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Par emano le 22 Novembre 2023 Editer
emano
Un recueil de nouvelles publié pour les 10 ans de la collection Folio SF, qui se distingue par sa volonté de présenter autant des nouvelles d'auteurs connus que des textes plus conceptuels, revenant soit sur de grands titres de la collection (Solarius, L'univers en folie, etc.), soit menant une réflexion sur ce « qu'est » la science-fiction.
C'est donc un recueil assez hétéroclite, à la fois théorique et littéraire, dont l'intérêt se répercute en particulier dans les nouvelles inédites présentées (La route de Jérusalem, Chronos, etc.). Plusieurs textes intéressants et qui m'ont marqué à la lecture, quand d'autres me semblèrent moins pertinents. Un recueil d'anniversaires, qui vise avant tous à mettre en avant la particularité et les forces de la collection, tout en présentant un choix de textes séduisant pour les amateurs et les passionnés de Folio SF.
A propos du livre :
L'o10ssée
L'o10ssée
Par NicolaK le 11 Août 2023 Editer
NicolaK
Tout commence par une longue marche d'un groupe de personnes à une époque fort lointaine.
Ils marchent, chassent, se reproduisent, meurent...
C'était bien lent et long, pour moi.
Ensuite nous faisons la connaissance du fils qui vit avec la mère, quand soudain le père revient d'on ne sait où et va dormir en attendant que la mère rentre du travail.
Il s'installe, rien de plus normal, dort, boit, fume et fume encore...
L'appartement est plutôt miséreux, les personnages aussi... et moi j'attends qu'il se passe quelque chose.
Au bout d'un moment, le père emmène la mère et le fils dans la montagne. D'abord en voiture, puis à pied.
C'est l'été, le fils pense qu'ils vont rentrer après les vacances, la mère aussi, encore qu'elle n'en soit pas très sûre.
Ils arrivent dans une bicoque de guingois où tout est à refaire, le toit, la charpente...
Le père cherche à se rapprocher du fils, ce qui n'est pas tâche aisée.
Et moi je me demande ce que la mère et le fils font là et pourquoi ils ont suivi le père.
*******
Je n'ai pas besoin d'entrer dans les détails pour que vous deviniez que je n'ai pas du tout apprécié ce roman, même si au bout d'un moment j'ai fini par avoir de l'empathie pour le pauvre gamin.
Mais j'ai trouvé l'histoire trop noyée dans une profusion de style et de descriptions.
Les phrases interminables et le vocabulaire précis, nuancé et élaboré ne m'ont pas déplu, mais trop c'est trop et je me suis ennuyée.
Et encore une fois, les actes ou intentions envers les animaux m'ont fait monter les larmes et mise en colère.
Libre à vous de vous faire votre propre opinion.
Si vous ne l'avez pas lu, jetez un oeil sur la critique de mon amie Spleen, qui m'a fait découvrir cet auteur et ne partage pas mon avis sur ce livre.
Vous serez plus à même de vous faire une idée plus précise sur son contenu.
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A propos du livre :
Le fils de l’homme
Le fils de l’homme
Par Henrxy le 31 Juillet 2022 Editer
Henrxy
Vivement conseillé par un membre du groupe dont c'est si j'ai bien compris le roman préféré à lire et relire.
Donc acte, je me le suis procuré et je l'ai lu.

Paris, 1760. Gaspard, jeune Breton qui a fui la porcherie parentale, se trouve brutalement plongé dans l'univers grouillant et pestilentiel de la capitale, par un été caniculaire. Gaspard se retrouve d'abord pris en main par Lucas, un ouvrier qui travaille au déchargement de billes de bois sur les quais de Seine. Il vivra avec lui sa première relation sexuelle, puis dérivera peu à peu vers la prostitution, éduqué par un libertin pervers, Etienne. Gaspard n'est cependant pas une victime : il veut arriver, et se montre prêt à tout pour quitter à jamais le souvenir de Quimper et de sa mère « qui sentait la truie ». Il pénètre ainsi dans une société huppée et décadente, séduit des aristocrates, connaît la richesse avec l'héritage d'un de ses amants, le baron Raynaud. Il finit par épouser la fille du comte d'Annovres, autre amant. Mais en lui persiste l'odeur méphitique de la porcherie de Quimper... Roman d'apprentissage mené avec une maîtrise et un sens du récit impressionnants – le cloaque urbain est décrit avec une précision hallucinée –, Une éducation libertine retrace l'ascension et la chute d'un homme asservi par la chair.

