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Comme le souligne si bien le personnage de Guylaine "la vilaine", être belle (et jeune), c'est un privilège, un passeport vers une vie plus facile et plus légère et agit presque comme un totem d'immunité. La beauté permet, la laideur enferme.
J'ai cependant grincé des dents quand j'ai vu le 4ème de couverture: "ce récit résolument féministe prône l'acceptation de soi". Il faut être aveugle ou niais pour faire dans ce genre de poujadisme feel good alors que la laideur est perçue comme la lèpre des temps moderne et que les cultes de l'image, de l'égo et des apparences ne cessent de s'amplifier.
Une vie de moche
C'est incroyable que François Bégaudeau ait pu caser 50 ans de vie d'un couple en 90 pages.
C'est un petit bijou ce livre !
un tour de passe-passe qui m'a éblouie, je me suis plongée dans un univers que je reconnais tout simplement et ce en posant mon regard sur mes proches
j'ai vu et perçu tout ce que l'auteur raconte, je me suis surprise à être extrêmement émue par la force simple des mots.
ce couple, Jeanne et Jacques m'ont embarquée dans leur vie, j'étais près d'eux, je les voyais.
Le concept de Bégaudeau et son style d'écriture classique sont très efficaces, étayés par sa narration simple et sa description épurée, les personnages sont profonds, attachants et tellement vrais
ce livre est une performance réussie - tout y est juste, sans aucune fioriture mais puissant
Pour moi c'est un vrai coup de coeur
L'Amour
D'accord, ça doit être usant d'avoir une classe indisciplinée et bruyante en permanence en face de soi, mais est-ce une raison pour chercher en permanence le conflit de la part d'un adulte ? De menacer des élèves, que "ça va être la guerre" dès la rentrée (et dès les premières pages, accessoirement), et que l'élève va perdre parce que le prof dit clairement qu'il va le pourrir ?
Sans compter le respect qu'il a d'eux, vu qu'il ne les désigne que part leur prénom et leurs vêtements, les filles sont le plus souvent réduite à des boucles d'oreille et les garçons aux imprimés sur leur haut. Il a une manière plus que condescendante de s'adresser à eux et se permet de ne pas répondre à leurs questions ou de s'acharner sur eux sans ré-expliquer quand ils se trompent. Si ça, c'est le collège aujourd'hui, les profs sont plus à blâmer que les élèves.
De plus, si on parle strictement de la plume, pour un prof de français il prend pas mal de liberté avec la langue de Molière. Il veut peut-être faire comprendre comment parle ces jeunes, à grands coups d'apostrophes pour manger les syllabes au milieu des mots, mais même dans ses répliques de dialogue à lui il le fait aussi, et souvent de façon peu correcte pour s'adresser une fois de plus aux élèves. C'est moche, tout simplement.
On peut également relever le fait qu'il ne décrit pas un quotidien mais se contente de balancer sans transition aucune des passages de ses journées de façon descriptive qui n'ont rien à voir entre eux. On passe de la salle des profs avec ses dialogues de sourd insipides (littéralement) à un exercice de français entre deux paragraphes sans crier gare, sans véritable histoire ou lien entre les pages.
Bref, j'ai détesté ce livre, que ça soit dans le fond ou la forme, et s'il reflète réellement la réalité, je prierai pour que tous ces soit-disant professeurs se remettent également en question, au lieu d'accuser en permanence les gamins. J'ai été dans des écoles autrement plus difficiles que ce qui est raconté là à gérer, et pourtant je n'ai jamais vu un tel irrespect vis à vis des étudiants de la part du corps professoral.
Entre les murs
Enfin bref ! Tout ça pour dire que ça ne me dérangerait pas de revoir l'adaptation cinématographique par contre je ne pense pas réessayer de lire ce livre un jour.
