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Commentaire ajouté par hyreo 2023-11-08T02:04:36+01:00

J'aimerais en faire une review complète et détaillée, honnêtement. Mais je crois que que Goodreads a une limite. J'ai tant de choses à dire, tant à exprimer. Je n'ai pas su tout mettre, j'ai écrit quelques paragraphes sur une partie des personnages - tous les narrateurs et un supplémentaire, mais je n'ai pas pu les ajouter. Si jamais cela t'intéresse et que tu passes par là, Margot, je t'enverrais ça avec plaisir par message !

Mais tout d'abord, merci Margot. Merci d'avoir écrit cette dystopie si joliment écrite. Grand fan depuis toujours de ce genre littéraire, je dois avouer que j'étais en manque de nouveaux écrits à ce sujet. Evidemment, il y en a encore, mais ce n'est pas toujours simple à trouver, surtout de notre côté du globe. Il n'y a pas à dire, Margot est très douée. Elle maîtrise son intrigue et cela se sent. L'émotion m'a bouleversé et traversé à de maintes reprises, un des derniers chapitres m'a provoqué bon nombre de frissons d'exaltations. J'ai pleuré, eu les larmes aux yeux, j'ai souri avec les personnages. Une fois dans le livre, je vivais avec eux et non avec le reste du monde qui m'entourait.

Ce livre est très bon, sur bien des points. Il y a cela dit plusieurs trigger warnings et je vous conseille de d'abord aller les voir sur son site avant de lire, pour ne pas vous faire du mal pour rien ! Il y a plusieurs thèmes abordés, très bien signalés par l'autrice. Il y a tant à dire sur ce premier tome, mais tout d'abord - j'ai très hâte de pouvoir en lire la suite, mais Margot - Prends ton temps. Pour avoir quelque chose d'aussi bon, j'attendrais volontiers un peu plus. Mais j'ai hâte de pouvoir ajouter le second tome - relié, évidemment - à la suite de ce premier dans ma bibliothèque.

L'intrigue se tient, elle est solide et on sent la maîtrise de l'univers, mais ce n'est pas tout. Dans sa folle diversité de personnages, Margot nous présente toute une pléthore de caractères et de personnalités. Il faut avouer que cela n'est pas facile d'en gérer autant. Je ne suis qu'admiratif par le travail de l'écrivaine, qui gère plusieurs narrateurs et plus encore de personnages. Aussi, nous pouvons dire qu'elle n'a peur de rien. Elle prend les décisions importantes pour faire évoluer l'histoire, peu importe le coût, peu importe ce que subira alors les personnages. Et je dois avouer que j'aime ça autant que je le déteste, pour être honnête. Elle n'a pas froid aux yeux et c'est incroyable.

La multiplicité des lecteurs est une grande aide à la narration, c’est agréable - cela dit, cela peut ne pas l’être pour tout le monde. Je dois avouer que j’adore ce genre de choses, j’ai notamment adoré la saga The Generations de Scott Sigler pour cette raison, quand bien même lui n’avait qu’un seul narrateur. Cela dit, cela peut s’avérer un peu complexe à suivre pour quelqu’un de peu habitué ou de facilement distrait. Cela dit, diverses amitiés se créent et elles ont tant d'impacts, si bien écrites, elles sont merveilleuses! Je les aime toutes, sincèrement.

Je crois, cela dit, que mon préféré est Edward. Un personnage avec un développement plus que réussi et intéressant, auquel j'ai peut-être mis plus de temps à m'attacher que les autres mais... Impossible de ne plus m'y attacher et de ne pas pleurer pour lui. J'aime énormément Lucja également, un personnage qui a toute mon affection.

Maintenant, je vais détailler mon avis et l'étayer sous divers points, alors, pas mal de spoilers ici. Je cache tout !

Spoiler(cliquez pour révéler)Eh bien, par où commencer ?

