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- Phra au soleil
- Mobipolis
- Garou 2.0
- Entartage
- 2084
- Tokyo 2115
- Le dernier jour de Paris
Le thème du futur de la cité est globalement respecté, même si j’ai eu des doutes : je suis passée complètement à côté (de très loin) de certaines nouvelles, comme Dansons la capucine ou Rencontre avec Johnny Wayne.
Phra au soleil et 2084 sont mes préférées, et j’aimerais beaucoup lire un roman complet dans ces univers.
Notons tout de même une chose : l’avenir de la cité n’est pas très joyeux. Entre destruction du patrimoine, dictatures (c’est drôle, on n’a jamais de femme dictatrice), et l’esclavage qui ne porte bien sûr pas ce nom, la dénaturation du corps humain, et la menace des IAs… Heureusement Phra au soleil SEMBLE donner un peu d’espoir au milieu de tout ce beau futur gâché (et encore, je n’en suis pas sure).
Lecture rapide, le livre fait 300 pages mais le texte est écrit gros.
Anthologie des Imaginales 2023 : Le Futur de la cité
Avec son nouveau roman, Claire Krust nous offre une ribambelle d’esprits en tout genre ! Dans cet univers japonais, le folklore prend vie : démons, fantômes et autres existent bel et bien, ils côtoient les humains. Toutefois, l’équilibre entre ces deux mondes doit être maintenu, c’est la raison d’être des onmyojis. Ainsi l’on suit Shinya, l’onmyoji impérial, personnage énigmatique et secret, qui change son apparence et porte une étrange marque au front qui apparaît de temps à autre.
Alors qu’il est appelé pour guérir la fiancée de l’empereur, il fait appel, pour l’assister, à Sayo, à qui aurait dû revenir le titre d’onmyoji impérial. Elle est persuadée que c’est à cause de Shinya que sa grand-mère est décédée, et cherche à le prouver. Le sortilège qui a atteint la fiancée de l’empereur se révèle une malédiction puissante, lancée par un esprit. S’ils ne parviennent à l’identifier, Shinya entraperçoit le lieu où elle a été lancée. Une forêt.
Les deux onmyojis font alors équipe pour enquêter et retrouver l’esprit qui a lancé la malédiction, car il doit être puni. Ils sont accompagnés de leurs Shikigamis, « esprits domestiques ». Moryo, un loup arrogant, et Aï, une jeune femme dont se servaient des humains, sont au service de Shinya.
La ville de esprits
Comme à son habitude, Shinya n’est pas causant, aussi, ses compagnons prennent leur mal en patience durant le trajet. Les voilà qui abordent l’orée d’une forêt. L’onmyoji impérial les conduit à une frontière, là ils pénètrent dans le monde des esprits ; des masques cachent l’identité humaine des deux onmyojis. D’étranges lanternes animées finissent par apparaître, et bientôt, ils aperçoivent la ville. La ville des esprits.
À l’instar du Voyage de Chihiro, cette ville s’apparente grandement aux versions humaines, mais à l’architecture parfois impossible, très haute. Bien entendu, ici il n’y a que des esprits, des onis (ogres), des kitsune (renards) : toute la représentation possible des yōkai (démons japonais).
Ce qui est intéressant de noter, c’est que d’ordinaire, c’est-à-dire dans le monde humain, les différents esprits cohabitent ici, malgré la puissance et la bestialité de certains. Mais tout comme son reflet mortel, la ville montre des stratifications sociales : les Premiers (les plus vieux et donc puissants esprits) dans leur vaste propriété, la classe moyenne (artisans, commerces) et les clandestins.
Comment un tel univers est-il né ? Il s’agit de l’esprit-roi qui l’a créé, pour abriter les esprits car ils ne peuvent vivre auprès des humains, ces derniers les chassent en faisant appel à des exorcistes, les empêchent de rester dans leur lieu de vie humain. Si ce projet ressemble à une utopie, malheureusement l’esprit-roi a disparu depuis des siècles, et bien que tous attendent son retour, les inégalités et injustices se creusent dans sa ville. Les gardes en viennent même à tuer des clandestins.