Entre les murs
Le titre, sans détour et nimbé de promesses, cacherait-il une bluette un peu trop facile ? Il n’en est rien. L’auteur franchit toutes les barrières des rêves d’une Jeanne aussi naïve qu’elle est fougueuse, livre ses secrets sans pudeur et touche précisément là où il faut : en plein cœur. Le style est vif, urgent, la ponctuation minimale, les fins de phrases essoufflées. On entre dans cette histoire comme un éléphant dans un magasin de porcelaine et on ressort discrètement, les tripes serrées par tant d’authenticité. Ce doit être le terme juste : authenticité. La complicité des personnages amuse autant qu’elle émeut, le commun des situations déroute parce qu’on pourrait s’y voir, à traverser les décennies passées restituées à merveille en si peu de mots. Dans L’Amour, tout est dans le détail.
Comme des vies qu’on observe à la dérobée, ce roman court (moins de 100 pages), qui n’est pas sans rappeler Nicolas Mathieu, avec ces gens comme tout le monde qui ne font rien d’extraordinaire, n’offre que ce qu’il faut. Pourquoi les héros devraient-ils toujours être super ?
L'Amour
L'Amour
Jeanne deviendra sténo après avoir fait le ménage dans le gymnase de sa ville, au côté de sa mère et tenue un hôtel, longtemps, la nuit. Jacques, qui a été l’éternel apprenti de son père avec semble-t-il deux mains gauches, a pensé, un temps, à l’armée puis a oublié pour devenir jardinier de sa ville. Ce sont les années soixante-dix et le temps ne compte pas ! Alors, même si Jeanne zieutait plutôt Pietro, c’est Jacques qu’elle a choisi.
Dans l’amour, il y a juste de l’ordinaire, rien d’extravagant, presque une routine, mais enrobée de cette tendresse qui fait passer les jours et les années sans s’en apercevoir. C’est la description du rien qui s’écoule qu’exalte l’écriture de François Bégaudeau en montrant ce lien indéfectible entre Jeanne et Jacques qui remplit toute leur vie.
Pourquoi si arrêter alors ? Juste parce que c’est beau, touchant, parfois énervant et même accablant quelques fois. Car cet amour-là est émouvant dans sa simplicité et dans l’absence de qualificatif, car il ne se dit pas. François Bégaudeau réussit à nous entraîner dans son histoire où il ne se passe rien de passionnel, juste un compagnonnage au long cours.
Mais, François Bégaudeau décrit une espèce déjà presque disparue. Des couples qui passent ensemble cinquante ans de leur vie, ils ne devraient plus en avoir beaucoup dans les années futures. Alors, quel bel hommage leur rend cet écrivain qui tranquillement raconte les faits qui ont rempli leurs vies. De ceux qui composent une histoire de tendresse sans trop s’en moquer, même si un peu, quelques fois, juste pour faire sourire, mais à contre-courant de notre époque qui fait de petites phrases exaltées le chouchous de la communauté.
Des années 70 jusqu’à aujourd’hui, l’amour remonte dans le temps au fil des objets, des films et des chansons pour raconter des enfants aux lendemains de la guerre de milieu ouvrier devenir petits-bourgeois jusqu’à leur fils, au futur mondialisé.
Pour la fin de L’amour, rien d’innovant, c’est la vie qui se finit. Mais, François Bégaudeau provoque l’émotion, comme l’amour de Jeanne et Jacques, intime et silencieuse, de celles qu’on aura des difficultés à oublier.
l’amour, François Bégaudeau le met en scène dans la vie de Jeanne et Jacques pendant cinquante ans, sans explosion, sans cri et sans rupture dans ce petit roman. Juste de l’attention pour l’autre, au quotidien, et c’est tout juste émouvant !
Chronique illustrée ici
https://vagabondageautourdesoi.com/2023/08/18/francois-begaudeau-l-amour/
L'Amour
Déjà désordonné chronologiquement, mais de manière compréhensible, le livre y gagne en terme de rythme. On se prend rapidement au jeu même si on est pas forcément fan du personnage ou du groupe. Pour tout dire, j'ai vraiment eu l'impression d'en apprendre énormément sur le groupe, ou tout du moins sur la période évoqué. Pour ça, le livre est à découvrir. Plus qu'une simple biographie, il raconte une histoire en réussissant à captiver sur une base trés simple. Une belle surprise.
