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Livres - Bibliographie

Claude Roy


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Tous les livres de Claude Roy

Les trois chèvres, Le gros cheval, L'oiseau futé : voici un florilège de poésies en forme de comptines qui font désormais partie du répertoire des écoliers et que l'on ne se lasse pas de redécouvrir.

Source: gallimard-jeunesse.fr

La maison d'Hermine, Jules, Eric et Jacques était une très agréable maison... jusqu'au jour où les parents durent s'absenter : ils avaient été invités par le général Dourakine à passer une semaine dans sa propriété, en compagnie du capitaine Grant, de M. et de Mme Chappart, du capitaine Corcoran et du sapeur Camember.

Laissés à la garde du grand-père, bien trop occupé" à dormir pour s’acquitter de sa tâche, les enfants démontent, dévissent tous les objets de la maison, qui ne va pas tarder à se révolter !

Un beau matin, sans crier gare, Gaspard, le Cher Ami Chat de Thomas, se surprend en train de parler. Il parle en prose, et même en vers. On aurait pour moins la tête à l'envers. En lisant l'histoire absolument vraie du chat-parleur au terrible secret, on verra comment le noble Gaspard parvint à surmonter cet étrange avatar. Chat-malin, chat-poète, et génie des matous, modèle des amis, modèle des époux, Gaspard le beau parleur gardera-t-il son secret jusqu'au bout ?

Dans son livre, Claude Roy trace le plus vivant et complet des portraits de son ami.

Devenu orphelin à 6 ans pendant la guerre 14/18, Charles Rivière est recueilli par son oncle et sa tante. Celle-ci lui donne le goût du piano, tant qu'il devient un compositeur avant-gardiste. "Côté coeur", il réalise qu'il est très amoureux de son amie d'enfance Louise. Séparés lors de la 2ème guerre, ils se retrouvent et vivent alors une véritable passion.

Quand il revint, Anna n'était plus là, ni sa valise. Elle avait laissé un mot : "je t'expliquerai un jour. Merci de tout. Love. Anne." Il descendit en courant au bureau de l'hôtel. Il y avait un train pour Paris à 18 h 36. Il était 18 h 34. Quand il arriva à la gare, le train était parti. Il ne revit jamais Anna.

source : http://www.livre-po-cher.com/catalog/product_info.php?products_id=13799&osCsid=a119a6485e9574f3c7c589ed987e39f8

Maria émerge de l'ombre, dans un train de la nuit, à la fin de la guerre. Quelle Maria? La Maria d'Espagne, cachée dans une carrière abandonnée pendant la guerre civile, et qui poussa ce cri qu'on croit entendre encore, quand l'homme marcha vers elle? La petite Française de juin 40 sous le bombardement ? Ou Maria Lewisham, l'Anglaise parachutée en France? Maria de Vienne? Maria l'Italienne, errant avec un cirque sur les routes de Norvège?

Il faisait grande nuit en ce temps-là sur l'Europe. Des Maria perdues, il y en eut tant...

New York, un été des années 50.

Près de Queensboro Bridge et des quais, Léone règne nonchalamment sur une république précaire de personnes déplacées. Le plaisir de vivre avec Léone leur fait oublier le mal du pays. Douce et secrète, peut-être indifférente, se donnant aisément mais se livrant peu, Léone ne demande rien à personne. Jusqu'au jour où Pierre survient...

La poésie populaire ne se définit pas par l’anonymat de ses auteurs. Il y a des œuvres anonymes qui ne sont pas du tout populaires, et des œuvres signées qui le sont profondément, par exemple entre mille autres Le Temps des cerises de Jean-Baptiste Clément, ou Auprès de ma blonde d’Henry Murger. Le seul critère de la valeur d’une chanson ou d’un texte est dans le domaine de la popularité ; autrement dit s’intéresser à la poésie populaire c’est étudier l’incessant va-et-vient de la tradition écrite. Car ce qui s’accomplit dans la poésie populaire de bouche en bouche, de ville à campagne, s’accomplit dans l’esprit même du créateur solitaire, de bouche à oreille, de rire à malentendu, de mémoire à oubli. Le poème suit dans le peuple le même petit bonhomme de chemin qui suit le manuscrit du poète enfermé seul dans son cabinet. Que l’homme travaille dans la retraite, ou que les hommes se mettent à « plusieurs », les lois du génie sont les mêmes. Fabre d’Eglantine préside à tous les jeux d’enfants depuis plus de deux siècles avec Il pleut bergère, et Rouget de l’Isle à toutes les révolutions avec La Marseillaise.

