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Commentaires sur ses livres

Éric Reinhardt

Par Kiki1744 le 24 Février 2024 Editer
Kiki1744
Sarah c'est une femme qui chute inexorablement d'une vie douillette et bourgeoise,le jour où, la quarantaine passée,elle fait le point sur sa vie.Maintenant qu'elle est en rémission de son cancer du sein,elle ressent une certaine invisibilité de la part de sa famille et plus particulièrement vis à vis de son mari qui en étant présent est absent et s'isole d'elle,menant chez eux,avec elle,une vie parallèle.
Son mari a l'air du bon gars mais on apprend comme elle qu'il possède 75% de leurs biens qu'il fait fructifier en en acquérant d'autres alors qu'elle finance le fonctionnement du foyer et qu'elle est à 25% propriétaire de cette maison qu'elle a fait sienne.
C'est cette révélation qui va amener Sarah à dire à son mari qu'elle le quitte provisoirement,le temps de réfléchir et qu'ils réfléchissent sur eux mêmes. Cela va être une décision aux conséquences dévastatrices et imprévues mais révéler la véritable nature des personnages notamment de Sarah et son mari.
Susanne miroir de Sarah est la héroïne du livre que l'écrivain écrit en en changeant les lieux,les noms,les professions avec l'aide de Sarah.
Les voilà embarqués dans cette histoire de Sarah qui devient celle que l'écrivain écrit, véritable descente aux enfers pour elle jusqu'à tomber dans la folie psychiatrique.
Eric REINHARDT par ce récit puissant et fécond,analyse avec précision l'effondrement de la femme confrontée à l'égoïsme et l'indifférence de son mari. C'est la maltraitance même dont lui même se rend à peine compte, faite du poison lent de l'isolement et du déclassement.
Ce roman permet aux destins de ces deux femmes de se répondre à mesure que l'écrivain met en roman l'histoire que Sarah lui confie, à tel point qu'on ne sait plus s'il s'agit de Sarah ou Susanne. Éric Reinhardt nous tient en haleine d'un bout à l'autre du récit et on veut savoir comment Sarah s'est sortie de cette situation qu'elle même semble davantage accompagnée vers les abysses.
C'est un roman vraiment féministe où est décrit comment l'homme parce qu'il investit donc s'enrichit peut complètement dépouiller sa femme s'ils ne sont pas mariés sous le régime de la communauté. L'homme a tout ; la femme rien.
‌Ce est bien plus qu'une histoire,sur la place de la femme dans le couple, c'est une toile tissée avec une place prépondérante à l'art et au sacré.
Il est question d’un mystérieux tableau religieux du XVIIe siècle, d'une église de dentelle ou encore d'une tête-coquillage inspirée de Francis Ponge,ce qui lui donne une certaine emprunte mystique.
L'auteur termine le roman et invente la fin de l'histoire de Susanne.
Il en envoie à Sarah un exemplaire en espérant bien qu'il sera primé -clin d'oeil à Eric REINHARDT.
L'épilogue renverse totalement les spéculations par une lettre que Sarah envoie une lettre à l'écrivain bien deux ans et demi après s'être quittés, où elle termine de lui raconter sa vie et comment le roman lui a renvoyé sa propre image et lui a donné les clefs de son présent et surtout de son avenir.
Tout le monde s'est sauvé et sans le savoir Sarah a sauvé l'écrivain pour avoir souhaité lui raconter sa vie pour qu'il en écrive ce roman car en écrivant, l'écrivain fait quelques introspections dans sa vie en les confiant à Sarah
Ce roman est enfin une vraie explication de la genèse d'un roman et plus généralement un hymne à l'écriture et plus largement à l'art.
L'écriture est salvatrice tant pour Sarah que pour l'écrivain mais également pour Sarah ,sa première lectrice et tous les lecteurs.
J'ai adoré surtout que Eric REINHARDT sans nous perdre a un pas d'avance pour nous ouvrir vers de nouvelles voies.[spoiler][/spoiler]
A propos du livre :
Sarah, Susanne et l'écrivain
Sarah, Susanne et l'écrivain
Par Plassans le 16 Février 2024 Editer
Plassans
Les personnages de David et Victoria ne sont pas attachants, ils peuvent même être par leurs attitudes écoeurants... mais justement c'est ce qui fait leur charme, car en tant que lecteur, on est rarement habitué à ce genre d'anti-héros. de plus, il y a un vrai contraste entre le personnage de David, classe moyenne et politiquement de gauche et celui de Victoria, DRH monde d'une multi-nationale, avec des idées et des fondements de droite. de mon point de vue, il y a une vraie dénonciation de la structure de notre société : les ouvriers et la classe moyenne voire pauvre d'un côté, et les riches de l'autre : ceux qui dirigent et dominent le monde.
Le livre se dévore tant l'écriture est magistrale et le livre prenant. Il est de ceux que l'on a du mal à refermer. Il se lit à la manière d'un thriller, car oui nous avons envie de savoir ce qu'il est arrivé à Victoria, qui nous l'apprenons dès le début du roman, a été retrouvée assassinée dans une forêt de la région parisienne. David Kolski, vit depuis reclus, délaissé par sa femme Sylvie qui a de ce fait découvert le pot aux roses, dans un sombre hôtel de la Creuse où il narre cette histoire passée, sulfureuse et sexuelle. le suspense est tenu jusqu'aux dernières pages, donc aucun répit n'est laissé au lecteur.
A propos du livre :
Le Système Victoria
Le Système Victoria
Par jean-michel-1204 le 2 Décembre 2023 Editer
jean-michel-1204
Le récit bouleversant du mécanisme d'une emprise et d'une émancipation féminine malheureusement manquée.
Un livre sublime.
A propos du livre :
L'Amour et les Forêts
L'Amour et les Forêts
Par Matatoune le 1 Novembre 2023 Editer
Matatoune
Éric Reinhardt est un usurpateur de talent. Son nouveau roman s’ouvre sur un dialogue entre un écrivain et son sujet d’inspiration, Sarah, la quarantaine bien tassée. Cette dernière lui a confié son histoire. Un cancer du sein en rémission la pousse à s’interroger sur sa vie et à demander à son conjoint de faire un breack dans leur vie commune. Mais, c’est l’image racontée de Sarah assise sur un banc pour regarder les fenêtres de son ancien appartement et regarder son univers, où elle est dorénavant absente, passé devant elle qui inspire Eric Reinhardt à écrire Sarah, Suzanne et l’écrivain.

