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Une écriture tout à la fois fluide et magistrale, proche pour certains passages de la poésie.
Un livre que l’on a du mal à refermer, me donnant envie de relire « Les chevaux du soleil » de Jules Roy retraçant l’épopée de cette histoire commune entre la France et l’Algérie .
L'Art de perdre
L'Art de perdre
Au début c'était vraiment pour lui faire plaisir, mais j'ai adoré la façon dont l'auteure s'est appropriée une histoire qui n'est pas la sienne et nous la transmise. Cette addictivité qui se confirme page après page. L'écriture est superbe, le ton toujours juste. L'auteure ne tombe jamais dans le misérabilisme ou le patho. C'est un très grand livre qui méritait sa nomination et plus encore. Et qui plus est, il est éducatif....
L'Art de perdre
L'apparition de Philippe Besson: ** surprenante et émouvante. On ne s'attend pas à ce genre d'histoire avec le titre.
Laissée pour compte de Françoise Bourdin: ** , plutôt drôle mais sans suspense, on comprend rapidement où veut en venir l'auteur.
Le point d'émergence de Maxime Chattam: * un auteur connu que j'avais hâte de découvrir. Je n'ai lu aucun de ces livres et je ne suis pas sûre de le faire. J'ai trouvé cette nouvelle très dérangeante et triste. De la science fiction qui j'espère ne deviendra jamais réalité.
Big real park que la fête commence de François D'Epenoux: *** science fiction également. J'ai bien aimé surtout la fin.
Nuit d'ivresse de Éric Giamatti et Jacques Ravenne ***histoire fantastique. J'ai beaucoup aimé la chute même si rien ne s'explique.
Dans les bras des étoiles de Karina Giebel : **. Triste réalité de la vie. Le personnage est attachant mais l'histoire est trop pathétique pour moi.
Une vie, des fêtes de Philippe Jaenada: **. L'histoire de Marguerite Steinheil. Je ne connaissais pas du tout. J'ai eu du mal à entrer dedans surtout qu'elle est longue mais j'ai bien aimé sur la fin.
Bulles amères de Alexandra La pierre (pas d'étoile), histoire sans grand intérêt. On comprend tout de suite la fin possible. Les personnages sont pathétiques.
La crémaillère de Agnès Martin-Lugand: ** belle histoire d'amour finalement
Je suis longtemps restée une clématite Véronique Ovaldé: *** personnages très attachants, je ne m'attendais pas à cette histoire et je l'ai adorée.
Les cochons de Karl Lagerfeld de Romain Puertolas * Moyen, très original mais pas très drôle finalement.
Trouble fête de Tatiana de Rosnay * je n'ai pas trop aimé le personnage de ce récit et encore moins la fin.
La fête des voisins de Leïla Slimani : * J'ai lu Une chanson douce de cette auteure et ce livre m'avais beaucoup dérangé. C'est la même chose pour cette histoire. Je trouve cette auteure dérangeante par les thèmes qu'elle aborde dans ses récits : le désir d'enfant, le meurtre et les deux mêlés.
Le goût des fraises sauvages de Alice Zénith (aucune étoile) pas bien compris le rapport d'un discours raciste avec le reste de la nouvelle.
13 à table ! 2019
13 à table ! 2019
Alors, je vais essayer de vous parler d’un livre magistral, un livre qui habite longtemps le lecteur avec des personnages qui au fil des pages deviennent des compagnons de route pour lesquels on a de la tendresse, qui vous font vibrer et partager leurs souffrances, leurs amours, leurs vies.
Ce livre, c’est « L’art de perdre » d’Alice Zeniter, une saga familiale foisonnante qui débute dans l’Algérie des années 30.
Dans la première partie, nous rencontrons Ali qui, dans sa Kabilie natale, semble promis à un avenir bouché à se casser le dos à essayer de cultiver une terre rocailleuse jusqu’à ce qu’un jour, comme un cadeau du ciel, un pressoir charrié par la rivière croise sa route, manquant de peu de l’estropier.
Dès lors, sa vie se transforme, Ali se lance dans la culture des oliviers et produit de l’huile, les affaires sont florissantes.
Mais ce que l’on appelle pudiquement « les évènements » sont en marche et le destin de bien des hommes et celui d’Ali devenu Harki va basculer, jusqu’à ce qu’un bateau l’emmène sous d’autres cieux.
Dans la deuxième partie, Ali essaie de survivre avec sa famille dans un camp à Rivesaltes et Hamid, son fils va poser des questions qui resteront sans réponse. Le père à jamais blessé, garde le silence. Un fossé d’incompréhension va se creuser peu à peu.
Naïma, la petite fille d’Ali, vit heureuse à Paris, jusqu’à ce que les attentats de 2015, l’obligent à se poser des questions sur le passé de sa famille dont elle ignore tout.
Il y a beaucoup d’émotion et d’amour dans ce livre, même si les sentiments restent muets, faute de mots pour dire je t’aime ou je te comprends.
Ce roman poignant évoque avec subtilité et émotion les destins brisés par l'Histoire et l'irrationalité des hommes, les séquelles de la colonisation, l'exil, le déracinement, le lourd poids de l'héritage familial mais aussi la force de l'amour filial.
La plume d’Alice Zeniter est élégante, tour à tour musicale et brutale. J’ai tourné les pages avec passion. La fin du livre m’a tiré des larmes.
Et j’ai relu ce livre, à haute voix, cette fois-ci, pour en partager l’émotion avec un proche qui a perdu la vue.
