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L'ombre du Maître
C'est au lecteur de s'accrocher. Si le résumé est intéressant, l'intérieur du livre l'est beaucoup moins. Ecris sous la forme d'un journal, c'est pourtant un fouillis sans nom, une sorte de brouillon de collégien ou un premier jet d'un écrivain qui aligne ses idées les unes après les autres : aucune date, aucune mention de repère, seulement des descriptions qui traînent en longueur, très en longueur, et des répétitions. A nous de faire le tri entre ce qui est vrai, ce qui est faux, ce qui se suit et ce qui ne se suit pas,... j'ai déjà eu du mal à suivre le déroulement et l'enchaînement des faits des 85 premières pages !
Bref, un roman à passer à moins que vous ne soyez courageux pour arriver à débrouiller cet invraisemblable sac de nœuds...
Soldat des Brumes, L'intégrale 1
J'ai trouvé qu'il y avait un peu moins d'actions et plus réflexion du narrateur (sur son passé, ses actions, ses motivations...) dans ce livre que dans la plupart des autres romans de fantasy que j'avais lu, et je dois avoué que c'est plutôt rafraîchissant !
Le Livre du nouveau soleil, Tome 1 : L'Ombre du bourreau
Bref après 70 pages, j'ai renoncé à ce livre au titre racoleur.
Le chevalier-mage, Tome 2 : Le mage
Le Livre du long soleil, tome 4 : L'Exode
Le Livre du long soleil, tome 3 : Caldé, côté cité
Le Livre du long soleil, tome 2 : Côté lac
Le Livre du long soleil, tome 1 : Côté nuit
Soldat des brumes
Bon, évidemment, ça ne rate jamais, plusieurs resteront sans réponse, c'est le jeu. Mais je dois dire que Gene Wolfe a très bien travaillé son univers et que tout s'imbrique bien, même à la fin lorsqu'il se lance dans l'exercice casse gueule des voyages temporels.
Cette 2eme intégrale regroupe "La Citadelle de L'Autarque" (1983) et le "Le Nouveau soleil de Teur" (1987). Sont également à la carte quelques nouvelles (placées chronologiquement là où il faut par l'éditeur, je précise) et un essai de l'auteur "Le Château de la Loutre" ayant essentiellement pour thème l'écriture plutôt que Teur). Tout y est, pour le complétionniste en moi, c'est top.
"La Citadelle de L'Autarque" reprend juste après la fin du précédent roman et on en apprend enfin plus sur la guerre contre les Asciens, sur l'Autarque et la destinée de Sévérian. Cela aurait pu servir de final au cycle mais l'auteur a jugé bon de revenir 4 ans plus tard pour proposer une nouvelle conclusion dans "Le Nouveau Soleil de Teur". J'avoue avoir décroché pendant toute la première partie du voyage spatial, peut-être à cause de la fracture de ton et de contexte, peut-être parce que Gene Wolfe est retombé dans ses vieux travers verbeux... Il parvient tout de même à retomber sur ses pattes pour proposer un final qui boucle le tout, plus que satisfaisant.
Bon maintenant, plus pour moi même qu'autre chose, je vais tenter de résumer l'histoire tentaculaire de ces romans:
Bref, le contexte c'est que le soleil de cette planète est en train de s'éteindre, laissant présager une ère de glaciation. Mais il est dit qu'un "messie", surnommé le "Nouveau Soleil" apportera justement un nouveau soleil à la planète.
Seule une partie de Teur nous est dévoilée, il s'agit de la Communauté, gérée par l'Autarque. Celui-ci est conseillé par des Cacogènes, terme qui désigne en fait des aliens. Parmi ces aliens il y a les Hierodules qui sont en contact direct avec Teur et dont les maîtres sont les Hierogrammates.
Ces Hierogrammates sont en fait les descendants de races colonisées puis acculturées (à la dure) il y a très longtemps par les premiers colons spatiaux humains. De ces premiers colons il ne reste rien mais les Hierogrammates poursuivent leur œuvre, en "guidant" le peuple de Teur.
Pour ce faire, ils conseillent l'Autarque de manière à maintenir une guerre constante contre les Asciens, de manière à ce que l'attention du peuple soit tournée vers l'effort de guerre plutôt que vers les nouveau soleil (ça c'est ma théorie, c'est pas clair dans les bouquins).
Il faut également savoir que les Asciens sont guidés par Erebe et Abaïa, 2 anciennes forces primordiales de Teur aujourd'hui vivant sous les montagnes pour Erebe et sous l'eau pour Abaïa. A priori ce serait des rejetons de semences laissées sur Teur lors des première terraformation, mais là encore, ce n'est pas clair.
Ce qui est encore plus confus, c'est ce que veulent Erebe et Abaïa? On pourrait croire qu'elles veulent la mort du soleil pour la dévastation de Teur (et donc la fin des humains) mais on s'aperçoit en fait qu'Abaïa a chargé les Undines, ses rejetons, de veiller sur Sévérian.
Et oui on arrive enfin à notre (anti) héros. Dont les Undines ont vu dans le futur qu'il serait celui qui ramènerait le Nouveau Soleil et décident donc de sauver de la noyade lors de son enfance pour qu'il puisse accomplir sa destinée.
Devenant lui-même Autarque après beaucoup de péripéties (à la fin de la Citadelle de L'Autarque), il apprend que pour ramener le nouveau soleil il doit être jugé apte par les Hierogrammates, sur leur planète.