Ainsi, comme nous dit si joliment Claude Roy dans cette anthologie : « Aimer la poésie populaire, ce n’est pas retomber en enfance, c’est remonter en humanité. »

«À la lisière du temps : cette phrase est un défi à la raison. Bien que nous ne sachions pas si le temps a eu un commencement et s'il aura une fin, nous savons qu'il n'est pas un terrain ni un bois, une étendue où l'on distinguerait un ici d'un là-bas. Le temps n'a pas de côtés. Certes, il possède un avant, un après et un maintenant, mais nul ne peut se situer à la droite du 5 octobre 1843, ni à la gauche de cet instant même. Pourtant, devant le sourire de réprobation du professeur de philosophie, Claude Roy hausse les épaules et s'enfonce dans les corridors du temps. Ils sont transparents et interminables. Claude Roy marche lentement, les yeux entrouverts, lucide et somnambule ; il va par un chemin sinueux fait de tournants et de bifurcations, de raidillons et de pentes, de tours et de retours. Profusion de répétitions et de réitérations, d'espaces blancs et en friche, de places fermées et de murs qui sont des miroirs illusoires où se reflètent des figures non moins illusoires. Ces figures ont l'intensité des images qui peuplent le rêve, de même que leur fragilité. Elles apparaissent, disparaissent, réapparaissent, se transforment, s'illuminent, s'évanouissent en brume. Cristallisations de temps, elles durent ce que dure un battement de paupières, elles sont d'ici et de là-bas, elles vivent dans le temps présent et dans un autre temps qui s'écoule, dans un là-bas qui ne se trouve nulle part, je veux dire : ici même.» Octavio Paz.

Il a été désiré si fort, sa naissance est tellement extraordinaire, que tante Céline l'a baptisé Désiré Bienvenu. C'est un chat malin comme un singe, gai comme un pinson, amical comme un chien et délicat comme un chat. Mais les chats qui font le tout du monde en compagnie d'une vieille demoiselle, ça ne court pas les routes. Que dire alors d'un chat lauréat du prix Nobel de la pais ? L'histoire de Désiré est décidément étonnante. Un héros formidable pour un conte tendre et merveilleux, où l'on retrouve toute la fantaisie d'un grand auteur.

La procès de la littérature est vieux comme la littérature, qui a l'âge de l'homme, c'est-à-dire n'est pas née de la dernière pluie. Un grand littérateur nommé Platon envoyait déjà les poètes se faire voir ailleurs que dans sa République. Un empereur de Chine fit brûler tous les livres pour crime d'inutilité. Depuis, les Pères de l'Eglise, Savonarole, Bossuet, Jdanov, Julien Benda, la Révolution culturelle chinoise, les technocrates, et les utilitaristes en général, ont conclu tour à tour que la littérature, cet utile inutile, était une cause perdue.

La parole est à la défense.

Une lecture nouvelle des romantiques. Claude Roy esquisse dans cet ouvrage, en ouvrant des vues aussi originales que documentées, une véritable théorie du phénomène romantique. Il maintient constamment l'équilibre nécessaire entre l'universalité d'une période historique et la spécificité de chaque créateur, dégage un esprit du romantisme et situe en même temps avec précision l'individualité de chacun des grands Romantiques français, ce qui donne lieu à une galerie de portraits étincelants.

Par le pouvoir des mots, le poète a le pouvoir d’agir, de refuser, de changer le cours des choses. Autrement dit, de s’engager.

D’Éluard à Césaire en passant par Aragon, Garcia Lorca, Prévert, Desnos, Neruda, Char ou Ritsos, les poèmes de ce recueil témoignent de la façon dont les poètes ont accompagné la marche des peuples - ou des individus - vers leur liberté, avec les mots comme armes et drapeaux.

Claude Roy n'écrit pas des «livres d'enfants ». C'est un poète délivre-enfants. Les images qu'il colle jouent à pigeon-vole. Les mots qu'il met en chansons jouent à saute-mouton.

Dans ses Enfantasques les gens, les enfants, les bêtes et les choses font la farandole, et les paroles, à tire-d'aile et rire-au-ciel, font la cabriole.

