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Tous les livres de Jean-François Deniau

Julius, ancien ferrailleur, ne croit qu'à ce qu'il peut toucher, mesurer, peser.

Pourquoi la création littéraire, une grande carrière d'avocat ou de médecin, la célébrité d'une vedette de cinéma ne pourraient-elles pas être stimulées, provoquées, organisées systématiquement... Il crée le cours " Avenir ". Mais le sentiment ? Mais l'amour ? Peut-on aussi programmer le cœur ? Laurence et François, pris au jeu, vont s'y perdre. Julius, trop tard, découvre l'émotion. A vingt-six ans, Jean François Deniau signait avec Le bord des larmes son premier roman.

Sommaire

De la politique à l'économie

De la théorie des grands marchés au traité de marché commun

Théorie des grands marchés

Histoire des grands marchés

Economie des grands marchés

Le traité de marché commun

Définition du Marché commun

La liberté de circulation

Egalisation des règles de concurrence

Les politiques communes

Les politiques complémentaires

Les institutions et leur fonctionnement

Les relations avec les pays tiers

Les résultats du marché commun

Les données et les perspectives

La réalisation du Marché commun

De l'économie à la politique.

On connaît le personnage public. Ambassadeur puis ministre, homme de lettres devenu académicien, Jean-François Deniau fait partie intégrante du paysage politique et culturel français. Mais il y avait un détail à ne pas omettre et qui parfois échappe aux biographies succinctes d'un Who's who : Jean-François Deniau était aussi un marin. Dans La mer est ronde, l'auteur déclare sa flamme au vaste océan et lui rend ainsi un hommage aussi vibrant qu'une grand voile battue par le vent. "La mer est une sorte de dragon de légende, qu'on poursuit inlassablement avec au cœur la crainte permanente de le rencontrer." À dix ans, déjà happé par l'infini des océans, Jean-François Deniau écoutait les récits de voyage de son grand-oncle, celui qui avait fini sa carrière comme capitaine de vaisseau, et restait des heures plongé dans la typographie mystérieuse des cartes maritimes. Même s'il n'a jamais pu devenir un marin professionnel, il affirme être un amateur de la mer… au sens plein ! Recueil-souvenir de ses pérégrinations maritimes, livre-fleuve qui relate l'art de vivre sur l'eau, La mer est ronde est la profession de foi d'un inconditionnel de la mer. Une invitation à monter à bord qu'on aurait bien du mal à refuser.

Depuis deux ans, Jean-François Deniau a passé clandestinement les frontières pour partager la vie et faire connaître ceux qui, dans le monde, se battent pour leur liberté ou leur foi, et qui luttent contre un nouvel impérialisme : celui de l'Empire soviétique.Erythrée, Cambodge, Nicaragua, Angola, Afghanistan...sont aujourd'hui les terrains où se joue la grande partie d'échecs entre les superpuissances et où se décide le destin de l'Occident. A nous de croire à nos propres valeurs. Il est temps de nous réveiller. Jean-François Deniau, que le général de Gaulle avait nommé ambassadeur le jour de ses trente-cinq ans, qui a été plusieurs fois ministre, raconte ces voyages clandestins au pays de personne" dans les maquis de la liberté. Témoignage unique d'un homme politique français qui a décidé de dire ce qu'il croit et de faire ce qu'il dit. Se prendre au mot."

Ce livre est d'abord un extraordinaire roman d'aventures.

Celui d'un flibustier de vingt ans qui fait fortune en " volant les voleurs ", qui sauve la Nouvelle-orléans contre les Anglais, explore la Floride pour le compte des Américains et tente de fonder son royaume. Jamais il n'est fatigué de rêver, pour peu qu'il ait la mer et la liberté comme compagnes. Car au-delà d'un récit palpitant, Jean-François Deniau a écrit le roman des passions. Passion de la mer que Nicolas-Jean apprend à dominer, qui lui donne richesse et liberté au risque de l'engloutir dans un formidable cyclone.

Passion d'une société idéale, à l'image de celles rêvées par les utopistes du XIXe siècle. Passion enfin des femmes, toujours présentes, parfois inaccessibles. Le bonheur, comme la Désirade, est une île au loin.

