Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
721 091
Membres
1 042 358

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Tous les livres de Georges Nivat

Ce livre embrasse tous les aspects du « phénomène Soljénitsyne » : la naissance d'un athlète de la dissidence, le labeur d'un écrivain comparable à Balzac, l'érection de deux « cathé-drales » d'écriture, L'Archipel du Goulag sur la fabrique d'inhumain en utopie, et La Roue rouge sur le « déraillement » de l'histoire russe, enfin, le poète-philosophe des « Miettes en prose », de La Maison de Matriona, des dialogues stoïciens du Premier Cercle.

Alexandre Soljénitsyne lut attentivement la première version de ce livre en russe (publiée à 800 000 exemplaires à Moscou, en pleine perestroïka) et il porta ce jugement : « Une vision littéraire pleine d'acuité, une intuition morale très fine, et des conclusions générales qui visent juste.

» (Esquisses d'exil) Le nouvel ouvrage tient compte de plusieurs remarques envoyées par Soljénitsyne à l'auteur. L'ancien volume est totalement refondu et largement augmenté. Georges Nivat y conduit la réflexion littéraire et morale jusqu'au terme de la longue vie d'écrivain-lutteur d'Alexandre Soljénitsyne.

Georges Nivat, slaviste réputé, professeur honoraire à l'Université de Genève, est l'auteur de Vivre en russe (L'Age d'Homme, 2007) et Sites de la mémoire russe (Fayard, 2007).

De l'Âge d'or à l'Âge de fer, en passant par l'Âge d'argent, la Russie a parcouru à pas de géant, de Pouchkine à Soljénitsyne, les trois âges mythiques de l'humanité selon Hésiode. Elle s'est inventée dans l’œuvre d’un poète aux cheveux crépus (hérités de son ancêtre africain), Alexandre Pouchkine. En lui elle a combiné soif de liberté et fierté de l'empire. Cet Âge d'or culmina avec Tolstoï, dont Guerre et paix donne une image idyllique de l'harmonie peuple-aristocratie.

Mais Tolstoï devint le premier dissident européen et prépara la chute de l'empire. L'Âge d'argent, né avec Tchékhov et accompagné par le terrorisme naquit de la modernisation rapide de la Russie et cultiva le sombre pressentiment d'une apocalypse en gestation, la Russie du Châtiment d'Alexandre Blok, celle du « poème de la terreur », Pétersbourg, de Biély.

Quand l'Utopie tant rêvée arrive au pouvoir, elle est accompagnée de gredins « au cœur de chien » selon la métaphore de Boulgakov, et il s'ensuit un terrible Âge de fer. Son nom sera « Goulag » et il donne naissance à une nouvelle dissidence, secrète avec Pasternak, frontale avec Soljénitsyne. Et à une magnifique littérature où, une fois de plus, le ressort littéraire est le primat éthique.

Georges Nivat s'emploie ici à relire les textes et les mythes de cette Russie des trois Âges pour recomposer un parcours de l’immense culture russe.

Professeur honoraire à l'université de Genève, Georges Nivat est slaviste, historien des idées et traducteur. Il est l'auteur de nombreux ouvrages aux éditions Fayard, dont le Phénomène Soljénitsyne. Il y a codirigé la monumentale Histoire de la littérature russe en 6 volumes, et est le maître d’oeuvre des Sites de la mémoire russe.

N'eus fri ebet ken war dremm Kovalev. Difri ha mezhekaet ar paourkaezh major !

Aet eo e fri da glask gwelloc'h stad ha renk er gevredigezh. Gwelet e vez o paboriñ gant unwiskoù kaer e Sankt-Peterburg ha n'emañ ket e soñj distreiñ war e c'hiz.

Ur skrid flemmus, farsus, goapaus evel ma oar Nikolai Gogol ijinañ.

---

Le nez du malheureux Kovalev a disparu de son visage. Voilà le pauvre major bien embêté!

Son nez s’en est allé trouver meilleure condition. On le voit se balader élégamment vêtu dans les rues de Saint-Petersburg, et revenir sur ses pas n’est pas dans son intention.

Le Nez est une nouvelle dans laquelle on reconnaît la plume caustique de Nicolas Gogol.

Tolstoï entame une enquête immense, descend dans l'enfer putride des prisons, scrute les détenus, polémique avec les « idéologues » révolutionnaires, interroge le peuple. Résurrection se veut un roman - total, mais cette fois-ci le Tolstoï millénariste refuse la durée et exige tout tout de suite : le salut total de la création. C'est peut-être ce qui fait de « Résurrection », paru quand naissait le XXe siècle, un signe avant-coureur des grands soubresauts millénaristes de notre siècle à nous.

L'Argent et le Travail est une réflexion, d'une étonnante actualité, sur l'argent comme fait de société, où assurément celui-ci est désigné comme symptôme et moyen d'asservissement, mais qu'il convient de replacer dans un mécanisme plus général de violence exercé par les uns contre les autres : la ville et ses accumulations parasitaires n'en sont que l'ultime manifestation, la plus perverse, la plus criante, la plus injuste. Le travail manuel devient alors une nécessité vitale et la seule vraie valeur traditionnelle. Le problème central, selon Tolstoï, est donc l'argent : en théorie, il devrait représenter le travail, dans la réalité il n'est que le signe conventionnel qui donne le droit ou le moyen de profiter du travail d'autrui. Tolstoï distingue dans l'histoire de l'humanité trois formes de servitude : l'esclavage personnel imposé par la violence ; l'esclavage imposé par la faim et, enfin, l'asservissement par l'impôt, caractéristique des systèmes monétaires et du despotisme centralisé. Dans ces conditions, que faire ? Retourner à la campagne, donner son argent et se débarrasser ainsi de la source du mal ? Supprimer les villes, foyers de parasites où le plus riche appauvrit le plus démuni ? Se mettre au travail, en supprimant tous les facteurs d'inégalité, en se rapprochant de la production réelle en vue d'une société fraternelle ? Les deux textes rassemblés ici sous le titre L'Argent et le Travail ont été publiés pour la première fois en 1892. On y découvre l'homme et l'écrivain contestataire, engagé, conscient des contradictions dues à sa propre condition. Ses réflexions trouvent un écho prophétique et visionnaire dans les grands bouleversements politiques du XXe siècle et dans les secousses économiques du XXIe siècle.

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode