Cher Lecteur,
Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.
Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.
Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.
Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.
Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.
Cordialement,
L'équipe BookNode
P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.
Faillir être flingué
L’auteur nous propose un récit innovant dans le style et le genre. Nous suivons le destin de quelques américains prêts à jouer aux dés leur cheval ou une nuit au lit. Dans un univers difficile, nous découvrons ce qui a construit l’Amérique et comment est né cet envie de croire en l’avenir et pourquoi cette mentalité persiste toujours.
Le roman est d’un réel optimisme. Les personnages s’en remettant toujours au lendemain qui sera toujours mieux que le jour présent. Un brin d’humour chaussé de bottes en cuir. Un message de fraternité et de communauté dans la création et l’agrandissement d’un bourg en petite ville. L’initiative de gens ingénieux qui donnent aux américains quelques accords de gloire et qui nous fait comprendre pourquoi eux, plus que tous les autres, sont adeptes de la méritocratie.
Ce roman est plaisant à lire, est une bouffée d’évasion. En lisant la dernière page, vous regretterez le whisky de Sally, la douceur des couvertures de Nils, la vibration d’une cavalcade de chevaux ou encore la serviette chaude sur le visage après le rasage.
Une écriture fluide, pleine d’images, d’odeurs et de sons. Bref, un roman qui fera de tout lecteur un voyageur dans le temps et dans le l’espace, au pays des cow-boys et des indiens.
Faillir être flingué
Faillir être flingué
Olimpia
Faillir être flingué
Bacchantes
Maintenant, les personnages sont aussi un peu clichés, et outre le fait que je n’accroche pas à l’univers, il lui manquait cette étincelle de vie que j’aurais aimé trouver. Je reconnais que je me suis aussi un peu perdu avec tous les personnages et leurs différentes intrigues, je n’avais clairement pas la tête à ça. Peut-être lui redonnerais-je sa chance un jour ? En attendant, si vous êtes fan du genre, il a tout pour vous plaire, c’est un bon roman d’aventures, c’est bien plutôt bien écrit mais je reste mitigé dans mon avis sur l’abondance des personnages, qui peu être un point fort, mais je le vois comme un point faible, il manque une figure forte ou deux qui se détache du reste.
Faillir être flingué
Le Grand Jeu
Le dernier monde
Je n'ai pas beaucoup aimé non plus la progression quasi systématique des réflexions de l'héroïne (de l'auteur) sous une forme interrogative. Dommage, car le projet de l'ouvrage, le déroulement de l'intrigue, certains passages qui se veulent moins réalistes (l'épisode onirique des p. 169-176) sont vraiment intéressants.
Le Grand Jeu
il y a quelques jours, j'ai vu le livre en librairie et ai donc sauté le pas. Il était temps !
L‘histoire se découpe en deux parties.
Dans la premières, les assez nombreux personnages ne se sont pas encore rencontrés et chaque chapitre décrit leur parcours dans la Grande Plaine. Ils remarquent leurs pistes ou traces respectives. Ils se connaissent déjà un peu sans le savoir. J'ai adoré ces premières pages, environ la moitié. j'y ai retrouvé un peu de Lonesome Dove, un peu des Marches de l’Amérique ou du Filsl dans cette idée d'un espace immense mais désert seulement en apparence et où tous finissent par se croiser sans cesse. Puis, tous convergent vers une ville naissante à partir de laquelle la suite du récit va s'articuler. J'ai un peu moins aimé cette partie car pour moi ce n'était plus vraiment du western mais heureusement j'étais déjà attachée aux personnages et à l'écriture de Céline Minard.
Côté personnages, il y a donc pour commencer Jeff et Brad McPherson, et le fils de Brad, Josh, qui avancent vers l'Ouest avec leur charriot à bœufs. A bord, la grand-mère est mourante et veillée par une "gamine" ramassée en route. Il y a Elie, qui a pris le cheval de Bird Boisverdl, Zebulon et ses deux sacoches, Gifford qui suit Eau-qui-court-la-plaine, Orage-Grondant le chef indien, Arcadia la contrebassiste, Sally la tenancier de bordel, Silas le barbier : un vrai roman choral. Au début, se repérer parmi tout ce petit monde n'est pas évident mais il y a tellement de poésie dans tous ces fils du récit que ce n'est pas vraiment un problème.