Alors, l’écrivain invente un double de papier, Suzanne, proche de l’histoire de Sarah complété, au fil des pages, de ses propres projections jusqu’à influencer l’évolution de Sarah, mère de deux enfants proches de devenir adultes.
Roman du double


Écrivain des images porteuses d’émotions, Éric Reinhardt créé un triumvirat entre une femme et son double de fiction où l’écrivain joue un rôle d’arbitre entre réel, imagination et symbolique. Des longs dialogues entre Sarah et l’écrivain, il s’ensuit un roman qui se construit petit à petit entre double et identification, déjà évoqué dans L’amour et les forêts (Prix Renaudot des lycéens en 2014).

En reprenant le même thème, Eric Reinhardt apporte une réponse étayée à l’accusation dont il a été victime à la sortie de son roman. En effet, une mise en demeure déposée auprès de Gallimard pour atteinte à la vie privée et contrefaçon était menacée d’être déposée par l’avocate de la protagoniste lors de la sortie de L’amour et les forêts. Dans cette affaire, l’inspiration semblait s’éteindre par la production de certaines parties d’un texte, de moins de cinquante pages, adressées par la plaignante à l’écrivain, avant sa parution.

Néanmoins, le roman, Sarah, Suzanne et l’écrivain, semble de plus en plus étrange. Au départ, l’attirance pour un tableau fait perdre la mesure à Suzanne, premier événement d’une longue série qui devrait permettre à Sarah d’ouvrir les yeux sur son vécu.

Comme dans un tableau de Hopper, Eric Reinhardt nous rend témoin de l’immense solitude de Sarah. Ayant voulu exprimer son désir, suite à sa rémission, elle se trouve exclue de sa propre vie. Cette violence silencieuse que Sarah subit, sans jamais accabler son mari, ne prend toute son intensité dramatique que par le récit qu’en fait l’écrivain par le vécu de Suzanne qu’il lui propose. Sarah précise et questionne en donnant son avis sur le déroulé du roman. Suzanne se construit au fil de leurs échanges. Sarah et Suzanne, les prénoms s’emmêlent, se confondent obligeant le lecteur à s’attacher aux signes plutôt qu’au sens.

Roman féminin
C’est au cœur d’une machination diabolique que nous convie Eric Reinhardt ! Et, il faudra attendre la scène avec Momo (presque à la fin) pour que le fou rire de Suzanne réveille la torpeur dépressive de Sarah, la même que celle où l’écrivain a plongé son lecteur !

