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Extrait ajouté par anonyme 2014-09-24T20:14:23+02:00

"Maintenant, il propose qu'on me condamne à mort. Soit. A mon tour, Athéniens, que vais-je proposer ? Evidemment, ce que je mérite. Qu'est-ce donc ? Quel traitement, quelle amende ai-je mérité pour avoir cru que je devais renoncer à une vie tranquille, négliger ce que la plupart des hommes ont à coeur, fortune, intérêts privés, commandements, militaires, succès de tribune, magistratures, coalitions, factions politiques ? pour m'être convaincu qu'avec mes scrupules je me perdrais si j'entrais dans cette voie ? pour n'avoir pas voulu m'engager dans ce qui n'eût été d'aucun profit ni pour vous ni pour moi ? pour avoir préféré rendre à chacun de vous en particulier ce que je déclare être le plus grand des services, en essayant de lui persuader de se préoccuper moins de ce qui lui appartient que de sa propre personne, pour se rendre aussi excellent, aussi raisonnable que possible, de songer moins aux choses de la cité qu'à la cité elle-même, et en somme, d'appliquer à tout ces mêmes principes ? Qu'ai-je mérité, je le demande, pour m'être ainsi conduit ?

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Extrait ajouté par anonyme 2014-09-24T20:04:40+02:00

"En me condamnant, vous avez cru vous délivrer de l'enquête exercée sur votre vie ; or, c'est le contraire qui s'ensuivra, je vous le garantis. Oui, vous aurez affaire à d'autre enquêteurs, plus nombreux, que je réprimais, sans que vous vous en soyez doutés. Enquêteurs d'autant plus importuns qu'ils sont plus jeunes. Et ils vous irriteront davantage. Car, si vous vous figurez qu'en tuant les gens, vous empêcherez qu'il ne se trouve quelqu'un pour vous reprocher de vivre mal, vous vous trompez. Cette manière de se débarrasser des censeurs, entendez-le bien, n'est ni efficace ni honorable. Une seule est honorable et d'ailleurs très facile : elle consiste, non pas à fermer la bouche aux autres, mais à se rendre vraiment homme de bien. Voilà ce que j'avais à prédire à ceux de vous qui m'ont condamné. Cela fait, je prends congé d'eux."

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Extrait ajouté par pourquoipasmoi 2013-11-10T14:20:22+01:00

"Je suis plus savant que cet homme-là. En effet, il est à craindre que nous ne sachions ni l'un ni l'autre rien qui vaille la peine, mais, tandis que, lui, il s'imagine qu'il sait quelque chose alors qu'il ne sait rien, moi qui effectivement ne sais rien, je ne vais pas m'imaginer que je sais quelque chose."

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Extrait ajouté par PtitLoupe 2016-07-23T21:19:02+02:00

Mais il est temps de nous quitter, moi pour mourir, et vous pour vivre. Qui de nous a le meilleur partage ? Personne ne le sait, excepté le dieu.

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Extrait ajouté par PtitLoupe 2016-07-23T21:17:22+02:00

Car si vous pensez qu'en tuant les gens, vous empêcherez qu'on vous reproche de mal vivre, vous vous trompez.

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Extrait ajouté par PtitLoupe 2016-07-23T21:03:39+02:00

Ce phénomène extraordinaire s'est manifesté en moi dès mon enfance ; c'est une voix qui ne se fait entendre que pour me détourner de ce que j'ai résolu, car jamais elle ne m'exhorte à rien entreprendre : c'est elle qui s'est toujours opposée à ce que je me mêle des affaires de la République, et je crois qu'il est heureux qu'elle s'y soit opposé ; car sachez bien qu'il y a longtemps que je ne serais plus en vie, si je m'étais mêlé des affaires publiques, et je n'aurais rien fait avancer ni pour vous ni pour moi.

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Extrait ajouté par Hrader 2012-02-10T04:44:41+01:00

Je n'ai rien à vous dire de cette sagesse, car je ne la connais point, et tous ceux qui me l'imputent mentent, et ne cherchent qu'à me calomnier. Mais je vous conjure, Athéniens, de ne pas vous émouvoir si je parais vous parler trop avantageusement de moi-même; je ne vous dirai rien qui vienne de moi, mais j'attesterai une autorité digne de confiance: car pour témoin de ma sagesse, je vous donnerai le dieu même de Delphes, qui vous dira si elle est, et quelle elle est. Vous connaissez tous Chéréphon; c'était mon camarade d'enfance; il l'était aussi de la plupart d'entre vous; il fut banni avec vous et revint avec vous.

