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Venons en à Regis, premier volet de la trilogie psychiatrique (suivi de "Sandrine" puis par "Dolores"), roman atypique mais non dénué d'intérêt, et pour lequel je n'arrive pas à définir véritablement un genre.
En effet, la trame est dramatique c'est indéniable, mais le suspense et le thriller sont là aussi.
La lecture de ce roman nous plonge dans le milieu hospitalier en service psy, et dans la tête du personnage principal, gravement malade avec une pathologie lourde, la schizophrènie. Ses pensées particulières sont sombres, difficiles à entendre, mais l'auteur réussi le tour de force d'adoucir le tout en proposant des parties sous forme de poème.
L'intrigue est intéressante, nous avons une vision des services psy de l'intérieur, et de manière réaliste, que ce soit sur la manière de gèrer les malades, la rivalité et la domination entre patients, les divergences d'avis dans les équipes soignantes, les placements d'office, les chambres d'isolement ou encore les "fumoirs" sont autant de choses réelles dont on ne parle pas dans d'autres romans, ici on comprend que James Osmont connait véritablement son sujet en tant qu'infirmier en service psychiatrique et je pense sincèrement que c'est le point fort du roman.
Regis est un personnage attachant malgré ses démons intérieurs, par contre là ou j'ai eu un peu de mal, c'est quand le personnage du "prédateur" intervient, j'ai trouvé cela long et pas forcément utile de s'y attarder autant. Tout le reste passe très bien.
Je ne vous apprendrai pas (vu la couverture et le sujet) que c'est une histoire noire et émotionnellement dure, qui possède une ambiance et une tension permanente même lors des moments calmes.
Pour une expérience plus profonde encore vous pouvez lire le livre en écoutant la playlist que l'auteur met à disposition sur YouTube (lien plus haut dans la chronique).
Pour conclure, j'ai bien aimé ma lecture et vous la recommande (sauf aux personnes trop fragiles), j'ai hâte de me lancer dans le deuxième tome (PAL de février).
Voir la chronique sur mon blog :
https://unbouquinsinonrien.blogspot.fr/2018/01/regis-james-osmont.html
Régis
En savoir plus sur : https://livraisonslitteraires.wordpress.com/2017/06/29/regis/
Régis
Ensuite, un échange avec l'auteur (qui n'avait rien, mais rien à voir avec son livre) et la promesse de lire son livre.
Et puis 2 petites soirées avec Régis, car je n'ai pas su m'arrêter.
L'auteur nous livre un monde dans lequel nous naviguons rarement, celui de l'hopital psy. Ses internés, ses employés, ses soignants, leur empathie, leur sympathie.
Tout débute le 13 novembre, jour anniversaire de Régis, ce trentenaire interné mais aussi des attentats parisiens. Cette date sera le point d'ancrage pour comprendre sa vie d'avant et sa vie d'après. Un personnage secondaire, le Persécuteur, qui va et vient au rythme de ses hospitalisations, mais dont Régis a perçu la roublardise et ne s'en laissera pas compter.
L'auteur a réussi à me connecter avec le côté attachant de Régis. La perception qu'il a de son environnement est particulière, scindée. Mes émotions en lisant cette histoire allaient d'un extrême à l'autre, du dégoût au rire.
Un petit bémol toutefois: les citations et transcriptions trop pregnantes des diverses chansons parcourant l'histoire. Autant au début, elles apportaient un plus autant au fur et à mesure, j'ai eu plusieurs fois envie de tourner les pages plus vite pour ne pas parasiter ma lecture par ces traductions.
James, j'ai adoré ton livre, et sois sûr que le tome 2 sera dans ma pal dès sa sortie.
http://saginlibrio.over-blog.com/2016/04/regis-de-james-osmont.html
Régis
Il y a quelques années, j'ai lu le tome 1 : Régis.
Patient dans un hôpital psychiatrique. Dans ce tome, on suit son infirmière dans sa descente aux enfers ... C'est vachement originale comme lecture ! j'ai adooooré me plonger dans cette histoire perverse où nous même, lecteurs, on frôle la folie !! Je n'ai plus qu'à me procurer le tome 3 : Dolores. Je suis curieuse de savoir comment l'auteur clôture cette saga innovatrice !
