Catherine Dufour
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Note moyenne : 6.94/10Nombre d'évaluations : 179
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Les derniers commentaires sur ses livres
Je vous présente ce petit recueil de nouvelles très courtes dans lequel 15 auteurs se mobilisent au profit de l’Unicef en écrivant des textes sur le thème de la protection de l’environnement et de la lutte contre le changement climatique. C’est donc dans une ambiance d’anticipation que ces récits post-apocalyptiques, avec ou sans espoir nous invitent à imaginer notre futur. Le constat des auteurs est souvent sans appel concernant l’état de la planète et son futur incertain. Le résultat est pour le moins éloquent, bouleversant et émouvant. En tous cas, ça se lit tout seul, en vacances ou dans le métro, mais pas de doute ça fait réfléchir !
L’Entre-Deux – Pierre Bordage : une aventure post-apocalyptique
L’Arche de Bertrand ou l’arche de Noé revue et corrigée par Sandrine Collette
Ne pas pleurer – Fabrice Colin : rencontre au sommet entre les grands maux déifiés
Le Projet POLLEN – Tatiana de Rosnay : les abeilles sauveront elles la planète?
Un loup pour l’homme – Nicolas Lebel : l’homme, ennemi du loup jusqu’au dernier
Monsieur Pierre – Adèle Bréau : un point de vue inédit sur l’évolution de nos vies
Vocabulaire impropre à la consommation – Jacques Expert : un avenir bien incertain pour nos mots
Koï 2034 – Mona Le Bris-Leleux : une jeune génération se bat pour reconstruire la planète
Madame Matheson – Niko Tackian : ce que cache une vie dans un monde virtuel
L’Ecologie émotionnelle – Mathias Malzieu : un point de vue logique et intelligent sur notre rapport à l’écologie
La Révolution Bienveillante – Ian Manook : l’humain et l’intelligence artificielle
Sauver – Cécile Coulon : l’avenir au centre d’un poème poignant
Ouest – Franck Bouysse : retour au jardin d’Eden
La fierté des Centeno – Catherine Dufour : recréer le monde à partir d’une imprimante 3D
Tout est bien qui finit de manière étonnante – Bernard Werber : rien de tel que de terminer sur cette jolie note optimiste pour nous remonter le moral!
Nous avons tous conscience de l’état alarmant de notre planète, lire ces textes est également une façon de s’impliquer par la réflexion dans ce combat. Les auteurs ont tous fait preuve d’une belle créativité, pour un résultat très réussi : plaisir de lecture et bonne action assurée !
Afficher en entierUn excellent livre qui m’a été offert !
on y retrouve quelques soupçons de Twilight. J’ai passé un très bon moment de lecture et cela donne envie de découvrir d’autres œuvres de l’autrice.
Afficher en entierParmi les livres qui sont aussi synonymes de bonne action, il y a "Objectif Terre", où pour un livre acheté à 5 euros, 1,50 euros est reversé à l'UNICEF. Dans ce recueil de nouvelles, une quinzaine d'auteurs se sont mobilisés afin d'écrire un court texte autour du thème de la protection de l'environnement et les changements climatiques. Tantôt alarmiste et post-apocalyptique, tantôt drôle et optimiste, chacun y a mis sa patte et son imagination pour nous donner des histoires très variées les unes des autres et qui permettent de porter un regard différent ou d'intensifier notre réflexion sur l'état alarmant de notre planète. La créativité est au rendez-vous et quand lecture rime avec bonne action, il n'y a pas à hésiter!
Afficher en entierVoilà une superbe œuvre avec un message fort, servi par une plume talentueuse et créative. J'ai adoré l'univers proposé dans ce livre : j'y ai été plongée directement grâce à une belle écriture pleine de créativité, d'humour, de jeux de mots, de références.
L'histoire transpose des questions sociales actuelles (en l'occurrence le racisme et plus particulièrement le terrorisme) dans un univers de créatures surnaturelles. Elle présente une lutte entre les ograins et de nombreux autres peuples et y porte un regard réaliste, empreint d'un appel à la paix, la tolérance et l'égalité. Je trouve que ce message est très bien véhiculé par le récit, avec une histoire bien construite qui démontre parfaitement le bien-fondé de cette réflexion. En plus d'être bien ficelée, elle est intéressante à lire : dès le début il se passe toujours plein de choses et je ne me suis pas ennuyée un seul instant.
En revanche, le livre est un peu décousu. Même si chaque chapitre a un intérêt, sur le coup (pour les premiers chapitres en tout cas), je me suis demandé où l'auteure voulait en venir. En effet, le premier tiers du livre couvre plusieurs siècles et (logiquement) fait intervenir de nombreux personnages différents. Il faut attendre environ la moitié du récit pour que le récit se stabilise autant du point de vue de la temporalité que des personnages principaux. C'est certes justifié mais j'ai parfois perdu le fil parmi ce trop-plein de personnages et j'ai eu du mal à m'attacher réellement aux héros puisqu'ils se révèlent un peu trop tardivement.
