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Commentaires de livres faits par alieguillot12

Extraits de livres par alieguillot12

Commentaires de livres appréciés par alieguillot12

Extraits de livres appréciés par alieguillot12

1. Agent secret

Mission : Une espionne, ou agent secret, est une femme qui pratique la collecte clandestine de renseignements, le plus souvent pour le compte d'un Etat.

Découvrez le métier avec...
Gabrielle Petit.

Gabrielle Petit est née pendant l'hiver 1893 en Belgique, d'un père qui se prend pour Léonard de Vinci et d'une mère tuberculeuse. Élevée au couvent, Gabrielle est une frondeuse, une "meneuse de bande" au langage fleuri. Elle dit elle-même qu'elle a "du poil aux dents". Ayant usé la patience des nonnes, elle est renvoyée chez son père à l'âge de quinze ans. Elle fugue, fait la fête sans modération et change cent fois de métier.
Regardez cette fière petite brune au visage lisse et buté*. Sous son grand chignon, elle se tient très droite. Elle a "des allures libres d'Américaine**", comme on disait à l'époque. A vingt et un ans, elle vient de tomber amoureuse d'un beau jeune homme et prépare ses noces. Hélas, comme vous l'avez déjà calculé, 1893+21=1914. La déclaration de guerre tranche comme un couperet le blanc bouquet de Gabrielle Petit : son fiancé part pour le front. Elle aussi. Elle s'engage comme infirmière***.
Le fiancé est blessé, puis fait prisonnier. Il s'évade afin de rejoindre les alliés en France. Aussitôt, sa famille et ses proches sont arrêtés; Petit est du nombre. Elle se rend au oste entre deux Allemands. Le temps de lâcher un torrent d'injures, elle est libérée et file sans plus tarder en Angleterre. Sur le pont du bateau, elle engage la conversation avec un agent des ervices secrets britanniques. Il n'a pas de difficultés à remarquer la solide personnalité de Petit et lui propose de prendre du service comme espionne.
Après une formation congrue (on lui apprend à reconnaître les galons et à trianguler les cohortes de soldats), Petit est infiltrée du côté de Lille et de Maubeuge en juillet 1915. De là, elle transmet à l'état-major la position des lignes ennemies. Déguisée en "bonne enfant, pêcheuse à la linge, voyageuse de commerce, colportauese de journaux, réfugiée ou parente pauvre en villégiature", elle passe et repasse impunément la frontière. Repérée une première fois, elle a la funeste idée d'insister. Elle est arrêtée en janvier 1916.
Cette fois, elle ne sortira pas de prison. En tout cas, pas sur ses pieds. Résistant avec courage et gros mots aux interrogatoires musclés, elle mène le vie dure à ses matons et leur joue des tours pendables. Mais allons lui rendre visite à la prison Saint-Gilles, à Bruxelles. Sinistre forteresse, n'est-ce pas ? Entendez-vous ces cris ? Petit vient de lancer un paquet à une de ses codétenues et, bien sûr, les gardiens se sont interposés. Ils ont intercepté le colis à pleines mains et, en fait de substance interdite, je crois qu'il contenait du...-cirage, sûrement. Entendez-vous, par-dessus les cris des surveillants, le grand rire de Petit ?
Le 1er avril 1916, poisson d'avril ! Petit est fusillée. Elle a vingt-trois ans. Elle 'a pas parlé.
En Belgique, les monuments, cérémonies et citations à mémoire sont innombrales. "J'ai toujours vécu sans tolérer d'autorité."
* Vous pouvez en juger par vous même sur catherinedufour.com.
** Jean-Marc Binot, Les Héroïnes de la Grande Guerre, Fayard, 2008.
*** Albert Bailly, "Gabrielle Petit, la grande fusillée" [en ligne], P'tit Belge, Ed. AEB, 1919, 1914-1918.be.
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date : 01-12-2013
C'est à cet instant précis que tout arriva.
Quelque chose remua au fond du trou. Zackarina le senti et retira vite sa main. Oui, il y avait bien quelque chose, là !