La notion de culte s’annonce bien dès les premières pages. L'Institut a ses règles, son fonctionnement et personne n’en déroge. Un pas de travers semblerait coûter cher et Edward nous partagera un bout de cela, lorsqu’il songera à ce couple de jeunes hommes. L’Institut est strict. Pour citer Shadows Hunter - Cassandra Clare “La loi est dure, mais c’est la loi.” On retrouve cet esprit, qui est commun aux cultes. J’ai trouvé intéressant la manière dont c’est amené, dont on voit certains personnages se débattre entre conscience et culte, entre ce qui a sauvé leur vie mais qui va également la détruire au sein de la Zone. Je ne sais pas si Margot avait pour but d'illustrer l’Institut comme un culte, mais c’est ainsi que je l’ai ressenti. Les religions ne sont pas autorisées mais il est clair que Le Maréchal est une sorte de dieu pour les membres des Instituts. Sa parole est saine, sa parole est celle que l’on doit suivre et Prym s’y tiendra encore, s’y raccrochera toujours. Jusqu'à la fin, nous sentons toujours son attachement pour les règles, les lois, tout ce qui lui a été appris là-bas et dont il ne démord pas.

Le culte se montre aussi avec les fanatiques saints de La Chose, dont Tekla - je ne suis pas certains que la faction sainte aurait été si grande sans elle et son don, pour être honnête. Cela dit, c'est un point qui n'est pas exploité en profondeur - mais qui n'était pas tant important. Nous en savons assez sur Tekla et ce qui se passera alors avec elle, à la fin du roman.

Nous en avions parlé avec une amie, de ce point. Le latin, utilisé pour diverses raisons au fil du roman peut être un peu perturbant, il l’a été pour moi. Comme il l'a été pour une amie, qui a lu les premières pages disponibles en ligne. Au début, il est beaucoup utilisé et complexe peut-être à suivre. Cela dit, les mots les plus importants sont cela dit répétés maintes fois et chaque mot aura son explication à un moment donné, en tête de chapitre. Il devient alors facile de les retenir et de les saisir facilement.

<i>“Ce que je n’avais pas aperçu la journée me sauta aux yeux en l’absence de soleil. Partout sur les trottoirs, dans les creux de la route ou accrochés délicatement aux murs, des milliers de lys dorés chatoyaient, illuminaient l’espace et transforment la ville. La lumière que ces fleurs diffusaient était douce et rassurante, et elle ne m’empêchait pas de voir les étoiles comme partout ailleurs.” - Prym, page 74.</i>

Tout d'abord, j'adore ce passage, il est si joliment écrit ! Mais surtout, cela a mené à ma première théorie - qui fut fausse. Peu avant cela, nous apprenons que d’autres mobilisés sont encore en vie. D’anciennes générations sont encore debout mais pourtant, d’après Ed, ils ne sont plus dans leur état normal. Est-ce à cause de ces lys ? Ils semblent n’avoir jusqu’alors rien de normal. Comment pourraient-ils l’être alors qu’ils brillent de mille feux ? Alors que je commence ce roman, une théorie s’immisce déjà dans mon esprit. Et si ces lys empoisonnaient tout et qu’après une longue exposition à ceux-ci, nous perdions la raison, déjà faibles et en proie à la perdition, alors il serait facile de perdre pied avec cela. Un peu plus loin, nous apprenons à propos de la mutation et qu’elle se déroule dans l’année à venir, qu’elle est source de souffrance ultime ou de dons à la fin, tout le monde n’est pas touché. La présence de la Chose et de ses fluides pourraient en être la raison, mais les Conquérants utilisent les lys pour lumière partout. Aux environs de 100 pages, je peux dire que j’y songe toujours, ces lys sont toujours étranges et sont peut-être la source de beaucoup de problèmes.

