Commentaires sur ses livres

Quelques longueurs. Un roman très actuel avec des personnages qui ont des préoccupations ou des ennuis typiquement liés à notre époque. Bien écrit mais je m'attendais à plus de profondeur

Ce recueil est une déclaration d'amour à la lecture d'un père et de sa fille. Bernard et Cécile Pivot ont tous les deux une énorme passion pour les livres. Dans les différents chapitres, chacun s'exprime sur ses habitudes de lecteur, ses préférences, ses rituels, etc.

"Lire !" se dévore rapidement, les chapitres sont très courts mais toujours pertinents. J'étais, par exemple, curieuse d'apprendre de quelle manière ils rangent les livres chez eux ou quel est leur endroit préféré pour lire (Bernard Pivot est très différent de moi, pour lui les lits ne servent qu'à dormir et faire l'amour). Les deux Pivot ont une plume très agréable à lire. L'idée de composer ce recueil ensemble est excellente : on a l'avis d'un critique littéraire, d'un professionnel qui consacre 10h par jour à la lecture, et puis on a l'avis d'une simple lectrice comme vous et moi (même si elle n'a pas n'importe quel père), libre de choisir ses lectures et de lire quand elle le désire. D'ailleurs, c'est assez déculpabilisant de savoir qu'elle trouve parfois des prétextes pour éviter des rendez-vous avec ses amis et pouvoir étancher sa soif de lecture !

C'est un livre qui parlera à tous les amoureux de la lecture, offrez-le au plus de monde possible !

Comment vous convaincre de lire absolument ce livre, aussi petit qu'essentiel et aussi petit que grand est cet immense coup de cœur!? Bernard Pivot et sa fille Cécile nous emmène dans un magnifique voyage au cœur de la lecture à travers des petits chapitres qui tournent autour des essentiels de la lecture et qui parleront à chacun d'entre vous. Car leur manière de penser, leurs idées, leurs points de vue et leur témoignage respectifs ne peuvent faire qu'écho au vécu personnel de n'importe quel lecteur, et encore plus quand celui-ci est un passionné. C'est une véritable petite bible à posséder absolument dans sa bibliothéque. Une petite pépite à lire et à relire chaque année pour le plaisir, tant chaque phrase et chaque mot est percutant. Le tout provoque un émerveillement à chaque page (sans compte l'envie de tout noter et relever) qui accentue un peu plus le coup de cœur initial à chaque page tournée. Ce livre est donc une véritable déclaration d'amour à la lecture et aux livres. Foncez, lisez et régalez-vous de cette magnifique pépite!

’ai adoré lire Lire ! que je conseille bien volontiers, ce livre a raisonné en moi ! J’ai toujours du mal à expliquer ce qu’est pour moi la lecture. J’ai toujours cette difficulté à m’exprimer car pour moi la lecture c’est tout à la fois. Bernard et Cécile Pivot ont mis des mots très juste là où je n’y arrive pas.
Ce livre est destinée à tous les amoureux des livres et de la lecture, il est très facile à lire. On peut le lire comme on le souhaite, soit d’une traite comme je l’ai fais soit en plusieurs fois, il est découpé en plusieurs parties (18 petits chapitres). Plusieurs thèmes et problèmes de lecteurs qu’ont rencontrés Cécile et Bernard Pivot sont abordés comme le plaisir de lire, les lectures de leur enfance, leurs rituels de lectures, comment range t’ils leur livres, les sacrifices qu’ils ont fait pour pouvoir assouvir leur soif de lire et encore pleins d’autres choses.

Ce livre peut être une sorte bible de chevet du lecteur , j’y ai relevée plusieurs citations qui m’ont émerveillées, que je trouve vraies et que j’ai aussi ressenties. Je peux vous assurer un très beau moment de lecture. Un livre à lire, à relire, à offrir.

Esther est libraire à Lille. Suite au décès de son père dans des circonstances très traumatisantes, elle va prendre la décision d’organiser un atelier d’écriture autour de la correspondance. Cinq personnes vont répondre à son annonce. Nicolas et Juliette, un couple à la dérive. Jean, un homme d’affaires blasé. Jeanne, une dame âgée rongée par la solitude. Samuel, un jeune homme qui doit faire face à un deuil terrible. Esther va leur proposer de correspondre chacun avec deux personnes du groupe et les inciter ainsi à se livrer.

Ce livre a été un coup de cœur monumental. Dès que j’ai découvert la première lettre, je suis tombée sous le charme de ce roman épistolaire. Cécile Pivot part d’un postulat de départ assez simple, il est vrai. Je dois bien avouer que pour avoir souvent lu des romans composés de lettres, je peux affirmer que ce n’est pas forcément mon genre de prédilection, trouvant le procédé parfois lassant. Et c’est là où Cécile réussit à se démarquer. Elle crée une véritable histoire qui prend forme tout au fil des échanges et le tout est empreint d’une émotion rare.