Car, ici, le couple est synonyme de domination. Celle d’un homme, ayant perdu l’objet de son amour, qui n’a de cesse que de la “tuer” symboliquement. C’est une violence insidieuse décrite par le menu jusqu’à la folie pour l’une et l’accident pour l’autre.

Eric Reinhardt confirme son désir de créer des personnages féminins, qualifiées de naïves par d’autres, mais qu’il décrit comme dénuée de duplicité, éprise de liberté et d’absolu, et surtout, d’une confiance à toute épreuve en ceux qu’elles aiment. Le personnage de Sarah en est encore une incarnation.

Roman spécial prix littéraire
Eric Reinhardt détaille la position de l’écrivain et la relation tenue avec son sujet. En revenant sur un sujet déjà entrevu, il complète sa réflexion autant avec le milieu littéraire, qu’avec les critiques et même les distinctions. Franchement, le roman, Sarah, Suzanne et l’écrivain, répond parfaitement aux attentes d’un Goncourt : une œuvre littéraire parfaitement ancrée dans une actualité reconnue (la place des femmes) jouant sur un procédé littéraire (le double) et détaillant la position de l’écrivain ! Alors ! Réponse le 7 novembre 2023…

Chronique ici
https://vagabondageautourdesoi.com/2023/10/31/eric-reinhardt-sarah/
A propos du livre :
Sarah, Susanne et l'écrivain
Sarah, Susanne et l'écrivain
Par ChrisL le 16 Septembre 2023 Editer
ChrisL
Roman d'une grande justesse. Une œuvre actuelle, dure et douce, à la belle écriture.
Ce livre est douloureusement superbe. Difficile de rester insensible au chemin de Bénédicte.
A propos du livre :
L'Amour et les Forêts
L'Amour et les Forêts
Par pwachevski le 3 Septembre 2023 Editer
pwachevski
Je suis arrivée vers ce livre par son adaptation cinéma, sortie il y a quelques mois. J'ai voulu voir le film, mais son sujet pour le moins pesant n'a attiré personne autour de moi, et j'ai eu la flemme de le voir seule. Bref, je suis passée à côté. Et c'est seulement ensuite que j'ai appris que c'était l'adaptation d'un livre, donc que l'idée de sa lecture s'est imposée naturellement à moi.

Je savais donc précisément où je mettais les pieds, je m'étais préparée mentalement à une lecture qui allait être par moment compliquée. Ce fut effectivement le cas, mais ce n'est pas un défaut, au contraire, c'est bien du fait du talent descriptif de l'auteur, du réalisme qu'il insuffle par moment qu'on se met dans cet état. Je pense notamment à ces passages où le personnage de Jean-François parle à la première personne, on en sort vraiment lessivé. Ça nous projette vraiment dans la dévalorisation et les souffrances psychologiques que peuvent ressentir les personnes qui vivent ça au quotidien.

Et c'est je crois, justement parce que j'ai trouvé certains passages du livre absolument brillants en terme d'écriture, que j'ai tant de mal à comprendre la médiocrité d'autres passages. Le premier chapitre, où l'auteur s'adresse à nous à la première personne, devient personnage de son livre, est par exemple est totalement assommant et d'un narcissisme rare.
Spoiler(cliquez pour révéler)
La fin du livre, où il redevient personnage du livre, sans être indispensable je pense se justifie mieux, mais toujours avec une pointe de narcissisme, si ce n'est un certain mauvais goût (il y a juste moi qui ait trouvé la scène de masturbation dans le TGV totalement hors de propos ? - et si vous êtes déjà allé dans des toilettes de TGV, faut vraiment avoir envie pour s'y toucher la nouille...)


Par ailleurs, je pense que l'auteur est passé à côté d'un point essentiel de son histoire et de son personnage : pourquoi Bénédicte reste en couple avec son mari, malgré ce qu'il lui fait subir ? C'est une question essentielle, car c'est un vrai point d’incompréhension récurent pour les personnes qui entendent parler de violences conjugales sans les vivre. C'est tellement simple, quand on voit les choses de l'extérieur, de porter un jugement sur la victime, simplement par méconnaissance du sujet. Et c'est d'autant plus simple de tomber dans ces jugements quand des mains tendues et des portes de sorties se sont présentées à la victime, comme c'est le cas du personnage de Benedicte.

