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Commentaires sur ses livres

Alexandre Page

Par caromagikbooks le 20 Janvier 2022 Editer
caromagikbooks
Un récit fascinant et troublant qui nous plonge dans les légendes russes au coeur d'un petit village dont le lac est réputé hanté par des Roussalki. Celles-ci sont des femmes qui attirent tous ceux qui ont le malheur de s'aventurer en pleine nuit près de leur lac et les entraînent avec elles au fond de l'eau. Nous sommes au XIXème siècle et les superstitions sont encore tenaces au coeur de la Russie. Justement le héros, Vassili Vassilievitch Saltikov, veut se rendre dans le village de Tcherepitsa, car il collecte les légendes et folklores de son pays. Du moins c'est la raison qu'il donne mais d'emblée on sent qu'il y a autre chose derrière ce soi-disant travail. Et nous voici entraînés avec Saltikov à la poursuite de ces mystérieuse roussalki. Sur son chemin il fera la rencontre d'un brave villageois et de sa famille, d'une jeune comtesse qui se meurt dans son château en ruine et d'une troublante sorcière qui vit à l'écart du village, près du lac et dite maudite par les villageois qui n'hésitent pourtant pas à faire appel à elle en secret lorsqu'ils en ont besoin.
Peu à peu je me suis prise au jeu de l'enquête de Vassili, j'étais comme lui, tenue en haleine, pressée d'en savoir davantage sur ces créatures mystérieuses et j'ai fini fascinée par le récit dans lequel on rencontre des personnages inoubliables tels que la comtesse ou la sorcière. L'auteur nous fait voyager dans la Russie du XIXème siècle, dans un monde où l'atmosphère est telle qu'on finit par se demander si elles existent vraiment. On souhaite et on espère les rencontrer, même si l'on sait que l'issue en sera certainement fatale pour Vassili.
Vous l'aurez compris, j'ai adoré l'atmosphère de ce roman où la frontière entre la réalité et la légende est ténue, où l'on a l'impression d'être sur le fil du rasoir, espérant et redoutant tout à la fois l'apparition des roussalki. On finit par douter du fait que ce ne soit qu'une superstition. L'auteur nous tient habilement en haleine en jouant sans cesse sur cette envie/peur de voir les roussalki, en entraînant son héros sur des fausses pistes, vers de vaines espérances mais avec, toujours, cette obsession de les voir. Car c'est bien là le problème de Vassili, il est complètement obsédé par les roussalki. Pourquoi ? Vous le découvrirez en lisant ce livre qui n'est pas sans faire penser aux romans gothiques. C'est mystérieux à souhait, nous entrons dans un monde fait de peur et de superstitions, les personnages féminins sont à la fois forts et troublants, on y trouve une comtesse esseulée et une sorcière rejetée, la maladie plane autour des héros, les obsessions aussi et des innocents vont payer le prix d'un passé trop lourd à porter.
Les deux principaux personnages féminins, la Comtesse et la sorcière, m'ont énormément plu. Aux antipodes l'une de l'autre, l'une qui semble dépérir dans son domaine autrefois magnifique, l'autre qui vit dans des conditions difficiles mais est robuste, elles ont pourtant en commun d'être esclave de leur passé : la famille de la comtesse a perdu tout son argent et le spectre de la mélancolie plane sur elle, quant à la sorcière elle est issue d'une lignée de sorcières et donc condamnée à être rejetée. Elles auront toutes deux un rôle important à jouer auprès de Vassili.
Quant au final, je ne m'attendais pas à cela tellement j'étais fixée, comme le héros, sur la recherche des roussalki.
L'auteur a vraiment su retranscrire l'atmosphère et les superstitions mais aussi les conditions de vie dans la Russie profonde du XIXème siècle. J'ai, pour ma part, pénétré dans un monde que je ne connaissais pas, fait de mystères et de légendes avec des personnages qui m'ont fortement marquée de par leur destinée et leurs obsessions.
Alors, selon vous, verrons-nous ou non apparaître les troublantes roussalki ?
A propos du livre :
roussalki
roussalki
Par Leonard-2 le 10 Novembre 2019 Editer
Leonard-2
Ouvrage magnifique. La chronique de TataNexua permet de se faire une idée des recherches de l'auteur, du travail incroyable qu'il a accompli pour écrire ce chef d'oeuvre.
https://www.youtube.com/watch?v=xX5Q8Yj_afk
A propos du livre :
Partir, c'est mourir un peu
Partir, c'est mourir un peu
Par CoeurdeGivre le 30 Octobre 2019 Editer
CoeurdeGivre
La décision fut rapide à prendre. Un roman historique consacré à l’une des familles impériales de Russie les plus renommées de son temps ? Ni une, ni deux, l’ouvrage atterrissait entre mes mains impatientes et après de nombreuses heures de lecture, je reviens vous faire part de mes impressions.