Le passé refait surface
Alors que nos compagnons s’installent en ville pour enquêter, l’on comprend que Shinya a vécu ici, autrefois, dans une autre vie. Tout comme dans Les Neiges de l’Éternel, Claire Krust a mis en place un récit non linéaire. Car si Shinya ne se raconte pas, Aï entre dans ses souvenirs, ainsi, le récit est entrecoupé de plusieurs parties conséquentes de la vie de Shinya avant qu’il ne devienne onmyoji impérial. Je dois dire que ces passages m’ont le plus plu, ils sont le véritable fil du rouge du roman, le lien reliant le monde des humains à celui des esprits.
Le retour de l’esprit-roi
Shinya fait des efforts pour ne pas se laisser gouverner par son passé et la mélancolie et les colères qu’il contient, pour mener à bien sa mission, maintenir l’équilibre. Pourtant, plus nous avançons, et plus ce terme d’équilibre vacille. L’injustice ressort dans les deux univers, humain comme celui des esprits. Le passé que Shinya pense révolu existe toujours, bien que dans un premier temps il va fermer les yeux dessus, se réfugiant dans le rôle de l’onmyoji.
Lorsque l’enquête qu’il mène avec Sayo percute de plein fouet la sécurité de la ville de l’esprit-roi et, par extension, le monde des hommes. En effet, une étrange maladie pousse à la folie les esprits qui tuent alors leurs semblables, se métamorphosant en êtres ignobles pourvus de tentacules et imprégnés d’un miasme noir.
Alors que le passé de Shinya le rattrape, l’on murmure le retour de l’esprit-roi. Mais alors pourquoi accuse-t-on de traîtrise Hinode, la gardienne de la frontière, amie de l’esprit-roi ?
Traits et couleurs
Voilà les grandes lignes du nouveau roman de Claire Krust. Magie, folklore japonais vivant, malédiction, enquête et passé, le tout en un récit non linéaire. L’autrice nous propose comme de coutume un style épuré, toutefois, je pense qu’elle aurait ici gagner à donner des détails supplémentaires quant aux descriptions et aux personnages : par exemple, le tableau de la ville grouillante d’esprits manque de traits et de couleurs à mon goût. Par ailleurs, côté détails, Moryo est bizarrement absent durant une bonne partie de l’intrigue, et la question quant au cerisier de la famille de Soya, évoquée plusieurs fois dans le récit, n’a pas été résolue.
Malgré tout, passons sur ces détails : j’ai beaucoup apprécié cette lecture, notamment tout ce qui a trait aux esprits, à l’esprit-roi (un dragon !), au passé de Shinya, plus intéressant au final que l’enquête qui le conduit de nouveau dans la ville de l’esprit-roi. La résolution est magistrale ! Tous les éléments s’imbriquent pour assembler le puzzle final et terminer sur des couleurs plus apaisées, amicales.
En bref : avec son nouveau roman, Claire Krust nous offre un récit non linéaire, entre Princesse Mononoké et Le Voyage de Chihiro. Magie, folklore japonais vivant, malédiction, enquête et passé s’imbriquent sous le style épuré de l’autrice qui, bien que manquant d’un peu de profondeur et de couleur, offre de bons moments de lecture. L’Héritage de l’esprit-roi nous offre une ribambelle d’esprits en tout genre ! Alors vous aussi, venez découvrir la ville de l’esprit-roi, mais n’oubliez pas votre masque, au risque d’être dévoré.e…
L'Héritage de l'esprit-roi
Les Enges, Tome 2 : Les Secrets d'Éole
Une pépite qui se lit facilement et qui donne envie de connaître les autres livres de l'autrice 🤩
L'Héritage de l'esprit-roi
L'Héritage de l'esprit-roi
L'Héritage de l'esprit-roi
Malheureusement, je me suis ennuyée.
