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Les chapitres qui suivent constituent, pour ainsi dire, l'exécution d'un testament. Nul autre que Karl Marx lui-même ne s'était réservé d'exposer les conclusions des recherches de Morgan, en liaison avec les résultats de sa propre - et je puis dire, dans une certaine mesure, de notre - étude matérialiste de l'histoire, et d'en éclairer enfin toute l'importance. En effet, en Amérique, Morgan avait redécouvert, à sa façon, la conception matérialiste de l'histoire, découverte par Marx il y a quarante ans, et celle-ci l'avait conduit, à propos de la comparaison entre la barbarie et la civilisation, aux mêmes résultats que Marx sur les points essentiels. Or, pendant des années les économistes professionnels d'Allemagne avaient mis autant de zèle à copier Le Capital que d'obstination à le passer sous silence; et l'Ancient Society [1] de Morgan ne fut pas autrement traitée par les porte-parole de la science « préhistorique » en Angleterre. Mon travail ne peut suppléer que faiblement à ce qu'il n'a pas été donné à mon ami disparu d'accomplir. Je dispose cependant d'annotations critiques qui se trouvent parmi ses abondants extraits de Morgan [2], et je les reproduis ici, dans la mesure du possible.

Selon la conception matérialiste, le facteur déterminant, en dernier ressort, dans l'histoire, c'est la production et la reproduction de la vie immédiate. Mais, à son tour, cette production a une double nature. D'une part, la production de moyens d'existence, d'objets servant à la nourriture, à l'habillement, au logement, et des outils qu'ils nécessitent; d'autre part, la production des hommes mêmes, la propagation de l'espèce. Les institutions sociales sous lesquelles vivent les hommes d'une certaine époque historique et d'un certain pays sont déterminées par ces deux sortes de production: par le stade de développement où se trouvent d'une part le travail, et d'autre part la famille. Moins le travail est développé, moins est grande la masse de ses produits et, par conséquent, la richesse de la société, plus aussi l'influence prédominante des liens du sang semble dominer l'ordre social. Mais, dans le cadre de cette structure sociale basée sur les liens du sang, la productivité du travail se développe de plus en plus et, avec elle, là propriété privée et l'échange, l'inégalité des richesses, la possibilité d'utiliser la force de travail d'autrui et, du même coup, la base des oppositions de classes: autant d'éléments sociaux nouveaux qui s'efforcent, au cours des générations, d'adapter la vieille organisation sociale aux circonstances nouvelles, jusqu'à ce que l'incompatibilité de l'une et des autres amène un complet bouleversement. La vieille société basée sur les liens du sang éclate par suite de la collision des classes sociales nouvellement développées: une société nouvelle prend sa place, organisée dans l'État, dont les subdivisions ne sont plus constituées Par des associations basées sur les liens du sang, mais par des groupements territoriaux, une société où le régime de la famille est complètement dominé par le régime de la propriété, où désormais se développent librement les oppositions de classes et les luttes de classes qui forment le contenu de toute l'histoire écrite, jusqu'à nos jours.

C'est le grand mérite de Morgan que d'avoir découvert et restitué dans ses traits essentiels ce fondement préhistorique de notre histoire écrite, et d'avoir trouvé, dans les groupes consanguins des Indiens de l'Amérique du Nord, la clef des principales énigmes, jusqu'alors insolubles, de l'histoire grecque, romaine et germanique la plus reculée. Mais ses écrits ne furent pas l'œuvre d'un jour. Pendant près de quarante années il a été aux prises avec son sujet, avant de le dominer tout à fait. Et c'est pourquoi son livre est une des rares oeuvres de notre temps qui font époque.

Dans l'exposé qui va suivre, le lecteur fera, dans l'ensemble, aisément le départ entre ce qui émane de Morgan et ce que j'y ai ajouté. Dans les chapitres historiques sur la Grèce et sur Rome, je ne me suis point limité aux données de Morgan, mais j'y ai joint ce que j'avais à ma disposition. Les chapitres sur les Celles et les Germains sont essentiellement mon ouvrage; là, Morgan ne disposait guère que de sources de seconde main et, quant aux Germains, Morgan n'avait - à part Tacite - que les mauvaises contrefaçons libérales de M. Freeman. J'ai remanié tous les développements économiques qui, chez Morgan, suffisent au but qu'il se propose, mais sont nettement insuffisants pour le mien. Enfin, lorsque Morgan n'est pas expressément cité, il va sans dire que j'assume la responsabilité de toutes les conclusions.

" Socialisme utopique et socialisme scientifique " est un classique du marxisme qui a marqué des générations de communistes.