Ainsi que le présente le résumé, l’histoire se situe au cœur de la Russie du début du XXème siècle. Aux côtés d’Igor Vladimirovitch Kleinenberg, précepteur à la Cour impériale, nous serons les témoins d’une époque troublée et mouvementée, marquée par la trahison et la perfidie. Mais outre cela, nous accéderons également aux coulisses de la maison Romanov, plongeant dans une intimité émouvante avec ses membres, que ce soit le tsar Nicolas II, sa femme la tsarine Alexandra Fedorovna ou encore leurs enfants, à savoir le jeune tsarévitch Alexeï et les grandes-duchesses Olga, Tatiana, Maria et Anastasia. Au fil des pages, nous découvrirons progressivement un autre versant d’une histoire connue pourtant de tous et c’est seulement en acceptant de basculer de l’autre côté du miroir que cette peinture terne accrochée au mur de l’Histoire prendra de nouvelles couleurs, dévoilant des horizons insoupçonnés.

Il y a quelques années de cela, je me suis prise d’une étrange passion pour la dynastie des Romanov, épluchant divers articles et ouvrages dans l’espoir d’en connaître davantage. Disons donc que je ne suis pas complètement novice en la matière. Et pourtant, je constate à ma plus grande surprise que l’auteur a su apporter une dimension supplémentaire à ce pan de l’histoire si fascinant à mes yeux. Sous mon regard émerveillé s’est dessiné un roman d’une richesse inouïe. [...].

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Mon avis complet sur mon site:
https://lesoupirduroman.wordpress.com/2019/10/29/partir-cest-mourir-un-peu-alexandre-page/
A propos du livre :
Partir, c'est mourir un peu
Partir, c'est mourir un peu
Par Murmureslitteraires le 30 Août 2023 Editer
Murmureslitteraires
Chronique entière ici : https://www.murmureslitteraires.com/post/les-grues-blanches-alexandre-page

Je remercie simplement Pro et Alexandre Page pour la confiance qu’ils m’accordent et pour ce service presse. Aujourd’hui, je vous retrouve avec un nouvel ouvrage du genre historique intitulé Les Grues blanches.

Dans ce roman, nous explorons l’histoire et plus particulièrement celle des nazis en 1941 qui entrent en Crimée. Nous allons suivre Félix au travers de ce roman entre l’occupation, mais également la résistance soviétique. Une histoire puissante, tragique et réelle qui peut faire, sous certains aspects, un parallèle avec l'histoire actuelle de notre monde.

Pour commencer, je dirais que j’ai été agréablement surprise. Je n’ai pas pour habitude de lire du roman historique. Le seul que j’ai lu qui se rapproche a été Les piliers de la Terre de Ken Follett que j’avais également beaucoup aimé. L’histoire fait partie de notre passé, mais également de notre futur et j’ai aimé découvrir ce bout d’histoire, certes romancé, mais qui nous en apprend beaucoup sur cette occupation et cette ville de Simferopol que je ne connaissais pas du tout par exemple...
A propos du livre :
Les Grues blanches
Les Grues blanches
Par Coetseslivres le 8 Août 2023 Editer
Coetseslivres
Un roman historique qui nous présente un pan méconnu de l’Histoire. Une lecture enrichissante et prenante.

A travers son personnage central, Félia, l’auteur nous emmène en 1941 à Simferopol, capitale de la Crimée. En novembre, les nazis investissent la ville. C’est le début de près de 3 ans d’occupation. Et qui dit occupation dit résistance, pour une partie des habitants et de l’armée russe.