Je me suis attachée à tous les personnages, chacun étant incroyablement tendre, avec ses défauts et ses vertus. Cécile dépeint des personnages authentiques et j’ai cru en cette histoire de bout en bout. Il est souvent plus facile de se prêter à la confidence par le biais de l’écriture et c’est ce que vont faire les personnages avec beaucoup de générosité.

J’ai été bouleversée par l’histoire de Samuel, touchée par celle de Jeanne, émue par celle de Nicolas et de Juliette, et attendrie par celle de Jean. Chacun à sa manière a su me toucher. Au fil des lettres envoyées, ils réussissent à se confier à de parfaits inconnus et leur évolution respective donne une touche d’espoir au récit. Les échanges entre Jeanne et Samuel m’ont particulièrement plu. Malgré la grande différence d’âge, le courant passe et j’ai été transportée par leurs partages.

Esther m’a profondément émue. Finalement, cet atelier l’aura également aidée dans une période particulièrement douloureuse de sa vie. Je pense qu’elle était loin de se douter de tout ce que lui apporterait cette expérience. J’ai beaucoup aimé son amour pour la correspondance et son envie de se battre pour que le fait de s’écrire des lettres ne tombe pas dans la désuétude. Tout cet amour des mots, elle le doit en grande partie à son père, et c’est un bel hommage qu’elle lui rendra au travers de cet atelier.

La plume de l’auteure est d’une grande douceur et la sensibilité est présente de manière constante. Cécile a fait preuve d’un grand talent en adaptant l’écriture à chacun de ses personnages. Ces derniers font preuve de beaucoup d’acuité lorsqu’il s’agit d’aider leurs correspondants, mais cela devient plus compliqué lorsqu’ils doivent effectuer un travail sur eux-mêmes. Je me suis sentie une lectrice privilégiée de ces confidences et de cette correspondance qui agit presque comme une thérapie auprès de chacun des intervenants.

Un petit bijou littéraire qu’il faut absolument découvrir. Sous une plume sensible et délicate, l’auteure réussit à la perfection à instaurer une émotion pure et authentique tout au fil des lettres de ce roman. Les personnages sont touchants et généreux, et je me suis sentie privilégiée de pouvoir prendre part à ces échanges. Ne passez pas à côté de ce roman épistolaire.

Un livre à deux voix. Le père, Bernard, lecteur professionnel et Cécile, sa fille, lectrice passionnée, abordent tour à tour différentes facettes de la lecture et des livres. Les choisir, les classer, lire ou abandonner, prêter, offrir. Lire en vacances, sagement assis au bureau ou allongé des un canapé, à haute voix...
Idéal pour les amoureux de la lecture qui confrontent leur propre rapport à la lecture ... et se retrouvent parfois, tantôt dans les propos de Bernard Pivot, tantôt dans ceux de Cécile.
En plus de cela, c'est un bel objet - illustrations, photos, mise en page, tout incite à y revenir pour picorer par ci, par là des petites phrases savoureuses.

Cécile Pivot nous raconte l'histoire d'Izia et Etienne qui vivent le drame absolu de la perte d'un enfant. Zoé est décédée des suites d'un accident de la circulation. Le couple va être mis à rude épreuve pour traverser cette affreuse période de deuil. Etienne quitte le foyer familial poussé par sa femme qui ne souhaite plus chose : être seule.

Izia va vivre chaque étape du deuil dans la difficulté que cela peut représenter, elle nous arrache le cœur souvent, j'ai voulu la rencontrer et pouvoir la serrer dans mes bras. Elle qui écrivait des histoires pour les enfants, elle va du jour au lendemain arrêter son activité.

Elle s'enferme, se déconnecte du monde extérieur, elle revit le souvenir de sa fille par le prisme de sa chambre vide qu'elle veut absolument conserver en l'état.

Mais lorsqu'elle reprend un peu le dessus, elle va se lancer dans une drôle d'activité : vider les maisons de personnes décédées qui n'ont soit plus famille ou dont la famille ne veut pas supporter cette charge. Un exutoire pour Izia de se plonger dans la vie d'inconnus et c'est également une autre façon d'appréhender le deuil.

C'est un roman qui traite d'un sujet tabou et qui malheureusement touche encore de trop nombreuses familles, Cécile Pivot nous retranscrit avec justesse les émotions et les étapes qui frappent le couple et son entourage. En tant que maman, les larmes me sont de nombreuses fois montées aux yeux.