Or, cet ouvrage était devenu introuvable, en particulier dans sa traduction par Paul Lafargue. Dans ce texte, Engels fait un bilan des différentes utopies socialistes qui marquèrent la naissance du mouvement ouvrier à travers l'Europe et synthétise l'apport du marxisme à " l'arme de la théorie ". Ce travail constitue l'une des études les plus profondes qui aient été faites sur le socialisme utopique.

Que dire, d'autre part, de l'exposé du socialisme scientifique, sinon qu'il a été écrit par un de ses deux fondateurs ?

La social démocratie allemande a porté le combat jusque sur le terrain de la théorie, et le marxisme l'a emporté sur toutes les autres idéologies, bourgeoises, petites -bourgeoises ou ouvriéristes. Depuis lors, dit Lénine, la bataille est menée au nom du marxisme jusque dans les rangs de ceux qui le combattent : les adversaires des révolutionnaires marxistes se prétendent eux-mêmes encore marxistes, mais leurs positions ne tiennent pas devant les textes authentiques de Marx-Engels.

Engels (1820-1895) est un jeune bourgeois allemand, fils d'un petit patron du textile. Il regarde autour de lui, dès l'enfance. Il saisit intuitivement que la production de richesses à la mode capitaliste suppose une manière de retour à l'horreur de l'esclavage pour ceux qui les produisent.

Révolté par l'hypocrisie de sa classe d'origine, il part en Angleterre en 1842 pour travailler dans une filature à Manchester. La misère du prolétariat s'étale aux yeux de qui veut la voir : Engels mène son enquête et fréquente ces ouvriers broyés parla révolution industrielle.

La Situation des classes laborieuses en Angleterre paraît en Allemagne en 1845. Peu de temps avant, il avait rencontré Kart Marx à Paris : il avait son manuscrit avec lui.

Charles Anderson Dana, rédacteur du New York Tribune, demanda à Karl Marx à l'été 1851 d'écrire une série d'articles sur la révolution allemande. Fondé en 1842 par Horace Greeley, la Tribune était l'un des journaux les plus influents aux Etats-Unis à cette époque. Les articles furent écrits par Engels sur la demande de Marx, qui était alors occupé par ses études économiques, et de plus ne se sentait pas encore assez confiant en anglais. Engels écrivit les articles à Manchester, où il était employé, et les envoya à Marx à Londres pour qu'il les corrige et les envoie à New York. Ainsi, même si Engels doit être considéré comme leur auteur, Marx prit une grande part à leur préparation, car dans leur correspondance presque quotidienne, ils discutèrent des points principaux étaient en détail. Les articles parurent sous le nom de Marx, et ce n'est que beaucoup plus tard que les circonstances réelles furent révélées. Les contribution à la Tribune continuèrent ainsi jusqu'en 1862, et même si Marx lui-même écrivit la plupart des articles après 1852, Engels continua à aider son ami en écrivant pour lui d'importants articles sur les affaires politiques et militaires. Quand la fille de Marx, Eleanor, écrivit la préface de l'édition de 1896, elle pensait encore que Marx avait écrit la série d'articles.(Note des éditeurs pour l'édition de 1969 publiée à Londres par Lawrence & Wishart

Le texte sur le procès des communistes à Cologne fut rédigé par Engels le 29 novembre 1852 et publié dans le journal

New York Daily Tribune n° 3645, du 22 décembre 1852.

Friedrich Engels, né le 28 novembre 1820 à Barmen (une ancienne ville devenue aujourd'hui l'un des quartiers de la ville de Wuppertal) et mort le 5 août 1895 à Londres, est un philosophe et théoricien socialiste allemand, grand ami de Karl Marx.

Edition récente adaptée aux liseuses de 1883, ouvrage inachevé non publié du vivant de l'auteur.

On peut considérer ce travail comme un ouvrage philosophique, malgré L'Idéologie allemande où Marx et Engels montrent les contradictions de la philosophie et "l’abandonne à sa propre critique". Engels a manifestement gardé un certain intérêt philosophique. En témoigne cet ouvrage mais aussi le fameux Feuerbach ou la fin de la philosophie classique allemande. L’intérêt de cette œuvre particulière est de nous montrer comment la philosophie, marxiste ici, se place par rapport à la science. Dans cet ouvrage, Engels fait preuve d’une véritable érudition scientifique. Dans nombre d’ouvrages, Engels, comme Marx, ont montré leur intérêt permanent pour l’évolution des sciences de la nature. La Dialectique de la nature se voulait être la somme de ces observations.

Engels reste cependant philosophe. Il utilise une méthode philosophique : la dialectique, héritée de Hegel, mais débarrassée de ses aspects idéalistes et absolus. Pour Engels, la dialectique n'est que le reflet du mode de développement même de la nature. Et il entend montrer que les sciences ne font que prouver cela, et elles-mêmes se développent ainsi.