« Mais quand Claude Roy lance les mots en l'air, écrivit un critique à propos d'« Enfantasques », ils retombent sous la forme d'idées. Heureux les enfants qui connaîtront ces chansons par c?ur sans les avoir apprises » !

«Qui est un "écrirêveur", un "poète délivre-enfants"? C'est un homme qui, à l'attention des enfants et des ex-enfants restés un tant soit peu enfants (ils ont "entre 4 et 104 ans"), fabrique, comme avec les ailes de papillons du fantasme, de merveilleux collages. C'est un homme qui ne craint pas de poser les questions élémentaires, c'est-à-dire fondamentales. C'est, partout et toujours, un homme étonné d'être là et qui le prend avec cet humour qui est la politesse de l'attention aux autres.»

Description tirée du catalogue Gallimard consultable sur Internet.

Le narrateur, Étienne, est celui qui reste à la propriété familiale, laissant la «brillante carrière» à son frère Olivier. Celui qui va de soi et dont le bagage pèse le poids de tout ce qu'il n'a pas fait : il ne s'est pas marié et n'a pas eu d'enfants, il n'a pas voyagé, il n'a pas écrit. C'est pourtant à ce spectateur de passage encore adolescent qu'un jour d'été, sur une plage de la Conche, s'attache le jeune Stefan Stein. Il est alors l'ami imprévu : plongé dès son enfance au cœur des tempêtes, passant de l'Allemagne nazie à l'Amérique du Sud, des pogromes de l'Holocauste aux convulsions politiques du «Nouveau Monde», il est tout ce que n'est pas Étienne. Il restera pourtant, à jamais, malgré la distance et le temps, l'ami lointain. Quand le cauchemar de l'Histoire finalement l'engloutira, Étienne restera seul, innocent, coupable de survivre.

«Claude Roy s'enfonce dans les corridors du temps. Il construit avec des fragments et des brins de son passé des instants hors du temps mais qui ne sont que du temps : des poèmes. La matière première de la poésie de Claude Roy est la vie, vue et sentie, dite et entendue, à partir d'un maintenant précaire, ce maintenant sans après ni avant que nous appelons la mort. Ses poèmes sont des résurrections de moments vécus ; en même temps les meilleurs d'entre eux sont les révélateurs de ce temps secret qui habite chaque instant. Mais Claude Roy se méfie, avec raison, du langage sublime. Le remède est l'humour. Son humour est un pari en faveur de la vie – malgré tout.»

Octavio Paz.

Recueil d'œuvres poétiques écrites entre 1939 et 1953 par Claude Roy.

On y retrouve plusieurs parties : Au sommeil la nuit, Erreur sur la personne, Les circonstances, Mourir, Clair comme le jour, Les animaux du dedans. Chacune regroupe plusieurs poèmes abordant des thèmes diverse et variés.

Préface de Pierre Gardais et Jacques Roubaud.

REMBRANDT GOYA PICASSO

L'amour de la peinture, c'est la commune passion de trois hommes très différents: Rembrandt, ou de la méditation des images, Goya, ou la fureur de voir, Picasso, tout le jeu des formes et toutes les formes du jeu. "Donner à voir, c'est donner à vivre", disait Paul Eluard. On pourrait placer ces mots en épigraphe du livre de Claude Roy, où les génies du passé ne sont pas moins vivants que Picasso, accompagné jour après jour par l'écrivain et son journal dans son travail à Vallauris. La bonne critique d'art, la critique vraiment pénétrante, c'est celle qui pénètre, en effet, les tableaux. Claude Roy va plus loin encore: c'est dans l’œil de l'esprit du peintre en train de peindre qu'il nous introduit, au cœur même de la passion des formes et des couleurs.

Est-ce que la Fraxilumèle, une fleur très sympathique et de la hauteur d'une tour de dix-huit étages, peut arriver à faire changer d'avis un Président de la République qui se trompait ?

Est-ce qu'une fleur très serviable peut arriver à changer la vie des gens qui habitent des cages-à-gens et trouvent que leur vie ce n'est pas une vie ?

La réponse semble être : oui.

L'auteur d'Enfantasques et de La maison qui s'envole tire ici, avec Alain Le Foll, imagier sage comme ses images ; sagement folles, le bouquet d'un grand feu d'artifice. Leurs fusées de toutes les couleurs éclairent de façon très drôle des choses très sérieuses.