Comment survivre à la perte d’un enfant ? La question sous-entend un livre gorgé d’émotions mais pourtant je suis passée complètement à côté. J’ai trouvé les chapitres répétitifs, je n’ai accroché ni au personnage de la mère endeuillée et déséspérée ni à celui du père philosophe qui tente de soutenir sa femme. Le lire ne décolle pas, c’est cliché et on n’y apprend rien de spécial. Samuel est la seule touche de fraîcheur dans ce récit mais ça n’a pas suffit pour moi. Je me suis franchement ennuyée dans ma lecture.

Le principe du livre est bon mais j'ai trouvé les personnages sans relief, un peu froids.
Cécile Pivot manque de panache dans la plume, ça ressemblait plus à une psychothérapie collective qu'une expérience épistolaire.
J'aurais accordé davantage place à l'humour dans ce livre, pour que l'étincelle prenne...

J'ai aimé lire ce livre.
Je me suis senti bien avec Izia, Etienne et Samuel.
Je ne retiens qu'une chose, le tendresse.

Ce livre ma vraiment beaucoup touché, j'ai vraiment étais accrocher à l'histoire. Je me suis reconnue dans ce livre, les personnages sont attachants et on arrive à ressentir leurs émotions à travers l'écriture ce cette autrice.
Je recommande beaucoup ce livre !

A mon avis, si je l'avais lu en une journée, il aurait été un coup de coeur. Mais mon rythme de lecture est très lent en ce moment, donc malgré ses 250 pages, je n'ai pas réussi à l'enchaîner. Cela dit, j'ai trouve les nombreuses citations très justes. La thématique du deuil, et surtout du deuil de l'enfant, est traité avec une grande justesse. Exit le cliché de l'année durant laquelle on se "reconstruit". Le long apprentissage d'Izia, mais aussi d'Etienne, a vivre sans leur fille m'a profondément touché. Et pour cela, je te le recommande vivement. C'est une lecture qui me suivra longtemps, il ne fait aucun doute.
Ma chronique complète dispo ici : https://sorbetkiwi.fr/index.php/mon-acrobate-de-cecile-pivot/

En lisant la 4eme de couverture j'ai pensé "encore une histoire eau de rose". Mais vu le nom de famille de l'auteure j'ai tenté.
Il n'y a rien dans ce livre! Le vocabulaire est très pauvre, les sentiments minables, les gens minables. Comment peut on dire d'une gamine de 10 ans qu'elle est immature?
Des répétitions à foison, des listes à profusion. Des listes de livres qu'on aura surement pas envie de lire tellement ...

Cela faisait huit ans que Zoé comblait de bonheur ses parents, Izia et Étienne un couple qui s'aime plus que tout et qui aiment plus que tout leur fille unique.
Pourtant cela fait quelques mois qu'Etienne est l'ombre de lui-même tout comme sa femme Izia. Il a décidé de partir de Paris, de cet appartement, quitter sa femme qu'il n'arrive plus à soutenir depuis la mort accidentelle de Zoé. Izia a besoin de solitude, il y a un avant et un après, aujourd'hui elle est projetée dans un univers parallèle.Elle veut être seule dans l'appartement, sentir l'odeur de sa fille, ne rien toucher dans sa chambre est vital pour elle. Se remémorer les souvenirs de sa petite fille joyeuse, drôle, étrange et hypersensible. Comment vivre sans elle ? Alors qu'elle n'arrive pas à vider cette chambre, elle décide de devenir déménageuse et de vider la maison des autres disparu eux aussi, avec l'aide de Samuel sa vie se reconstruit pour peut-être enfin accepter.
Un livre difficile à lire, quoi de plus terrible que de perdre un enfant...
Me voilà obligée de prendre du temps, du temps pour comprendre l'histoire, la douleur de chacun des personnages. Se rendre compte que personne ne vit le deuil de la même manière et que cela peu avoir des conséquences sur le couple.
Une très belle lecture, émouvante qui traite avec minutie, pudeur et délicatesse du deuil d'un enfant tant aimé

Un livre très sympathique qui parlera à tous les amoureux de lecture. En plus de nous offrir un livre plein d'illustrations très sympathique autour de la lecture Le contenu est en lui-même très sympa à lire, le père puis sa vie vont écrire une à deux page l'un après l'autre sur leurs visions de différentes choses en rapport avec la lecture, on peut se reconnaître parfois dans l'un, parfois dans l'autre, parfois dans aucun mais ces mots vont nous faire sourire, nous rappeler nos propres souvenirs, notre propre rapport à la lecture et aux livre le tout dans de jolies phrases.