A la troisième partie, nous apprenons alors que les lys ne sont apparus qu’il n’y a quelques mois. Cela dit, ils doivent avoir une signification et si ce n’est pas l’origine des dégénérés, alors… Je dois dire ne pas avoir pensé qu'il puisse s'agir d'une Accomplie - pensant que tous étaient du domaine de la protection plus que de l'utilité de vision... En tous cas, nous avons appris que La Chose essaie de communiquer. Et si elle était simplement une bête souffrante ? Qu’elle n’avait aucune envie de tuer quelqu’un, qui que ce soit ? Peut-être est-elle juste un monstre barbare, mais elle aurait alors tué Prym sans regrets au lieu de communiquer. Une chose est sûre, La Chose n’est définitivement pas le plus grand danger présent. Les Cendrés ont déjà montré une facette qui désigne un danger plus grand encore que La Chose, le monstre qui rode pourtant dans La Zone.

Joanna et Ed - environ 250 pages. Seraient-ils en train de muter plus que la normale, plus que la stérilité ? Deviendraient-ils des Accomplis ? Les douleurs sont pires que la moyenne - ou du moins, elles semblent l’être - pour Joanna, la mutation empire le tout, et Ed… Il y a cet instinct qui ne s’explique guère. Peut-être que l’origine de la mutation se trouve dans… L’eau ? Les pigeons ? La mutation vient de l’extérieur et de quelque chose que tous consomment. La survie des pigeons est étrange, surtout qu’ils n’ont que très peu l’air de se nourrir - et s’ils étaient un autre produit des laboratoires ? Mais l’eau est accessible à tous et il est bien là la seule chose dont nous pouvons être quasiment certains que tous boivent.

Mais est-ce que l’Institut a vraiment pour but de tuer la Chose, ou simplement de mener des expériences à grandes échelles ? Ils semblent tous un peu trop persuadés qu’il y a des survivants, quelque part. Ont-ils des caméras à l’intérieur pour analyser tout ce qu’il se passe ? Et si la sélection des 100 représentants chaque année n’était rien de plus que des analyses cérébrales, parier sur celui qui deviendra un Accompli ? Leur but est peut-être de créer une armée inarrêtable, pas de tuer la Chose. La créature ne serait devenue qu’une couverture, les morts à Varsovie un dommage collatéral ? Il n’y a pas à dire, il y a beaucoup de choses sur lesquelles s’interroger. Car La Chose, au final, enfermée dans ces murs... Est-elle réellement un danger ? Si ces portes sont si bien étanches alors le risque est nul, n'est-ce pas ? Comment sauraient-ils qu'ils ont mis à mort la Chose, sans contact avec l'extérieur ?

<i>“La Zone contient plus de morts que de vivants.

- Le sont-ils vraiment ? demandai-je.

- Quoi donc ?

- Vivants.”</i>

Ce dialogue entre Lucja et Ed est marquant pour de multiples raisons. Comment se sentir vivants lorsque nous sommes voués à mourir sans espoir? Sans pouvoir se prouver quoi que ce soit ? Edward ne sait plus tant où donner de la tête. Je sais simplement que ce dialogue m'a marqué.

Nous apprenons également que des études ont été menées sur les rats. Il semblerait que l’on veuille.. Les faire vivre éternellement sans avoir besoin de se nourrir. Mais sont-ils aptes à se reproduire? Sont-ils, tout comme les pigeons, une expérience et rien de plus ?

Le vaccin qu’ils subissent chaque année pourrait être le départ de la mutation. Une fois ce type de nourriture ingérée, cela pourrait être ce qui enclenche la mutation, déjà présente dans ce vaccin. Ou peut-être dans l’eau ? Elle est purifiée de l’extérieur alors rien ne garantit qu’elle soit pour autant saine et exempte de toute modification. En tous cas, la mutation vient de l’être humain. Que ce soit parce que La Chose s’abreuve de la même eau ou autre, l’humain se retrouve derrière cela et ne semble pas savoir comment gérer cela.