Voilà pour le synopsis. Ce roman je ne l'ai pas aimé et j'ai eu dix fois envie d'arrêter au milieu mais je ne l'est pas fait preuve qu'il n'est pas si mauvais. En réalité il n'est pas mauvais je tiens à le signaler et peut plaire sans problème.
Le personnage de Gaspard est l'un des points faibles du roman. C'est "la jeune femme inexpérimentée" qui finira par utiliser sa beauté et le désir des autres pour prospérer . Mais changer le sexe d'un personnage archétypal ne suffit pas à le rendre intéressant. En revanche, son désir de réussir, de remettre la ville à ses pieds, n'est pas chez Gaspard un moteur qui l'anime, un mécanisme qui bouge et rend l'action compréhensible, mais il semble apparaître et disparaître tout au long de l'histoire, ce qui ne contribue pas à donner de la cohérence. Pourtant, il y a des moments où le personnage est parvenu à m' intéresser : lorsqu'il se remémore des fragments de sa vie à la campagne ; quand on sait ce qui l'a poussé à quitter sa ville natale ; ou lorsque son esprit ressent le stress du mode de vie auquel il a été contraint. Une éducation libertine entend témoigner de la formation d'un jeune homme inexpérimenté aux mains d'un homme immoral et sans remords, comme en témoigne la citation d'Emile de Rousseau qui clôt le livre. Cependant, le lecteur ne connaît cette intention qu'à la fin du roman et, chemin faisant, les progrès de cette éducation et ses résultats sont à peine perceptibles. L'intention machiavélique qui dirige la vie du jeune Gaspard reste trop cachée et quand, enfin, elle apparaît, elle laisse au lecteur le sentiment qu'elle a été une ressource pas tout à fait bien utilisée.
Le roman boit des auteurs classiques comme Balzac et Diderot .La prose est baroque et orné comme s'il avait été écrit au milieu du 18ème siècle.
Le principal atout de Jean-Baptiste del Amo est son extrême capacité à lier la dilatation descriptiviste du naturalisme au goût moderne de la truculence et de l'irrévérence qui confine à l'eschatologie. C'est pour moi là que le bat blesse. j'ai déjà du mal avec les romans trop naturalistes de Zola qui frise trop facilement le misérabilisme. Ici tout la très longue première partie ma fait penser un peu à Hugo.
Aux passages contemplatifs des « Misérables » : la description des rues du Paris du XVIIIe siècle et de ses recoins les plus sombres rappelle inévitablement les parcours judiciaires de Jean Val-Jean intimement liés à la révolution. À un certain moment, cependant, il devient assez clair que ce que Hugo a mis au service d'une représentation réaliste de la misère morale et sociale, del Amo préfère le lier à un autre type de bassesse morale qui a plus à voir avec les passions de la chair et avec l'observation presque freudienne de ses excréments et excroissances, fluides et autres. Chaque nom est accompagné d'un adjectif du genre "crasseux, pisseux, purulant, suintant. Le vocabulaire du dégueulasse, de l'infâme ,du sale, du croulant, du dégénéré, du pourri, du moisi, du puant, de l'avorté… etc … Et ça s'étale comme ça sur des dizaines et des dizaines de pages ... ça à l'air de ne jamais vouloir s'arrêter . On se croirait à un concours pour gagner le prix de la description la plus ignoble possible. Et moi, personnellement j'en avais la nausée, ce que voulais peutêtre l'auteur mais franchement ce n'est pas du tout l'effet que je recherche quand je lis. Jean-Baptiste del Amo partage peut être avec Houellebecq un goût extrême pour l' escatologique burlesque revêtue d'habits de haut rang (mais qui m'ont semblé personnellement plus dégoûtantes que burlesques) : dans "Une éducation libertine", par exemple, on assiste à "l'explosion" des vêtements d'un mendiant couvert de sa propre merde qui meurt devant le héros en se décomposant vivant se désintégrant dans sa propre pourriture.
