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Révolution, tome 1 : L'Idéal
Le Conseiller, Tome 1 : Dans l'ombre des Tudors
Le Conseiller, Tome 1 : Dans l'ombre des Tudors
L'avidité d'Henry VII est tout d'abord exprimée. le roi d'Angleterre, très versatile en matière de femme, a croisé Jane Seymour à l'issue du premier volume de la trilogie, "Dans l'ombre des Tudors", et cette rencontre n'a pas fait de bien à Anne Boleyn, encore et toujours qualifiée de "concubine" par de nombreux sujets d'Henry et par des souverains étrangers. Fasciné par la jeune Jane, pourtant décrite ici comme très quelconque, Henry va demander à Cromwell - de façon à peine voilée - de le débarrasser d'Anne.
Comme seconde justification à l'exécution d'Anne Boleyn, il y a les préoccupations dynastiques d'Henry, déçu de ne toujours pas avoir de fils capable de lui succéder. le souverain voit les années passer et commence à s'inquiéter de son âge et de ses capacités à engendrer un héritier mâle digne de s'asseoir sur le trône d'Angleterre après sa mort. Et pour Henry, s'il n'a pas de fils, c'est nécessairement la faute de son épouse. Une compagne plus jeune et moins vindicative lui semble donc tout appropriée pour enfin lui donner un fils.
Et Cromwell, l'exécuteur des basses oeuvres, celui qui travaille dans l'ombre (comme l'indique si bien le titre du premier roman de Mantel) va agir selon la volonté du roi et "débarrasser" Henry d'Anne. Car Cromwell sait que s'il ne satisfait pas son souverain, d'autres que lui le feront : la tête du secrétaire particulier ne restera alors pas longtemps sur ses épaules, vu la propension d'Henry VIII à ordonner des exécutions... Et puis, Cromwell a certains griefs personnels à régler et sa propre envie de vengeance à assouvir : il reste d'abord et avant tout l'homme du cardinal Wolsey et, fidèle à la mémoire de son premier maître, la machinerie judiciaire qu'il met en branle pour faire tomber Anne met aussi en cause des hommes qui, par le passé, ont nui au cardinal. Ou qui se sont gaussés de Thomas Cromwell lui-même, car l'homme est rancunier.
Hilary Mantel n'est pas tendre avec les hommes dans ce deuxième tome. Henry VIII y apparaît comme plus versatile et capricieux que jamais. Thomas Cromwell n'apparaît pas non plus sous son meilleur jour : calculateur et partial, il n'hésite pas à frapper durement, tout en veillant à mettre ses amis et sa famille à l'abri. Malgré tout, Cromwell reste fascinant et la façon dont le dépeint l'auteure permet de mieux comprendre ses motivations : après tout, Henry VIII n'était pas vraiment le genre d'homme à pardonner l'inefficacité ou les contrariétés. Alors, pour sauver sa peau - et sa fonction - et celle des siens, Cromwell obéit.
Si j'ai apprécié dans ce roman la description sans concession qui est faite de ces deux hommes, j'ai également beaucoup aimé la compassion et la grande sobriété dont l'auteure fait preuve en décrivant l'exécution d'Anne Boleyn. Sans sensationnalisme mais aussi sans mièvrerie, Mantel nous livre les derniers moments d'une femme qui a souhaité mourir avec dignité, comme pour faire mentir ses détracteurs qui la traitaient d'épouse dépravée pratiquant des actes contre nature. Et même si, comme l'auteure l'explique elle-même, peu de témoignages fiables existent quant au décès d'Anne Boleyn, je pense qu'on aimerait tous qu'elle ait fini ainsi : avec dignité, comme pour se venger d'un époux trop volage.
Le Conseiller, Tome 2 : Le Pouvoir
Hilary Mantel a bien dû faire avec le peu d'informations disponibles sur le personnage et l'auteure relève le défi avec brio, car sous sa plume et page après page, Cromwell prend vie et devient un personnage fascinant.
