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Tous les livres de Bohumil Hrabal

C’est à Prague, durant l’hiver 1951-1952, que Bohumil Hrabal, alors ouvrier aux aciéries de Kladno, écrit ce court roman qu’il ne parviendra à faire publier que quarante ans plus tard. Au récit des malheurs d’une jeune ouvrière enceinte, abandonnée par son amant, se mêle en effet une dénonciation radicale du totalitarisme communiste, que le jeune écrivain n’hésite pas à comparer ouvertement au nazisme, tout en donnant de la condition prolétarienne dans son pays une vision très sombre?

Ce récit à l’esthétique audacieuse, qui emprunte à l’existentialisme français aussi bien qu’au goût surréaliste des « collages », est accompagné ici de deux textes où Hrabal revient sur l’écriture de ce livre et sur son expérience littéraire. L’occasion de découvrir l’un des très grands romanciers d’Europe centrale, disparu en 1997.

Un coin du passé revit ici par la grâce de l'amour et de la mémoire. La voix de Maryska nous restitue une petite ville de Bohême du début des années vingt et la brasserie voisine, la malterie, le germoir, la cour où l'on grille le malt et où l'on goudronne les tonneaux. C'est aussi l'histoire du couple que forment Maryska et Francin : la jeune femme débordant de santé, fantasque, gloutonne, ne résistant jamais aux cochonnailles et à la bière, aux côtés d'un homme certes amoureux, mais délicat, timoré, soucieux de bienséance...

C'est, dans un propos lyrique, cocasse, débridé, une plongée dans l'immédiat des sensations, des odeurs et des bruits.

Un jeune prolétaire, qui a débuté comme groom dans les années 1920, finit millionnaire au moment où la Tchécoslovaquie bascule de l'occupation allemande à l'occupation communiste. De restaurant en restaurant, Jan Dite aura peu à peu grimpé dans l'échelle sociale. Alors que le pays est aux mains des nazis, il tombe amoureux d'une jolie monitrice d'éducation physique allemande avant d'être déclaré collaborateur. Il sera aussi résistant par inadvertance et prisonnier par choix. Mais malgré les millions amassés, rien n'y fait : il manque quelque chose à son bonheur. Que faut-il donc pour être bien reçu socialement ?

Dans Les Palabreurs, la connaissance du monde passe par la cellule de fou et le cercueil.

Les personnages de Hrabal ont toujours l'air de pensionnaires d'asiles qui ont obtenu un permis de sortie provisoire - les insultes, les fulminations, les anathèmes et les mimiques sont leur seul registre verbal -, ou d'occupants éphémères de cette vie qui préparent en grande pompe leur sortie définitive : l'un dicte son testament, détaille tous les préparatifs de ses noces avec la Faucheuse, l'autre voudrait commander un téléphone pour son caveau, en cas de résurrection subite, un troisième calcule le seuil de rentabilité d'une coopérative de sculpture funéraire.

Ces palabreurs sont habités par une obsession joyeuse de la mort. Ils s'adonnent avec délice au macabre euphorique.

Délicieusement tendre et humain, ce roman puisse son inspiration dans des souvenirs d'enfance en évoquant le monde paisible d'une bourgade de province où une famille de brasseurs et le très extravagant " oncle Pépi " sont pris dans les remous de la guerre puis de la révolution.

" Bohumil Hrabal, écrit Milan Kundera, est l'une des incarnations les plus authentiques de la Prague magique ; c'est l'incroyable mariage de l'humour plébéien et de l'imagination baroque. "

Il y a en Tchécoslovaquie un très grand écrivain. Il se nomme Bohumil Hrabal et Moi qui ai servi le roi d'Angleterre, publié dans cette collection en 1981, nous l'a révélé. Le roman que voici doit l'imposer définitivement à notre attention. Il illustre tragiquement la condition de l'esprit dans les pays soumis aux bienfaits de la « normalisation » soviétique. La version intégrale d'Une trop bruyante solitude, que nous proposons ici, n'a pu voir le jour à Prague. Si l'ouvrage n'a pas été pilonné, comme d'autres romans de Hrabal après 1968, il n'est paru en Tchécoslovaquie qu'édulcoré et amputé.

