Adam-Troy Castro

Encore meilleur que le premier.

Le 1er tome était déjà très bon, mais le texte principal y était plus réduit, puisqu’il partageait la vedette avec plusieurs nouvelles.

Ici il n’y en a qu’une, et elle conclut le livre. Donc cette fois, immersion totale et directe dans le récit principal, au cadre à la fois charmeur (un ascenseur spatial de luxe pour invités de marque, avec suites personnelles, vue sur une planète protégée et conservée et grande cuisine) et carrément flippant (un ascenseur. Dans l’espace ! Qui tombe en panne !!).

Le huis clos est génial et vraiment addictif, tous les personnages sont tellement suspects, des employés aux patrons, en passant par les invités, certains plus que d’autres. Andrea Cort est égale à elle-même, bien qu’un peu radoucie par rapport au tome 1, ce qui la rend infiniment plus aimable ! Les Bettelhine sont également marquants. Je n’en attendais pas moins d’une famille de truands ! Le plus charismatique reste malgré tout le patriarche, le fameux Hans Bettelhine, dont on passe notre temps à entendre parler, sans jamais le voir.

L’Empire des Bettelhine semble au départ plutôt paradisiaque pour sa population. Puis, au fur et à mesure, la désillusion, la lente descente aux enfers : le voile tombe et dévoile par morceaux de plus en plus sombres l’horrible vérité derrière le système en vigueur sur la planète Xana, qui s’avère finalement pire que celui de la Confédération homsap, alors que celui-ci n’avait déjà pas brillé par sa politique et son fonctionnement dans le tome 1. De plus, la menace en arrière plan alourdit encore l'atmosphère : le danger guette à chaque instant...

La nouvelle en fin de livre introduit un nouveau personnage que j’ai bien apprécié et qui semble important.

Vraiment un excellent tome, addictif, avec beaucoup de suspens, et des personnages que je pense et espère revoir dans le dernier volet de la trilogie. En résumé, un tome aussi riche que ses personnages, si c’est possible.

Sans oublier cette chère Andrea et ses commentaires mordants.

« Faites confiance aux Bettelhine. Chez eux, même l’air est plus riche »

Soit dit en passant, la traduction est de très bonne qualité, et la couverture est magnifique. Une jolie perle dans ma bibliothèque.

Parce qu’elle a commis un crime innommable à l’âge de huit ans, Andréa Cort ne s’appartient pas. Elle est la propriété du Corps diplomatique représentant les humains à travers la Galaxie et ses nombreuses espèces sentientes. Parce qu’elle est brillante, on lui confie régulièrement les enquêtes les plus épineuses à résoudre, celles où les enjeux diplomatiques sont les plus lourds afin d’éviter les crises qui pourraient en découdre. Sauf qu’elle est loin de faire l’unanimité du fait de son passé, qui n’est guère un secret, et de sa personnalité distante, voire glaciale. Mais si l’on peut vous donner un conseil, chers lecteurs, ne sous-estimez jamais cette jeune femme…

La réputation de ce roman n’est plus à faire. Ce premier volume est composé de 4 novellas et du roman « Émissaires des morts ». J’ai aimé ce volume, en particulier les novellas « Avec du sang sur les mains » et « démons invisibles », mais je n’en suis pas sortie transcendée, malheureusement. Ce n’est sans doute pas à cause des qualités de l’ouvrage que de mon état d’esprit (très fatigué !), de mon manque d’intérêt pour les gens perpétuellement en colère (et Andréa Cort l’est beaucoup !) ou de mon manque d’enthousiasme face au « whodonit », même si le cadre est ici plus exotique que chez Agatha Christie. Bref, j’en suis la première désolée que ce n’ait pas été un coup de cœur…

Un troisième tome palpitant.

La première nouvelle éclaircit des zones d’ombres laissées par La Troisième Griffe de dieu, et est en lien direct avec La Guerre des Marionnettes.

Elle est absolument horrible, mais elle prépare bien au récit principal, qui pour le coup l’est tout autant : aucune pause, la peur est partout, la tension est palpable. Je me suis terriblement inquiétée pour les personnages, tout au fil du récit, beaucoup plus que dans les précédents tomes.