Au final, ces défauts sont largement compensés par les qualités de l'œuvre et je recommande fortement cette lecture.
Afficher en entierUn roman qui recueille au minimum toute ma sympathie. L'écriture est recherchée et magnifique, pleine de poésie et d'imaginaire. Les intentions sont très louables, et approcher des questions aussi fondamentales que le racisme, la fracture sociale et le terrorisme par le biais de la fantasy est une très belle idée. Le seul bémol à mon sens est que le récit s'essouffle et qu'on a un peu l'impression que l'autrice a eu un peu de mal à terminer son récit. Une construction un brin plus solide aurait fait du livre un chef d'œuvre, voire un classique. N'empêche, j'irai volontiers voir du côté de ses autres écrits.
Afficher en entierAu début du début, au commencement du commencement, la Terre était plate comme une crêpe ou comme une galette. Mais un jour Dieu claqua des doigts et la Terre se retrouva ronde. L’ennui, c’est que quand une main cosmique pétrit une crêpe pour en faire une boulette, la garniture a tendance à souffrir ! C’était un monde bizarre, habité par la magie ou « hanté » auraient dit certains, voire « pourri » pour les plus amers ou les plus réalistes. On y trouvait des fées, des arbres, des sirènes, des anges, des démons, (surtout des anges plus démons que les démons), quelques humains sans oublier Merlin l’enchanteur et la terrible Blanche-Neige. Mais dans ce monde, la foi partait en sucette depuis que Dieu s’était mis à boire !
« Blanche-Neige contre Merlin l’Enchanteur » relève de la fantaisie humoristique la plus échevelée. Ce roman fut d’abord publié en deux volumes « Merlin l’Ange chanteur » et « L’immortalité moins six minutes ». Le premier centré sur les personnages de l’Archange et de l’Angelot. Le second sur les deux fées follettes Pimprenouche et Pétrol'Kiwi. Le lecteur n’y trouvera aucune intrigue construite de manière classique, mais une suite de séquences sans grande logique. Il nagera dans la fantaisie débridée, le fantasque, l’étrange, le grand n’importe quoi. L’inspiration de Catherine Dufour est proche de celle des Monty Python, de Terry Pratchett, de Neil Gaiman voire de Douglas Adams. Une forme d’humour anglo-saxon fait d’absurde, de « nonsense », de paradoxal avec une pointe de « french touch » pleine d’ironie et de dérision. L’auteure évoque nombre de personnages légendaires comme Aurore Dubois-Dormant, Peau d’Âne, le roi Arthur (Artus) et les chevaliers de la Table Ronde ou historique comme Richelieu, Louis XIV, Marie de Médicis et Louis XV entre autres. Elle s’en explique d’ailleurs dans une postface fort intéressante en forme de « making of » où elle raconte la genèse de son opus et démêle le vrai du faux des emprunts historiques. Un ouvrage à conseiller absolument aux amateurs du genre ne serait-ce que pour le style inimitable de l’auteur.
Afficher en entier"Danse avec les lutins" est un roman intelligent, qui joue avec les genres pour mieux faire passer un certain nombre de messages. Très actuels, les messages d'ailleurs ! Ça pourrait totalement être le genre de roman à étudier en classe de collège/lycée, pour mieux comprendre certains enjeux politico-historiques. Parler de radicalisation, de différence, d'envies, de manipulation aussi, ça passe bien mieux raconté par un peuple à priori loin du nôtre... Et pourtant ! Les similitudes sont bien là...
Pourtant, en ayant vu et apprécié tout le potentiel de ce roman, mon avis demeure un peu mitigé. J'aurais tellement aimé noter plus haut, mais pas moyen, je n'ai pas vraiment été embarquée dans l'univers de l'auteur.
Est-ce lié à ma perception de l'univers féerique bien trop loin de celle proposée ici? Pourtant on retrouve certains marqueurs clés comme le temps circulaire et non linéaire, et les caractéristiques des êtres féeriques.
Je crois que ce qui m'a perturbée c'est que les êtres issues des mythes celtiques sont particulièrement liés à la nature (ce que peut ressentir au début de l'histoire). Je n'imagine pas un détachement pareil.... Ça m'a beaucoup questionné, mais c'était peut-être un but de l'ouvrage?
Autre chose : il est difficile de s'attacher à un personnage dans cette histoire, et pourtant on ne manque pas de protagonistes ! De ce fait, il est bien plus difficile d'avoir la patience d'aller au bout de l'histoire.