Elle sentit que ça remuait à l’intérieur, les grains de sable ruisselèrent, puis la chose apparut. Une chose noire un peu luisante.
Zackarina reconnut immédiatement ce que c'était.
C'était un nez. Un nez plissé et froncé, qui reniflait et fouinait.
-Papa ! cria-t-elle. Il y a un nez au fond du trou, et il est vivant !
-Excellent..., murmura son papa au loin, dans son hamac.
Excellent ? Zackarina n'en était pas si sûre. Cela dépendait du genre d'animal auquel appartenait ce nez. Imaginez qu'une bête sauvage sorte du trou ?
Le nez dépassait de plus en plus. Zackarina recula en rampant et retint son souffle. La créature allait surgir. On entendit un grattement, un bruissement, et soudain, à la surface, une tête apparut...
Mais quel genre de bête était-ce donc ? Ce n'était pas un chien, même si ça ressemblait à un berger allemand- mais juste un peu, car celui-là avait l'air plus sauvage. Le pelage ne semblait pas très touffu, il ressemblait plutôt à du sable, au sable doré du désert.
L'animal regardait autour de lui et aperçut Zackarina.
- Je comprends, fit-il en hochant lentement la tête.
Et Zackarina remarqua qu'il s'agissait d'un mâle.
- C'est toi qui as creusé un trou, poursuivit-il. Voyons-voir, tu dois être une taupe, dis-moi ?
Elle n'osa dire ni oui ni non.
- Étrange bestiole, soupira l'animal. Elle creuse comme une taupe, mais elle est muette comme une carpe.
En un bond, il sortit du trou : il avait un corps, quatre pattes et une queue qui se balançait. Il marcha à pas feutrés dans la direction de Zackarina, qui se recroquevilla en pensant :"Au secours, il va me dévorer!"
Mais il ne la dévora pas. Il la renifla de toutes part. Elle ne pût s'empêcher de rire, tellement ça la chatouillait !
- Ah, tu hennis, constata l'animal. Tu dois donc être un cheval. A moins que tu ne caquettes ? Si tu caquettes, tu es une poule.
Il pencha la tête en arrière et réfléchit :
- Mais une poule bizarre qui n'a pas de plumes. Ma foi, tu es une drôle de bestiole.
Zackarina ne put se retenir.
- Je ne suis pas du tout une poule, déclara-telle. Je suis un être humain !
L'animal rit en déployant un millier de dents aiguisées, blanches comme des coquillages.
- C'est bien ce que j'ai dit ! répondit-il. Un drôle de bestiole.
Il se roula dans le sable à côté de Zackarina. Son corps couleur de sable scintillait comme de l'or au soleil.
- Je me présente : je suis le loup des sables. Enchanté ! Je suis un animal extraordinaire, et extraordinairement beau, n'est-ce pas ?
Zackarina ne savait pas quoi penser. Elle n'avait jamais rencontré de loup des sables. Elle ne savait pas si elle avait peur ou si elle était contente.
- Qu'est-ce que tu manges ? demanda-t-elle prudemment. Est-ce que tu manges... des êtres humains ?
- Des êtres humains ? Oh non ! s'exclama le loup. Je préfère manger les rayons du soleil et le claire de la lune, ça rend très intelligent. Je sais tout.
- Tout du monde entier ? s'étonna Zackarina.
- Tout de tous les mondes entiers, j'ai réponse à toutes les questions, assura-t-il.
Zackarina essaya de trouver une question vraiment difficile, à laquelle ce loup prétentieux ne saurait pas répondre. Quelque chose en rapport avec l'univers, par exemple. Ou à propos des fourmilières. Mais, lorsqu'elle ouvrit la bouche pour parler, elle posa une autre question.
- Pourquoi..., commença-t-elle, pourquoi faut-il toujours que papa lise le journal ?
- Ha ! Facile, réplique le loup. Il a tout simplement été ensorcelé, vois-tu !
- Ensorcelé ?
En quelque sorte, ses yeux sont restés coincés dans le journal, entre ces petites lettres noires, et il ne peut pas s'en libérer.
Zackarina n'aimait pas cette réponse. Elle ne voulait pas d'un papa qui reste coincé dans le journal pour le restant de sa vie.
- Rassure-toi, dit le loup, je vais le libérer.
