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Hugo avait tenu ses promesses, les cauchemars de la fillette avaient disparu dès qu'Hugo s'était installé aux pieds de son lit. Personne n'a vraiment su lui donner un âge, ni les vétérinaires, ni les bénévoles de la SPA à l'époque et vous craigniez le jour où vous le retrouverez allongé, mort dans son sommeil à vos pieds.
Judith tourne la tête vers Hugo et lève un regard triste vers vous. Bientôt, il ne sera plus capable de vous accompa gner. Peut-être devriez-vous investir dans ces remorques à vélo pour continuer de le prendre avec vous lors de vos ba lades. Il le mérite.
Enfin, vous arrivez au marché. Judith sort de son sac la gamelle pliable du chien, mais a oublié de prendre de l'eau. Elle lève la tête vers vous, ennuyée.
« Vous tournez la clef dans la serrure et vous le suivez jusqu’au lac.
Là, sur le ponton, vous vous revoyez des années en arrière, en train d’apprendre à Maggie, puis à Judith, à faire des ricochets. Vous étiez heureuse, sereine, surtout avec Judith, parce que vous pensiez que plus personne ne viendrait plus vous faire du mal. Vous aviez tort. »
Il gémit en posant une main sur sa blessure, mais vous le rattrapez par le col de son pull. Vous le tirez en avant et plantez vos dents dans sa joue. Il hurle encore plus fort et vous frappe pour se libérer. Il n'a pas conscience que vous ne ressentez plus rien, que la douleur n'a plus d'importance. Il a omis ce détail. Ce détail qui va complètement renverser l'issue de sa chasse, car vous ne le laisserez jamais vous prendre en vie et vous ne mourrez pas seule. Vous n'êtes plus et cette chose qui prend possession de votre corps pour vous protéger, ce n'est pas vous. Non, ce n'est pas vous qui plantez et plantez encore la lame dans son ventre. Ce n'est pas vous qui hurlez. Ce n'est pas vous non plus qui avalez son sang alors que vous serrez encore plus vos mâchoires contre sa joue. Enfin, et alors que vous sentez la chaleur de son sang traverser vos vêtements, il tombe sur vous, lourd et immobile. Vous le repoussez et roulez sur le côté.
Encore ce reproche. C'est comme un coup de poing dans l'estomac. Judith recule dans le couloir de l'étage et disparaît. Vous avez envie de la prendre avec vous et de vous enfuir d'ici, mais il y a Maggie. Vous ne pouvez pas vous enfuir, c'est ridicule. Vous sortez de la maison, les larmes aux yeux et une douleur lancinante dans l'estomac. Ce n'est pas la première fois que Celynen vous accuse d'avoir tué Elizabeth. Ces derniers temps, il vous le reproche souvent. Et quand ce n'est pas votre faute, c'est celle de vos parents pour ne pas vous avoir aidés financièrement afin de vous permettre de ne pas travailler. Ce n'est jamais sa faute, il ne se sent jamais coupable. Pourtant, c'est lui qui avait insisté pour que vous travailliez avec lui, encore et encore. Mais vous, vous n'avez pas dit stop. Alors, oui, c'est votre faute, vous auriez dû dire stop. Comment pouvait-il savoir à quel point c’était dur pour vous ?
Judith tourne la tête vers Hugo et lève un regard triste vers vous. Bientôt, il ne sera plus capable de vous accompa gner. Peut-être devriez-vous investir dans ces remorques à vélo pour continuer de le prendre avec vous lors de vos ba lades. Il le mérite.
Enfin, vous arrivez au marché. Judith sort de son sac la gamelle pliable du chien, mais a oublié de prendre de l'eau. Elle lève la tête vers vous, ennuyée.