Bref un roman avec une poésie dans les mots et une pédagogie impressionnante (une démonstration magistrale sans l'être un instant). Mais qui m'a laissée un peu perplexe.
Afficher en entierUrban fantasy avec la romance en fil conducteur.
On retrouve Myriame qui tombe peu à peu amoureuse via écran interposé d’un « gentleman » aux manières guindées. Le fantastique étant que cet homme n’en est pas vraiment un. J’ai bien aimé ce livre qui met en place petit à petit la romance et qui m’a surprise lors de la révélation sur Duncan. Leur relation évolue et tout comme Myriame on comprend que celle-ci est étrange et qu’elle ne doit être.
En plus de cela, l’auteure aborde des sujets liés au monde de l’entreprise : la présence d’un « big brother » pour vérifier la rentabilité des salariés, la délation, le maintien dans la précarité des salariés etc.
C’est une lecture qui se lit facilement, on s’attache facilement à Myriame. Et personnellement j’ai apprécié la vengeance à la fin.
Afficher en entierUn roman mêlant fantasy et réalité, les thèmes abordés sont d'actualité et forts, l'autrice nous embarque dans un monde féérique où la guerre, le racisme, la politique font rage pour le peuple et le monde.
J'ai aimé la plume humoristique et tranchante de l'autrice, l'univers plutôt bien conçu même si parfois quelques longueurs m'ont tiré de ma lecture et du coup de l'univers et son ambiance, on s'attache à certains personnages comme on en déteste d'autres. Néanmoins je pense que ce roman met bien en avant les faiblesses ravageuses de notre monde.
Afficher en entierhttps://lessortilegesdesmots.blogspot.com/2023/02/danse-avec-les-lutins-de-catherine.html
Voilà un livre dont mon avis va être très mitigé. En lisant la quatrième de couverture, je m'attendais à rire un minimum au regard de l'extrait. Certes, il y a des jeux de mots, des utilisations détournées d'expression mais, pour moi, ça fait sourire au maximum. En fait, le seul passage qui m'a fait rire, c'est lorsque deux fées lisent la presse. C'est une vraie parodie de notre société. Le reste, ce n'est pas mon humour. Mais il y a une explication. Pour la comprendre, il faudra lire la suite de mon avis.
Toujours au regard de la quatrième de couverture, je pensais rencontrer rapidement Figuin. Ce n'est absolument pas le cas. On ne le rencontre qu'à la moitié du livre. Au début, on suit l'évolution du monde. Surtout des ograins. Au début, ils sont les plus faibles du monde et meurent assez facilement. Néanmoins, au fil du temps, ils vont tout apprendre et évoluer au point de coloniser les terres d'autres espèces comme les lutins surtout. C'est quand même loin de ce que je pensais lire.
Une fois que Figuin arrive enfin, on comprend l'idée du livre. C'est là que l'humour n'était plus perceptible tant le but de l'autrice est présent : elle a créé un monde alternatif avec différentes espèces pour nous montrer les problématiques de notre monde. L'argent est à l'origine du mal. Tout est permis tant qu'il y a de l'argent. Il y est question de racisme et de discrimination qui mène au terrorisme. Ça rappelle tellement d'évènements réelles...
À la toute fin, on nous explique ce qui a inspiré ce roman à l'autrice. Je ne connaissais pas l'article de presse mentionné. C'est dommage. Il aurait été intéressant d'en parler plus que ça. L'idée donnée à la fin est géniale mais encore faut-il que tout le monde y mette du sien.
En bref, j'ai un avis partagé sur ce roman. Certes, le propos est plus que nécessaire mais je pense que la quatrième de couverture aurait du mettre l'accent sur l'histoire plutôt que sur un élément qui n'arrive que dans la deuxième moitié du livre. Ce qui me rassure, c'est de voir que, peu importe les avis, tout le monde est d'accord sur l'importance du message.
Afficher en entierLes gens aiment aussi
Dédicaces de Catherine Dufour
et autres évènements
Aucun évènement prévu
Editeurs
LGF - Le Livre de Poche : 9 livres
Le Bélial' : 6 livres
Nestiveqnen : 5 livres
Mnémos : 4 livres
Le Livre de Poche : 3 livres
Gallimard : 2 livres
Mille et une nuits : 2 livres
ActuSF : 2 livres
Biographie
Catherine Dufour est née à Paris, en 1966. Elle signe avec Le Goût de l'immortalité un roman futuriste hors normes, récompensé par les prix les plus prestigieux (Grand prix de l'imaginaire, Rosny-aîné, Bob-Morane, Grand Prix de la science-fiction française). Une œuvre âpre et lumineuse, par un des auteurs les plus surprenants de l'imaginaire français actuel.
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