Avec tout ça il m'a semblé inévitable de me demander si "del Amo" ne s'est pas plus occupé à sourire parfois avec satisfaction dans sa recherche alambiquée de l'eschatologique et de l'abjection corporelle et morale alors qu'il aurait pu affiner davantage le portrait psychologique de son héros et tirer parti des possibilités de son histoire : J'en suis arrivé à penser que le plus drôle dans « Une éducation libertine » c'est que ce que l'on croyait être une histoire d'ascension sociale fini par devenir celle d' un échec social.
La ressemblance avec le parfum de "Patrik Suskind" me semble évidente. Je sais le quel des deux je relirai.
A propos du livre :
Une éducation libertine
Une éducation libertine
Par Blandine1 le 20 Juin 2022 Editer
Blandine1
Une qualité d’écriture irréprochable : bonne syntaxe, pas de bavardages inutiles, mais était-ce vraiment nécessaire d’alterner le présent et le passé proche ? Le narrateur est un enfant, ce qui amplifie la complexité du genre humain. Il a 9 ans quand un homme se présente à lui comme son père. Cet homme qui n’a pas réglé son problème avec son père avec qui il vivait là-haut isolé. Il va reproduire le même schéma avec son fils et sa femme... Une atmosphère à la David Vann portée par une écriture toute en finesse.
A propos du livre :
Le fils de l’homme
Le fils de l’homme
Par ViovioBouquine le 29 Novembre 2021 Editer
ViovioBouquine
Dans la lignée de ce que peut produire Jean-Baptiste Del Amo, le Fils de l'Homme est un roman superbement perturbant, qui vous transporte dans ce huis-clos familial, tout en vous glaçant le sang, avec la plus grande simplicité.
A propos du livre :
Le fils de l’homme
Le fils de l’homme
Par Matatoune le 13 Septembre 2021 Editer
Matatoune
Avec Le fils de l’homme, Jean-Baptiste Del Amo propose une fable moderne sur la nature ancestrale de l’humain qui au fil de l’histoire élimine les extrêmes pour ne garder que ceux capables d’assumer la perpétuation de l’espèce.
Pas souhaité le lire dès sa parution, à cause du déterminisme que je pressentais, contraire à mes convictions ! Mais, le Prix Fnac lui est remis. Alors, le courage au bord des yeux, j’ai commencé à lire et je l’ai dévoré presque d’une traite.
« Et la rage des pères revivra chez les fils à chaque génération » Sénèque-Incipit du roman
Jean-Baptiste Del Amo propose, en une dizaine de pages, un prologue de scènes de survie des hommes primitifs confrontés aux éléments naturels et aux combats pour la vie comme une invite à comprendre le cheminement du monde.
Un couple, et un enfant assis à l’arrière, sont en route. Le voyage est long jusqu’à la maison isolée, les Roches, en pleine forêt loin des hameaux. Le 4×4 doit être abandonné bien avant l’arrivée car un tronc d’arbre se trouve en travers de la route. Il faut finir à pieds. Puis, la maison au confort spartiate, se découvre. Là, il faudra vivre quelques jours, un été, plus peut-être ..
Au fur et à mesure, grâce à des retours en arrière, l’histoire de cette famille se découvre. Les trois personnages principaux n’ont pas de prénom ! La « Mère » est à peine majeure lorsqu’elle apprend qu’elle est enceinte. Pourtant, très vite, elle assume seule, avec chaleur et amour cet enfant, peut-être de façon trop fusionnelle. Mais qu’importe, elle sait le protéger lorsqu’il en a besoin et il sait la soulager lorsqu’elle a ses migraines invalidantes. Le « Fils » a 9 ans et redécouvre le « Père » dont il conserve quelques souvenirs embrumés. Il était si petit ! Car la présence du Père, revenu au domicile après une très longue absence, redéfinit, par sa présence, l’équilibre fragile et simple que la Mère avait créé avec son fils.
Chronique et photos ici
https://vagabondageautourdesoi.com/2021/09/12/jean-baptiste-del-amo/
A propos du livre :
Le fils de l’homme
Le fils de l’homme
Par Sherlocked_666 le 1 Août 2021 Editer
Sherlocked_666
Un roman dur, sombre, sale, choquant, rebutant presque, mais pourtant authentique et assez audacieux.
