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A Londres, on ne plantait pas les gens ! On agressait, on violait, on donnait des coups de couteau et on tirait sur les gens, mais on ne les plantait pas !

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C'est un meurtre typiquement campagnard.

- Qu'est-ce que vous entendez par là, un meurtre typiquement campagnard ?

Nous autres, citadins, ne sommes pas adeptes d'assassinats aussi pittoresques. Il y a encore beaucoup de consanguinité dans ces vieux villages des Cotswolds, sans parler de la sorcellerie et de ce genre de choses. Croyez-moi, c'est un meurtre campagnard.

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C’est alors qu’Agatha dit, d’une voix étranglée :

“Regardez ! Là-bas !”

James regarda.

Quelqu’un avait planté Mary Fortune.

Sa tête n’était pas visible : elle était dans la terre. On avait suspendu Mary par les chevilles, avant d’enfouir sa tête dans un grand pot en terre cuite. Ses pieds étaient accrochés par une corde à l’un des crochets plantés dans les poutres du plafond pour y suspendre des pots de fleurs. Elle était vêtue de l’inévitable vert : sandales vertes, short vert, chemisier vert.

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– “À Mrs Agatha Raisin, résidant au 10, Lilac Lane, Carsely, Gloucestershire, je lègue la somme de cinq mille livres afin qu’elle puisse se rendre dans un établissement de remise en forme réputé pour affiner sa silhouette de femme d’âge mûr.”

– La peau de vache, fut l’unique commentaire d’Agatha.

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Si nous étions des détectives de roman, je fixerais l'écran avec intensité et je déclarerais d'un ton mystérieux "il y a quelque chose qui ne colle pas dans ce qu'a dit Untel ou Unetelle"

Mais tout ce que je vois là, c'est un tas de blabla sans intérêt.

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Agatha s’attaqua à son gibier. Un coup de couteau, une bouchée confirmèrent ses pires craintes : jamais elle n’avait vu tant de nerfs dans un morceau de viande. Son estomac, frustré, émit un grondement de déception.

C’en était trop.

D’un geste impérieux, elle appela le maître d’hôtel.

« Oui, madame ? fit-il en se penchant au-dessus de la table.

– Pouvez-vous me dire, demanda-t-elle d’une voix fluette, de quelle partie de l’animal vient ce morceau ? Ses sabots ? Ses genoux ? Le petit espace entre les yeux ?

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Ils restèrent silencieux pendant qu'on leur apportait leur commande. Lorsque la serveuse fut repartie, James répondit : « Elle m'a dragué très ouvertement, elle donnait l'impression qu'elle était habituée à avoir des liaisons et qu'elle voulait seulement passer du bon temps. Elle était charmante, et elle pouvait se montrer très drôle. » Il remua nerveusement sur sa chaise. L'humour de Mary, se rappela-t-il, consistait souvent à se moquer des villageois. Puis Agatha était revenue parmi eux, trapue, brute de décoffrage, Agatha qui semblait bizarrement faire partie intégrante du village. Mais ce n'était pas seulement le contraste entre les deux femmes qui avait provoqué la fin de la liaison.

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" ( ...) Et puis elle a du charme, et le charme nous empêche toujours de voir au-delà des apparences."

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Elle toqua à la porte, puis entendit avec joie un bruit de pas à l’intérieur. La porte s’ouvrit sur une Mrs Bloxby souriante. L’épouse du pasteur était une femme au visage doux et aux cheveux châtains striés de blanc, noués en un chignon désuet sur la nuque.

« Entrez donc, Mrs Raisin, fit-elle avec ce sourire caractéristique qui illuminait tout son visage. J’allais justement prendre le thé. »

Ses longues vacances en solitaire lui ayant temporairement fait oublier les bonnes manières, Agatha lui tendit son cadeau d’un geste brusque et bougonna : « C’est pour vous.

– Oh ! comme c’est gentil. Mais entrez donc ! »

Mrs Bloxby la précéda dans le salon, où elle alluma quelques lampes. Avec le sentiment d’être de retour dans son foyer, Agatha s’enfonça dans les coussins en plumes du canapé tandis que son hôtesse jetait une bûche dans la cheminée et remuait les braises avec le tisonnier pour obtenir une belle flambée.

En ouvrant son paquet, l’épouse du pasteur poussa une exclamation ravie à la vue de l’écharpe en soie aux teintes or, bleues et rouges chatoyantes. « Comme c’est exotique ! Je la porterai dimanche à l’église, toute la paroisse m’enviera. Bien, du thé et des scones. » Elle quitta la pièce. Agatha l’entendit qui appelait son mari : « Chéri, Mrs Raisin est rentrée ! » Un marmonnement s’éleva en guise de réponse.

Quelques minutes plus tard, Mrs Bloxby revint avec un plateau de thé et des scones. « Alf ne peut pas se joindre à nous. Il travaille à un sermon. »

Agatha pensa avec aigreur que le pasteur réussissait toujours à être occupé quand elle leur rendait visite.

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À la fin de ce qu’elle se plaisait à appeler intérieurement « sa dernière affaire », elle s’était soûlée au pub du coin en compagnie d’une des habitantes du village et, en rentrant chez elle, avait fait un geste grossier à James, qui se tenait debout devant chez lui.

Dégrisée et pleine de remords, le lendemain, elle avait humblement présenté ses excuses à ce séduisant voisin célibataire, qui les avait acceptées en silence. Mais par la suite, leur amitié naissante s’était réduite à une tiède relation de voisinage. Il lui parlait sur un ton amical lorsqu’il la rencontrait au pub ou à l’épicerie du village, mais il ne passait plus prendre le café et, s’il était occupé à jardiner devant son cottage quand il la voyait descendre la ruelle, il rentrait précipitamment chez lui. Alors elle avait traîné son cœur meurtri à l’étranger. Assez bizarrement, loin de la douce influence de Carsely, son caractère d’antan s’était réaffirmé, c’est-à-dire qu’elle était redevenue irritable, agressive et encline à lancer des jugements à l’emporte-pièce.

Ses chats se trouvaient dans un panier sur la banquette arrière. Elle s’était arrêtée en chemin à la pension spécialisée pour les récupérer. Elle avait beau être toujours mariée (à un homme qu’elle n’avait pas vu depuis si longtemps qu’elle en avait pratiquement oublié l’existence, et qu’elle n’avait aucun désir de revoir), elle se faisait l’effet de n’être ni plus ni moins que la vieille fille du village ; il ne lui manquait même pas les chats.

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