A la fin de la Seconde Guerre Mondiale, dans le Paris étrange et dur de l'hiver 1944-1945, un certain Albert Dehousse, las de sa morne existence, décide de s'inventer une vie brillante et glorieuse. Ses talents de mystificateur, sa discrétion et sa perspicacité lui frayent un chemin à travers les milieux de la Résistance, jusqu'à un poste-clé... Il obtient tout : honneurs, puissance, amour.

Mais jusqu'où ira la supercherie, Et qu'adviendra-t-il de ce héros si discret, coupable, comme il le dit, d'un simple " délit de rêve ", d'un " crime d'espoir " ? " On prend ce livre, on ne le lâche plus (...) Vous apprécierez la qualité romanesque, mais aussi le courage, la lumière fidèle sur ce joli temps, les tableaux très exacts (...) Lecture faite, j'approuve et signe. J'y étais. Alphonse Boudard, Le Monde.

Ministre ou rebelle, marin ou ambassadeur, baroudeur ou notable...

Homme politique atypique - et unanimement respecté - Jean-François Deniau résume ici les valeurs et les choix de sa vie.

Une vie qui lui a fait côtoyer aussi bien les grands de ce monde que les maquisards d'Erythrée ou d'Afghanistan ; un itinéraire qui passe par la tribune du Parlement européen aussi bien que par la navigation... ou l'écriture, avec un idéal : accomplir dignement son métier d'homme.

Inlassable et inclassable, méditatif et concret, mêlant l'anedocte à la réflexion, l'homme privé évoque aussi son difficile combat contre la maladie et la souffrance.

Ce livre est un hymne à l'espérance.

" Il y avait autrefois en Sologne un berger qui avait les cheveux jaunes comme les pattes de ses moutons... " Un jour d'été très sec où il gardait ses moutons, le berger entendit un crépitement, c'était le feu qui venait de prendre dans le petit bois voisin. Au milieu des flammes, un serpent, prisonnier, demanda alors au berger de le sauver. Le berger d'une grande bonté accepta. Pour le récompenser d'avoir sauvé son fils, le roi des serpents confia au berger son secret : dorénavant, le berger pourra comprendre le langage des animaux mais il ne devra jamais dévoiler ce secret à quiconque au risque de perdre la vie... Un merveilleux conte imaginé par Jean-François Deniau de l'Académie Française qui renoue avec la magie des contes d'antan. Pour le plus grand plaisir des petits et des grands.

Baroudeur et académicien, marin et énarque, ambassadeur et ministre, de cette vie bien remplie, Jean-François Deniau écrit : "je ne suis jamais arrivé, je n'ai fait que partir." Partir en Indochine, ou en Bosnie, au risque de sa vie.

Partir, parce que "faire de grandes choses qui se passeraient au loin" était un rêve d'enfance. Ce premier tome retrace les années de jeunesse au sein d'une famille de légende où il a puisé le goût des aventures extrêmes. Mais aux souvenirs personnels se mêlent aussi les récits de rencontres avec des hommes célèbres, des méditations et des anecdotes historiques. Fidèle à lui-même, l'auteur nous livre les mémoires vagabondes, surprenantes et sincères d'un homme profondément de ce siècle.

Jean-François Deniau nous livre la suite de ses mémoires et nous raconte ici ses missions les plus diverses, de Bruxelles à la Corne de l'Afrique, de l'Afghanistan à Moscou, de Madrid à Sarajevo.

Négociateur de l'Europe ou libérateur d'otages, ambassadeur ou marin, ministre ou coureur de maquis, l'homme des missions secrètes se confie avec pudeur et élégance. Méditation sur le pouvoir, rencontres exceptionnelles, critique de la politique, combats de toutes sortes.

La vérité brûle. La vérité fait peur. Les hommes politiques ont peur de la vérité. Les diplomates et les militaires leur fournissent parfois les alibis qui leur permettent de ne pas prendre les décisions. Les peuples paient alors le prix fort - celui du sang. De l'affaire Dreyfus - dont il suggère une étonnante réinterprétation où le capitaine est non seulement un martyr, mais un héros - à la Grande Guerre, de Munich à mai 1940, des opérations d'intoxication qui permirent le succès du débarquement pendant la Seconde Guerre mondiale à, aujourd'hui, la Bosnie : c'est toujours le même refus de voir la vérité. Jean François Deniau l'illustre de quelques histoires exemplaires de notre temps, à la fois exaltantes et inquiétantes. Au-delà du talent du conteur, un hymne au courage en politique.

Douze aventuriers, douze amis, plus tout à fait des jeunes gens – le plus jeune a largement dépassé la quarantaine. Il leur reste des souvenirs et un plaisir certain à se raconter, chaque mois, des histoires. Dans cette confrérie très fermée qui porte le nom du Cercle des douze mois, le principe premier exige de ne raconter qu'"une histoire extraordinaire, exemplaire et vraie". Une histoire héroïque où se mêlent l'intrépidité, le courage et le service patriotique. Et puis un jour, chose unique et impensable au Cercle, une histoire d'amour…

Courage, en France, n'est plus un mot à la mode.

La politique s'en méfie, l'éducation nationale l'ignore, la réflexion philosophique s'en désintéresse. Jean François Deniau raconte le courage en l'illustrant d'histoires vraies de notre temps. Avec le talent qu'on lui connaît, il sait faire vivre le choix de la liberté, la capacité de dire non, la volonté d'espoir, l'entêtement à survivre. Des exemples passionnants qui mènent les lecteurs du plaisir de lire à la réflexion sur les hommes, notre époque, le siècle qui vient.

Ils sont très jeunes : treize à seize ans.

Ils n'ont pas d'horizon, pas d'avenir, pas (ou plus) de famille. Rien à perdre. Ils ont Suzanne. Suzanne, l'amazone aux jambes sublimes, montée sur sa Norton 500 cm3. Suzanne, qui leur impose d'impitoyables rites initiatiques auxquels ils se prêtent avec une soumission totale, fascinée. Suzanne, qui les conduira jusqu'à tuer... Le narrateur est l'un d'entre eux. Longtemps après, aux assises, le jeune Rom de Montreuil raconte.

Lui aussi a fait partie de la bande à Suzanne. Lui aussi l'a aimée, et encore plus que les autres. S'inspirant d'un authentique fait divers des années 80, l'auteur de Tadjoura joint le plus actuel à l'éternel en nous contant cette histoire d'amour et de mort, comme il peut en éclore dans le cœur des adolescents perdus.

Deniau a ses inconditionnels (nombreux), et on les comprend. Mais les autres se posent peut-être cette question (sournoise) : un académicien baroudeur, ex-ambassadeur, ex-ministre, peut-il écrire une œuvre originale et de qualité ? La réponse est oui, les deux mon général. Originale L'Île Madame – comme Tadjoura, qui la précède – par son utilisation inédite d'une forme maintes fois éprouvée : le conte. Contes de Noël, contes de la veillée, Mille et une nuits, Deniau renouvelle le genre avec ce club de conteurs intarissables, aux passés riches en couleurs, réunis dans une série de cadres exceptionnels, parfois poétiques (Malte, la forêt de Thuringe), parfois émouvants comme cette chambre d'hôpital où un grand chef cuisinier agonise. Certes, Deniau n'est ni Claude Simon, ni Le Clézio. Mais il fait œuvre de qualité : il sait manier le verbe, faire sonner les voix, vibrer ses personnages. Des histoires plus vraies que la vraie vie ? Un souffle passe en tout cas, sur ces pages sans artifices ni lourdeur : la légèreté du rêve. La vie serait-elle un songe ?

Un marin raconte bien sûr des histoires de marins : celles des baleines, celles des grands explorateurs, celles des corsaires et des pirates. Au fil des pages, nous croisons, Barbe-Noire, Christophe Colomb, Francis Drake ou bien encore Olivier de Kersauzon. Est-il nécessaire de préciser que ce "Dictionnaire amoureux" est avant tou celui d'un conteur ?

Alexandre le Grand qui voulait conquérir le monde, les Beatles idoles de toute une génération, Aliénor d'Aquitaine reine de France et d'Angleterre, Jesse Owens décrochant quatre médailles d'or devant un Hitler furibond, Jeanne d'Arc ou Michel-Ange, Bonaparte ou Marlène Dietrich...