Vous savez donc quel homme c'était que Chéréphon, et combien il était ardent dans tout ce qu'il entreprenait. Un jour, étant parti pour Delphes, il eut la hardiesse de demander à l'oracle (et je vous prie encore une fois de ne pas vous émouvoir de ce que je vais dire) s'il y avait au monde un homme plus sage que moi; la Pythie lui répondit qu'il n'y en avait aucun. Chéréphon est mort, mais son frère, qui est ici, pourra vous le certifier. Considérez bien, Athéniens, pourquoi je vous dis toutes ces choses: c'est uniquement pour vous faire voir d'où viennent les faux bruits qu'on a fait courir contre moi.

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Extrait ajouté par Hrader 2012-02-10T04:42:08+01:00

J'allai trouver un de ceux qui passent pour avoir le plus de sagesse, convaincu que là, plus que partout, je pourrais réfuter la réponse faite à Chéréphon et montrer clairement la chose à l'oracle : Cet homme-là est plus sage que moi ; or toi, c'est de moi que tu l'as affirmé ! Je procède donc à un examen approfondi de mon homme (point n'est besoin en effet de le désigner par son nom : c'était un de nos hommes politiques), et, de l'examen auquel je le soumis, de ma conversation avec lui, l'impression que je retirai, Athéniens, fut à peu près celle-ci : que, selon mon sentiment, cet homme-là avait auprès d'autres, et en grand nombre, auprès de lui-même surtout, une réputation de sagesse, mais point une sagesse réelle. Ensuite je m'efforçai de lui faire voir qu'il croyait sans doute être sage, qu'il ne l'était pas cependant. Or, à partir de ce moment, je lui devins odieux, ainsi qu'à beaucoup de ceux qui assistaient à notre conversation. Je me faisais du moins, tout en m'en allant, ces réflexions : « Voilà un homme qui est moins sage que moi. Il est possible en effet que nous ne sachions, ni l'un ni l'autre, rien de beau ni de bon. Mais lui, il croit qu'il en sait, alors qu'il n'en sait pas, tandis que moi, tout de même que, en fait, je ne sais pas, pas davantage je ne crois que je sais ! J'ai l'air, en tout cas, d'être plus sage que celui-là, au moins sur un petit point, celui-ci précisément : que ce que je ne savais pas, je ne croyais pas non plus le savoir ! » En suite de quoi, j'allai en trouver un autre de ceux dont la réputation de sagesse était plus grande encore que celle du précédent. Ce fut aussi chez moi le même sentiment. Nouvelle occasion de me rendre odieux à celui-là et à beaucoup d'autres. Après quoi, je continuais cependant d'aller les trouver les uns à la suite des autres, me rendant bien compte, non sans chagrin ni sans crainte, que je me rendais odieux. Malgré tout, je me jugeais forcé de donner l'importance la plus grande à la parole du Dieu ! En avant donc ! puisque j'examine ce que l'oracle veut dire, allons à tous ceux, sans exception, qui ont la réputation de savoir ! Oui, par le Chien ! (il faut en effet, Athéniens, que je vous dise la vérité) mon impression, je l'affirme, fut à peu près celle-ci : au cours de l'enquête que je faisais suivant la parole du Dieu, peu s'en fallut que ceux qui avaient la plus belle réputation, ne fussent, à mon avis, ceux auxquels il manquait le plus, alors que d'autres, qui passaient pour valoir moins, étaient davantage des hommes convenablement doués sous le rapport du bon jugement.

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Extrait ajouté par angel101076 2011-09-05T02:33:42+02:00

« ... Sachez-le bien en effet, Athéniens : si, depuis longtemps, j'avais entrepris de faire de la politique, il y a longtemps que ma perte serait chose accomplie et que je n'aurais pu être utile, ni à vous, ni à moi-même ! Ne vous fâchez pas contre moi si je dis ce qui est vrai : c'est qu'effectivement il n'y a pas d'homme qui doive sauvegarder sa vie, s'il se met en franche opposition à votre égard, ou à l'égard d'une autre multitude assemblée, et qu'il empêche nombre d'injustices et d'illégalités de se produire dans l'État. Il est bien plutôt forcé que celui qui aspire à combattre réellement pour la justice, même, si peu de temps qu'il veuille sauvegarder son existence, la vie d'un simple particulier et non celle d'un homme public. »

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Extrait ajouté par rabanne73 2022-07-28T17:40:12+02:00

Quelle impression mes accusateurs ont faite sur vous, Athéniens, je l’ignore. Pour moi, en les écoutant, j’ai presque oublié qui je suis, tant leurs discours étaient persuasifs. Et cependant, je puis l’assurer, ils n’ont pas dit un seul mot de vrai.

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