Il prit son élan et fila. Il courut telle une tempête de sable tourbillonnante en direction de la maison, s'approcha du hamac et arracha le journal des mains du papa de Zackarina. Les pages voltigèrent au-dessus de la mer comme de grands oiseaux.
Le papa tomba du hamac dans un bruit sourd et s'étonna : "Était-ce un loup ?!"
- Zackarina ! cria-t-il. Je crois que j'ai pris un coup de soleil ! Il faut que j'aille me baigner !
- Enfin ! s'exclama-t-elle.
La mer était immense et bleue, et ils se baignèrent longtemps- jusqu'à de que leurs doigts soient fripés. Puis, ils rentrèrent à la maison et jouèrent aux cartes en sirotant un chocolat chaud, et ils ne trichèrent que quand c'était utile.
Et dans le trou, le loup des sables se reposait en pensant aux êtres humains, aux papas et aux autres animaux bizarres.
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-Alors, qu'est-ce qui se passe ?
-Hummmmm... C'est grave, Ronnie... Carrément grave, pleurniche Fleur.
-Accouche, dis-je.
Je préfère recevoir les mauvaises nouvelles d'un seul coup. J'ai horreur d'attendre.
-Oh, non! soupire Claudette en fermant les yeux. Je sais ce que tu vas dire. C'est fichu, c'est ça ?
-Oui, confirme Fleur. (Elles se regardent, raides comme des piquets.) Il n'y en a plus, poursuivit Fleur. Tous les billets d'Astlebury ont été veendus.
-Quoi? Qu'est-ce que tu dis? Il n'y en a plus sur le site?
Fleur se tourne vers moi en s'essuyant les yeux sur la manche de son chemisier.
-Non, Ronnie. Il n'y en plus nulle part. La nouvelle a été affichée sur le site il y a trois heures et demie. Je me suis connectée pendant le cours de techno. J'ai appelé d'autres points de vente mais les billets disparaissaient à²mesure que j'en trouvais.
-Il doit bien y avoir un autre moyen d'en avoir! s'exclame Claudette en posant les mains sur ses jolies hanches.
-Je n'en vois aucun. Je suis même allée sur e-Bay. Un type de Londres, un certain Dave, voulait se débarrasser de ses billets... mais tout un tas de monde s'est mis à enchérir et c'est devenu complètement fou, dit Fleur.
-Ca faisait les billets à combien? je m'enquiers prudemment.
-Après la dernière sonnerie, le prix atteignait cinq cent vingt livres pièce. De toute façon, Dave n'en avait que deux. Et il ne les a plus.Quelqu'un les a achetés.
On échange des regards vides et on reprend notre notre route. Personne ne sait quoi dire.
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date : 16-11-2013
Chaque coup devait faire mouche. Il était facile de compter ceux qu'on avait à tirer. Toi le chauffeur, moi le pneu. Le camion voulait forcer la barricade pour aller jusqu'aux berges. Une rafale bien ajustée l'arrêta.La plate-forme grouillait de soldat en uniformes vert-de-gris. L'un d'eux balança une grenade. Un héros, un gamin de vingt ans, la ramassa pour la retourner à l’expéditeur. Elle roula, roula et explosa juste sous un essieu. Soudain, ce fut un déluge de feu et de fer. Ça tiraillait dans tous les sens. Quand le camion s'embrasa, on eût aucune pensée pour les victimes. Ce n'étaient pas les corps torturés par les flammes que l'on voyait, c'était les casques, les mitrailleuses, les revolvers, les cartouchières. Pourvu que tout ne brûle pas, qu'on puisse récupérer de quoi armer la Huchette ou les Grands-Augustins.
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date : 16-11-2013
Il roula.Direction l'Ile de la Cité. On se battait autour de la préfecture mais ici, au moins, la Résistance tenait solidement son territoire. Ailleurs, les Boches contrôlaient les ponts. Impossible de traverser. Clément pédalait tête dans les épaules, étonné à chaque seconde que ce ne soit pas la dernière. Une détonation et une cascade de verre brisé. Un bourgeois avait perdu sa fenêtre, son lustre peut-être. Une pétarde et trois voitures noires surgissant de la préfecture. Sur leurs flancs, à la craie blanche : F.F.I. Et aussi : Vive de Gaulle.
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