Mon acrobate

Cécile Pivot nous raconte l'histoire d'Izia et Etienne qui vivent le drame absolu de la perte d'un enfant. Zoé est décédée des suites d'un accident de la circulation. Le couple va être mis à rude épreuve pour traverser cette affreuse période de deuil. Etienne quitte le foyer familial poussé par sa femme qui ne souhaite plus chose : être seule.

Izia va vivre chaque étape du deuil dans la difficulté que cela peut représenter, elle nous arrache le cœur souvent, j'ai voulu la rencontrer et pouvoir la serrer dans mes bras. Elle qui écrivait des histoires pour les enfants, elle va du jour au lendemain arrêter son activité.

Elle s'enferme, se déconnecte du monde extérieur, elle revit le souvenir de sa fille par le prisme de sa chambre vide qu'elle veut absolument conserver en l'état.

Mais lorsqu'elle reprend un peu le dessus, elle va se lancer dans une drôle d'activité : vider les maisons de personnes décédées qui n'ont soit plus famille ou dont la famille ne veut pas supporter cette charge. Un exutoire pour Izia de se plonger dans la vie d'inconnus et c'est également une autre façon d'appréhender le deuil.

C'est un roman qui traite d'un sujet tabou et qui malheureusement touche encore de trop nombreuses familles, Cécile Pivot nous retranscrit avec justesse les émotions et les étapes qui frappent le couple et son entourage. En tant que maman, les larmes me sont de nombreuses fois montées aux yeux.

Comment survivre à la perte d’un enfant ? La question sous-entend un livre gorgé d’émotions mais pourtant je suis passée complètement à côté. J’ai trouvé les chapitres répétitifs, je n’ai accroché ni au personnage de la mère endeuillée et déséspérée ni à celui du père philosophe qui tente de soutenir sa femme. Le lire ne décolle pas, c’est cliché et on n’y apprend rien de spécial. Samuel est la seule touche de fraîcheur dans ce récit mais ça n’a pas suffit pour moi. Je me suis franchement ennuyée dans ma lecture.

J'ai aimé lire ce livre.

Je me suis senti bien avec Izia, Etienne et Samuel.

Je ne retiens qu'une chose, le tendresse.

A mon avis, si je l'avais lu en une journée, il aurait été un coup de coeur. Mais mon rythme de lecture est très lent en ce moment, donc malgré ses 250 pages, je n'ai pas réussi à l'enchaîner. Cela dit, j'ai trouve les nombreuses citations très justes. La thématique du deuil, et surtout du deuil de l'enfant, est traité avec une grande justesse. Exit le cliché de l'année durant laquelle on se "reconstruit". Le long apprentissage d'Izia, mais aussi d'Etienne, a vivre sans leur fille m'a profondément touché. Et pour cela, je te le recommande vivement. C'est une lecture qui me suivra longtemps, il ne fait aucun doute.

Ma chronique complète dispo ici : https://sorbetkiwi.fr/index.php/mon-acrobate-de-cecile-pivot/

Cela faisait huit ans que Zoé comblait de bonheur ses parents, Izia et Étienne un couple qui s'aime plus que tout et qui aiment plus que tout leur fille unique.

Pourtant cela fait quelques mois qu'Etienne est l'ombre de lui-même tout comme sa femme Izia. Il a décidé de partir de Paris, de cet appartement, quitter sa femme qu'il n'arrive plus à soutenir depuis la mort accidentelle de Zoé. Izia a besoin de solitude, il y a un avant et un après, aujourd'hui elle est projetée dans un univers parallèle.Elle veut être seule dans l'appartement, sentir l'odeur de sa fille, ne rien toucher dans sa chambre est vital pour elle. Se remémorer les souvenirs de sa petite fille joyeuse, drôle, étrange et hypersensible. Comment vivre sans elle ? Alors qu'elle n'arrive pas à vider cette chambre, elle décide de devenir déménageuse et de vider la maison des autres disparu eux aussi, avec l'aide de Samuel sa vie se reconstruit pour peut-être enfin accepter.

Un livre difficile à lire, quoi de plus terrible que de perdre un enfant...

Me voilà obligée de prendre du temps, du temps pour comprendre l'histoire, la douleur de chacun des personnages. Se rendre compte que personne ne vit le deuil de la même manière et que cela peu avoir des conséquences sur le couple.

Une très belle lecture, émouvante qui traite avec minutie, pudeur et délicatesse du deuil d'un enfant tant aimé

On suit Izia et Etienne, en plein deuil de leur fille, qui a été fauchée par une voiture.

Malheureusement le couple n’a pas survécu à cette dure épreuve de la vie, et chacun tombe dans un profond désespoir.

Etienne part vivre dans une autre ville.

Mais au fil du temps, après une très sombre période, Izia comprend qu’elle doit vivre cet « après ». Elle a l’idée de proposer ses services à des gens souhaitant débarrasser le domicile d’un proche disparu. Grâce a une annonce, elle tombe sur Samuel, un jeune déménageur. Un partenaire pour le travail, mais pas seulement. Il l’aidera peu à peu, à la ramener vers la Vie.

Ce n’est pas un roman à lire lorsqu’on est dans un bad mood je pense. C’est assez sombre, on parle de sujets difficiles comme la dépression, la perte d’un enfant, le deuil… mais aussi des conséquences que ça peut avoir sur un couple. Les émotions sont bien retranscrites dans le récit.

Leurs douleurs respectives les a éloignés l’un de l’autre. Le récit sonne comme un cri de douleur de parents endeuillés. Zoé a huit ans pour toujours.

L’histoire est bouleversante et m’a beaucoup touchée. Les thématiques abordées sont fortes. Perdre un enfant est une douleur inimaginable et l’auteure a des mots qui sonnent justes, pour le décrire.

J’imagine très bien ce genre de roman adapté en film. Je trouve qu’il est important de parler du deuil, sans tabous ni honte.

J’ai passé un bon moment de lecture.