Trente-trois personnages, un point commun : la gloire, très jeunes, à vingt ans. " Ce qui m'a passionné dans ces vies, ce sont les moments du rendez-vous avec la gloire. Jeanne d'Arc a ce qu'elle appelle "ses voix". Voix, c'est le même mot que vocation. Tous ceux que je cite, d'une façon ou d'une autre les ont entendues. Certains les nomment aussi leur "étoile" et l'ont vue. Oui, comme une évidence intérieure d'être différent des autres.

[...] Pas de gloire à vingt ans pour les timorés et les hésitants... Elle est toujours une forme d'héroïsme, on devrait dire d'entêtement héroïque. " J.F.D. À l'âge où le commun des mortels entame à peine sa vie d'adulte, les personnages choisis par Jean François Deniau gravaient déjà leur nom dans l'Histoire. Tous étaient habités par la certitude que leur vie avait un sens, qu'ils étaient " appelés ".

Avec passion ce grand conteur nous décrit des moments lumineux et privilégiés dans ces existences exceptionnelles.

Pourquoi en France les écrivains les plus célèbres ont-ils rêvé de jouer un rôle politique ? Alors que les grands hommes d'action ne songeaient qu'à devenir écrivains ? Stendhal note dans son journal : "Waterloo c'est trop dommage : six mois de plus et j'étais nommé préfet du Mans. " Lamartine, le poète romantique par excellence, est candidat à la présidence de la République. Chateaubriand, peut-être le plus grand de tous, ne pense qu'à être ministre, Victor Hugo, le conseiller des puissants quel que soit le régime, Malraux à diriger les hommes et pas seulement maîtriser les mots. C'est un duel permanent dans notre histoire entre ces deux passions: écrire et agir, la plume et l'épée. Ceux qui ont la plume espèrent l'épée. Et ceux qui ont le pouvoir rêvent de littérature. Richelieu se veut auteur de théâtre, Clemenceau, le " Tigre ", " le Père la Victoire ", écrit un livret d'opéra, le général de Gaulle, quand il rédige ses Mémoires, veut laisser une œuvre.

"Ecoutez, écoutez la très belle histoire de l'étranger qui fut notre hôte et notre roi... Il arriva chez nous juste avant le soir, et chez nous le soir ne dure que très peu de temps. Il était jeune, mince, vêtu de kaki comme un soldat. Il ne parlait pas, il ne riait pas. Ses yeux avaient toujours l'air de chercher ailleurs... Qui aurait pu savoir la suite? Et qu'ailleurs était trop loin, un amour trop loin... "

Août, dont le charme n'a d'égal que le courage, est une conseillère écoutée de l'Elysée. Elle est nommée par le président de la République à la tête des services secrets français, plus particulièrement chargée de suivre des dossiers délicats. Pour les résoudre, elle fait appel aux membres du Cercle des Douze Mois, anciens baroudeurs à la jeunesse aventureuse. Et, notamment, au narrateur, un de ses soupirants. Les pouvoirs s'affrontent dans l'ombre. Le Grand jeu le roman d'une passion qui se défait peu à peu dans l'imbroglio des missions très spéciales et des secrets d'Etat. Août et ses chevaliers de la Table ronde lèvent un coin de voile sur des événements qui, aujourd'hui encore, conservent un parfum de soufre : otages du Liban, affaire Bousquet, putsch soviétique... Le Grand jeu est la suite de Tadjoura et de L'Ile Madame.

Il fut le témoin engagé et l'acteur de tous les combats du dernier demi-siècle, des défis, des missions impossibles et des causes perdues, aux prises avec les convulsions de l'Histoire en marche.

Ce livre de souvenirs est la rencontre d'une époque et d'une intelligence avide de la comprendre, d'y jouer un rôle, au risque permanent de sa vie. Enarque, haut fonctionnaire, ambassadeur, ministre, journaliste, romancier, aventurier et navigateur, Jean-François Deniau n'obéit qu'à son courage et à sa passion de la justice et de la liberté. C'est un miracle qu'il ait survécu aux complots de la politique, aux pièges de la diplomatie, aux risques des maquis afghans ou des guerres bosniaques, comme aux dangers de la mer et aux atteintes de la maladie.