Il s'agit en fait de 5 récits, 5 nouvelles sur différents personnages.
Le rythme est lent, avec de trop longues descriptions... je déteste les longues descriptions !!!
Point positif, je trouve la couverture magnifique.
Les Neiges de l'éternel
Shinya est onmyoji impérial, son rôle, protéger l'empereur et sa famille de toute attaque de démons, d'esprits ou de jeteurs de sorts. Or, une prétendante de l'empereur pour devenir sa femme est envoûtée. Pour comprendre qui et pourquoi, Shinya est envoyé à la rescousse.
Une aventure mignonne et intéressante.
L'Héritage de l'esprit-roi
Je ne suis pas une grande lectrice d'histoires se déroulant au Japon, mais j'ai apprécié l'aperçu de cette culture offert par le livre. Ce n'est pas trop complexe, et je ne me suis pas sentie perdue. En toute honnêteté, l'histoire pourrait être transposée dans d'autres cultures sans grande difficulté.
Pour en venir à l'histoire elle-même, j'ai bien aimé Yuki et sa témérité, tout comme Sayuri et Seimei et leurs rêves. Les histoires que j'ai le moins aimé sont celles avec Akira que j'ai trouvé beaucoup trop froid et assez peu humain, même si cela correspond parfaitement au personnage.
J'ai beaucoup apprécié la manière de Claire KRUSS d'articuler les différents récits pour en former un plus grand. Mais je suis quand même restée sur ma faim en ce qui concerne certains éléments restés sans réponse. C'était tout de même une bonne lecture que j'ai davantage appréciée que ce que je ne pensais.
Les Neiges de l'éternel
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Avec L'Héritage de l'esprit-roi, j'ai renoué avec les univers oniriques d'inspiration japonaise. Et la jolie plume de Claire n'a pas gâché mon plaisir ! La force de ce roman est incontestablement ses personnages creusés dont les émotions m'ont submergée. D'ailleurs, les plongées dans le passé du héros ont nettement contribué à mon attachement.
Le hic ? L'alternance entre passé et présent casse un peu le rythme. Rien de bien grave, cependant je n'ai pas totalement adhéré au dénouement qui dénote avec le reste de l'intrigue, relativement sombre. Un choix pourtant audacieux qui plaira à d'autres lecteurs !
L'Héritage de l'esprit-roi
J'ai bien aimé le deuxième récit mais le reste... On n'a pas le temps de s'attacher aux différents personnages que c'est fini ou autres choses. Je n'ai pas vu la folie du fantôme mais juste un fantôme. Je m'attendais à tellement plus de fantastique. Je m'attendais à plus de profondeur, on survole les personnage, les évènement comme si cela n'avait aucun impact.
Un point positif est le style de l'autrice, agréable fluide surtout pour le récit deux. finalement même si les récits sont liés, ca reste quand même vide dans l'histoire et sans impact. Cependant cela reste une bonne lecture
Les Neiges de l'éternel
Les Enges, Tome 2 : Les Secrets d'Éole
Les Enges, Tome 1 : L'Envolée des enges
Les Neiges de l’éternel est un texte imprégné de fantastique se déroulant dans un Japon féodal fantasmé. À travers cinq nouvelles où les personnages se croisent, l’autrice retrace la déchéance d’une famille aristocratique sur plusieurs générations via des narrateurs pluriels et nuancés. Claire Krust n’hésite pas à mettre en scène des protagonistes antipathiques et à s’attarder -un peu trop à mon goût- sur la construction d’une ambiance désenchantée. Si le texte souffre de quelques défauts typiques des premiers romans, il n’en reste pas moins tout à fait recommandable pour ceux qui apprécient les romans d’ambiance axés sur l’introspection.
Les Neiges de l'éternel
Les Neiges de l'éternel