Je note également qu’après la mort de Joanna, il y aurait pu avoir diverses actions de la part de Prym. Il aurait pu rester chez les Conquérants, il aurait pu essayer de ramener des gens à sa cause - comme l’a fait Lech, même si cela n’avait pas été concluant pour lui. Sur base de volontaires, de jeunes encore remplis d’espoir de renverser la tendance. Mais il a voulu agir seul, ainsi, il ne pourrait s’en vouloir qu’à lui sans pour autant mettre la vie d’autrui en danger. Il laisse sans cesse le choix à Ed de partir, ce qui change sans doute des dystopies usuelles. Cela aurait été intéressant qu’il reste chez les Conquérants, mais pour autant, je trouve que ce choix est judicieux. Les dystopies, on a souvent ce héros, qui rallie tout le monde à sa cause, même les plus réfractaires, d’une manière ou d’une autre. Ici, il ne cherche à faire venir personne, il ne veut faire que ce qui lui semble bon, pour lui-même et sa conscience. Et il n’a que faire des autres dans son choix, même si cela brise son propre cœur de quitter des amis. Ed a fait son choix en toute indépendance, personne ne sait si ce n’est Lucja. Et elle ne quittera pas son poste pour les beaux yeux de Prym, elle restera là. Car les Conquérants comptent plus pour elle que ces deux imbéciles auxquels elle tient pourtant tant.

Zuzanna, page 355... Nous apprenons quelque chose. C’est une Accomplie, c’est elle qui est capable de réaliser les lys lumineux. Quel est le prix qu’elle paie ? Est-ce que sa vue est meilleure, y perdant alors l’ouïe ? Mais alors, le mystère est définitivement levé. Ce n'est pas la cause des mutations. Plus tard, nous apprendrons que son don va alors plus loin encore que de simple jolis luminaires.

Prym est un Accompli. Ce qui n’est pas étonnant, étant donné qu’il fallait qu’un des personnages principaux en devienne un, selon moi. J’aurais misé sur Edward, mais la première année n’est pas encore finie. Prym a muté en même temps que d’avoir été blessé, les symptômes n’ont alors alerté personne… Ou Artur a fait en sorte que personne ne s’en soucie. Quel sera le coût de ses champs de force ? Artur ne l’a pas senti, selon ses dires. On dit que trois jours, c’est trop court pour une mutation. Mais qui sait ?

La quatrième partie, Errance, peut être un peu plus longue à lire. Nous sommes moins dans l’action elle-même, car le huis-clos de la Zone s’est encore renfermé et est plus petit, sur Ed et Prym. Il s’est réduit au clan des Wilis, dont leur espace est limité et n’ont aucun droit de sortir du stade qui les abritent. Mais au vu de la manière dont elle se finit, avec la mort de la seconde reine - Raïna… Je pense que c’était une partie importante, en plus de la découverte d’Olimpia. Aussi, rendu ici, je suis persuadé que c’est Tekla qui a tué Jonathan (le frère d’Aleksander). Le don de Tekla semble être la persuasion, de quoi mener un tout nouveau culte à bon escient.. Pour le meilleur, et pour le pire. En fait, cette partie sert aussi à ralentir le rythme du roman, prendre un moment pour respirer, pour apprendre plus de détails avant de replonger dans le grand bain de l’action.

Le Maître, serait-ce Jonathan ? Est-il vraiment mort ? Mauvaise théorie, c’est un douzième. Un homme avare, qui semble n’être jamais satisfait. Quoi qu'il en soit, je n’ai jamais cru en Tekla. Elle était trop lisse, trop gentille, il était sûr qu'elle n'était pas du parti des gentils - ou du moins, si l'on peut les diviser ainsi.

Hieronim est un marionnettiste, les cendrés n’ont aucune volonté propre ; ils sont morts - pour la plupart.