Les poèmes que j'ai signés seul, je doute pourtant d'en être propriétaire. Je me soupçonne toujours de n'en être que l'interprète, d'avoir mis au clair à voix haute le texte signé d'un auteur inconnu qui chuchotait à mon oreille.

Mais je ne doute pas depuis quarante ans, de dérober des poèmes, quand je m'amuse, avec l'aide de mes amis chinois ou sinologues, à inventer des poèmes qui de l'autre côté de la grande muraille des langues et des siècles, ont un double, un frère un reflet. Des poèmes dont parfois, si j'ai bien réussi mon larcin, les dieux bilingues de la littérature disent, peut-être en hochant la tête : « Est-ce un poème chinois français ? Est-ce un poème français chinois . En tous les cas, Claude Roy est un voleur de poèmes ! »

Claude Roy

Tous les deux ou trois ans je verse sur la grande table le contenu des dossiers accumulés : pages de journal, carnets de voyage, portraits, poèmes à l'état naissant, textes inédits, articles édités, notes et croque-notes, coupures, etc. Je trie, je flaire, je hume, je cisaille, j'élimine, jette au feu.

Cette fois-ci, j'ai épinglé quelques idées attrapées au vol, huit ou dix souvenirs qui valent qu'on s'en souvienne et quelques esquisses que j'ai envie de terminer.

J'ai gardé encore quelques hypothèses sur le monde comme il ne va pas, quelques observations sur mon chat qui va où il veut, quelques notes de lecture sur des livres que j'aime et aimerais faire aimer, des odeurs de forêt en automne, des plongées dans mon espace du dedans et quelques passages à la surface agitée de cette planète. J'ai parsemé le tout de quelques cailloux blancs pris dans mes carnets, ces minimes que je trouverais prétentieux d'appeler des maximes. Et voilà le "livre de bord" 1992-1993 : un vieux Persan des années 1300 m'a donné le titre.»

Claude Roy.

Au début de 1982, je fus menacé de me voir retiré mon permis de séjour sur la terre ", écrit Claude Roy. Ce qui l'a amené à se demander si l'homme est capable de regarder la vérité en face. Et pas seulement à l'occasion d'une maladie. Le croyant inquiet qui se force à croire, le fanatique politique, l'amant qui ne veut pas voir qu'il n'est plus aimé, telle sont les mille stratégies ambiguës de l'homme, animal menteur qui a reçu la grâce, ou la malédiction, de pouvoir se mentir à lui-même.

Permis de séjour se terminait « bien ». La fleur du temps reprend le fil des jours de Claude Roy là où le précédent journal l'avait suspendu. Quel usage l'écrivain a-t-il fait de sa prolongation de visa ? Il a continué à porter sur la vie un regard qui rend artificielle la distinction entre journal intime et choses vues, entre « vie intérieure » et « vues sur l'extérieur ». Qu'il raconte un merveilleux voyage au Japon ou un nouveau et banal séjour à l'hôpital, qu'il analyse avec finesse les plaisirs de la nature, son travail de poète ou les expériences de la douleur, qu'il relate une promenade en forêt d'Île-de-France ou une flânerie sur le Bosphore, c'est toujours cet alliage rare d'une perspicacité compatissante et d'un humour bleu de nuit.

"Un après-midi, couché dans l'herbe, je me suis trouvé nez à nez avec une sauterelle verte. "On se connaît, m'a-t-elle dit. Nous avons déjà été présentés : tu avais dix ans". J'écrivis dans ma tête un bref haïku sur cette double rencontre. Je ne savais pas qu'elle allait me conduire peu à peu à écrire une épopée cosmogonique et philosophique en douze chants et en vers, sur le modèle (inconscient) du De natura rerum de Lucrèce, et dans la postérité (vite consciente) de la Petite cosmogonie portative de Raymond Queneau. Les conseils scientifiques, les critiques et les encouragements littéraires de celui-ci me furent infiniment précieux. Sais-tu si nous sommes encore loin de la mer ? tisse en un seul poème trois fils. L'histoire d'une planète où les eaux, en se retirant, ont donné vie à la vie. L'histoire personnelle d'un homme, dérisoire gouttelette détachée de la mer du temps avant de retourner s'y confondre. Et - sous forme d'une sorte d'accompagnement choral - l'histoire des paroles que l'humanité a chantées dans le noir, des questions qu'elle a posées dans le soleil, et des suppositions qu'elle a formées, à tout hasard et grande nécessité". Claude Roy.

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