Dans "Règne animal", l'auteur nous mène à la rencontre de multiples générations issues d'une même famille qui verse dans l'élevage porcin. Récit d'existences parsemées de violences en tous genres sur un fond de grande misère, ce roman est un plaidoyer criant pour la cause animale. Tout au long des chapitres, les éleveurs se révèlent plus bestiaux que les animaux grâce à la souffrance desquels ils tirent leur maigre pécule. Usant savamment de métaphores et de comparaisons en tous genres dans une intrigue qui semble parfois trop affreuse pour être crédible, Jean-Baptise Del Amo parvient à sensibiliser son lecteur en lui exposant toute l'horreur qu'un tel environnement implique. Certaines scènes étaient tout bonnement insupportables à lire et mes yeux bondissaient aussitôt au paragraphe suivant en espérant y trouver un peu de répit. Pourtant, derrière les viols, la guerre, la folie, se cache bel et bien la souffrance des animaux prisonniers de cette ferme dans laquelle de trop nombreux drames se déroulent - certains étant invisibilisés par d'autres, et c'est là tout le sujet.
Une découverte vraiment surprenante qui décontenance de prime abord mais finit par laisser un souvenir impérissable.
A propos du livre :
Règne animal
Règne animal
Par Swanallie le 18 Janvier 2021 Editer
Swanallie
Que dire de ce livre... Bouleversant, captivant, essentiel. Certains passages sont difficiles à lire pour une amoureuse des animaux, mais ce livre est une nécessité. Chacun devrait le lire, afin de se rendre compte que les choix que nous faisons au quotidien, notamment en matière d'alimentation, impact énormément de choses tel que le bien-être animal en premier lieu. Je salue pleinement cette association qui œuvre pour cette cause qui m'est chère.
Par cindyg le 8 Octobre 2020 Editer
cindyg
Un livre dur mais tellement puissant et criant de vérité !
J'ai eu beaucoup de mal à le lire, non pas parce qu'il est mal écrit, bien au contraire, mais parce que la violence de certaines images m'étaient insupportables. Etant quelqu'un d'hypersensible et très attachée à la cause animale, ce livre m'a retourné ! Certaines scènes, dans lesquelles les animaux ne sont pas considérés comme étant des êtres sensibles mais uniquement des objets à valeur pécuniaire, m'ont donné des nausées.
Et il pose également de nombreuses questions sur la cruauté et la barbarie humaine, reflet de la violence industrielle imposée par cette société de consommation à mille lieues d'une vie éco-responsable.
Bref, difficile de lire cette réalité pourtant si présente encore aujourd'hui, mais une lecture nécessaire et un auteur que j'applaudis par son audace et son écriture !
A propos du livre :
Règne animal
Règne animal
Par Maux-Silencieux le 8 Juillet 2020 Editer
Maux-Silencieux
Un livre très intéressant, on en apprend beaucoup sur l'association et ses mécanismes.
Par Oceane1313 le 26 Février 2020 Editer
Oceane1313
Bon livre bien écrit vocabulaire plutôt grossier mais associé à l'époque historique. Je suis un peu rester sur ma fin..
A propos du livre :
Une éducation libertine
Une éducation libertine
Par Matilda-2 le 9 Octobre 2019 Editer
Matilda-2
J'ai bien aimé cette lecture, mais c'est un roman assez dur, glauque (âmes sensibles s'abstenir), qui raconte l'évolution d'une petite ferme paysanne du début du siècle jusqu'à sa métamorphose en exploitation industrielle porcine de nos jours. Les cinq générations d'agriculteurs qui se succèdent et leurs bêtes voient passer les deux guerres mondiales et la mutation de l'agriculture avec la politique agricole commune. Le lien ne passera pas inaperçu entre la cruauté de la guerre et celle de l'exploitation animale. Retrouvez l'intégralité de ma chronique ici: https://www.facebook.com/permalink.php?story_fbid=3582166548475570&id=2710598478965719&__tn__=K-R
A propos du livre :
Règne animal
Règne animal
Par Evanna le 2 Octobre 2019 Editer
Evanna
Un livre vraiment très inintéressant et instructif. J'ai bien aimé.
Ce livre démontre bien la cruauté envers les animaux.
C'est un ouvrage à lire absolument pour tous ceux qui aiment les animaux.
Par Granny-1 le 20 Juin 2019 Editer
Granny-1
" Le sel " de Jean-Baptiste Del Amo (400p)
Ed; Gallimard.