Ça me semblait donc évident qu'une œuvre qui prétend nous expliquer les choses de l'intérieur si blinde sur ce point, et nous propose une vraie explication crédible. Pour reprendre une autre référence cinématographique, dans Mon roi de Maïwenn, on a par exemple une femme folle amoureuse de son mari, avec une réalisation qui insiste énormément sur l'attirance physique qu'elle a pour lui. On aime ou on aime pas le film, mais on nous a donné une explication qui tient la route. Dans ce livre, on ne m'a donné aucune explication, pas même une mauvaise, à aucun moment, pas même au début de leur histoire. On nous donne un vague prétexte, d'enfants encore trop jeunes, mais qui semble insignifiant au regard des faits.

Dans l'ensemble, j'ai donc un sentiment très contrasté vis-à-vis de ce livre. Je l'ai à la fois trouvé bon et mauvais. Je ne sais vraiment pas comment le noter et le classer.
A propos du livre :
L'Amour et les Forêts
L'Amour et les Forêts
Par sandy23 le 23 Août 2023 Editer
sandy23
Un livre incroyable, histoire découverte à travers le film mais le livre est 100 fois mieux ! Début de lecture difficile mais tellement aspirante que l'on ne voit pas défiler ce superbe roman
A propos du livre :
L'Amour et les Forêts
L'Amour et les Forêts
Par rabanne73 le 14 Décembre 2021 Editer
rabanne73
Lu en 2019. Un roman profondément exutoire, qui touche à l'extrême intimité des sentiments, à la fois unique et universel. Comme on dit : "qui n'a pas vécu"... (l'épreuve de la maladie ou de la perte d'un être cher) ne pourra pas tout à fait palper l'intention de l'auteur.

Il s'agit d'une mise en abyme, cette forme narrative qui ne convient ni ne plaît à tout le monde. Tout est jeté un peu en vrac, de façon exacerbée, jusqu'aux répétitions certes quelque peu redondantes mais d'une fulgurance à laquelle je n'avais pu rester insensible.

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Éric, un personnage réel (l'auteur) fait face à un autre fictionnel, Nicolas, comme le miroir de l'âme du premier. Eric versus Nicolas. Nicolas versus Éric. Et ce livre, s'écrira-t-il un jour ?! À retenir, le fil conducteur du récit : la maladie, son combat, sa transcendance (par la création artistique, par la passion fusionnelle, par le désir sexuel) : trois femmes, quarantenaires, atteintes du cancer (du sein, du sang, des os), que l'on découvre successivement en pleine lutte, en rémission, en rechute ou en phase terminal.. Et au centre du chaos, leur homme. Qui tente de rester debout, amoureux vaillant et "fou", luttant pour deux, malgré le poids de l'angoisse et du chagrin, malgré l'épée de Damoclès.
A propos du livre :
La Chambre des époux
La Chambre des époux
Par rabanne73 le 11 Novembre 2021 Editer
rabanne73
Lu en 2017 (lors de sa sortie en poche). Un roman qui avait suscité la polémique. Pour moi, ce fut un récit qui m'avait captivée, malgré moi et malgré le climat oppressant.

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Il m'avait fallu dépasser d'abord les 41 premières pages pour vraiment rentrer dans le vif du sujet. Mais, ensuite, impossible de lâcher l'affaire, malgré le malaise et la révolte intérieure face ce qui est narré sur les 350 autres pages de ce roman. Bénédicte Ombredanne représente à elle seule l'arbre qui cache la forêt ; sa vie n'est qu'une dissimulation, un simulacre, une incarcération mentale et affective, un sacrifice vain ! L'auteur nous livre (surtout dans la dernière partie) les raisons du naufrage du couple, la défection d'une femme, depuis les prémisses fragiles jusqu'à l'engrenage autodestructeur et irréversible. Le rythme est soutenu, implacable, la plume addictive. Une histoire à la fois intime et universelle...
A propos du livre :
L'Amour et les Forêts
L'Amour et les Forêts
Par jef7 le 31 Décembre 2020 Editer
jef7
Réussite car le romanesque se confond avec l'histoire de la France sous Giscard.
A propos du livre :
Comédies françaises
Comédies françaises
Par lesparolesenvolent le 12 Juillet 2020 Editer
lesparolesenvolent
Attirée par le 4e de couverture relatif à un sujet sensible, ce livre était présent dans ma PAL depuis plusieurs mois, mais j’avoue avoir été un peu déçue et avoir été déstabilisée en le refermant.