Le pilon, tel est précisément le sujet d'Une trop bruyante solitude... Depuis trente-cinq ans, Hanta écrase de vieux livres sous une presse hydraulique. Il écrase, il boit, il écrase, il soliloque en déambulant dans Prague, quotidienne et fantastique. Cette culture qu'il est chargé de détruire, il s'est donné mission de la sauver. Dans l'avalanche de livres qui se déversent dans sa cave, il fait son choix, arrachant les uns à la mort, réservant à d'autres un traitement moins ignominieux. Ainsi faisant, il est bien loin d'atteindre les normes qui lui sont imposées. Rejeté, abandonné de tous, il ne lui reste qu'à rejoindre ses livres bien-aimés...

On évoquera Kafka, et l'on n'aura pas tort. Cet humour-là fait passer un frisson dans le dos et serre le cœur.

Un album de bande dessinée nous parle du déclin de la culture du livre et de la disparition de la classe ouvrière.

L'adaptation du célèbre roman de l'écrivain tchèque Bohumil Hrabal par Ambre, Lionel Tran et Valérie Berge nous plonge dans la peau d'un presseur de papier travaillant au pilon. Durant trente-cinq ans, Hanta, ouvrier illettré et alcoolique, a détruit quotidiennement des livres. Tombé amoureux fou des oeuvres qu'il était chargé d'éliminer, il a sauvé toutes celles qu'il pouvait, entassant des tonnes d'ouvrages dans son appartement. Jusqu'au jour où son patron lui fait visiter une usine de recyclage moderne et lui annonce sa mise en disponibilité. Le monde de Hanta s'effondre.

Connus avec Le journal d'un loser, une approche remarquée du mal être de la génération des trentenaires actuels (6 Pieds Sous Terre 1999, 2002), Ambre, Lionel Tran et Valérie Berge nous livrent un album d'une violence et d'une beauté rares. Poursuivant leur exploration d'une bande dessinée littéraire, ils confirment avec Une trop bruyante solitude leur maîtrise d'une bande dessinée à la fois engagée et expérimentale. D'une lecture extrêmement fluide "Une trop bruyante solitude" est un album qui ébranle émotionnellement le lecteur en lui faisant ressentir le sentiment d'un basculement soudain dans l'obsolescence sociale.

Réalisée à l'issue d'années de recherches documentaires et d'implications sur le terrain, "Une trop bruyante solitude" repousse les limites de l'adaptation littéraire en bande dessinée. Loin d'un simple travail d'illustration, l'adaptation d'Une trop bruyante solitude est une traduction exacte du sentiment que véhicule le roman de Bohumil Hrabal, dont le style est restitué par un subtil jeu de décalage entre le texte et les images qui constituent l'album.

Depuis plus de quatre-vingt ans, Bohumil Hrabal puise son inspiration dans les cafés et les bars de Prague, de Moravie ou de Bohême.

Auteur discret, il n'a cessé d'y récolter une moisson d'anecdotes auxquelles sont venus s'ajouter les récits, cocasses ou improbables, qu'il a glané au gré des multiples métiers que le hasard l'a amené à exercer - clerc de notaire, ouvrier métallurgiste, représentant en articles de droguerie et de mercerie, courtier en assurances, cheminot, figurant de théâtre. De cette longue fréquentation des tavernes et des cafés populaires vient l'ironie dont l'auteur des Millions d'Arlequin et des Palabreurs (Albin Michel) a fait la clef de voûte de son écriture, cette ironie de la vie Pragoise chère à Kafka et Hasek, sans laquelle rien de ce que Hrabal a écrit ne peut se comprendre.

De là, également, sont nés les personnages facétieux et bavards, imaginatifs et fanfarons, qui peuplent ses nouvelles. Qu'il s'agisse du boulanger escroqué par un assureur angélique, du tenancier de bistrot alcoolique, du fantasque amateur de discours funèbres ou de l'excentrique oncle Pépine, c'est toujours avec tendresse et humour que Hrabal regarde ses personnages. Une compassion à la fois païenne et paillarde qui semble aimanter son oeil et sa plume.

Une petite gare de Bohême, apparemment bien tranquille, fin 1944. Pourtant le jeune stagiaire s'ouvre les veines par suite d'un échec amoureux. Pourtant le chef de gare s'intéresse davantage à ses meubles orientaux qu'aux règlements. Sous les yeux de ce petit monde burlesque et tragique passent les trains de la débâcle étroitement surveillés. Le jeune stagiaire ne rejoindra pas celle qu'il aime : il meurt en faisant sauter un train d'explosifs, aux côtés du soldat allemand qu'il vient d'achever.