Nous faisons sa connaissance alors qu'il est encore un jeune adolescent, gisant dans la cour de son domicile et tentant de se protéger des coups de son père, Walter Cromwell. Le jeune Thomas parvient à s'enfuir et comme il ne fait pas les choses à moitié, il décide de traverser la Manche et de se cacher en Europe. Peu de détails sont donnés par la suite en ce qui concerne cette période de son existence et dans le second chapitre, nous retrouvons un Thomas Cromwell adulte, marié et père de trois enfants. Il est alors conseiller d'un autre grand homme du règne d'Henry VIII : le cardinal Thomas Wolsey.
Les deux Thomas travaillent de concert pour tenter de libérer le roi Henry des liens de son premier mariage. Catherine d'Aragon n'ayant pas donné de fils à son époux, ce dernier souhaite en effet se remarier afin d'avoir la chance de concevoir un fils.
Mais si cette "grande affaire du roi Henry" (comme la qualifie Wolsey) provoque la chute du cardinal, elle permet à Cromwell de rentrer petit à petit dans la lumière et d'être remarqué par le souverain et par Anne Boleyn. Comme une araignée tissant patiemment sa toile, Cromwell s'installe dans les hautes sphères de l'Etat, tout en refusant d'y occuper une place trop haute (il refuse ainsi de devenir lord-chancelier).
Ce roman très dense est d'une grande qualité et malgré sa longueur, on ne voit pas le temps passer en le lisant, tant la plume d'Hilary Mantel est addictive et presque hypnotique. Les grands personnages du règne d'Henry VIII sont tous là : Stephen Gardiner, Thomas More, les Boleyn, Charles Brandon, Catherine d'Aragon, François Ier, Charles Quint,... Et l'histoire que nous conte Mantel apporte un autre éclairage sur cette partie de l'histoire d'Angleterre.
Passionnant !
Le Conseiller, Tome 1 : Dans l'ombre des Tudors
C'est un roman historique, certes, mais cela ne doit pas détourner notre attention de l'essentiel. Ni l'influence d'Anne Boleyn sur Henri VIII, ni la personnalité inconstante du roi d'Angleterre ne doivent primer sur ce qui est au cœur de l'histoire : l'ascension implacable de Thomas Cromwell au pouvoir. Ce qui me fascine le plus dans le style de l'écrivaine anglaise, c'est la manière dont elle crée le personnage de Cromwell. Elle l'esquisse en utilisant des anecdotes de sa vie, des commentaires du reste des personnages et même en utilisant le propre monologue intérieur du politicien. Sa personnalité complexe grandit, s'élargit, surmonte la chute de son protecteur, le cardinal Wolsey, qui le laisse un instant dans une apparente vulnérabilité. A partir de ce moment, les événements se sont déroulés avec une apparente facilité, le roi Henri devenant de plus en plus dépendant de Cromwell, encore plus qu'il ne semble l'être d'Anne Boleyn. Le style de Mantel n'est pas facile à suivre avec ses flashbacks continuels sur la vie de Cromwell, sur son enfance, sur sa jeunesse en Italie. Sa relation avec son fils Grégoire est très intéressante, dans laquelle il y a un mélange de déception et en même temps le soulagement du père qui voit que son fils choisit une vie moins implacable, moins violente.
C'est un roman intimiste en réalité : L'intimité du minimaliste qui, paradoxalement, contrôle le monde, le destin des peuples et des hommes. Malgré tout ça ce roman historique appartient à ce qu'on appelle "le nouveau roman historique" Littérature complexe à n'en plus pouvoir. Pas d'histoire fictive parallèle. Quelques personnages fictifs qui se connectent avec les personnages historiques et rendent la lecture moins aride. Les dialogues sont déroutants, car ils mélangent les pensées des personnage avec leur paroles ; Enfin de compte on et jamais bien de ce qui est dit et de ce qui est pensée . Souvent même on a l'impression que ce n'est pas le même personnage qui démarre et finie une phrase ou une pensée. Il y a une multitude de personnages pas vraiment nécessaires (comme dans la vie en fait) dans l'histoire qui rendent la lecture encore plus fastidieuse. Les ressources littéraires du nouveau roman historique sont bien là mais ce qui échoue, c'est la manière de les exprimer. C'est une littérature linguistiquement complexe dans laquelle le lecteur se perd. Un style très particulier donc et qui personnellement ne me plaît pas.