On va donc suivre le parcours de Félia et vivre avec lui les conditions de vie terribles ainsi que ce qui peut pousser quelqu’un à entrer dans la résistance.

Je ne vous en dirai pas plus sur l’histoire en elle-même. C’est un roman qui se découvre, à un rythme propre à chacun, pour s’approprier contexte et personnages. Des personnages d’ailleurs assez nombreux, avec des noms aux sonorités inhabituelles pour nous, ce qui rend les choses un peu plus compliquées pour les intégrer.

C’est historique, oui, mais romancé, ce qui permet une approche moins « aride » de ce moment qu’avec un documentaire. Une façon plus « ludique », si j’ose dire, de s’intéresser à un pan d’Histoire.

Une période que je connais très peu et donc l’occasion d’en apprendre un peu plus. Ce n’était pas gagné d’avance. J’étais intéressée, oui, mais ce n’est pas un moment historique très attirant pour moi. Pourtant l’auteur a réussi à me convaincre, et c’est une lecture que j’ai appréciée. Pas mal de recherches ont dû être nécessaires pour mener à bien ce roman.

L’histoire est prenante et le devient encore plus lorsqu’on découvre des photos à la fin du livre. Parce que seuls Félia et les siens sont fictifs…Les autres sont bien réels.

L’auteur étant historien de l’art, je craignais un peu une surabondance de détails, une écriture plus destinée à un ouvrage documentaire qu’à un roman. Je me trompais. J’ai été agréablement surprise par le style, même si les phrases sont parfois un peu longues. Le départ est un peu lent, le temps de nous immerger dans l’atmosphère, de présenter le contexte, puis le rythme s’accélère peu à peu.

Je ne lirai pas ce genre de roman tous les jours, mais de temps en temps il est bon de s’éloigner de sa zone de confort.
A propos du livre :
Les Grues blanches
Les Grues blanches
Par Mcadam le 26 Juillet 2023 Editer
Mcadam
L'histoire
Novembre 1941, Félix Boïno (dit Félia), un étudiant, membre du Komsomol, est trop jeune pour s'engager. Il projette de s'exiler, le temps d'avoir l'âge de rallier les troupes pour libérer la Crimée.
Les nazis étant aux portes de Simferopol, ses projets seront déjoués et une rencontre impromptue va l'amener à rejoindre un premier groupe de partisans, puis d'évoluer en gardant toujours le même leitmotiv.
Nous découvrons ce pan méconnu de l'histoire à travers les yeux du jeune homme, retraçant les atrocités commises dans cette ville martyre par les fascistes, dont font partie les soldats allemands mais également roumains ; d'autre part comment les différents groupes de partisans et de résistants vont se donner corps et âmes dans une lutte sans merci.
Nous ressentons aussi son désarroi face aux divergences d'opinion qui vont l'éloigner progressivement de son frère.

Mon avis
Pour moi, Alexandre Page est un grand écrivain digne de son homonyme Dumas ou encore de Zola. Sa plume très imagée nous entraîne au cœur du conflit, avec la sensation d'évoluer aux côtés de Félia. J'en frissonne encore !
Nous avons un intérêt commun pour ce pays et j'ai beaucoup apprécié découvrir cet aspect méconnu de la seconde guerre mondiale.
Je recommande vivement ce livre aux vrais amateurs d'Histoire et de la langue française dans toute leur splendeur ! On imagine le travail de recherche en amont.
J'aimerais vous parler plus longuement de ce récit tiré de faits réels, mais je vous laisse le découvrir.
J'ai également apprécié les photos d'époque à la fin du livre.
A propos du livre :
Les Grues blanches
Les Grues blanches
Par Jdcr le 27 Juin 2023 Editer
Jdcr
Voilà un roman qui a, je trouve, une résonance bien spéciale, au vu des événements qui se passent actuellement dans la même région, et où l’agressé d’autrefois par un ennemi insensé est devenu l’agresseur insensé.

En effet, en qualifiant les Ukrainiens de « Nazis », Poutine a cru faire appel à la mémoire des exactions commises sur la population soviétique par les soldats allemands et leurs alliés roumains, mais pas par les ukrainiens! Et notamment à Simferopol, ville martyre de Crimée, qui connut des violences inouïes mais aussi une résistance courageuse et acharnée d’une partie des habitants et de l’armée russe.

