Ichiyô Higuchi
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Note moyenne : 5/10Nombre d'évaluations : 5
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Les derniers commentaires sur ses livres
Des nouvelles typiquement nippones d'une grande délicatesse verbale. Le style peut paraître naïf au premier abord, mais c'est réellement de poésie dont il s'agit. J'ai bien aimé, un B+ pour ce recueil
Afficher en entierhttps://lessortilegesdesmots.blogspot.com/2018/04/qui-est-le-plus-grand-de-ichiyo-higuchi.html
J'ai beaucoup aimé un livre de cette autrice que je relierai. Je n'ai donc pas hésité à acheter celui-ci. Néanmoins, il n'a pas grand rapport avec le précédent. En effet, on est dans le Japon du 19ème siècle. L'autrice utilise beaucoup de choses typiquement japonaises. Si on ne connait pas les références ou les objets, la compréhension est difficile. Certes, à la fin du livre, un lexique nous aide mais ça coupe la lecture.
Si ce n'était que ça, ce ne serait pas gênant mais l'autrice exploite de nombreux personnages. Le lecteur doit dont être très attentif passant de la liste de personnages à retenir qui s'enchainent rapidement au lexique afin de comprendre des éléments qui apportent à l'ambiance. Surprenant quand on sait que tous ses personnages vivent dans le même quartier.
Personnellement, ça ne m'a pas trop dérangé. En effet, avec tous ce que j'ai lu sur le Japon, je n'ai eu besoin que de la moitié du lexique( il y a énormément d'annotations dans la première partie.). Je me suis perdue concernant les personnages a un moment. Je n'ai pas su trop différencier deux personnages masculins.
On suit principalement quatre enfants dont une jeune fille de 13 ans. J'ai eu du mal à l'apprécier. En même temps, ils sont tous un peu complexe avec leur problèmes personnels. J'ai été très étonné par la fin. Elle nous laisse en suspens tout en sous-entendant que le destin de ces enfants est déjà tracé dès le début du livre. L'écriture est fluide mais pleine de sous-entendu. On n'est pas toujours très sûr de bien comprendre. Seule la fin nous permet de comprendre pleinement.
En bref, voilà un roman extrêmement court complexe que je ne conseillerai qu'aux personnes ayant déjà des bases solide sur le Japon ou une patience de compréhension bien ancrée.
Afficher en entierhttps://lessortilegesdesmots.blogspot.com/2019/04/la-treizieme-nuit-de-ichiyo-higuchi.html
L'histoire que j'ai tissé avec ce livre est assez dingue. Je l'avais emprunté en médiathèque il y a pas mal d'années maintenant. Chaque fois que je prenais le temps de me balader dans la médiathèque à la recherche d'un livre, je le reprenais et le redécouvrais. J'étais à chaque fois émerveillée. J'ai donc fini par l'acheter.
Ce livre comporte cinq nouvelles de la première autrice japonaise. J'ai lu ce livre il y a plus d'un mois. J'ai encore du mal à écrire un ressenti sur ce livre. Toutes ces nouvelles ont en commun un personnage centrale féminin face à sa vie. Souvent le personnage secondaire est un homme qu'elle aime ou pense aimer. L'atmosphère japonais est très présent surtout le Japon du 19ème siècle. Il y a cette douceur mélangée à une dureté en parfaite harmonie.
J'ai beaucoup aimé toutes ces nouvelles. Les thèmes abordés sont la séparation, l'importance des choix, les apparences, la pudeur et les traditions parmi d'autres. Les fins sont rarement positives. L'autrice nous montre que quoique l'on fasse, la femme n'a qu'une valeur d'objet. Elle le fait avec beaucoup de poésie mais après réflexion, c'est ce que l'on se dit. Heureusement que ces femmes ont des personnes qui les écoutent
En bref, ce recueil de nouvelles est un petit bijou pour moi. À force de le lire, je manque profondément d'objectivité. J'espère avoir réussi tout de même à vous parler correctement de ce livre.
Afficher en entierDédicaces de Ichiyô Higuchi
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Biographie
Higuchi Ichiyō (樋口 一葉 Higuchi Ichiyō, 2 mai 1872 - 23 novembre 1896) est le nom de plume de l'écrivaine japonaise Higuchi Natsu (樋口奈津 Higuchi Natsu).
Higuchi Natsu naît à Tokyo, dans l'actuel arrondissement de Chiyoda, d'un père fonctionnaire à la municipalité. D'une famille de cinq enfants, la future Ichiyō est l'avant-dernière. Durant sa courte existence, elle déménagera pas moins de 12 fois. À l'âge de 14 ans, elle entre à l'Haginoya, une école de poésie tenue par la poétesse Nakajima Utako. Elle y apprend la composition du waka (poème de trente et une syllabes) d'inspiration classique. En 1887, elle souffre de la mort de son frère et de la faillite de l'affaire de son père, qui meurt de maladie peu après. Elle prend ainsi, à 17 ans, la tête de la famille Higuchi. Avec sa mère et sa jeune sœur, elle parvient à joindre les deux bouts en effectuant de petits travaux de couture et de blanchisserie. Higuchi Natsu décide bientôt de devenir romancière et prend alors le nom lettré d'Ichiyō, « Simple feuille », évoquant la modestie de sa condition sociale. C'est un auteur de « récits de divertissements » (gesaku), Nakarai Tōsui (1860-1926) qui la guide dans la rédaction de ses premiers textes. « Aux dires de la romancière dans son Journal, Nakarai lui en apprend moins sur l'art du roman que sur l'art d'aimer et d'être déçu. » (Claire Dodane, postface à La Treizième nuit et autres récits, Les Belles Lettres, Paris, 2008). En juillet 1893, elle s'installe, avec sa mère et sa sœur, dans un endroit pauvre de Tokyo, à proximité du quartier des plaisirs de Yoshiwara. Là, les trois femmes gèreront, durant un court laps de temps, une petite épicerie. En 1894 fut publiée sa première œuvre majeure, Ôtsugomori (大つごもり), puis l'année suivante, Takekurabe (たけくらべ), Nigorie (にごりえ), et Jūsanya (十三夜), qui connurent un succès tant auprès de la critique que du grand public.
Malgré une brève carrière et un nombre limité d'écrits, Higuchi est reconnue pour la qualité de ses ouvrages et considérée comme la première femme écrivain professionnelle de la littérature moderne japonaise. Elle apparaît, à ce titre, sur le nouveau billet de 5 000 yens, mis en circulation le 1er novembre 2004, devenant ainsi la deuxième femme à figurer sur un billet de banque, après l'Impératrice Jingo en 1881. C'est indéniablement sous le signe de la Lune, symbole de la mélancolie dans la tradition japonaise, qu'Ichiyō Higuchi inscrit son œuvre romanesque. L'astre nocturne est présent, en arrière-plan ou comme personnage à part entière, semblable à une « compagne discrète, hors d'atteinte, immobile et silencieuse, qui éclaire les injustices du monde, assiste sans jamais juger au combat auquel se livre, avec une énergie désespérée, en dessous d'elle, toute l'humanité. » (C. Dodane, op.cité)
Les récits de Higuchi Ichiyō sont consacrés, en outre, aux malheurs dévolus à la femme japonaise. Elles sont décrites comme les « premières victimes des mœurs, de la piété filiale notamment, de la pauvreté, d'un mauvais mari, ou encore de la prostitution. » (C. Dodane, op. cité).
Elle est représentée sur le billet de 5 000 yens depuis 2004.
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