(Gallimard, Du monde entier, 1969)

Tendre barbare est un manuel de mauvaise conduite, une lamentation joyeuse, un précis d'apocalypse, l'inventaire d'une réalité alcoolique, une flamboyante tentative de fixer une vision paranoïaque. Ce tombeau pour Vladimir Boudnik joue de toutes les dissonances. Les héros ont la gueule de bois, les espoirs finissent dans la boutique du chiffonnier, mais la catastrophe est jubilatoire car ces soûlographes se révèlent des espions de la beauté.

Source : Librairie Générale Française

Si les chefs-d'oeuvre abondent dans la bibliographie de Hrabal, Vends maison où je ne veux plus vivre en est certainement un des plus purs. Tout un art de vivre propre à Prague et à ses « marginaux » trouve ici un résumé personnel et jubilatoire, porté par le plaisir de la mystification, de la blague incongrue et de la fanfaronnade. Autant d'armes secrètes élues par les Pragois pour parer à la pesanteur des jours et aux injustices de l'Histoire.

Proche autant des conversations de bistrot que des œuvres majeures de l'art moderne, l'écriture de Hrabal procède d'un « montage choc » où se heurtent des faits, des destinées et des événements opposés.

Un élan baroque l'emporte sur tout schéma moral commode, pour relier d'un trait le trivial au sublime, le bien au mal, la cruauté du monde à sa beauté. Nous voilà entraînés sur la voie de la perception extatique, exacerbée du monde où l'ouverture à ses contradictions, pour finir, nous est offerte comme une grâce. Seule, la bêtise d'un fonctionnaire, dans un des plus beaux textes du livre, s'obstine à trier et à diviser les êtres pour leur accorder un passeport...

Source : Points

BOHUMIL HRABAL (1914-1997), maître éprouvé de la palabre bohémienne, est bien connu en France – et largement ailleurs – pour son oeuvre de prose abondante (Une trop bruyante solitude, Des trains étroitement surveillés, Moi qui ai servi le roi d’Angleterre...) et pour sa manière hirsute, hérissée de gouaille virtuose qui chante et grince – comme font le rêve et le réel à l’endroit de leur frottement. Mais ce qu’on ignore généralement, c’est que ce fleuve puissant de prose prend sa source... dans la poésie.

Avant d’être un romancier universel, Hrabal est un poète, et un poète morave de surcroît, avec ce que cela suppose de terre et de suie sur les mains, sur la page. Et ce poète, il l’est « avant »pas seulement au sens chronologique, mais aussi au sens ontologique.

La poésie est chez Hrabal l’origine de la parole, comme de l’écriture. La plupart de ses récits les plus célèbres ont été écrits d’abord en vers, avant d’être remaniés en prose sur le tard, pour satisfaire à des impératifs éditoriaux.

Les poèmes donnés dans ce volume montrent donc le visage premier – et non pas seulement le premier visage – de Bohumil Hrabal. Un corps à corps de l’embouchure et de la source.

Dans la Prague libérée qui fête les noces du courage et de l'intelligence, Bohumil Hrabal, de son quartier général, la brasserie du Tigre d'Or, éructe sa peur.

Une peur totale, à l'image du système qui, continûment, la distillait.

Publié un an après la Révolution de velours, ce récit de la peur ordinaire fit scandale à Prague, faut-il s'en étonner ?

Dans Cours de danse pour adultes et élèves avancés, un homme âgé - il a vécu les fastes du défunt empire austro-hongrois - parle avec une demoiselle.

Plus qu'un récit, c'est une longue phrase ininterrompue, où se déverse pêle-mêle le contenu de toute une vie : l'important et le futile y prennent la même valeur, tout est zigzag. marche et contremarche. Le ridicule et le tragique, l'obscène et l'héroïque sont inextricablement mêlés dans ce texte que Céline ne désavouerait pas et qui sert de constat de faillite des doctrines et des systèmes.

Car, dit Hrabal : " Un bon livre n'est pas fait pour endormir le lecteur mais pour qu'il saute de son lit et qu'il coure en caleçon taper sur la gueule de l'auteur ".

