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Par anonyme le 20 Mars 2019 Editer
anonyme
Gérard Davet Gérard Davet est grand reporter au Monde. Avec Fabrice Lhomme, ils ont notamment publié en 2016 Un Président ne devrait pas dire ça aux éditions Stock.
Par anonyme le 18 Août 2018 Editer
anonyme
« On forme un couple complètement obsessionnel, toujours proche de l’overdose de stress. On en est devenus malades tous les deux. » (Fabrice Lhomme, Libération, 19 novembre 2014)

ON LES SURNOMME LES DUPOND ET DUPONT DE L’INVESTIGATION. FABRICE LHOMME ET GÉRARD DAVET, CHARGÉS DES ENQUÊTES AU JOURNAL LE MONDE, MÉRITAIENT BIEN UN PORTRAIT COMMUN TANT ILS SONT INSÉPARABLES.
Fils spirituels d’Edwy Plenel, ils sont à l’origine de nombreuses affaires visant quasi-exclusivement la droite et l’UMP. À voir le peu de diversité de leurs enquêtes, on peut se demander si les deux hommes ne mènent pas plus un combat politique plus qu’une mission journalistique d’intérêt général… Karachi, Bettencourt, Clearstream… tant de bûches glissées avec fracas dans les roues du carrosse de la droite.

Auteurs de quelques ouvrages en commun, dont deux sur Nicolas Sarkozy, les deux hommes préparent pour 2017 une histoire du quinquennat de François Hollande, raison pour laquelle ils ont leurs petites entrées à l’Élysée tous les mois. Un rendez-vous mensuel avec le président qui n’arrange évidemment pas les soupçons d’allégeance au pouvoir socialiste.

FORMATION
Fabrice Lhomme n’est pas un élève studieux. Après son bac, il tente sa chance dans deux écoles de journalisme que sont l’IUT de Tours puis ESJ-Paris, sans succès. Qu’à cela ne tienne, il se lance directement dans le métier avec, entre 1987 et 1989, des expériences à la radio (Radio Caraïbes International en Martinique, Radio France Belfort) et à la télévision (RFO-Paris).

Gérard Davet, lui, est issu d’un cursus plus conventionnel : contrairement à son acolyte, il sort diplôme de l’Institut pratique de journalisme (IPJ).

LE PARCOURS DE FABRICE LHOMME
Ex-punk et ex-junkie né en 1965, Fabrice Lhomme a eu une jeunesse tourmentée entre une scolarité chaotique, durant laquelle il confie s’être « égaré vers l’extrême-droite », et un mode de vie punk instable. Aujourd’hui marié à une dentiste américaine, il se dit « plutôt à gauche ».

Suite à ses échecs dans les écoles de journalisme et à ses petites expériences radiophoniques et télévisuelles, il est engagé au Parisien en 1989. C’est là qu’il rencontre Gérard Davet, un confrère qu’il retrouvera bien plus tard. Au Parisien, il travaille dans différentes éditions régionales jusqu’en 1996, date à laquelle il intègre l’édition nationale dans le service Informations générales à la rubrique Police. L’année suivante, il devient membre de la cellule d’investigation du quotidien.

En 1999, il rejoint L’Express après un bref passage à France-Soir en 1998 (où il a divulgué plusieurs scoops sur le dopage). En 2000, il devient reporter au Monde en charge des affaires politico-financières. Il révèle alors l’affaire de la cassette Méry, cette confession posthume de l’ancien financier du RPR.

En 2006, il quitte le quotidien du soir, regrettant qu’avec le départ d’Edwy Plenel, Le Monde ait mis un « coup de frein sur l’investigation ». Il est alors nommé rédacteur en chef adjoint à L’Équipe Magazine en charge de l’investigation. Il y enquête sur les transferts douteux du PSG ainsi que sur l’influence de la mafia sur l’OM.

En janvier 2008, il participe, aux côtés d’Edwy Plenel, au lancement de Médiapart où il est chargé de développer le pôle Enquête. Il y restera trois années durant lesquelles il révélera les affaires Karachi et Bettencourt, en compagnie de Fabrice Arfi.

En mars 2011, suite à un désaccord avec la direction de Médiapart, il retourne au Monde et y retrouve son vieux compère, Gérard Davet. Les deux hommes, chargés du secteur de l’investigation, ne se quitteront plus.