Attention quelques scènes de ce livre sont très très violentes ! A ne pas mettre entre toutes les mains !
Sandrine
On ressort de cette lecture totalement chamboulé !
Dolores, jeune femme borderline, ayant des TCA, toujours au bord de la rupture, montrant comme elle peut, à sa manière, sa détresse psychique. Ne sachant pas exprimer sa souffrance autrement que par l'excès de tout. Elle est pourtant si fragile, si vulnérable, enfermée dans sa maladie.
Lucas, ce jeune bloqué dans son monde par ses TOC, qui aimerait sortir de sa coquille. Il ne fait jamais vraiment parler de lui, le patient modèle en somme.
Thorsten, tout à sa cruauté abjecte, à la recherche du mal. Le seul pour lequel je n'éprouve pas d'empathie, sans doute due au fait qu'il n'est pas en suivi psychiatrique et donc dans le déni, ainsi que son absence de remords.
Et Sandrine, chère Sandrine qui veut reprendre son destin en main et qui tente de reprendre goût à la vie.
Et Régis ...
Merci, merci d'avoir écrit ces 3 livres.
Merci pour ces mots partagés.
Merci pour ces pensées qui nous font chavirer.
Merci pour cet accompagnement musical.
J'espère que cette aventure ne s'arrêtera pas là .....
A tous les Régis, Sandrine, Dolores, Lucas, et les autres
Dolores
Garder cependant une distance nécessaire, ne pas être absorbée par les patients.
Jusqu'à Régis ...
Et là c'est la chute, la descente aux enfers, le passage de l'autre côté du miroir.
《Une soignante qui craque, une infirmière qui rompt son serment de service et dit "stop"》
A trop se donner à son travail parfois on y laisse beaucoup de plumes voir plus.
Moment choisi ;
《La dépression elle, impose une dynamique inverse : il ne faut pas lui tourner le dos. On doit lui faire face, l'accepter pour mieux la dompter, quitte à y patauger un moment ; sous peine d'être rattrapée par surprise ...》
Et il y a aussi le Prédateur et puis Thorsten.
Des destins croisés, des destins meurtris, des destins funestes.
Et Régis ...
Une plongée intérieur dans le monde de la psychiatrie.
Encore un magnifique livre qui suis "Régis"
À lire obligatoirement
Sandrine
Régis, schizophrène enfermé d'office en hôpital psychiatrique suite à un passage à l'acte.
Le récit de son quotidien et de son passé
Sa souffrance psychologique, ses voix, son traitement médical, ses pensées
Un regard du point de vue intérieur que tu as retranscrit, une plongée interne et cognitive dans le monde d'une terrible pathologie. L'univers de l'hôpital psychiatrique, l'empathie que les soignants éprouvent, ou pas.
Évoluant moi-même professionnellement avec des personnes souffrants de troubles psychiques de ce style, mais stabilisé, je peux dire que ton livre est poignant.
Merci pour tous les Regis.
Ton livre mérite d'être connu et reconnu
Régis
Après avoir refermé ce roman, vous ne serez plus les mêmes, vous verrez le monde daujourdhui différemment, avec plus dhumilité je lespère.
Je ne connaissais pas lauteur avant de ce lire cet édifiant témoignage, mais je ne peux que vous le conseiller. Cest lhistoire de deux âmes esseulées par la vie et qui, à travers le don de leurs vécus, vont essayer de se relever des terribles épreuves quils ont dû subir.
Chacun à leur niveau, Pierre et Ibrahim vont nous prouver quà force de persévérance, on peut arriver à tout, même si lon doit passer par des moments très difficiles, que les deux protagonistes nous racontent avec beaucoup de modestie.
A travers des aspects plus politisés et religieux qui sont nécessaires à la bonne compréhension des enjeux dont il retourne dans ce livre, lauteur nous pousse dans nos retranchements pour nous faire réagir. Il veut nous faire sortir de nos gonds pour quensemble, ces choses-là narrivent plus, que lon trouve enfin des solutions pérennes à ce problème encore trop souvent dactualité.