C’est le sujet de ce roman qui couvre la période 1941-1944 de l’occupation allemande de Simferopol, jusqu’à ce que les « Partisans » et l’armée soviétique sauvent cette ville et toute la Crimée.

Une occupation, au départ, pour apporter soi-disant les « bienfaits » de la civilisation allemande mais qui devient très vite d’une violence inouïe, d’une cruauté inimaginable.
Et pour s’opposer au joug allemand et roumain, une résistance où beaucoup de jeunes filles et jeunes gens laissèrent leur vie dans des conditions souvent abominables. Résistance à la fois dans la ville, et résistance extérieure composée de femmes et d’hommes souvent inexpérimentés, regroupés dans des bataillons de Partisans, n’ayant au début que peu d’armes et de munitions.

L’auteur a choisi de nous raconter ce morceau de l’histoire de la seconde guerre mondiale, par les yeux de Felia, personnage dont il nous précise qu’il est fictif, ainsi que celles et ceux de sa famille.
Mais tous les autres acteurs de cette période dramatique sont bien réels, quelques photos émouvantes nous montrent d’ailleurs à quoi ressemblent certains d’entre eux.
L’auteur nous indique que l’intrigue repose en grande partie sur les faits qui se sont déroulés. Et ces faits sont nombreux, dont certains terribles, j’y ai appris,entre autres, l’existence d’un camp d’extermination voisin de la ville. Il y a beaucoup de protagonistes, peut-être un peu trop, car j’ai eu assez souvent bien des difficultés à m’y retrouver dans ces multiples noms, avec en plus leurs diminutifs!

Il y a tout d’abord la résistance au sein de Simferopol dans laquelle Felia va participer aux actions d’anciens membres de son Komsomol, puis à celle d’une troupe de Théâtre qui fabrique clandestinement des tracts puis plus tard collecter nourritures, vêtements et médicaments destinés aux groupes de résistants.
Et puis notre héros va rejoindre l’armée des Partisans, et participer à leurs engagements.
Les conditions de vie terribles, l’âpreté des combats, tout cela est décrit avec précision et beaucoup de détails. La bataille qui se déroule sur le mont Yamantash est racontée de façon saisissante.

Et enfin, l’entrée victorieuse de l’armée soviétique et des Partisans dans la ville de Semfiropol, fera découvrir les actes inhumains perpétrés par l’ennemi allemand et roumain, dont des personnes qui furent probablement dépecées vivantes. Et notre narrateur Felia découvre que tous les jeunes résistants du Théâtre de la ville ont été exterminés. La recherche des corps au sein du cimetière permettra d’en retrouver certaines et certains d’entre eux.

Ce livre, focalisé sur l’histoire d’une ville, est un des exemples, on pense tous à Stalingrad, qui montre à quel point la Russie Soviétique a payé le prix fort durant la seconde guerre mondiale. Et le courage de tant de gens pour défendre leur patrie. Et celles et ceux-là n’ont pas à répondre de la politique d’expansion territoriale et de terreur menée par le Dictateur Staline.

L’auteur utilise un style très foisonnant, très lyrique, au plus près des sentiments de tous ces héros.
Un petit problème (je crois que c’est l’un des problèmes de l’auto-édition): il y a un certain nombre de coquilles, fautes d’orthographe ou de syntaxe.

