, à condition que toi aussi tu sois raisonnable. Mais d'abord tu n'as été pour moi qu'une idée, une combinaison née dans mon cerveau et qui a suscité une résolution ; c'est cette combinaison que j'ai poignardée. A présent je m'aperçois pour la première fois que tu es un homme comme moi. J'ai pensé à tes grenades, à ta baïonnette et à tes armes ; maintenant c'est ta femme que je vois, ainsi que ton visage et ce qu'il y a en nous de commun. Pardonne-moi, camarade. Nous voyons les choses toujours trop tard. Pourquoi ne nous dit-on pas sans cesse que vous êtes, vous aussi, de pauvres chiens comme nous, que vos mères se tourmentent comme les nôtres et que nous avons tous la même peur de la mort, la même façon de mourir et les mêmes souffrances ? Pardonne-moi, camarade; comment as-tu pu être mon ennemi ? Si nous jetions ces armes et cet uniforme tu pourrais être mon frère, tout comme Kat et Albert. Prends vingt ans de ma vie, camarade, et lève-toi... Prends-en davantage, car je ne sais pas ce que, désormais, j'en ferai encore".

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Petite vache deviendra grande.

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Extrait ajouté par Marie73 2017-08-29T17:25:51+02:00

"Obus, vapeurs de gaz et flottilles de tanks : choses qui vous écrasent, vous dévorent et vous tuent.

Dysenterie, grippe, typhus : choses qui vous étouffent, vous brûlent et vous tuent.

La tranchée, l'hôpital et le pourrissoir en commun : il n'y a pas d'autres possibilités."

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extrait du chapitre 3:

"Souvent il me semble que c'est l'air ébranlé et vibrant qui bondit sur nous, avec des ailes silencieuses."

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