LE PARCOURS DE GÉRARD DAVET
Gérard Davet, né en 1966, débute son parcours par des piges au Parisien entre 1987 et 1989, date à laquelle il est embauché, la même année que Fabrice Lhomme. Il est alors chargé de l’édition Val-de-Marne, rubrique faits-divers. En 1993, il est reporter au service des informations générales et remporte le prix spécial de la fondation Varenne, pour un reportage à la maison d’arrêt de Fresnes. En 1999, il rejoint le service politique, où il suit la gauche, les écolos, et couvre deux conflits internationaux : les guerres d’Afghanistan et du Kosovo.

En janvier 2002, il quitte Le Parisien pour le service sport du Monde, chargé des investigations. Il est affecté au service Société en juillet 2003, où il couvre l’affaire Allègre à Toulouse. C’est à cette époque qu’il met au jour les affaires Pieri et Ambiel.

En 2005, il rejoint le service politique chargé de Matignon, avant d’être promu en 2006 chef des informations générales. Cette année-là, il révèle l’affaire Clearstream, qui fera grand bruit. Il devient ensuite grand reporter, puis chef adjoint du service des enquêtes.

En 2010, il est chargé du suivi de l’affaire Bettencourt, révélée par son ami Lhomme, alors chez Mediapart. Suite à de nombreuses révélations gênantes, il se retrouve alors surveillé par le contre-espionnage et l’inspection générale des services : c’est l’affaire des « fadettes du Monde », qui entraînera la mise en examen de Bernard Squarcini, ex-patron de la DCRI, et de Philippe Courroye, ancien procureur de Nanterre.

En mars 2011, son confrère Fabrice Lhomme le rejoint après son départ de Médiapart. Avec lui, il est chargé du secteur de l’investigation au quotidien du soir.

LE DUO
Tous deux professeurs associés de journalisme d’enquête au Centre de formation des journalistes (CFJ) et à l’Institut pratique de journalisme (IPJ) — Paris Dauphine, Fabrice Lhomme et Gérard Davet forment un tandem redoutable qui sert bien souvent d’arme médiatique à l’attention des hommes politiques. Qu’il s’agisse d’évincer un ennemi ou d’affaiblir l’UMP, rien ne vaut une bonne confidence ou un renseignement malencontreusement tombé d’un dossier des services secrets ou de la robe d’un juge.

Chacun de leur côté ou en duo, ils affichent à leur tableau de chasse un nombre impressionnant de révélations qui ont fait la une de l’actualité et ont largement influé sur la vie politique : les affaires Bettencourt, Karachi, Clearstream, Charles Pieri, Dominique Ambiel, Bernard Tapie, ou encore le Kazakhgate, les listings HSBC et les écoutes Sarkozy.

La plupart du temps, voire quasi-exclusivement, les cibles de leurs enquêtes (qu’elles soient destinées à la presse écrite où publiées dans l’un de leurs livres communs) appartiennent à la droite, et plus précisément à l’UMP. Rien d’étonnant lorsqu’on sait que ces derniers considèrent Edwy Plenel comme un « père spirituel », « le rédacteur en chef mythique, qui te rudoie, te soutient, te fait progresser ». Autant dire qu’ils ont été à bonne école.

Depuis septembre 2014, les deux hommes et leur famille, qui reçoivent des menaces régulières, ont été placés sous protection policière. Quatre policiers et une voiture chacun leur sont affectés, soit un coût de près de 400 000 euros par an pour l’État.

En octobre 2014, Valeurs Actuelles révèle les rendez-vous professionnels secrets des deux journalistes à l’Élysée et les accuse de participer à un « cabinet noir » contre Nicolas Sarkozy, à la solde du pouvoir socialiste. Le Monde annoncera alors son intention de demander l’ouverture « d’une enquête pour espionnage et déposer une plainte pour “diffamation et injure” contre l’hebdomadaire ».

En novembre 2014, les deux hommes ont été à l’origine de l’affaire Fillon/Jouyet en révélant, dans leur livre « Sarko s’est tuer » (Stock, 2014), que l’ancien Premier ministre aurait demandé à l’actuel secrétaire général de l’Élysée d’accélérer les procédures judiciaires à l’encontre de Nicolas Sarkozy. Suite à cette affaire, qui a une nouvelle fois fait grand bruit, François Fillon a fait part de son intention de porter plainte contre les deux journalistes et contre Jean-Pierre Jouyet, à l’origine des fuites.