Un magnifique roman mêlant drame, épisode terrifiant, noirceur humaine, mais qui nous montre aussi beaucoup de résilience et dhumanité.
Lisez ce livre, vous en sortirez grandis !
La Soif des vivants
Après Régis, qui fut un réel coup de coeur et coup au coeur, j’attendais frénétiquement la sortie du second opus de James Osmont. Et je suis loin d’être déçue, c’est même bien tout le contraire !
Avec Sandrine, l’auteur reste dans son univers psychiatrique, mais sa plume prend en maturité et quel talent, quelle érudition ! Un vrai bonheur, son style reste inédit avec une grande qualité. Les références musicales nous accompagnent toujours ainsi que des références médicales précises.
On ne peut qu’aimer ou détester Sandrine ! Soit on a de l’empathie pour elle, pour sa douleur et sa lente descente dans une dépression, dont on ne sait pas si elle en sortira indemne.Elle se retrouve de l’autre côté du miroir et passe d’infirmière à patiente ! Comment cela peut-il être vécu par une infirmière en psychiatrie ? James Osmont rappel aux simples être humains que nous sommes, que le personnel en psychiatrie est loin d’être infaillible ! Se sont avant tout des hommes et des femmes de bonnes volontés qui se retrouvent dans ce milieu sûrement par choix et non par dépit ! Nous avons tendance, nous simples mortels, à oublier que le cerveau humain est une vraie machine complexe et l’auteur nous le rappel si bien ! Une dépression est encore considérée par certaines personnes comme des états d’âmes d’une personne, de préférence une femme, qui s’écoute trop ! N’en déplaise à beaucoup c’est une maladie et l’auteur le rappel bien ! Une maladie dont on ne peut se sortir seul et là, la force de James Osmont est de faire passer la pilule auprès d’un lectorat qui pourra se dire : »ah oui, c’est ça ? bein merde alors ! »
L’auteur plonge de plus en plus dans la noirceur de l’être humain avec un nouveau personnage torturé et tortueux. La perversion était déjà présente dans Régis, mais avec Sandrine, l’auteur présente un personnage complètement barré, je dis bien présente, car l’auteur ne décrit que les prémices des horreurs potentielles de Thorsten, un monstre en devenir, qui nous livre ses noirs désirs et noirs dessins !
Merci pour ce plaidoyer, merci de tenter une explication scientifique auprès des néophytes que nous sommes, car on ne peut refermer un livre de James Osmont, sans avoir élargi son vocabulaire scientifique et psychiatrique.
J’ai beaucoup aimé que Sandrine « colle » à l’actualité, à nos vies. L’influence et le ressenti de Sandrine dans tout son désarroi qui tente de garder un équilibre, malgré une actualité toute en noirceur ! J’ai trouvé ça bon et tellement rare d’avoir un livre qui colle autant aux faits du monde et à la vie mondiale, que je ne peux que le souligner ! les faits sont tellement récents que cela en est déconcertant de réalisme !
Je vois poindre une suite, à la hauteur des deux premiers opus, encore plus noir certainement ! Car oui l’homme est profondément torturé et ne se lasse pas de nous étonner, comme le fera certainement l’auteur, qui je l’espère ne me fera pas languir trop longtemps.
Cette lecture ne pourra laisser indifférent ! On referme Sandrine en se posant mille questions et en étant soufflé, physiquement et moralement ! Malgré tout on en redemande, c’est que James Osmont est certainement un très bon auteur qui sait captiver son lecteur.
Sandrine
+ Je suis sorti assez chamboulé de ce récit. Plein de réflexions à l'esprit, des remises en question... L'auteur à réussi le tour de force de me faire voir les choses différemment et l'envie d'arrêter de me complaire dans une indifférence sur certains sujets.
+ Pas mal de sujets sont évoqués dans ce livre, chacun avec précision et avec finesse. L'auteur ne donne pas de leçon. Il nous parle de faits réels et de sa perception des choses. A nous de nous retrouver, ou pas, dans ces sujets
+ L'écriture de l'auteur est assez philosophique et le maniement des mots n'a rien à envier aux plus grands.