Bonjour les lecteurs...

Après " Règne animal", c'est avec un véritable plaisir que j'ai découvert cet autre roman de l'auteur.

Registre totalement différent....

Nous passons une journée dans une famille de pêcheurs sétoise.
Famille oh combien tourmentée sous un vernis lisse!

La mère, a décidé de réunir ses trois enfants, les pièces rapportées et les petits-enfants le temps d'un dîner.
Avant la rencontre, nous nous immergeons dans les souvenirs de chacun. Nous découvrons leurs caractères, leurs faiblesses, leurs peurs.
Chacun évoque les jours heureux mais aussi les craintes, les déceptions.
Personne n'est épargné, depuis le père, rustre marin pêcheur jusqu'à la jeune génération.
Jamais, cependant, ils ne seront confrontés les uns aux autres lors de cette journée. L'occasion de s'expliquer, de mettre les choses à plat s'est envolée.

On ne choisit pas ses parents, on ne choisit pas sa famille comme chantait un certain Maxime

Une famille comme tant d'autres en fin de compte, avec ses non-dits, ses comportements de façade.
Chacun présente ses souvenirs, son passé, essaye de justifier son comportement.
Y sont évoqués les relations "mère-fille", la différence difficile à accepter, les clichés qui ont bien du mal à disparaître, la vie et la mort et ... l'amour bien entendu

J'ai aimé me plonger dans ce huis-clos familial., essayer de comprendre leurs souffrances.
Jean-Baptise Del Amo manie le kaléidoscope de nos émotions avec brio.
Je n'ai cependant pas ressenti le même engouement que pour " règne animal"
A propos du livre :
Le Sel
Le Sel
Par Granny-1 le 15 Mai 2019 Editer
Granny-1
"règne animal" de Jean Baptiste Del Amo (432p)
Ed.Gallimard.

Bonjour les lecteurs ...

Vous cherchez des ambiances bucoliques?
Vous êtes une âme sensible?
Alors passez votre chemin, ce livre n'est pas pour vous !

Voici une fresque qui débute en 1898 et se termine en 1981.
Elle y relate la vie d'une famille d'éleveurs du Gers.

Au départ, de simples paysans comme tant d'autres qui s'éreintent dans une vie de labeur où les sentiments, l'éducation, la propreté sont exclus.
Tout n'est que violence, indifférence.
Il y a " le père", "la génitrice" et " l'enfant.
A cela s'ajoute la barbarie de la guerre 14 et ses "gueules cassées".
Grand saut dans le temps et nous retrouvons cette même famille et ses descendants, devenue une entreprise industrielle d'élevage porcins de la pire espèce ( je vous passe les détails) .
Famille toujours aussi épuisée, rustre, dégueulasse, au comportement à la limite de la folie.
Ce sont les années 80, début de l'effondrement.

Ce récit est terrible, mais est parvenu à me fasciner par sa noirceur.
Qui est le plus bestial ? l'homme ou l'animal ?
Voici un monde où la violence et la cruauté n'ont pas de limite .. que ce soit sur l'homme ou l'animal.
Bienvenue dans notre monde !

Mais il est vrai que l'homme n'est qu'un animal à peine civilisé.

Lecture que je recommande vivement .. mais accroche-vous aux accoudoirs!

Notons que Jean-Baptiste Del Almo est un auteur engagé contre la violence animale. Ce livre dénonce la course folle de l'élevage intensif au mépris du respect de la nature et des animaux.

Ce livre a reçu le prix de la révélation française 2016 et le prix "Livre Inter " 2017.
A propos du livre :
Règne animal
Règne animal
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