Voici l'autoportrait d'un homme sans peur, d'un héros discret de notre temps.

Fils d'un légionnaire français et de sa compagne annamite, Claude Mader profite d'une mission scientifique au Vietnam pour tenter de retrouver les traces de son père disparu en Indochine en 1951. Parti établir une carte de l'ancien empire champa du temps de sa splendeur, il est pris avec passion par ce double mystère : celui de la disparition hier d'un empire ; celui, aujourd'hui, de la disparition d'un homme.

Et la piste est la même ! De réseau en réseau, de personnages surprenants en personnages étonnants, des bas-fonds de Saïgon aux jungles des hauts plateaux vietnamiens, cette quête entraîne le lecteur dans un voyage extraordinaire sur fond inconnu de trafic d'animaux sauvages. Qui gagnera, le souvenir ou l'oubli ? Tout l'art de conteur de Jean François Deniau pour une histoire superbe.

Connaissez-vous les dangers courus par les bergers qui comprennent le langage des animaux ? Savez-vous qu'on peut se cuisiner un délicieux mari quand on s'appelle Marie-Améthyste et qu'on a les yeux en pierres précieuses ? Qu'une princesse myope peut semer la pagaille en confondant le canard boiteux avec le faisan doré et le loup blanc avec le mouton noir ?

Jean-François Deniau cultive l'art d'être grand-père et celui d'inventer ou de réinventer pour ses petits-enfants, dans le sillage de Perrault ou de Marcel Aymé, des royaumes magiques peuplés d'humains fabuleux et de bêtes ensorcelées.

Un monde de rêve où les adultes sont admis, s'ils veulent retrouver la fraîcheur de l'enfance et les émerveillements de la douzième année. Des contes à lire le soir ou à n'importe quelle heure de la journée.

" Je sors de l'hôpital à la fin de l'été 1995 dans une chaise roulante, avec des cannes anglaises pour marcher, une minerve pour éviter les chocs dans le haut de la colonne vertébrale, le souffle très court, le cœur hésitant à régler et les pansements des cicatrices qui suintent encore à changer tous les deux jours.

Je devrais, après un triple pontage, passer trois semaines dans un institut spécialisé, aller régulièrement aux Invalides où existe le meilleur service de rééducation. Patiemment réapprendre, une fois de plus, à respirer et à me servir de mes jambes. Il y a peut-être encore mieux pour la convalescence. L'air du large. La responsabilité de la barre. La liberté. L'océan. "

Haute Birmanie, 31 décembre 1946. Tandis que les autorités officielles fêtent la paix retrouvée, un jeune Français se fait proclamer roi par une tribu de la jungle... Là où tout est pénombre, là où on peut rêver même de jour, il bâtira son empire.

Bientôt, un ancien légionnaire, militaire sans gloire, missionnaire sans foi, fonde la société secrète des hommes aux neuf doigts et se range aux côtés du Prince des Ténèbres. Ensemble, ils veulent réécrire l'histoire et construire un monde plus prospère, plus libre, plus juste.

Mais ce royaume n'est-il point un songe, condamné à s'évanouir à la lumière du jour ? L'odyssée d'un rêve commence…

Sujet : Petit Paul est en vacances à Saint-Malo, chez son grand-père, un ancien commandant de marine. Paul soigne une mouette blessée qui se laisse alors apprivoiser et ne quitte plus l'enfant. Mais voilà que le grand-père est appelé pour mettre de l'ordre en mer de Chine infestée de pirates. Petit Paul et sa mouette Ursule participent à l'aventure qui les emmène aux quatre coins du monde.

Commentaire: Cet album de très belle qualité emmène le lecteur dans le monde de la marine et des pirates du XXIè siècle. Les textes sont assez longs, rédigés dans un style soigné et, malgré des phrases courtes et souvent juxtaposées, ils s'adressent à des enfants qui ont un bon niveau de lecture. Les mots difficiles ou techniques sont expliqués en bas de page. De superbes illustrations colorées, cernées de noir, ornent chaque double page et soutiennent l'attention du lecteur entraîné avec Paul dans cette aventure palpitante aux multiples personnages.

Âge: Dès 9 ans

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