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Elle sait trouver les mots qui frappent et nous amener dans son univers. Inévitablement, on se pose des questions, on a envie de savoir ce que va devenir Karim.
Ce n’est pas un polar cette fois, mais un roman sociétal assez noir. Une sorte de peinture d’une famille des cités, un monde découvert par une ancienne prof.
La seule « remarque » que je pourrais faire concerne le premier chapitre que j’ai trouvé un peu long, même s’il permet d’apprendre à connaître Madame Rinaldi.
Cette histoire devrait plaire aux amateurs de romans noirs : c’est bien écrit, sur un sujet assez « brûlant ». L’auteure a travaillé son sujet et ses personnages. On ne peut pas rester indifférent et on est comme poussé à réfléchir. Sur les jeunes des cités, mais aussi sur le comportement des profs qui parfois « jugent » et collent des étiquettes sans savoir, sans connaître les jeunes.
Si vous aimez ce genre de roman, alors foncez, vous ne serez pas déçus !
Nuits Blanches
- Raphaël Arnel , le psychiatre. Divorcé après 26 ans de mariage, il profite de sa « liberté » ». la séparation ne l’a pas vraiment touché, il est même plutôt soulagé. Il a par contre une gragilité, ses enfants, adultes désormais. A cause de son métier, il a raté pas mal de choses avec eux, comme des Noëls, et il s’en veut, ces choses-là ne se rattrapent pas vraiment. Raphaël a l’esprit vif, il est intelligent et observateur.
- Segrado, le tueur en série. Il n’a aucune forme d’empathie pour qui que ce soit, mais seulement un grand besoin de reconnaissance. Il livre des informations au compte-goutte pour être certain qu’on ne l’oublie pas.
Deux personnalités qui vont s’affronter dans un duel dont l’enjeu est de permettre à sept parents de pouvoir faire le deuil de leurs filles respectives.
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Dès le départ, le lecteur est plongé dans l’ambiance. On sent une atmosphère assez lourde, parfaitement bien évoquée. L’auteure a su prendre le temps de décrire ses personnages de façon à ce que les lecteurs les connaissent presque intimement. De sorte que la partie de ping-pong entre ces deux hommes devient presque fascinante. Chacun d’eux joue sur la corde sensible de son « adversaire ». Mais qui a de l’emprise sur l’autre ?
Ce polar de 110 pages se lit d’une traite, par son épaisseur bien sûr, mais aussi parce qu’on se laisse prendre au jeu et qu’on arrive à s’attacher aux personnages. L’auteure a su trouver les mots justes, ceux qui frappent.
Donc oui, un livre que j’ai beaucoup apprécié. Si j’avais une remarque à formuler, ce serait peut-être sur la fin un peu rapide (à moins que ce soit parce que j’aurais voulu « jouer » plus longtemps avec les personnages) .
En bref : Un roman que je vous invite à lire, une plume agréable qui ne demande qu’à être découverte. Un excellent moment vous attend.
Partie d'échecs contre un assassin