Conclusion : oui il est possible d'écrire un western en étant un auteur français, et j'aurais du lire ce livre bien avant !
Faillir être flingué
Certes, le féministe, côté tragi-comique et le visuel donné par l'ambiance "cirque" sont très bien ficelés. Si ce court roman se lit d'une traite, la chute n'est pas à la hauteur du reste. J'ai envie de dire "tout ça pour ça?". Je cherche encore à savoir quel était l'objectif de ce roman, s'il y en a un...
Bacchantes
https://appuyezsurlatouchelecture.blogspot.com/2019/02/les-menades-couraient-en-longs-cheveux.html
Bacchantes
Roman savant et extravagant, admirable d’ambition et de maîtrise, d’érudition et de trivialité mêlées, où la puissance narrative et l’intention moraliste intense travaillent main dans la main, Le Dernier Monde est le compte rendu du périple rocambolesque de Jaume Roiq Stevens, le dernier homme, entraîné à travers la planète déserte comme pour une ultime inspection des lieux, un bilan de l’histoire humaine avant clôture définitive des comptes, un inventaire des civilisations avant liquidation. Au moment où l’on fait sa connaissance, à la première page du livre, Jaume Roiq Stevens est cosmonaute, embarqué à bord d’une station orbitale avec vue imprenable sur la planète bleue. C’est lui qui a la parole, lui qui raconte – et son récit commence au beau milieu d’un mot, ce qui tend à indiquer que manque le début du texte, et l’on saura par la suite que tel est bien le cas, et l’on saura aussi pourquoi, mais plus tard, tout cela… Pour l’heure, notre homme, plutôt sarcastique et rétif aux ordres, vaque à ses expériences scientifiques en apesanteur et tient le journal de ses activités. Tellement à son aise en ces hauteurs que, alors que l’ordre est donné à l’équipage d’évacuer la station, il fait sécession et décide de demeurer là, « seul maître à bord après personne ».
Lorsqu’il redescend sur Terre, quelques semaines plus tard, c’est pour s’apercevoir que les hommes se sont volatilisés. Il aura beau chercher, s’aider pour cela même d’un satellite afin de scruter les villes et les mégalopoles, de fouiller « les gorges les plus profondes, les grottes cachées, les montagnes les plus hautes, la moindre cahute », il ne trouvera personne – si, quand même : des animaux, foule grouillante et inquiétante, rats, chiens, porcs, oiseaux et autres, redevenus maîtres des lieux.
Sans doute est-il des solitudes aimables – on se souvient d’un autre « dernier homme », celui-là imaginé par l’écrivain allemand Arno Schmidt dans Miroirs noirs, et qui vantait les « journées magnifiques de solitud » que lui offrait sa situation. Jaume Roiq Stevens, lui non plus, ne panique pas. « Je vais prendre un peu de distance, je vais écrire tout ce que fait Jaume Roiq Stevens […]. Comme si je me voyais de loin. » Pour meubler sa solitude, il convoque auprès de lui des personnages – comme des émanations de lui-même, tout à la fois incarnées et rêvées, il appelle ça des « failles de soi » –, en compagnie desquels, l’esprit plein de désirs et de projets insensés, il s’élance vers le monde, à travers l’Asie centrale, la Chine, plus tard l’Inde, l’Afrique, Paris… Une échappée belle, exubérante et confiante, enthousiaste et violente, tout à la fois sublime et dérisoire. Rien qu’un rêve, peut-être, une chimère, un délire, le « château de sable » d’un esprit désorienté et malade, mais qu’importe, au fond, « tant qu’il me reste un mot en tête, tant qu’il me reste un mot dans mon cerveau d’homme, c’est toute la communauté qui persiste ».
Le dernier monde
Le dernier monde