L’oralité transcende la beauté de l’écriture et cette relecture me bouleverse.
Alors « Chef d’œuvre » ? Oui, je crois que ce roman mérite ce qualificatif.
L'Art de perdre
L'écriture est belle et ajustée. Empreinte des émotions des personnages qui résonnent dans les mots, dans la façon de le dire.
Le contexte historique y est documenté.
Trois personnes d'une même famille sur trois générations avec des visions des réactions propres constatées sans jugement qui peuvent éclairer sur la situation des algériens colonisés et plus ou moins bien adoptés par la France, et qui eux même ont faits ou non un choix.
J'y ai vite compris le titre qui m'ai revenu en tête tout au long du livre.
C'est une philosophie, une sagesse.
Un livre vivant.
L'Art de perdre
L'Art de perdre
En effet, il est séparé en trois parties : Le point de vue du grand-père en pendant la Guerre d'Algérie, Le point de vue du Père lors de l'émigration en France, et Naîma de nos jours.
Je ne connaissais pas grand chose sur la Guerre d'Algérie et lors de la première partie, on apprend beaucoup de choses... Du coup, ma lecture fut très laborieuse. J'avais besoin de temps pour assimiler les différentes données mais elles arrivaient trop vites. Je n'arrivais pas à faire des pauses assez longues dans ma lecture et à le lire comme un essai puisqu'il s'agissait d'un roman.
Ali est un petit propriétaire d'Oliviers et sa vie bascule d'un seul coup et il devient Harki presque malgré lui et se retrouve contraint à fuir pour sauver sa famille.
La seconde partie fut pour moi plus légère à lire bien que tout aussi lourde pour le personnage d'Hamid qui se retrouve déraciné, d'abord dans un camp puis en France, pays dont il ne connait rien mais dont il va se battre pour en faire partie. Rejeter ses origines pour mieux s'intégrer...
À Naïma, Hamid n'a jamais pu rien dire de son enfance. Elle est Algérienne en France et française en Algérie. C'est un problème très actuel aujourd'hui. Sauf que cette dernière n'a jamais mis les pieds dans son pays natal. C'est un peu par hasard et forcée qu'elle va faire des recherches et retracer la vie de sa famille.
La deuxième et la troisième partie n'étaient pas inconnues pour moi. Leur lecture a donc été beaucoup plus aisée. Si j'ai mis plusieurs semaine à intégrer la première je n'ai lu la suite qu'en quelques jours. Je l'ai dévorée plutôt.
J'ai failli lâcher ma lecture en cours de route et je suis bien contente d'avoir persévérer car je serais passé à côté d'une œuvre très passionnante.
En conclusion, c'est un livre puissant, à la fois poétique et réaliste. Le début peut être laborieux à lire mais il est essentiel et il serait vraiment dommage de passer à côté.
L'Art de perdre
Avec un très belle écriture l’auteure nous raconte la vie de trois générations d’algeriens en Algérie puis en France après 62. Et c’est Magistral.
L'Art de perdre
Déjà que le sujet ne me tentait pas trop alors en plus j'ai eu du mal à rentrer dans l'histoire. Il faut bien 130 pages avant la première interaction entre Antoine et L.
Comme un empire dans un empire
Comme un empire dans un empire
Il narre les aventures et la rencontre entre Antoine, assistant parlementaire, et L. hackeuse et leurs combats respectifs.
Je ne me suis pas sentie proche des personnages, ni de leur histoire, à part des passages sur les Gilets Jaunes.
Comme un empire dans un empire
Dommage que la formule ne soit pas plus ouverte et ne permette pas une "vraie" expression artistique !!!
13 à table ! 2019
Et même si j’avoue que ma première rencontre avec le travail et la plume d’Alice Zeniter n’avait pas été des plus réjouissante avec "Comme un empire dans un empire", il y a eu comme une fulgurance lorsque ma route a croisé celle de Je suis une fille sans histoire. Je l’ai d’abord rapidement vu passer dans l’émission « C ce soir » où je trouve que « la liste de Camille » est toujours de bons conseils et d’une diversité bienvenue. À partir de là, j’ai eu l’impression de le voir partout. Et à chaque fois, j’avais cette petite voix qui me disait : « Vous êtes fait pour vous rencontrer ». Alors c’est ce que nous avons fait !
Alice Zeniter nous parle ici de la construction d’un récit – entends par là : une histoire. Qu’est-ce qui fait que tel récit est considéré comme une « bonne » histoire ? Quels sont les critères à respecter ? Pourquoi ces critères ont-ils été décrétés au départ ? Et par qui ?
C’était non seulement fichtrement intéressant, mais aussi fichtrement bien fait !
En traversant les époques et les différentes formes du récit, l’autrice parvient à faire de cet écrit, qui peut d’abord paraître fade et indigeste, une petite pépite. C’est incroyablement drôle (j’ai vraiment eu des crises en solo), bien qu’il faille tout de même avoir quelques références littéraires pour y être réceptif. Très pédagogique, grâce aux nombreux exemples très bien exploités. Vraiment accessible, avec un ton et un vocabulaire adéquats. Avec une longueur idéale (112 pages).
Malgré que la deuxième moitié du livre m’ait semblé plus spécifique et difficile d’accès.
Pour moi, il restera une référence de ma bibliothèque, que je prendrai plaisir à relire un jour !
https://desrevesdanslamarge.com/alice-zeniter-je-suis-une-fille-sans-histoire/
Je suis une fille sans histoire