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Toutes les séries de Eliane Viennot

3 livres
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Présentation de l'éditeur

Jamais l'histoire de la loi salique - cette disposition française empêchant les femmes d'hériter et de transmettre la Couronne - n'avait été faite ; celle des relations entre les hommes et les femmes du point de vue du pouvoir non plus. Un manque, une absence qui se révèlent au grand jour alors que la France peine toujours à faire de la place aux femmes dans les positions décisionnelles... Pourtant ce qu'on a pu qualifier d'exception française n'a pas toujours eu le visage qu'on lui connaît. Reprenant l'histoire de France à ses origines (les Francs Saliens, Clovis), Eliane Viennot a cherché à comprendre les raisons de cette exclusion consacrée avec l'arrivée au pouvoir des Bourbons (Henri IV), les premiers à devoir leur trône à la loi salique. Le résultat est surprenant. Mieux, il va à l'encontre des idées reçues. Ce travail mené comme une enquête où les bons et les méchants ne sont pas toujours ceux que l'on croit, où les faux en écriture, mensonges et omissions abondent, met en lumière la remarquable mixité des pouvoirs pratiquée à certaines époques de l'Ancien Régime, avant que la loi salique ne constitue une étape centrale dans l'éviction des femmes des sphères du pouvoir. Initié au XIIIe siècle, ce processus ne se fit pas sans résistances. Les acteurs et les actrices de ce long conflit méritaient à coup sûr cette étude passionnante, en attendant peut-être de trouver une place dans les manuels scolaires.

Biographie de l'auteur

Professeur à l'université de Saint-Etienne, membre de l'Institut Universitaire de France (IUF), Eliane Viennot préside la Société Internationale pour l'Etude des Femmes de l'Ancien Régime (SIEFAR). Spécialiste de la Renaissance, elle a publié une biographie de Marguerite de Valois (Tempus, 2005).

Tous les livres de Eliane Viennot

Fille du roi Henri II et de Catherine de Médicis, sœur de Charles IX et d'Henri III, femme d'Henri IV, le pedigree royal de Marguerite de Valois (1553-1615) est impressionnant. Une telle parenté aurait pu étouffer la personnalité d'un être faible. La jeune Marguerite, douée d'une grande intelligence politique, montre un appétit d'ogre pour les affaires de ce monde et s'impose comme femme politique, érudite, mécène, polémiste, féministe et enfin mémorialiste, dont l'œuvre fut sans cesse rééditée... S'appuyant sur les écrits de Marguerite et les études les plus neuves sur la Saint-Barthélemy ou l'accession au pouvoir d'Henri IV, Eliane Viennot confronte dans cette biographie très moderne la grande reine oubliée par l'Histoire à Margot, son double imaginé par Alexandre Dumas et passé à la postérité sous les traits d'une princesse dévergondée.

Les grammairiens ont bataillé trois siècles contre les usages et la logique du français pour arriver à imposer, à la fin du XIXe, la règle du " masculin l'emporte ". Le livre retrace cet effort de longue haleine et les résistances qui l'ont contrarié.

La violente polémique surgie en France à l’automne 2017 autour de « l’écriture inclusive » a conduit Éliane Viennot à élargir la question au « langage inclusif ». L’autrice de <em>Non, le masculin ne l’emporte pas sur le féminin !</em> expose dans ce petit guide les bonnes raisons de débarrasser la langue des normes et des règles masculinistes pour dire et écrire un monde où chacun·e aurait sa place, à égalité. Les outils qui le permettent existent : il suffit de les appliquer pour redécouvrir, en toute simplicité, les logiques du français, avec l’inventivité que permet aussi sa souplesse.

« On ne nait pas femme, on <strong>la</strong> devient. » Telle est la phrase que Simone de Beauvoir aurait écrite si, fille de l’école, elle n’avait assimilé les règles concoctées depuis le XVII<sup>e</sup> siècle pour donner au « genre le plus noble » la place qu’il occupe aujourd’hui dans la langue française.