Malgré ces critiques de forme, ce roman m’a fait toucher du doigt qu’à l’Est de l’Europe aussi, autrefois comme maintenant, l’amour de son pays peut se payer par le sacrifice de sa personne.
A propos du livre :
Les Grues blanches
Les Grues blanches
Par Plassans le 19 Avril 2023 Editer
Plassans
La plume est agréable, délicate et poétique . L'auteur prend le temps de poser les bases de l'histoire pour mieux vous retourner. Le suspens est à son comble et les rebondissements sont nombreux impossible de laisser refroidir la lecture.
Les personnages sont intéressants et bien travaillés ainsi que la psychologie de chacun.
Vassili a été un incompris et un naïf, j'ai quand même apprécié sa détermination pour son projet.
Les chapitres sont certes longs, mais ils s'ouvrent sur de nouveaux points.
L'histoire est longue (pas désagréable) et captivante : l'auteur a titillé ma curiosité donc je voulais savoir comment cela allait se terminer. Et je ne suis pas déçu ou si de la fin... je ne sais pas. La fin m'a cloué, oui c'est le mot, je pense qu'il faut toujours se méfier de l'eau qui dort et de ne pas prendre pour argent comptant ce que les autres disent/pensent. Le voyage était intéressant et émouvant a bien des égards.
J'ai bien aimé ce petit coin tranquille, les descriptions sont imagées, on visualise bien les lieux.
A propos du livre :
roussalki
roussalki
Par Mamyfran le 2 Janvier 2023 Editer
Mamyfran
Agréable plongée dans le Paris de la fin du XIXème siècle, à l’heure de gloire de nombreux artistes. Philéas Chasselat peut être fier de figurer parmi ces peintres qui ont acquis une notoriété certaine depuis l’exposition d’un de ses tableaux de bataille au Grand Salon.
La gloire et les plaisirs qui en découlent permettent à Philéas de mener la grande vie, mais cela ne va guère de pair avec l’inspiration artistique. De moins en moins productif, le voilà vite confronté à la déchéance. Jusqu’à ce que son ami de longue date, Nicolas, lui fasse rencontrer Clémence, sa cousine. Celle-ci aspire à devenir elle-même portraitiste de guerre. Nicolas confie donc Clémence aux bons soins de Philéas pour la guider dans ce genre particulier de la peinture, domaine réservé à la gent masculine.
Clémence et Philéas se plaisent et se complètent mais, confrontés à la critique d’une société moralisatrice et conservatrice, ils envisagent un changement radical.
Le roman « Une vie d’artistes » d’Alexandre Page fut une véritable découverte pour moi. Le style de l’auteur est d’un niveau littéraire très pointu : langage soutenu et vocabulaire en adéquation avec le milieu et l’époque décrits dans ce roman.
La vision sociétale qui nous est transmise par l’auteur, via son héros, interpelle dès le début de notre lecture par le manque d’ouverture d’esprit et son aspect machiste. Cependant, en s’accrochant à l’intrigue, on perçoit l’habilité de l’écrivain à nous présenter l’évolution et le combat des artistes et des femmes dans ce Paris qui entre dans une nouvelle ère.

https://memoiredeliseuse.odoo.com/blog/news-2/une-vie-d-artistes-9
A propos du livre :
Une vie d'artistes
Une vie d'artistes
Par Talou61 le 30 Novembre 2022 Editer
Talou61
Le problème avec ce livre, c'est plutôt un étalage des connaissances de l'auteur, qu'un vrai roman historique !
D'où mes 1 047 pages sur Nicolas II et sa famille !

Partisan de ce dernier star, que l'auteur présente comme un saint, et c'est lassant et inapproprié pour un historien.

D'autre part, l'auteur, s'il est prolixe dans cet... essai, l'est un peu moins sur les réseaux sociaux quand on lui pose des questions ou quand il réagit aux publications des autres internautes (il répond simplement MOUAIS !)

Un achat de 22 euros que je regrette...

Je vous le déconseille vraiment.
A propos du livre :
Partir, c'est mourir un peu
Partir, c'est mourir un peu
Par Coetseslivres le 15 Novembre 2022 Editer
Coetseslivres
Un très bon moment de lecture avec ce livre qui nous emmène dans le Paris de la Belle Epoque, à la fin du XIXème siècle.
Pourtant, ce n’était pas gagné d’avance, je suis totalement sortie de ma zone de confort.
Philéas Chasselat est un peintre militaire qui a connu son heure de gloire. Mais ; à 30 ans, il est sur la pente descendante. Ruiné, à la fois par le jeu et par sa maitresse. Les portes se ferment devant lui. Si sa main est toujours capable de belles choses, son inspiration lui fait défaut.
Jusqu’au jour où le seul ami qui lui reste lui présent une cousine, Clémence. Elle a une idée folle : exposer un tableau au salon des Beaux-Arts. Mais pas une toile bucolique. La jeune femme s’intéresse à la peinture militaire.
Il faut savoir qu’à l’époque, les Beaux-Arts sont interdits aux femmes. Et que le sujet de prédilection de Clémence est réservé aux hommes. Il ne convient pas à la nature de la femme…Bien entendu, Clémence ne trouve pas de maître pour l’aider dans son projet.
Philéas, à la demande de son ami, finit par accepter ce rôle et va la prendre sous son aile.
L’auteur nous plonge dans cet univers de façon très réaliste. Philéas est le narrateur de l’histoire. Un personnage tout d’abord pas spécialement sympathique. Sûr de son talent, avide de reconnaissance. Mais assez lucide pour reconnaitre qu’il ne doit qu’à lui-même d’être ruiné. Désabusé aussi : ses tableaux ne se vendent plus parce que le sujet n’est plus à la mode.
Il a « les idées de son temps » sur les femmes, mais il a quand même un esprit assez ouvert. Il a trouvé en Clémence non seulement une femme qui l’attire, mais aussi un peintre doué.
A 23 ans, Clémence rêve qu’un tableau soit jugé pour ce qu’il vaut, et pas sur celui ou celle qui l’a peint. Déterminée, avec des idées en avance sur son temps, elle trouvera en Philéas bien plus qu’un professeur.
*******
L’auteur va nous emmener à leur suite, nous faire vivre leurs joies, leurs déboires, leurs déconvenues. Il nous immerge dans ce monde si particulier de la peinture, avec ses codes, ses modes, ses exigences, son hypocrisie aussi.
Ce livre est un tableau sur les mœurs de l’époque, la place des femmes, les préjugés, les « gens bien » et leur mentalité.
Au moment d’ouvrir ce livre, j’ai eu un doute. Je ne savais pas vraiment si j’allais apprécier, c’est toujours le risque lorsqu’on s’éloigne de sa zone de confort. Et finalement, j’ai passé un très bon moment. Ce qui m’a tout d’abord convaincue je pense, c’est l’écriture de l’auteur. Il a utilisé un vocabulaire soigné, dans un style rappelant celui des écrivains de cette fin 19ème.
Puis je me suis attachée à Clémence, si désireuse de se faire une place dans un monde d’hommes, Philéas étant un peu « vaniteux » et superficiel.
J’ai quand même un petit regret : on ne voit Clémence qu’à travers Philéas. J’aurais aimé lire ses pensées, avoir son point de vue de façon plus « intime ».
En bref, une belle découverte que ce récit écrit par un auteur docteur en histoire de l’art.
A propos du livre :
Une vie d'artistes
Une vie d'artistes
Par splan le 22 Octobre 2022 Editer
splan
Livre parfaitement écrit, plein de richesse, pédagogique en plus. C'est un régal de le parcourir.
Je voyage, j'apprends en histoire, en vocabulaire en géographie tout en m'évadant dans d'autres contrées avec un immense plaisir.
Livre à déguster tant il est passionnant !
A propos du livre :
Partir, c'est mourir un peu
Partir, c'est mourir un peu
Par cinhre le 21 Octobre 2022 Editer
cinhre
Je tiens tout d'abord à remercier l'auteur de m'avoir contacté pour me proposer de lire son livre.
Comme à mon habitude et pour ne pas me laisser "parasiter", je n'ai pas lu les avis concernant ce roman et ne connaissais du résumé que les grandes lignes.
C'est donc l'esprit libre que j'ai entamé ma lecture... et que dire??
Énorme coup de cœur.
Ce livre, c'est tout simplement une immersion dans le Paris de la Belle Époque. On suit Philéas peintre de talent et Clémence jeune artiste mais qui va faire les frais d'être une femme artiste dans une époque où la misogynie fait loi.
J'ai tellement aimé l'amour qu'ils ont l'un pour l'autre, le respect de Philéas envers le talent de Clémence, sans pour autant tomber dans un roman trop sentimental.
Tout au long de ma lecture, j'ai eu l'impression de vivre, de "voir" l'histoire.
Un livre fascinant, très bien documenté avec une qualité d'écriture remarquable. À la fois fluide, élégante sans être pompeuse, elle colle à la perfection aux années 1880. En arrivant à l'épilogue, j'ai trouvé le qualificatif idéal... écriture passion, j'ai ressenti la passion de l'auteur pour l'histoire, le thème. En cherchant par après sa biographie et en voyant qu'il était docteur en histoire de l'art, je pense encore moins me tromper.
Malheureusement encore un auteur au talent immense trop peu mis en avant. J'espère avoir pu lui apporter un peu de lumière et avoir donné envie à au moins une personne de le découvrir.
A propos du livre :
Une vie d'artistes
Une vie d'artistes
Par JCMOJARD le 24 Septembre 2022 Editer
JCMOJARD
L’auteur : phénoménal