Préparant un livre sur le quinquennat de François Hollande, à paraître en 2017, Fabrice Lhomme et Gérard Davet ont leurs entrées au palais de l’Élysée une fois par mois. Un rendez-vous mensuel, au cours duquel ils s’entretiennent avec le président, ce qui laisse planer de forts soupçons quant à leur allégeance à un pouvoir socialiste qui les missionnerait en leur fournissant des informations sur des personnalités de droite, en particulier Nicolas Sarkozy.

PUBLICATIONS
Le Procès du Tour, Fabrice Lhomme, Denoël, coll. « Impacts », 2000, 316 p.
Renaud Van Ruymbeke, le juge, Fabrice Lhomme, Privé,? 2006
Le Contrat. Karachi, l’affaire que Sarkozy voudrait oublier, Fabrice Lhomme en collaboration avec Fabrice Arfi, Stock, 2010
Sarko m’a tuer, Fabrice Lhomme et Gérard Davet, Stock
L’homme qui voulut être roi, Fabrice Lhomme et Gérard Davet, Stock, 3 avril 2013
French Corruption, Fabrice Lhomme et Gérard Davet (témoignage de Didier Schuller), Stock, 9 octobre 2013
Sarko s’est tuer, Fabrice Lhomme et Gérard Davet, Stock, 2014
ILS ONT DIT
« Quand Médiapart sort une affaire, ça me fait mal », Gérard Davet, Libération, 19 novembre 2014.

« Edwy Plenel est le rédacteur en chef mythique, qui te rudoie, te soutient, te fait progresser », Gérard Davet et Fabrice Lhomme, Libération, 19 novembre 2014.

« Je suis prêt à aller en prison pour une bonne info », Gérard Davet, Libération, 19 novembre 2014.

« On est asociaux, incapables de tenir tout un dîner, ou même un pot de service », Gérard Davet, Libération, 19 novembre 2014.

« On forme un couple complètement obsessionnel, toujours proche de l’overdose de stress. On en est devenus malades tous les deux », Fabrice Lhomme, Libération, 19 novembre 2014.

« J’ai toujours eu un problème avec l’autorité. Petit, ma mère me promenait en laisse », Fabrice Lhomme, Libération, 19 novembre 2014.

« Je ne comprenais rien, ça m’amusait de faire le facho dans les quartiers communistes d’Évreux », Fabrice Lhomme, Libération, 19 novembre 2014.

« On dure parce qu’on a faim. Il le faut pour aller arracher l’info », Gérard Davet, Libération, 19 novembre 2014.

(Sur le ton de la plaisanterie) « Je ne retournerais au Monde que s’il décide d’adopter enfin un point de vue éditorial qui soit trotsko-fasciste, pour être en cohérence avec ce qui m’est reproché », Fabrice Lhomme, @rrêt sur images, 9 juillet 2010.

« Ceux qui voient chez nous une motivation politique font fausse route. Nous avons ce point commun d’être obsédés par l’info. C’est notre seul parti », Fabrice Lhomme, 10 novembre 2014, AFP.

(à propos de Jean-Pierre Jouyet) « Il n’est pas un politique comme les autres. C’est un haut fonctionnaire, c’est quelqu’un qui a gaffé toute sa vie dès qu’il a pris la parole publiquement. Il dit des choses qu’il ne devrait pas dire. Il est très mal à l’aise avec l’univers médiatique. Quand vous avez accès à lui en tant que journaliste, c’est en général bingo à chaque fois ! », Fabrice Lhomme et Gérard Davet, 10 novembre 2014, AFP.

« Si on fait sauter le secrétaire général de l’Élysée, on le fait sauter. Si François Hollande, par nos révélations demain, doit démissionner, il démissionnera. Et si, grâce à notre livre — c’est un vrai paradoxe, car il s’appelle Sarko s’est tuer -, on fait élire Nicolas Sarkozy, c’est tant mieux pour lui ! », Fabrice Lhomme et Gérard Davet, 10 novembre 2014, AFP.