Le Conseiller, Tome 1 : Dans l'ombre des Tudors
Je sais qu'en 811 pages il est normal de voir défiler du monde mais là ça faisait beaucoup. Le rythme est assez lent, les premières pages se concentrent vraiment sur le personnage de Cromwell avec son enfance, sa famille, etc. Après 500 pages, au moment où Cromwell est nommé conseiller, là le rythme va s'accélérer pour laisser place aux intrigues de la cour entre trahison et coups bas.
Malheureusement je ne pense pas lire la suite...
Le Conseiller, Tome 1 : Dans l'ombre des Tudors
C'est juste un roman bien écrit !
Ne le prenez pas pour un roman historique : c'est juste une accumulation des légendes du 19e siècle, saupoudré des images du film "Les années lumières" de Robert Enrico ! (que je vous conseille de redécouvrir !)
Beaucoup d'erreurs !
- Non, Maximilien Robespierre n'a pas prononcé le discours pour l'arrivée de Louis XVI à Paris, la peine à la mort de sa mère est à nuancer avec les "coutumes" du 18e siècle.
- Non Camille Desmoulins n'était pas amoureux de la mère de Lucile...
Et dire, selon la quatrième de couverture, Hilary Mantel a consacré vingt ans de sa vie à ce roman !
Révolution - L'idéal - Les désordres
Un roman (2e tome) de plus de 790 pages pour ... RIEN !
Un style trop contemporain, des dialogues vulgaires, un amas de tous les personnages (malheur à ceux qui ne connaissent pas assez cette période... Malgré un rappel des personnages en début d'ouvrage), une vision furétienne de la Révolution française, dépassée avec les nouvelles recherches, saupoudrée de méconnaissances certaines : vous obtiendrez un potage indigeste, sans intérêt.
Par exemple :
- députés de gauche : cette notion n'existe pas. Les votes se font en fonction des projets proposés ou des vagues successives de majorité, instillées par le Marais.
- Couthon : paraplégique. Non, il souffrait de douleurs articulaires depuis l'enfance. Et c'est réducteur de le qualifier ainsi...
- les dialogues de Danton à la première personne du singulier ne sont pas convaincants
- Des conversations enserrées par des rappels historiques pesants.
Vite oublié après une lecture laborieuse.
Révolution, tome 2 : Les Désordres
C'est juste un roman bien écrit !
Ne le prenez pas pour un roman historique : c'est juste une accumulation des légendes du 19e siècle, saupoudré des images du film "Les années lumières" de Robert Enrico ! (que je vous conseille de redécouvrir !)
Beaucoup d'erreurs !
- Non, Maximilien Robespierre n'a pas prononcé le discours pour l'arrivée de Louis XVI à Paris, la peine à la mort de sa mère est à nuancer avec les "coutumes" du 18e siècle.
- Non Camille Desmoulins n'était pas amoureux de la mère de Lucile...
Et dire, selon la quatrième de couverture, Hilary Mantel a consacré vingt ans de sa vie à ce roman !
Révolution, tome 1 : L'Idéal
Si je ne peux que reconnaitre les talents d'historienne de l'auteure, je ne me lancerai pas dans la lecture des second et troisième tomes.
Le Conseiller, Tome 1 : Dans l'ombre des Tudors
Je lirai volontiers la suite à l'occasion, mais vu la taille de ses romans (j'ai mis un mois à arriver au bout) il faut que l'occasion se présente.
Le Conseiller, Tome 1 : Dans l'ombre des Tudors
Le Conseiller, Tome 2 : Le Pouvoir
Le Conseiller, Tome 1 : Dans l'ombre des Tudors
Le Conseiller, Tome 1 : Dans l'ombre des Tudors