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J'ai tout de suite été attirée par ce roman se situant dans la Rome antique.
Heddi Kaddour en lisant la correspondance de Pline le Jeune est "tombé" sur un « procès un peu tordu », l’affaire Senecio.
Ce sénateur romain avait été pris comme avocat par les notables de la Bétique (actuelle Andalousie) contre Baebius Massa, le proconsul de la région, porté sur la corruption. Au point que l’empereur Domitien, dont Massa était proche, n’avait pu lui éviter d’être condamné pour extorsion. Enhardi, Senecio s’était attaqué plus directement à Domitien et à son despotisme à travers un livre, jusqu’à se voir mis en accusation devant le Sénat, et condamné à mort.
L'auteur s'est emparé de cette affaire pour en faire un roman.
L'auteur nous propulse à Rome, à la fin du premier siècle, sous le règne de l'empereur Domitien, dont l'un des favoris vient d'être condamné pour malversation après les accusations d'un sénateur.
Deux amis, Publius Cornelius (Tacite) et Pline, jeunes notables proches du pouvoir, pourraient être convaincus de complicité et promis à la peine de mort, comme le sénateur.
L'intrigue va se dérouler au cours d'une nuit, tandis que Lucrétia, la femme de Tacite, se rend à travers Rome, vers le domaine de l'Empereur; afin de parler à celui-ci, ami d'enfance, et plaider la cause de son époux
La traversée de Rome est splendidement retranscrite nous traversons les différents quartiers, non sentons les odeurs…
Quelle femme, cette Lucretia, qui intime l'ordre à son mari de rester à la maison, tandis qu'elle risque sa vie à travers les ruelles, attaquée et en danger à chaque carrefour, en plus encore lors de l'affrontement avec l'empereur ! Il est vrai qu'elle est la fille d'un brillant général, Agricola !
Car Domitien, bien qu'il soit premier entre ses pairs, apparait comme un empereur despotique, qui exécute et exile ses opposants.
Il faut toute l'intelligence et la subtilité de Lucretia pour l'aborder !
Hélas, vous n'en saurez pas plus, car l'auteur, à la moitié du roman, part sur d'autres personnages, des discours, des pensées, des rencontres, des jeux dans l'arène ...
Quel dommage !
Surtout que lorsqu'on étudie la vie de Tacite, on apprend qu'il n'a pas été exécuté et a été nommé consul après avoir été gouverneur d'une province. Il devient sénateur, historien et avocat !
Donc la mission de Lucretia a été une réussite !
Et Tacite, dans ses écrits s'est vengé de la tyrannie de Domitien !
Ce roman est servi par une plume magnifique, érudite, mais très exigeante qui nécessite des connaissances en histoire romaine, en noms romains et en vocabulaire !
Il est original, mais par sa deuxième moitié, très prolixe et didactique, m'a déçue.
La nuit des orateurs
Waltenberg
Les Prépondérants
http://appuyezsurlatouchelecture.blogspot.fr/2016/08/limperialisme-est-une-pieuvre-on-ne.html
Les Prépondérants
Ce roman-monde, comme le définit l’auteur, est découpé en trois parties. La première, intitulée «Le choc», est située au début des années 1920. Puis vient «Le grand voyage», qui se déroule de l’hiver 1922 au printemps 1923, et la troisième, titrée «Un an après», nous conduit en juin 1924.
Le choc dont il est question au début du livre, c’est celui que provoque l’arrivée d’une équipe de tournage américaine à Nahbès, cette ville imaginaire d’Afrique du Nord. Jusque là les rôles semblaient bien définis entre les «gentils colonisateurs» venus apporter prospérité et développement, civilisation et sécurité et les «gentils autochtones» prêts à accepter l’aide de ces blancs et à travailler pour eux, voire avec eux. C’est du moins l’opinion dominante au club des «Prépondérants», qui rassemble les plus aisés des colons et les autochtones. Seulement voilà, Hollywood-sur-Nahbès, c’est un peu le chien fou dans le jeu de quilles. Les belles règles établies jusque là vont voler en éclats. Les dollars et les «les rires et les cris trop libres de ces femmes d’outre-Atlantique» vont déstabiliser les Français avant de contaminer les Nord-Africains.
Les grands thèmes que sont le colonialisme et le droit à l’autodétermination, la place de la femme dans la société et notamment dans la société arabe, la montée des périls et la notion de progrès, y compris sur le plan politique son tici incarnés par une galerie de personnages particulièrement bien campés.
La première à entrer en scène est Rania, fille de Si Mabrouk, un grand bourgeois de la capitale. Cultivée, grande lectrice et curieuse de tout, elle entend s’émanciper des traditions séculaires. « Rania s’intéressait beaucoup à ce que faisait Kathryn, elle demandait à Gabrielle s’il était vrai que les Américaines avaient autant d’amants que leurs maris avaient de maîtresses. »
Face à elle, il y a Raouf, également fils de notable, qui va se chercher un avenir dans un nationalisme qui donnerait sa chance à tous. Même si cet engagement est avant tout rhétorique, car il lui faut d’abord conquérir le cœur de la belle actrice Kathryn Bishop. Du côté des progressistes on ajoutera Ganthier, un ancien officier, qui imagine un empire colonial de cent millions d’habitants, mais où chacun aurait les mêmes droits.
Une position qui hérisse la majorité des Prépondérants qui voient d’un très mauvais œil ce souffle de liberté, attachés qu’ils sont au respect des traditions et des valeurs : « Pagnon, Doly, Laganier, une demi-douzaine d’officiers, autant de fonctionnaires, beaucoup de colons, ainsi que des commerçants et artisans. »
La belle idée de l’auteur est de confronter à l’occasion d’un grand voyage – la seconde partie de l’ouvrage – quelques idées développées à Nahbès avec la réalité du terrain. Quand, par exemple, le groupe se rend en Allemagne en passant par l’Alsace et découvre à quoi peut ressembler un territoire dont l’occupant s’est retiré. Mais aussi combien le sentiment de revanche peut se développer auprès d’un peuple qui vit dans la misère et doit s’acquitter de réparations exorbitantes. Une époque charnière qui va annoncer les grands bouleversements à venir.
Rendons enfin à Hédi Kaddour une autre grande qualité, celle d’enrober ses pâtisseries d’un sucre fin, d’observations et d’anecdotes qui viennent enrichir la récit. L’histoire du stock d’huile ou de la chamelle en chaleur ou encore l’anecdote de la machine à écrire sans accents récupérée par l’administration française pour n’en citer que quelques vous amuseront autant que la description des tournages. Un régal !
http://urlz.fr/347V
Les Prépondérants
Malgré une belle écriture ample et qui coule comme du miel sur une montagne de gâteries sucrées, " Les prépondérants" ne m'a pas convaincu. J'y ai senti un désir fervent de mêler les cultures en mixant des anecdotes aussi bien orientales qu' Hollywoodiennes. Seulement, c'est peut être comme dans notre société, le mélange ne prend pas bien.... Et c'est bien dommage.
Les Prépondérants
Superbe roman, véritable fresque de l'immédiate après guerre (1ère)
Les Prépondérants
Savoir-vivre