La dernière nouvelle ouvre une nouvelle perspective à Andrea, mais je pense que la conclusion reste prévisible et censée pour tout lecteur de la série : Andrea est toujours rattrapée par la réalité et la fatalité, il m’aurait semblé étrange qu’elle soit épargnée.

De manière globale, ce troisième tome est beaucoup plus sombre et pessimiste que les précédents. Andrea n’a presque pas le temps de faire preuve de son sens de l’humour mordant, tant elle a peu de temps pour ne serait-ce que sauver sa peau, ce qui est déjà bien.

C’est avec grand plaisir que j’ai appris dans le préambule que l’auteur comptait écrire à nouveau sur ce personnage, il y a donc des chances pour que La Guerre des Marionnettes ne soit pas le dernier tome de cette série. À voir dans quelques années !

Un petit amuse- bouche qui donne faim. C'est la rencontre d'Andréa Corte, au début de sa carrière, lors de l'échange avec des aliens d'un des pires criminels contre un vaisseau d'une nouvelle technologie. Elle doit donner son aval pour ce transfert, mais quelque chose la tracasse dans ces derniers, dont le tempérament se rapproche plus de la proie que du prédateur, avec un intérêt tout particulier pour les psychopathes.

Tout commence avec la rencontre d'une jeune fille de cette population en déclin, qui souhaite être son amie....

L'histoire est agréable à suivre et le caractère asocial de l'héroïne au passé sanglant, intrigant. Une suite qui trouvera rapidement place dans ma pal !

Et c’est parti pour le dernier tome des aventures d’Andrea Cort, composé de deux nouvelles et d’un roman, dans un univers Space-Opera où plusieurs espèces sapientes cohabitent.

Les lames qui sculptent les marionnettes : pour commencer, l’éditeur nous propose une nouvelle qui se déroule juste avant le roman. On n’y croise pas Andrea, mais deux personnages rencontrés lors du roman précédent, Jason et Jelaine. C’est l’occasion de découvrir ce qui est arrivé au jeune homme pendant sa longue disparition, et surtout on entrevoit les Vlhanis — les « marionnettes » – peuple qu’on connaîtra mieux lors du roman. Récit sombre et prenant — le soin apporté au protagoniste-narrateur est à souligner — avec une conclusion qui incite à se jeter sur le roman qui suit ! Précisons toutefois que ce n’est pas seulement une nouvelle d’introduction au roman : elle offre une histoire complète et marquante, dans la veine d’une série sombre.

La cachette : une dernière nouvelle pour clore le tome. Je vous en parle maintenant, pour ensuite prendre le temps de commenter le roman. Dans une tonalité encore une fois sombre (on est dans la série Andrea Cort, hein !), notre héroïne se retrouve face à une impasse juridique : un meurtre a été commis par un membre d’un inseps, avant la fusion de son esprit avec deux autres humains. Si on l’emprisonne, son esprit ne le sera pas tout à fait, puisqu’il sera présent dans sa plénitude dans les deux autres corps. Mais on ne peut pas emprisonner les deux autres non plus, qui ne sont pas coupables. L’auteur en profite pour décortiquer les mécanismes et les limites d’une des créations de son univers, à savoir ici les inseps, un seul esprit dans deux ou trois corps. Pertinent, avec toujours cette personnalité propre à Andrea Cort : un pessimisme mêlé à des remarques tranchantes.

La Guerre des marionnettes : Revoici Andrea Cort, procureure du Corps Diplomatique et agente secrète des IA-source (lisez les premiers tomes pour comprendre !). Ces IA-source l’envoient sur Vlhan sans lui en donner la raison. Accompagnée des inseps Skye et Oscin (deux êtres humains qui ont fusionné leur esprit), elle débarque juste avant le Ballet annuel, étrange rite où des Vlhanis se font massacrer après une danse. Depuis quelques années, des jeunes homsaps (humains) sont irrésistiblement attirés par ce Ballet et entament une longue transformation physique et psychique pour y participer, convaincus d’aider à la quête supposée des Vlhanis. Ces illuminés finissent tous découpés en rondelle.