La philosophie est ici montrée comme pouvant expliquer le développement des sciences. Elle est capable de réaliser une synthèse des différentes sciences et d’en montrer le développement. La théorie d’Engels se veut à l’avant-garde de toutes les conceptions scientifiques de son temps.

Cet ouvrage est une présentation remarquable de l'évolution de la philosophie allemande. Engels nous explique l'importance centrale de la dialectique hégélienne, son dépassement par le matérialisme de Feuerbach et la naissance, sur le flanc gauche du mouvement inspiré par Feuerbach, du mouvement qui se revendique du matérialisme dialectique.

Friedrich Engels résume ce que fut la naissance du matérialisme dialectique par cette formule : « La dialectique de Hegel fut totalement renversée, ou, plus exactement : elle se tenait sur la tête, on la remit de nouveau sur ses pieds. »

Engels dut s’attaquer, à partir de septembre 1876, à la «nouvelle théorie socialiste» de M. Dühring, une de ces «camelotes extra qui ont des prétentions à la supériorité et à la profondeur de pensée, à la différence de la camelote banale et platement vulgaire».

Ces articles finirent par être rassemblés dans un livre, qui devint le texte sur lequel se forma la nouvelle génération révolutionnaire, celle de Lénine.

Source: http://www.sciencemarxiste.com

La Sainte Famille est une façon plaisante de désigner les frères Bauer et leurs partisans jeunes-hégéliens qui se groupaient autour de l'Allgemeine Literatur-Zeitung. Marx et Engels critiquent les conceptions idéalistes des frères Bauer, leur éloignement de la vie réelle et leur penchant à mener des joutes oratoires abstraites dans les domaines de la philosophie et de la théologie. Ces Jeunes-hégéliens, qui inclinaient au subjectivisme, ne voyaient dans les masses populaires qu'une matière inerte, un poids mort dans le processus historique, proclamant en revanche que les personnalités élues, et eux-mêmes en particulier, porteurs de « l'esprit », de la « critique absolue », étaient les créateurs de l'histoire. Ils voyaient l'obstacle décisif sur le chemin d'une évolution progressive de l'Allemagne, non dans l'ordre social réactionnaire qui y régnait alors, mais seulement dans les idées dominantes, en particulier dans la religion. De ce fait, ils ne s'élevaient pas contre cet ordre social, mais seulement contre les idées dominantes.

This revised and enlarged edition of the leading anthology provides the essential writings of Marx and Engels-those works necessary for an introduction to Marxist thought and ideology.

L’indispensable ouvrage à qui veut se forger une réelle vision d’ensemble des rouages du monde politico-économique de l’ère moderne.

Loin de n’être qu’un caricatural appel au soulèvement des pauvres prolétaires oppressés contre les riches exploiteurs bourgeois, qui n’est que ce que le gauchisme militant en retient, le Manifeste reste un outil d’analyse pertinent pour la gauche comme pour la droite.

En retraçant historiquement la prise du pouvoir de la bourgeoisie, Karl Marx décrit comment le système d’exploitation des masses modernes s’est instauré, tout en montrant explicitement que la bourgeoisie s’est imposée en détruisant les structures politiques et les modes de productions traditionnels fondés sur le sacré, l’amitié et la fonctionnalité intrinsèque, plutôt que sur l’argent et le calcul.

[source : Kontre Kulture]

Le sens du développement historique de temps long, les rapports entre modes de production et les passages de l’un à l’autre – esclavagiste, féodal, asiatique et bien sûr capitaliste – ont été constamment remis sur le métier par Karl Marx et par Friedrich Engels et furent au centre de débats fondamentaux sur leurs œuvres.

Publié pour la première fois en 1973 par le Centre d’études et de recherches marxistes (Cerm), ce recueil paraît dans une édition augmentée. Aux textes de Marx et Engels (dont les traductions françaises ont été actualisées à partir des éditions les plus récentes) et à la célèbre introduction de Maurice Godelier s’ajoutent trois courts essais qui présentent les réflexions antérieures et postérieures de l’anthropologue sur ces questions. Une préface inédite de Maurice Godelier resitue l’arrière-plan idéologique et théorique à partir duquel Marx et Engels pensent ces questions et donne à comprendre leur évolution théorique.

Ainsi se trouvent interrogées à nouveaux frais toute une série d’affirmations mécanistes sur le développement économique, social et idéologique des sociétés de classes, en éprouvant la pertinence des concepts utilisés par Marx et Engels : mode de production asiatique, transition, formations économiques et sociales, formes, etc.

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