La trahison d’Artur n’était pas attendue mais pas tant surprenante, il n’y avait pas de raison d’être si sûr que son stratagème allait marcher. Je savais qu’il avait senti le futur Accompli en Prym et l’avait caché aux yeux des autres, afin de mener à terme son plan. Il doit collaborer avec Les Willis depuis longtemps, et de fait, avec l'Ordre Nouveau.

Prym serait un Accompli depuis avant son arrivée dans la zone. Il n'aurait pas muté, jamais. Ou alors, lorsqu’il était enfant ? Nous ne connaissons presque rien du passé de Prym. En tous cas, La Chose se sentirait similaire à lui, voire proche. Et si Prym n’avait rien d’humain, et si Prym n’était qu’une expérience ? Mais peut-on croire Artur ?

San évolue beaucoup au contact des autres, au contact de Prym. Elle semble influencée par son aura mais cela semble mutuel. On n’abandonne personne, dirait alors Ed, en la voyant partir pour tenter de sauver le doré.

<i>“Les gens ne devenaient pas des monstres à cause des dons, ils l’étaient déjà avant.” - Prym, page 464.</i>

Et là, Zuzanna, Edward et Pia se séparent, sous le choix de San. Dans tout film d'horreur, c'est comme cela que quelqu'un meure, ce n'est jamais très glorieux, comme idée... Je dois avouer avoir angoisser, rendu là.

Et les retrouvailles Ed et Lise je les aime beaucoup, toute la tension, le regret, l’émotion et pourtant, le danger prime sur tout... J'ai beaucoup aimé.

Prym plongé dans le rêve éveillé, celui dans lequel on le plonge alors qu’on joue probablement avec son corps pour qu’il ne devienne rien de plus qu’un jouet, une arme massive contre une autre - celle de La Chose. Mais enfin, il se sent apaisé. Est-ce mal de se dire qu'il méritait tout de même ce temps de repos ? A ne plus avoir à chercher qui il doit être ?

Et si La Chose et l’homme qui travaillait sur elle avait fusionné ? Et si, au fond de cette arme massive, se trouvait un être vivant qui peinait à communiquer avec les autres? Plus seul que jamais ? Le seul qui est resté aux côtés de la création produite de six mains, trois esprits ?

Lucja qui choisit de suivre Ed et Pia, les frissons. Elle ne tient trop qu’à cette stupide tête brûlée qui semble avoir pris dix ans dans la gueule en quelque semaines, dont la vie l’a ravagé un peu plus. L’abandonner encore une fois serait sans doute trop douloureux pour elle. Les autres sauront vivre sans elle. Ou du moins, c’est ce que j’ai cru. C’est peut-être alors la trahison qui me fait le plus mal, même si… Je la comprends. Elle sera morte pour ses convictions, et cela m’attriste profondément. J'aurais tant voulu qu'elle ne soit pas avec l'Ordre Nouveau, pas avec Artur.

<i>“Et puis, il y avait le conseil d’un père. Ne pas douter. Plus jamais. J’ouvris les yeux.”</i>

- Prym, page 518. L’instructeur reconnut alors à sa valeur, celle d’avoir été un père pour ce jeune homme. Cette phrase eut une émotion folle sur moi, je dois dire.

Le dernier chapitre dont Ed est le narrateur est très bon. Emotif, déterminé, nous savons qu’enfin, il s’accepte. Qu’enfin il se rend compte d’être utile. Qu’enfin il est quelqu’un. Quelqu’un qu’on aime, qu’on a aidé, qu’on veut voir vivre. Je me suis senti si fier de lui. Et c'est ce chapitre qui m'a donné les frissons, d'ailleurs.

Et jamais ils ne sortiront de la zone. On va les y enfermer et ils y mourront, en tous cas... C'est ce que cela présage. Ils ne pourront jamais sortir, comme Lucja l'avait dit. Ils diraient qu'il n'y a aucun survivant.

Et ma dernière théorie... Prym est le fils de Oliwka. C'est ainsi qu'il connait le code de désactivation de La Chose.

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