Les points negatifs :
- Il y a certains passages ou c'était difficile à suivre. La naration était parfois un peu compliqué pour moi.
- Je regrette la confusion entre le récit de Pierre et d'Ibrahim. Il y a certains moments où je ne savais plus ou j'étais.
Note : 7/10
Un bon livre "témoignage" sur la situation des immigrés. Tout ceci étant basé sur des faits réels. Bravo à l'auteur pour ce récit. Un livre qui devrait chamboulé bien du monde.
La Soif des vivants
Il mêle deux voix (même si ce n’est pas un roman choral) : celle du narrateur, Pierre, auteur alcoolique qui tente de survivre à la perte de sa fille et ensuite à la séparation d’avec sa femme, et celle d’Ibrahim, migrant qui croise son chemin grâce à Mama, (qui l’a accueilli dans son association) et qui va raconter le calvaire qu’il a traversé afin que sa voix puisse être entendue et retranscrite dans un livre que Pierre doit écrire.
Pierre nous livre ainsi ses états d’âmes, ses réflexions, se livre également, tout en retranscrivant les séances avec Ibrahim qu’il a enregistrées.
Leur rencontre est très forte et sera salutaire pour chacun d’entre eux. Ils sont tous deux blessés et ils vont apprendre à vivre avec ces blessures et à refaire surface grâce à l’Autre, grâce à l’étranger.
Une superbe ode à la différence, à la tolérance, à l’empathie, qui me touche particulièrement puisque c’est un message que je tente de faire passer depuis vingt ans dans les classes qui me sont confiées et que j’ai retranscrit dans « L’élève au cœur de sa réussite ». Un ouvrage qui ne pouvait pas me laisser indifférente et qui, j’en suis sûre, vous apportera énormément quel que soit votre parcours ! De la fraternité, des difficultés à surmonter, des conflits intérieurs, des déchirements, de nombreuses réflexions sur l’acte d’écrire en plus de celui de l’exil, mais aussi sur notre monde (nouvelles technologies, les réseaux sociaux, la politique, la solidarité, la non-assistance à personne en danger, le dévouement…)
En conclusion, un très beau livre qui débute par une curiosité, par des besoins « égoïstes » et qui se termine en osmose et soutien mutuel. Une belle leçon d’humanité que l’on quitte plus optimiste !
La Soif des vivants
J'y ai appris énormément de choses. Je regarde peu la TV et je ne m'intéresse absolument pas à la politique et à la géopolitique. Les notes en bas de page étaient, de ce fait, les bienvenues.
L'auteur arrive suffisamment à accompagner le lecteur car j'ai réussi à tout comprendre.
L'histoire de ces deux personnages aux destins opposés et qui pourtant viennent, aux travers de leurs expériences de vies, à se comprendre et à « se consoler ».
Ce livre nous renvoie à nous-même. Une introspection s'effectue tout au long de la lecture pour nous remettre à notre place. Ce n'est jamais moralisateur sinon je pense que l'effet attendu serait moins impactant.
Ce livre, c'est une remise en question. On nous remet à notre place, face à nous-même !
La position des médias qui cherche à manipuler la foule et ces hommes politiques, j'en parle même pas. Même si, quelque part, ça ne me surprend pas totalement !
Je sais juste une chose. Il y aura un avant et un après avec cette lecture. Mon regard sur beaucoup de choses, de préjugés à changé.
Ce livre, c'est un coup en plein cœur.
Ce n'est pas seulement la rencontre de deux destins.
C'est aussi celle d'un lecteur et d'une histoire, de la noirceur du monde face à l'espoir des hommes !.
La Soif des vivants
Régis
Je ne suis pas mécontente d'avoir été jusqu'au bout de cette trilogie. J'ai quand même eu un gros attachement à Sandrine et j'ai passer des moments de doutes et de questionnements. Après tout, n'est ce pas ce que l'on recherche en lisant un thriller psychologique ?
Dolores
A voir maintenant avec Dolores si ce sentiment que Régis me bloquait est fondé ou non. La couverture du livre m'a particulièrement percutée au fil de ma lecture. Elle prend en effet tous son sens.
Sandrine