Lire Alexandre Pages est toujours une agréable surprise, toujours. Chacun de ses romans est une ivresse littéraire. Car oui, Alexandre est capable de nous plonger dans une fiction dont il a le secret, mais avec cette faculté inouïe de nous distiller tout un savoir culturel, récent ou historique, qu’il mêle habilement à son imagination. Le travail de documentation qu’il réalise en amont est la matière première de ses ouvrages et son roman, Roussalki, exhale à chacune de ses pages le parfum riche et profond d’une recherche minutieusement fouillée.

Le roman : un coup de coeur

« Un lac mystérieux, un misérable village, un étrange voyageur, une comtesse maladive, une intrigante sorcière, un simple d’esprit, et dans les confins de la Petite Russie, une légende qui les liera tous. »

Alexandre nous plante un décors particulier dans la Russie du XIXᵉ siècle avec des personnages si bien construits qu’ils pourraient se retrouver dans les livres d’histoire. Tous les ingrédients sont réunis pour passer un excellent moment de lecture en immersion totale près de Tcherepitsa.

Vassili Valstikov, folkloriste pour la société russe de géographie, prend pied dans ce village de la petite Russie pour une sombre histoire de compilation de ces légendes qui servent de terreau au pays. Mais derrière chaque motivation il y a celle que l’on affiche et celle que l’on cache. Et Vassili n’aura de cesse de se surprendre lui-même tout autant qu’il nous surprendra jusqu’à la dernière page.

Il en sera de même des personnages dans son sillage. Quel secret cache la comtesse, dernière représentante des Zoubrovski et que penser de Mavra, cette sorcière en marge du village que personne ne veut voir et que tout le monde consulte.

Roussalki est plus qu’un chant de sirènes, c’est un plongeon dans les tréfonds de l’âme humaine. Un plongeon dans ce qu’elle a de plus beau avec l’amour en filigrane et la mort en certitude.

Verdict : fortement recommandé

Grâce à sa plume qui nous ensorcelle, ses mots justes, son vocabulaire précis, Alexandre Pages signe ici un roman magistral. C’est de l’art littéraire rendu accessible au plus grand nombre qui élève l’autoédition à un niveau que l’on peine de plus en plus à retrouver dans l’éditions classique, celle que l’on nous force à consommer.
A propos du livre :
roussalki
roussalki
Par Zobiz le 9 Septembre 2022 Editer
Zobiz
Spasiba(спасибо) ! Merci !

Précision des paysages, atmosphère,et quelque mots russes nous transportent dans cette contrée slave.
Ce récit , transposé au dix neuvième siècle,nous fait suivre le périple de Vassili, qui se fait passer pour un « folkloriste » ,en mission par la socéité russe de géographie , sous couvert de collecter les récits et le contes à travers tout le pays. Mais quel est son identité ?

En suivant sa route, il arrive à Tcherepitsa ,un village imprégné de superstition, près d'un lac hanté par une légendaire... Roussalki.?
c'est quoi un Roussalki ?
Est ce bien une Roussalki que cherche cet énigmatique voyageur?Et pourquoi ?
Allez ! un peu de magie et de curiosité ne vous entraîne- t- elle pas à plonger dans ce livre ?
mais éloignez- vous tout de même du lac....Méfiez vous de cet endroit car jusqu'où seriez vous prêt à aller pour en rencontrer une?
Mystère ...suspense...épilogue inattendu...comme un conte folklorique fantastique...
Ah ! L'âme slave!
Cette plume poétique !
J'adore
Spasiba
Zobiz
A propos du livre :
roussalki
roussalki
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