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Il y a en Tchécoslovaquie un très grand écrivain. Il se nomme Bohumil Hrabal et Moi qui ai servi le roi d'Angleterre, publié dans cette collection en 1981, nous l'a révélé. Le roman que voici doit l'imposer définitivement à notre attention. Il illustre tragiquement la condition de l'esprit dans les pays soumis aux bienfaits de la « normalisation » soviétique. La version intégrale d'Une trop bruyante solitude, que nous proposons ici, n'a pu voir le jour à Prague. Si l'ouvrage n'a pas été pilonné, comme d'autres romans de Hrabal après 1968, il n'est paru en Tchécoslovaquie qu'édulcoré et amputé.
Le pilon, tel est précisément le sujet d'Une trop bruyante solitude... Depuis trente-cinq ans, Hanta écrase de vieux livres sous une presse hydraulique. Il écrase, il boit, il écrase, il soliloque en déambulant dans Prague, quotidienne et fantastique. Cette culture qu'il est chargé de détruire, il s'est donné mission de la sauver. Dans l'avalanche de livres qui se déversent dans sa cave, il fait son choix, arrachant les uns à la mort, réservant à d'autres un traitement moins ignominieux. Ainsi faisant, il est bien loin d'atteindre les normes qui lui sont imposées. Rejeté, abandonné de tous, il ne lui reste qu'à rejoindre ses livres bien-aimés...
On évoquera Kafka, et l'on n'aura pas tort. Cet humour-là fait passer un frisson dans le dos et serre le cœur.
Tout objet aimé est au centre du paradis terrestre, c’est écrit… Et moi, plutôt que d’emballer du papier vierge au sous-sol de l’imprimerie Melantrich, j’ai choisi ma chute, ici, dans ma cave, dans ma presse, je suis Sénèque et Socrate, voici mon ascension et, même si la paroi me plaque les jambes sous le menton ou pis encore, je ne me laisserai pas chasser du paradis, je suis dans mon souterrain dont nul ne peut m’exiler, on ne me fera pas changer de place, la tranche d’un livre me transperce les côtes, une plainte m’échappe, me suis-je soumis à la torture pour y découvrir l’ultime vérité ?
Ce livre ne peut pas laisser indifférent . L'écriture est passionnée et maitrisée , subtile ,à la fois tendre et violente, parfois humoristique mais aussi glaçante pour décrire les absurdités du système totalitaire. J'ai aimé de personnage de Hanta , et sa passion de la littérature en total décalage avec l'évolution de la société dans laquelle il évolue, qui dévalorise ,voire censure toute forme de pensée individuelle ou collective. Quand on commence à détruire les livres....
J'ai été scotchée par la lecture de cette histoire. L'écriture est à la fois tranchante et pleine de poésie. On se retrouve plongé dans la cave remplie de fanstasmagories du personnage, dans ses pensées où se mélangent questionnement et philosophie, ainsi que dans les propres idées politiques de l'auteur qui ressortent au travers. Un roman très frappant qui rappelle inévitablement Fahrenheit 451 de Bradbury.
Résumé
Il y a en Tchécoslovaquie un très grand écrivain. Il se nomme Bohumil Hrabal et Moi qui ai servi le roi d'Angleterre, publié dans cette collection en 1981, nous l'a révélé. Le roman que voici doit l'imposer définitivement à notre attention. Il illustre tragiquement la condition de l'esprit dans les pays soumis aux bienfaits de la « normalisation » soviétique. La version intégrale d'Une trop bruyante solitude, que nous proposons ici, n'a pu voir le jour à Prague. Si l'ouvrage n'a pas été pilonné, comme d'autres romans de Hrabal après 1968, il n'est paru en Tchécoslovaquie qu'édulcoré et amputé.
Le pilon, tel est précisément le sujet d'Une trop bruyante solitude... Depuis trente-cinq ans, Hanta écrase de vieux livres sous une presse hydraulique. Il écrase, il boit, il écrase, il soliloque en déambulant dans Prague, quotidienne et fantastique. Cette culture qu'il est chargé de détruire, il s'est donné mission de la sauver. Dans l'avalanche de livres qui se déversent dans sa cave, il fait son choix, arrachant les uns à la mort, réservant à d'autres un traitement moins ignominieux. Ainsi faisant, il est bien loin d'atteindre les normes qui lui sont imposées. Rejeté, abandonné de tous, il ne lui reste qu'à rejoindre ses livres bien-aimés...
On évoquera Kafka, et l'on n'aura pas tort. Cet humour-là fait passer un frisson dans le dos et serre le cœur.
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