En trois volets (Les Noces dans la maison, Vita Nuova, Terrains vagues) Bohumil, pour mieux se regarder, s'écouter, se critiquer, se souvenir, a conçu un stratagème malicieux : faire parler sa femme.

Tout commence le jour où la jeune Eliska fait la connaissance de son professeur alors qu'il est à quatre pattes en train de brosser le plancher de son rez-de-chaussée miteux où ils logeront pendant vingt ans.

C'est de ce quartier de Liben que l'on découvre peu à peu un Bohumil Hrabal tel qu'en ses livres, extravagant, bambocheur, farfelu, qui a fait tous les métiers, qui aime biner les potagers et se promener sur les bords de la Vltava mais ne se noie que dans la bière et le cognac.

Et qui tape frénétiquement sur sa machine Perkeo. Tendres et ironiques, chaleureuses et lucides, Les Noces dans la maison sont aussi, grâce à la plume multiple et bigarrée de Bohumil Hrabal, un invitation à aimer la vie, à la fêter avec jubilation et générosité.

Une maison de retraite, au sommet d’une petite ville, entre les murs de laquelle un air de valse, « Les millions d’Arlequins », est diffusé en permanence. La mère de l’écrivain s’y est retirée en compagnie de son mari, Franci.

Mais le vieil homme n’a plus d’yeux pour le monde ; et l’indifférence, la sclérose menacent chacun des locataires.

C’est l’apparition de trois retraités, énigmatiques témoins du passé, que la narratrice devra de ne pas céder à l’usure. Rester en vie : demeurer en contact avec l’inconnu.

Les souffrances du vieux Werther est l'hommage plein d'affection et de tendresse que l'écrivain rend à son oncle Pépine.

Grand buveur, grand séducteur, hableur génial et maître dans l'art d'esquiver ses responsabilités, l'oncle raconte en sept "procès-verbaux" dictés à son neveu Brohumil, sa jeunesse et ses amours à l'époque des Habsbourg.

Des places du marché des villes de garnison de l'Autriche-Hongrie aux sombres venelles du vieux Prague, c'est tout un monde aujourd'hui disparu qu'il fait revivre dans un torrent de paroles où phrases et images s'entrechoquent et se chevauchent au rythme des souvenirs.

En 1991, Bohumil Hrabal publie un livre insolite. En tchèque, le livre s'appelle « L'ouragan de novembre » et c'est un roman-reportage que l'auteur adresse à son amie américaine April Clifford - qu'il a tchéquisée et rebaptisée Doubenka.

Dans ces « Lettres à Doubenka », Hrabal fait le récit de deux événements majeurs de sa vieillesse : la révolution et la chute du régime communiste en Tchécoslovaquie, en 1989, et son voyage aux Etats-Unis.

Plus que jamais, il se laisse entraîner par la force des choses. Les lettres, qui devaient relater une tournée de conférences, dans les universités des Etats-Unis, sont interrompues, de plus en plus souvent, par les interventions d'une actualité plus proche, brûlante.

Chez un auteur de l'importance de Hrabal, l'intérêt des premiers textes est grand. Anarchisme spontané, obsession des choses et des gens de la rue, triomphe de l'imagination flirtant avec le fantastique, et surtout révolte contre la banalité du quotidien et les normes établies...

Toute son oeuvre future se profile dans les nouvelles présentées dans ce recueil, où l'on fait la connaissance d'un formidable raconteur d'histoires qui n'avait pas encore appris à ménager le lecteur et le pouvoir.

Le Hrabal des années d'après-guerre, d'avant le régime communiste et sa censure avec laquelle il a dû, par la suite, de son propre aveu, ruser pour continuer à écrire

Toute la beauté et le merveilleux que livre Prague à qui veut bien se laisser porter par une langueur toute slave, se retrouvent ici. La magie opère à travers le détail d'une affiche dont la typographie semble raviver le souvenir des grands artistes de l'avant-garde tchèque ou par le simple regard d'une jeune fille emmitouflée dans son cache-col qui pourrait évoquer les Amours d'une blonde.

Au gré d'une taverne enfumée, se retrouvent encore les ambiances chavirées du grand écrivain praguois Bohumil Hrabal. ?

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