Contestée dès l’origine, longtemps négligée, finalement imposée par des institutions puissantes, cette entreprise a commencé d’être démantelée dans les pays francophones depuis une quarantaine d’années. D’une controverse à l’autre – et elles sont particulièrement vives en France – la démasculinisation du français a déjà fait des progrès notables, avec l’abandon progressif des noms masculins appliqués aux femmes occupant des fonctions prestigieuses.

Ce travail se poursuit désormais plus largement avec le <i>langage inclusif</i>, qui intègre des exigences propres au temps présent : celles de pays résolument décidés à réaliser l’égalité entre tous les êtres humains. Ce guide donne à la fois les bonnes raisons que nous avons d’approfondir cet effort, et les moyens simples qui sont à notre portée pour le soutenir.

Postface par Raphaël Haddad et Chloé Sebbagh.

<i>Source : présentation de l'éditeur.</i>

En trois siècles et demi d’existence, l’Académie a beaucoup travaillé à masculiniser le français. Porte-bannière des partisans du « genre le plus noble », ce vestige de la monarchie absolue mène depuis le milieu des années 1980 une croisade contre la « féminisation », en dépit des besoins langagiers d’une société où l’égalité des sexes progresse – en dépit, surtout, des logiques de la langue française et des évolutions à l’œuvre dans les autres pays francophones. Sans se soucier de remplir le rôle pour lequel l’entretiennent les contribuables, les Immortel·les en habit vert campent sur des positions purement idéologiques, en proférant des sentences qui se veulent paroles d’Évangile alors qu’elles vont à rebours des dynamiques du français. Les « Quarante », il est vrai, ne sont ni grammairiens, ni linguistes, ni philologues – et pas toujours écrivains. Ce livre retrace cette guerre de trente ans, menée à coup de déclarations aussi péremptoires qu’infondées, réactionnaires et sexistes, face auxquelles les protestations n’ont pas manqué. Il permet également de faire le point sur les objets de ces controverses, et de comprendre pourquoi la France a fini par entamer sa « révolution langagière »… envers et contre les avis des Messieurs-Dames du Quai Conti.

[Source : présentation de l'éditeur.]

Pour Richelieu et Mme de Lafayette, pour Voltaire, pour Stendhal encore, Marguerite de Valois n'était pas la " reine Margot ", sobriquet inventé par Alexandre Dumas. Elle n'était pas non plus la princesse dépravée que la modernité associe à ce titre de fantaisie. Elle était la reine Marguerite, dernière représentante des Valois-Médicis et auteur de Mémoires fameux, édités tout au long de l'Ancien Régime - en France comme en Angleterre et en Italie. Rien de moins frelaté que ce succès, qui devait rebondir tout au long du XIXe siècle : le texte évoque avec un talent consommé les heures les plus dramatiques de l'époque des guerres de religion, mais aussi les intrigues rocambolesques de la cour d'Henri III, sans parler des amours tumultueuses des jeunes seigneurs et dames qui l'animaient. Les Mémoires sont ici accompagnés des deux autres textes en prose de la reine : la Déclaration du roi de Navarre, qu'elle écrivit en 1574 pour le compte de son époux, le futur Henri IV, coupable d'une tentative de coup d'Etat ; et le Discours sur l'excellence des femmes, qu'elle rédigea au crépuscule de sa vie, s'inscrivant ainsi dans la " querelle des femmes " qui faisait rage en France depuis près de deux siècles - mais qui l'avait jusqu'alors bien peu intéressée.

Depuis quand, et comment, et pourquoi le mot « homme » en est-il venu à désigner le genre humain tout entier ? Au fil d'une passionnante analyse sur l'usage historique de ce terme, son étymologie, la plus-value sémantique qu'il a progressivement acquise, Éliane Viennot retrace l'histoire d'un abus de langage qui gonfle « l'Homme » à la dimension de l'humanité. Au pays du Musée de l'Homme, de la Maison des Sciences de l'Homme, des Droits de l'homme et du citoyen, cette histoire-là relève d'une exception française qui sent fort l'imposture masculiniste. Il est temps que « l'homme » se couche, sémantiquement parlant, qu'il regagne son lit de mâle humain et laisse place aux autres individus du genre Homo, aux personnes humaines.

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