« C’est le gage de notre survie professionnelle : ne pas chercher la reconnaissance sous des mauvaises lanternes », Gérard Davet, 26 octobre 2014, Capharnaüm Tremens

« Souvent les journalistes préfèrent une information déjà traitée, et relater l’information qui leur vient ; mais peu vont chercher l’information à la source – or c’est la seule qui vaille », Gérard Davet, 26 octobre 2014, Capharnaüm Tremens

« Moi j’ai perdu une dizaine de sources depuis ce livre (Sarko m’a tuer, NDLR), et depuis ce qui m’est arrivé avec mon téléphone portable et mon ordinateur… Donc c’est devenu plus compliqué – mais en même temps d’autres personnes se rapprochent ; il faut compter sur la résistance de l’indignation et la volonté des gens que le système change en profondeur », Gérard Davet, 26 octobre 2014, Capharnaüm Tremens.

« Nous deux, nous ne sommes en rien “victimes,” puisque nous revendiquons d’être d’abord des acteurs, en tant que journalistes, dans cette société », Fabrice Lhomme, 26 octobre 2014, Capharnaüm Tremens.

ON A DIT D’EUX
« Tapie, Sarkozy, et depuis peu Jouyet et Hollande, ont appris à guetter le logo Gérard Davet et Fabrice Lhomme dans le Monde, précurseur de gros ennuis. La concurrence aussi. “Ils ont tout !” protestent les confrères admiratifs, mais persuadés que leurs informations coulent de la source élyséenne. Le soupçon a atteint le cœur du Monde depuis que les détectives, qui publieront leur chronique du quinquennat après 2017, ont leurs entrées au Château une fois par mois. Cela fait des jaloux, au point d’avoir déclenché une grève du zèle des journalistes du service politique du Monde, furieux que les “chiens de chasse” en Doc Martens piétinent leurs plates-bandes et soignent “leur petite entreprise” (presse, livres, cours de journalisme…). D’autant que les deux enquêteurs, formés à la virile école Plenel, ne sont ni partageurs ni conviviaux », Libération, 19 novembre 2014.

« Hypermnésique, “jamais battu au trivial-pursuit”, Davet a besoin de “tout contrôler”. Souvent, il a essayé d’amender son “caractère compliqué, irascible”, mais même “les calmants à haute dose n’y font rien” », Libération, 19 novembre 2014

« Lhomme a vite arrêté les saluts nazis, moins facilement la drogue, “piège absolu”, et jamais les concerts punk », Libération, 19 novembre 2014.

« Si on ne connaît pas la teneur des échanges qui ont eu lieu entre les deux journalistes et leurs interlocuteurs à l’Élysée et au ministère de la Justice, on sait en revanche que les journalistes, ont bénéficié de la violation du secret de l’instruction pour publier deux enquêtes, quelques jours plus tard. L’Élysée et la Chancellerie étaient-elles au courant du rendez-vous au pôle financier et des articles qui allaient être publiés dans ‘Le Monde’ trois jours plus tard ? Quel juge du Pôle financier a reçu les journalistes ? On ne le saura peut-être jamais. Une seule certitude, les enquêtes publiées par Gérard Davet et Fabrice Lhomme ne peuvent avoir été conduites qu’avec l’aide de juges qui, cherchant à nuire au retour de Nicolas Sarkozy, sont prêts à violer impunément la loi », Valeurs Actuelles, 15 octobre 2014.

« Au Monde, les journalistes qui traitent les affaires Sarkozy sont en même temps ceux qui voient le président de la République et ses plus proches collaborateurs pour faire le récit de son quinquennat. Cela établit un lien très fort avec une des parties prenantes. En tant que responsable d’un journal, ce mélange des genres, j’y aurais mis fin tout de suite », Edwy Plenel, 10 novembre 2014, AFP.

« Ils sont réputés pour avoir la grosse tête, mais il y a beaucoup de jalousie parmi les journalistes d’investigation. Le fait est qu’ils sont bons et qu’ils sortent plein de trucs », Commentateur anonyme, 10 novembre 2014, AFP.

« Ils sont cyniques, mais très sympas, ils ont beaucoup d’humour. Ce sont des journalistes à l’ancienne, pas vraiment 2.0 », Une de leurs étudiantes, 10 novembre 2014, AFP.




Par Lilou le 3 Septembre 2011 Editer
Lilou
journaliste du journal Le Monde

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