Car les Vlhanis sont une espèce à part : ils sont formés de sphères d’où sortent des immenses lames, surnommées fouets, qui leur permettent de se déplacer et de communiquer. En effet, les « danses » des fouets dessinent des schémas encore mystérieux pour les autres espèces, qui, fascinées, cherchent à décrypter la promesse d’un nouveau savoir : les Vlhanis sont réputés très intelligents et suscitent une forte curiosité. Mais ces mêmes lames peuvent aussi trancher un corps.

Quand Andrea et ses amis débarqueront sur Vlhan, tout va partir en vrille.

Ce tome est captivant, la tension monte et on craint pour chacun des personnages, y compris les plus secondaires. L’auteur a un talent narratif indéniable, et ce récit ne manque pas d’actions, de rebondissements et de scènes dramatiques. Le destin de certains personnages secondaires est terrible tandis que d’autres s’enfoncent dans la médiocrité. Le lecteur assiste à une tragédie grecque, tant les acteurs ont eux-mêmes scellé leur funeste destin.

La narration interne — ici avec Andrea mais aussi Skye — nous permet d’entrer dans les méandres de l’esprit complexe d’Andrea, peu sociable mais qui a fortement évolué et qui n’est pas dénué de morale, au contraire. Et c’est bien son problème. On suit son cheminement, comme lors des tomes précédents, et on aimerait un peu d’espoir pour elle.

La conclusion critique en creux l’humanité. Ça m’a toujours amusée de constater que tant d’écrivains de SF pensent que les autres espèces sapientes seraient forcément plus sages ou plus rationnelles que nous, parti-pris lié au dégoût des massacres et guerres de notre Histoire. Jusqu’à preuve du contraire, les autres ont peut-être plus de carnages à leur passif (c’est facile pour moi d’écrire cette remarque : je doute d’être démentie dans un futur proche, à défaut d’un « premier contact » imminent).

Revenons aux Vlhanis et à leurs mystères. Toute la galaxie s’est mêlée du destin de cette espèce, à un moment ou à un autre. Ces marionnettes sont réellement le jouet des autres, et la planète devient le théâtre d’une lutte entre puissances alors que cette espèce ne se doute de rien. Quant à la conclusion de la saga, elle est très sombre (on est dans la série Andrea Cort, encore une fois), voire un brin défaitiste, mais logique et réussie.

Un très bon dernier tome de saga : sombre, palpitant, et une galerie de personnages marquants. Il semblerait toutefois que l’auteur puisse écrire encore d’autres textes dans cet univers, et ce serait une excellente nouvelle !

Et voici les aventures d’Andrea Cort terminées pour moi avec ce dernier tome de la trilogie.

•

Et quelles aventures avec cette héroïne hors du commun, décrite tour à tour par les autres comme forte, faible, garce, arrogante, froide, monstre … une héroïne complexe qui n’a pas froid aux yeux, au passé horrible et meurtrier mais une survivante, et qui mène la danse et la cadence de la saga avec son humour (particulier et propre à elle même, il faut bien l’avouer🤣)

•

Ce livre est composé d’un roman mais aussi de deux nouvelles, bonus que j’ai trouvés très intéressants d’ailleurs, à ne pas négliger à la lecture je trouve : dans l’une, en introduction du roman, nous découvrons les Vlhanis (marionnettes aux lames/fouets acérés) qui, si je ne me trompe pas, nous n’avions pas encore rencontrées auparavant; et dans l’autre, en conclusion de roman, l’on tourne autour des inseps (un corps, plusieurs âmes).

De quoi développer encore l’univers sombre d’Andrea Cort!

•

Le rythme de ce roman m’a beaucoup plu, alternant les passages narratifs avec pas mal de dialogues rendant l’ensemble fluide, l’action était clairement au rendez-vous, pas un moment de répit dans cette conclusion.

•

Bien entendu, nous sommes en SF, l’humanité et ses actions en prennent un coup, on nous fait réfléchir à nos actions en tant qu’humain au travers des personnages.

•

En bref : un super tome avec plein d’action, sombre et plutôt pessimiste, qui clos la trilogie (est elle vraiment close?) avec panache entre tension et peur à chaque étape.

Quelques nouvelles pour se mettre dans le bain et apprendre à connaître l'héroïne, suivi d'Émissaires des morts, un texte plus long et révélateur.