D'où le voyage spatial du début du dernier roman. Le jugement étant positif (je n'ai pas bien compris a quel test a été soumis Sévérian, en gros il a du utiliser les souvenirs personnifiés de tous les gens qu'il avait rencontré pour se défendre contre tout l'équipage d'un vaisseau spatial qui voulait le tuer car ils venaient d'apprendre que ramener le nouveau soleil signifiait la "mort" de la Teur actuelle (et donc voulaient l'en empêcher). Or comme Sévérian a une mémoire parfaite, ses souvenirs étaient parfaits et ont pu le défendre comme il le fallait).
De retour sur Teur, Sévérian se rend compte qu'une nouvelle Etoile (=soleil) se déplace à travers les univers vers Teur mais mettra plusieurs siècles à arriver.
Eh oui, paradoxe des voyages spatiaux, Sévérian est revenu dans le lointain passé de Teur. L'occasion pour l'auteur de faire passer son héros par différentes époques faisant de lui l'origine des mythes et légendes entourant le "Conciliateur" (le biomancien dont on croyait que la "griffe" permettait de rendre la vie alors qu'il s'agissait en fait du pouvoir de Sévérian, infusé à son Etoile) et le messie "Nouveau Soleil".
Sévérian regagne son époque pour voir Teur ravagée par un cataclysmique ras de marrée. Ça y est, le nouveau soleil est arrivé, la vie sur Teur peut reprendre à zéro. Quelques temps dans le futur Sévérian se rend compte que sa légende perdure puisqu'il est révéré et craint comme un dieu.
Reste maintenant les questions en suspens: que sont devenus Vodalus, Aghia et Hetor? Je crois qu'il est mentionné que Vodalus a passé l'arme à gauche et Aghia a repris son rôle d"opposant" à l'autarque, mais quid d'Hetor, son âme damnée, qui utilise des miroirs pour invoquer des bêtes venues d'autres mondes? les mêmes mirroirs d'ailleurs que le père Inire dont on n'apprend pas beaucoup plus d'ailleurs au fil de lecture. Cacogène ou pas, je l'ignore. Et Jonas, le robot marin de l'espace, où s'est-il téléporté et qu'est-il devenu? S'est-il réellement réincarné dans le soldat Miles ramené à la vie par Sévérian? Et la terrible bête qui semblait gronder dans les entrailles de Teur, est évoquée plusieurs fois mais dont on ne saura finalement jamais rien...
L'Ombre du Bourreau, L'intégrale 2
Il s’agit d'une lecture difficile, essentiellement à cause du style de l'auteur, très détaillé et d'un niveau relativement soutenu. L'emploi de mots inconnus et non explicités (ou simplement très anciens), propres au monde où se déroule l'histoire, ne facilite pas non plus la tâche. Le récit passe également au sein d'un même paragraphe de scènes anodines, voire ennuyeuses, à un élément clé de l'intrigue, ce qui dissuade de lire certains passages en diagonale (bon sang j'en ai eu envie parfois!) sous peine de devoir revenir en arrière...
Passées ces remarques négatives, il faut bien avouer que le monde créé par Gene Wolfe est unique et passionnant et qu'il a justement l'art pour disséminer des indices sur ce qui nous attend probablement au tournant. Pour ce faire on suit le cheminement de Severian, un bourreau exilé de sa guilde, qui découvre le monde au dehors des murs de sa citadelle, vend ses services, s'enrôle dans la rébellion contre l'autarchie en place, et surtout chapitre après chapitre, au grès d’anecdotes ou de rencontres, nous fait part de tout ce qui ne semble pas tourner rond ou aller de soit sur Teur... Et alors que c'était loin d'être gagné au départ, tout semble bien s'imbriquer!
En conclusion ce n'est donc pas facile d'avancer dans cette lecture mais il est en revanche bien plus simple de se faire happer dans l'univers de Gene Wolfe et alors qu'à la fin de l'Ombre du Bourreau je m'étais dit que je n'embrayerai certainement pas sur la seconde intégrale, c'est pourtant ce que je vais faire sitôt la dernière page de L'Epée du Licteur tournée.
L'Ombre du Bourreau, L'intégrale 1
Le rythme traîne vraiment la patte, et il faut être déterminé pour arriver au bout, aussi je ne le conseille qu'aux passionnés de ce mélange de genre ainsi qu'aux lecteurs les plus émérites.
L'Ombre du Bourreau, L'intégrale 1
Petit à petit, on commence à découvrir un univers très riche, l'intrigue se dessine tranquillement, et ça donne envie de savoir la suite.
Le Livre du nouveau soleil, Tome 1 : L'Ombre du bourreau
Il y a des portes
Pour le reste l'histoire est palpitante, pleine de rebondissements, plein de personnages intéressants et attachants. Et surtout ses deux familiers chiens et chats qui parlent que j'ai vraiment adoré, chacun avec un caractère bien trempé et qui s'engueulent à qui mieux mieux.
L'univers proposé est super intéressant : il se divise en plusieurs couches physiques, chacune d'elle peuplée par différentes créatures, avec possibilité de passer d'un monde à l'autre. (Pour faire court, c'est un peu plus complexe, et un peu plus compréhensible aussi du coup).
Apparemment, il y a également des références aux légendes nordiques et compagnie. Ne les connaissant malheureusement pas, je suis royalement passée à côté.
Un bouquin qui nous plonge dans la bonne grosse fantasy épique et qui fait passer un très bon moment.
Le Chevalier-Mage, tome 1 : Le Chevalier