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On ignore ce qui a motivé son acte [ son suicide], et il sera facile de pleurer sa perte. Mais nous n'avons pas choisi la voie de la facilité en devenant des audacieux. Et la vérité. .. La vérité c'est qu'Albert explore maintenant une conté qui nous est inconnue. Il a sauté dans le eau noir pour la rejoindre. Qui parmi nous aurais le courage de s'aventurer dans l'obscurité sans savoir ce qu'il va trouver au bout? Albert ne comptait pas encore parmi nos membres, mais nous pouvons être sûr qu'il comptait parmi les brave.
Je cligne des paupière et je revois le haut de son crâne tant dis qu'il me porte sur son dos jusqu'à la cafétéria. Je sens le rebond de son pas. Il est grand, doux et maladroit. Il était. C'est ça, la mort : le passage du présent au passé.
Quelque part en moi, il y a quelqu'un de clément et de généreux, une fille qui essaie de comprendre ce que subit les autres, qui admet qu'ils commettent parfois des erreurs et que le désespoir puisse les conduire dans des lieux plus sombre qu'ils ne l'auraient jamais imaginé. Je jure qu'elle existe, et qu'elle souffre pour ce garçon qui me demande pardon.
Je voulais être comme les audacieux que je voyais au lycée. Je voulais pouvoir parler fort, être intrépide et libre comme eux. Mais ce n'étaient de mes membres: ils ne faisaient que jouer à être des audacieux, tout comme moi quand j'ai sauté du toit. Je ne savais pas ce que c'était que la peur
Chez moi, je passerais des soirée calme et agréable en famille. Ma mère tricoterais des écharpes pour les gamins du quartier. Mon père aider Caleb à faire ses devoirs. Il y a avait du feu dans la cheminée et de la paix dans mon cœur, puisque je faisais exactement ce que j'avais à faire, et tout étais tranquille. Je n'avais jamais été portée par une armoire à glace, je n'avais jamais eu de fou rire à table, ni écouté la rumeur de cent personnes à table en même temps. La paix à quelque chose de connue: ici, c'est la liberté.
Ils rient et je ris. Je repense à la fois où j'ai monté l'escalier avec les altruistes, tous identiques, tous en rythme. Ce n'est pas comparable. Ici on est tous différents. Mais d'une certaine manière, on ne fais qu'un.
Tous me dévisagent. Ils ont l'air aussi sonnés que moi, les cheveux en bataille, les yeux luisant d'adrénaline. Je vois pourquoi mon père disais que les audacieux étaient une bande de fous. Il ne comprenait pas comment l'aurait-il pu?
Ce genre de camaraderie qui se crée qu'entre ceux qui ont risqué leur vie ensemble.
Le sol se brouille et tout se mélange, le gris, le blanc et le noir, le verre, le béton et l'acier. Des voutes d'air douces comme mes cheveux s'enroulent autour de mes doigts et repoussent mes bras vers le haut. J'essaie de les ramener sur ma poitrine, mais la pression est trop forte. Le sol s'approche à une vitesse folle. Pendant une bonne minute, sans ralentir, je plane a l'horizontale, comme un oiseau.
Mon cœur cogne trop fort, je n'arrive plus à respirer et je ne peux pas crier : mais en même temps, je sens chaque fibre de mon corps, chaque veine, chaque cellule, chaque os et chaque nerf, comme chargé d'électricité. Je suis de l'adrénaline pure.
J'ai l'impression d'être libéré de la matière, de la gravité. Devant moi le marais parait immense et ses parcelles brunes paraît à l'infinie, même à cette hauteur. Le courant d'air est si froid et si rapide qu'il me gifle. Je prend de la vitesse et un cri de jubilation monte en moi, bouché par l'air qui m'emplit la bouche.
L'une des phrases que je me souviens dans le manifeste des audacieux dit : nous croyons aux actes de courage ordinaire, au courage qui pousse une personne à prendre la défense d'une autre.
Mon père disait que, parfois, le meilleur moyen d'aider quelqu'un est de rester au près de lui. Ça me réconforte de faire quelque chose qui le rendrait fière de moi : comme si ça remplaçait tous mes actes dont il aurait honte.
Si toute ma vie pouvait ressembler à cette nuit, (tire-ro-lienne) pleine de rire et d'action intrépide, avec le genre d'épuisement qu'on éprouve après une journée bien remplie, je serais satisfaite. Je regarde Niall se gratter la langue du bout des ongles, en me disant que tout ce que j'ai à faire, c'est réussir l'initiation, et cette vie sera à moi.
Je dois encore tirer 5 fois pour atteindre le milieu de la cible. Quand j'y arrive enfin, je me sens soulevée par une poussée d'énergie. Je suis totalement en éveil, les yeux bien ouverts, les mains toutes chaudes. J'abaisse le pistolet. Je viens de découvrir le sentiment de puissance que donne le fait de contrôler quelque chose de dangereux ou simplement de contrôler quelque chose.
"Il", le garçon que je découvre au bout de cette main à une bouche fine à la lèvre inférieure pleine, et de grand yeux larges. Ils sont vert émeraude, couleur de liberté, de l'évasion.
Les altruistes désapprouvent tout ce qui s'apparente à du plaisir gratuit : et c'est précisément ce que je ressens : le plaisir pur d'un sprint à fond, les poumons en feu, les muscles qui tirent.