Ici, la forme de présentation est assez particulière car il s’agit de deux romances incluses l’une dans l’autre. Le roman ne laisse pas indifférent même s’il ne suscite aucun trémolo malgré tous les thèmes abordés poignants et sensibles. Les idées récurrentes comme : cancer, chimio, fatigue, usure de l’âge dérangent en général, mais ces pages y apportent un prisme intimiste des implications relationnelles et affectives induites par ces dégradations physiques.

Voici un bel hommage rendu aux femmes qui luttent contre des cancers destructeurs. Un hymne à l’amour pour LA FEMME quand la vie a esquinté leur féminité et empiète leur vitalité jusqu’à leur procurer cette désagréable et implacable sensation d’être écrasée par le poids des années.Le réalisme sur le quotidien des femmes avec leur traitement et le travail psychologique dans la réappropriation de son corps. De plus y est abordé l’aspect physique où la résignation ou du moins l’approche d’autrui de cette métamorphose inéluctable. La dignité est rendue ici à la femme pourtant diminuée à cause des traitements et de la maladie.

La place de l’amour, et la représentation du couple et de la famille quand surgit la maladie, et les désagréments engendrés montre la dévotion et le dévouement du mari pour partager son pouvoir créatif.La tendance obsessionnelle du narrateur, « des narrateurs » en l’occurrence, pour s’éprendre des femmes malades et érotiser son affection, son admiration pour elles qui va jusqu’à « commettre » un adultère m’a dérangée.

Or cet aspect de désir m’a déplu, j’ai trouvé le fond malsain et pas crédible. Cet avis n’engage que moi…
Plus de détails sur mon blog :https://lesparolesenvolent.com/la-chambre-des-epoux-deric-reinhardt/
A propos du livre :
La Chambre des époux
La Chambre des époux
Par Facettes le 21 Janvier 2020 Editer
Facettes
J'en suis à la page 156 et je peine à lire cette histoire très décousue, juste le moment du dilemme de l'achat dans la boulangerie. J'ai l'impression que le protagoniste pète un câble et est en surchauffe. J'en peux plus, j'abandonne.
A propos du livre :
Existence
Existence
Par Bouboule le 6 Mars 2019 Editer
Bouboule
Je ne sais pas comment classer ce livre, ce qui explique sa position dans la catégorie "j'ai lu aussi". Le scénario est très bon, certains passages également, et cela aussi bien au niveau du contenu que de l'écriture, mais je n'ai vraiment pas apprécié d'autres moments de ma lecture où j'ai trouvé que c'était "too much", l'auteur, pour moi (car il ne s'agit que de mon avis qui n'engage que moi), se perdait un peu et en faisait trop (
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les scènes avec Christian, les discussions interminables sur le tir à l'arc et ensuite les arbres, ou encore les diarrhées verbales de Jean François lorsque celui-ci crache son venin sur Bénédicte
). De même j'ai trouvé redondant le fait de tjs nommer l'héroïne par ses nom et prénom, plusieurs fois par page pdt une bonne partie du livre. Sinon j'ai bcp apprécié le 3ème tiers du livre, la vision de l'extérieur.
Bref je suis mitigée, étant passée par toutes les émotions durant cette lecture.
A propos du livre :
L'Amour et les Forêts
L'Amour et les Forêts
Par monikaR le 27 Février 2019 Editer
monikaR
Un des ces livres qui restent en vous longtemps après les avoir fermé. L'histoire très forte d'une femme sous emprise, une rébellion et une issue....que l'on n'imagine pas. Comment une femme intelligente, cultivée et consciente puisse se laisser dominer jusqu'à l'abandon...
A propos du livre :
L'Amour et les Forêts
L'Amour et les Forêts
Par zeny13 le 17 Janvier 2019 Editer
zeny13
Un livre terriblement poignant, qui bouscule (ça existe vraiment des couples comme ça ?!), qui énerve (ça existe vraiment de subir une situation négative autant d'années, de rester malheureuse si longtemps ?!), qui émeut...

J'admire les thérapeutes et bénévoles d'assos qui suivent des femmes dans ce genre de situation, tout comme j'admire les femmes qui réussissent à sortir de cette servilité, à prendre le contrôle de leur vie pour atteindre le bonheur, tant ce livre montre que c'est difficile...

Je rejoins les avis précédents, mentionnant par exemple que le livre mettait par moment mal à l'aise. Je dirais même que, si vous êtes au bord du spleen, à tendance mélancolique, reportez cette lecture à plus tard ;) (ou remarque, ça vous fera peut-être prendre conscience de tous les éléments positifs de votre vie !)
A propos du livre :
L'Amour et les Forêts
L'Amour et les Forêts
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