Un démocrate : Mick Jagger 1960-1969
Un enlèvement
Et j'ai adoré le style d'écriture, qui est très intuitif et naturel pour moi.
Entre les murs
« Guylaine la vilaine » Ses phrases d’enfants vont profondément marquer Ghylaine dans son identité. Alors comment se construire et devenir adulte avec cette particularité : la mocheté.
Un récit sur l’acceptation de soi qui critique la dictature de la beauté.
J’ai bien aimé l’ambiance, les tons et les dessins. Dommage le ton défaitiste et résigné du récit m’a déplu.
Une vie de moche
Merci à Babelio et à Marabout pour ce service presse. Au résumé, je pense que vous avez compris pourquoi j'ai accepté ce SP. Néanmoins, je pense que ce n'est pas que du féminisme dont il est question mais de bien plus que ça. Certes, les BD et moi, ça fait deux mais il m'arrive de dénicher des pépites. C'en est une. Il n'y a pas à hésiter une seule seconde.
Ce que je reproche aux BD,c 'est d'avoir des couvertures super accrocheuses mais le contenu est, à mon sens, pas à la hauteur. Ici, c'est exactement ce que j'aimerai : une couverture qui soit le reflet de ce que je vais lire. Les graphismes sont très beaux, expressifs. Rien que par le regard les émotions passent et le sujet de la BD est parfaitement respecté. On y trouve beaucoup de douceur et le passé est bien représenté par les teintes choisies même si je pense que cette BD est toujours d'actualité.
On y parle de Guylaine qui est née moche. Comment vit-on en étant considérée comme moche par la société? C'est la réponse apportée par cette bande dessinée. On nous montre bien que c'est une question d'éducation et de "norme" puisque les enfants ne parlent jamais de beauté et laideur jusqu'à un certain âge. Ils n'ont pas conscience de ça et Guylaine l'explique bien. C'est lorsqu'elle entend pour la première fois un groupe de garçon dire qu'elle est moche qu'elle va se remettre en question.
Des modèles de beauté dans les différents médias à la chirurgie esthétique en passant par l'évolution de la société et du regard des hommes, cette BD exploite tout ce qui peut faire croire à une femme qu'elle est moche. Ce qui m'a le plus choqué concerne les propos tenus par son père pour lui dire qu'elle est belle. Comme le dit Guylaine c'est un "coup de poignard".
Néanmoins, il n'y a pas que ça puisqu'on voit les mentalités évoluées mais aussi chacun changer avec l'âge. Les jeunes adultes doivent se prendre en charge et laisser tomber leur rêve de liberté. Les attentes de la société et les remarques sont bien exploités ("tu es toujours célibataire?" et autre "tu n'as pas d'enfants?"). On y aborde aussi l'acceptation de soi, le changement et les rêves dont on n'a pas consciences.
Cette bande dessinée est juste incroyable. Après ma première lecture, j'ai mis des heures à en sortir. je ne pouvais m'empêcher de la feuilleter encore et encore. Elle doit être lu par le plus grand nombre. Pour moi, c'est un immense coup de cœur.
Une vie de moche
Bref, je suis bien contente de l'avoir terminé et surtout très heureuse de ne pas l'avoir acheté...
Entre les murs
Entre les murs
Je l'ai trouvé lent et désespéré, mais pas désespérant, quoique... peut-être un peu...
Je n'ai pas beaucoup aimé la manière dont le prof présente ses élèves, cette façons de les décrire par quelques petits détails de leur look qui m'a parue un peu méprisante. J'ai souvent trouvé le prof très dur avec ses élèves. Quand à l'ambiance dans la salle des profs...
J'aimerais savoir si le livre est fidèle à la vie d'un collège à problèmes... le commentaire de Blodeuwedd semble dire que oui, ça m'a surprise et m'a poussée à reconsidérer ce livre. Si c'est bien un témoignage de ce qui se passe dans ces établissements je trouve cela très triste. Je suis consciente qu'être prof n'est pas être assistante sociale mais je trouve dommage que ces gamins ne puissent pas être tirés vers le haut...
Entre les murs