Andréa Cort a vécu un génocide auquel elle a participé et qui l'a profondément bouleversé, elle n'avait que 8 ans. Récupérée sur les lieux, elle s'est ensuite retrouvée enfermée et sujette à diverses tortures physiques et psychologiques jusqu'à ses 18 ans.

Dorénavant juriste pour le corps diplomatique, elle est envoyée sur certaines missions délicates pour lesquelles, elle excelle par son intelligence et ses prises de risques. Vu son passif, Andréa Cort, ou plutôt maître, comme elle veut être appelée, est une jeune femme asociale qui ne fait confiance à personne, ne supportant que difficilement le contact des autres. Considérée comme un monstre elle ne fait aucun effort pour changer la donne puisqu'elle se considère de même.

Le personnage est différent des héroïnes habituelles et j'ai apprécié cette nouveauté. Les nouvelles et le roman permettent de rencontrer plusieurs univers que ce soit au niveau décor mais aussi différents extraterrestres avec des physiologies variées.

Chaque histoire à son lot de tension avec des passages parfois durs, d'autres émouvants et quelques points amusants.

Une lecture qui m'a convaincu et qui devient vite addictive au fil des intrigues, surtout que l'on voit la fin comme une promesse de révélations importantes. J'avoue que mon petit cerveau est passé d'un suspect potentiel à l'autre avec une facilité déconcertante, ce qui me plaît toujours, surtout que j'ai l'habitude de me tromper de cible...

Bref je lirai la suite !!

Un nouveau tome qui tient ses promesses avec une Andrea Cort conviée en tant qu'invité d'honneur, sur Xana par la famille Betheline, célèbre pour ses ventes d'armes. Le mystère reste entier sur leur motivation mais sa curiosité est la plus forte, elle s'y rend, même si ses sentiments sont proches du mépris face aux massacres dont ils sont à l'origine.

Andrea essuie une tentative d'assassinat dès son arrivée au spatioport et sur le qui-vive, va devoir enquêter dans une atmosphère en huis-clos d'un meurtre, de comportements suspects et d'une bonne dose d'ennemis, la routine quoi ^^

C'est une série dont on ne peut lire les tomes indépendamment, les révélations étant importantes pour la compréhension du fil de l'histoire, et franchement, ce serait dommage d'en louper un.....

Un premier tome que j'ai apprécié pour les histoires qu'il a à nous offrir.

Chaque chapitre est une histoire qu'il arrive au personnage principal. Ce personnage n'est autre qu'Andréa Cort que l'on nomme souvent par son titre Maître. Elle travaille pour le Corps Diplomatique de manière perpétuelle à cause des crimes dont elle est accusée. C'est à travers ces chapitres et donc ces histoires dont la dernière est la plus longue (là où nous sera révélé nombres d'informations) que nous observons cette chère Andréa. Et il n'y a pas à dire, c'est une femme de poigne que la vie n'a pas épargné dans un univers où l'humanisme n'est pas au centre des préoccupations. Le Corps Diplomatique est une instance de justice humaines qui est là pour faire régner la justice. Et quand un cas délicat se présente à cette institution, celle-ci nomme directement Maître Cort sans son consentement ou presque vers sa nouvelle mission délicate. Grâce à un esprit d'analyse et de déduction, elle réussi à percer à jour les plus terribles machinations.

Donc si vous aimez la SF, les intrigues, la politique, la psychologie et les relations entre les humains et les extra-terrestres c'est un roman pour vous.

Les IA l'ont prévenu, il va y avoir du grabuge !

Andrea se rend sur Vlhan, une planète où se déroule un ballet qui mêle ses autochtones à l'aspect de grande boule chitineuse à longues pattes fines, et des humains qui ont été modifiés pour y participer.

La seule façon de comprendre leur langage est de décoder leur danse. Leur message serait-il capital ? C'est ce qu'en déduisent les sentients de nombreux mondes.

Entre enquête sur la recherche d'une danseuse et les attaques de Vlhanis, Andrea Cort doit prendre des décisions qui seront lourdes de conséquences, et un fardeau supplémentaire à rajouter à ceux qu'elle porte déjà.

L'auteur a de la matière pour nous concocter une suite à la hauteur de notre trio, vu que le fond de l'histoire n'est pas résolu, et comme je suis une adepte du tempérament de l'héroïne je serai à l'affût de nouvelles parutions.