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Toutes les séries de Jean-Marie Rouart

40 livres
6 lecteurs

Au sommaire de ce numéro:

_ Echos de l'Histoire: Cléopâtre

_ Un 350e anniversaire: La Rochefoucauld amoureux de Mme de Longueville

_ Les dernières heures de Dien Bien Phu

_ Comment Louis XIV administrait la France

_ Les villages lacustres

_ Un beau ratage des "services spéciaux" en 1945

_ Les guerres de Vendée

_ Une célèbre actrice anglaise: Margaret Woffington

_ Les dangereuses "Vacances romaines" d'un espion

_ Au coeur du problème des Noirs: le Mississippi

_ Madame Clovis Hugues a tué Morin!

_ Les joyeux réveillons du Premier Empire

Tous les livres de Jean-Marie Rouart

Un petit groupe de jeunes gens, ambitieux et passionnés, passe des vacances sur la côte basque en 1933. Une atmosphère d'été, insouciante devant les périls. Des couples se forment et se déchirent. Ces blessures ne seront jamais oubliées. Lorsque, au fil des années, la bourrasque se lève, l'amour, la jalousie, la haine se réveillent : passions du cœur et choix politiques s'entremêlent et tissent la trame inextricable des destins. Ces hommes et ces femmes qui aiment, trompent et sont trompés vont affronter la guerre, l'occupation. Loin de les réunir, ces années noires vont souffler sur eux comme sur des braises. Vichy, Londres ou Alger, ils devront choisir : ils rencontreront la tragédie. A travers les personnages de ce grand roman, Jean-Marie Rouart tente de répondre à la question qui le hante : " Qu'aurais-je fait si j'avais eu vingt ans en 1933 ? " " ...Des pages éblouissantes. C'est la tendresse mêlée à la violence du désir, le sel sur les lèvres, le bonheur du dernier été avant la tourmente... " Michel Mohrt, Le Quotidien de Paris.

En 1935, dans une petite ville du sud des États-Unis, une jeune fille noire a été violée et tuée au cours d'une beuverie par le fils d'un riche notable. Les politiciens, la police, les juges vont tout mettre en œuvre pour étouffer l'affaire qui risque de compromettre la carrière politique du jeune homme. C'est dans ce contexte le violence sexuelle et de ségrégation raciale que Jim, le héros du livre, devient l'amant d'une jeune Noire, Angela. Leur couple sera la cible de toutes les fureurs et des jalousies qui se déchaînent. Victimes de la réprobation générale, considérés par la société puritaine comme des fauteurs de scandale, porteurs de la malédiction et du péché, Jim et Angola vont être pourchassés. Angela est enfermée dans un bordel et Jim exilé à Boston... Dans Le Scandale, on retrouve les thèmes de prédilection de Jean-Marie Rouant, transposés dans la société américaine puritaine des années trente : la passion amoureuse, la justice, la prostitution, l'hypocrisie sociale et le fanatisme moralisateur.

On trouvera dans ces pages un Mitterrand en sphinxsur les routes du Morvan, loin du monarque élyséen, un Giscard candidat fébrile à l'Académie, puis accueilli sous la Coupole où il subit la salve de quelques vérités, un Pasqua presque tendre, un Villepin lyrique, un Ernest-Antoine Seillière en " Achille à l'ère des 35 heures ", mais aussi Serge Dassault qui préfère être plutôt que paraître,Hollande " monté sur des roulettes ", Sarkozy sur le pont d'Arcole... En écrivain qui va à la rencontre des grands acteurs du monde politique, Jean-Marie Rouart saisit leur personnalité sur le vif. Il traque sans pitié la vérité sous les masques. Une autre façon de parler de la politique et de ses enjeux. De ces tête-à-tête surgissent les portraits sans fard d'hommes d'ambition et de passions : les fauves du pouvoir.

Dans ce récit sans fard, Jean-Marie Rouart baisse le masque. Il confesse ses erreurs. Il en cherche la cause. Pourquoi tant de volonté d'aimer, tant d'espoir que l'amour change la vie aboutissent-ils à un sentiment d'échec ? L'amour, trompe-l'œil de l'élan vital, n'est-il donc qu'une expérience de la désillusion ? L'auteur, toujours en quête du bonheur, trouve dans un repentir nostalgique l'explication de ce qui lui a fait défaut, à lui et peut-être aussi à nous : nous ne savons pas aimer.

Au fil d'une éducation sentimentale au sens large, il nous livre également sa fascination pour le pouvoir et ses figures majeures. La grande ombre de Napoléon enveloppe le livre, comme critère absolu de l'action. On croise Mitterrand, perdu sous la neige à Château-Chinon. Le narrateur cherche à séduire Giscard et raconte ses rencontres avec d'autres héros de la vie réelle, Hersant, Romain Gary, Jean d'Ormesson.

Quel sens a l'amour dans notre vie ? De quel monde mystérieux est-il l'obscur et lumineux messager ? Pourquoi répétons-nous toujours les mêmes erreurs, les mêmes gâchis ? À travers les femmes qu'il a aimées, Rouart cherche les clés de cette énigme douloureuse qui le renvoie à ses premières émotions amoureuses. Car le lit est aussi une chambre d'échos, le lieu de l'expérience du cœur et des corps où résonnent les rencontres d'un soir avec des femmes adultères, des femmes en perdition comme la Rousse du Rosebud. Amours volages toujours trahies, par soi, par les autres, par le temps.

Collection Blanche, Gallimard

Balzac le peignit sous les traits du dandy cynique de Marsay. Hugo le traita de «tueur»; Zola, de «bandit». Le duc de Morny avait donc de quoi attirer la curiosité de Jean-Marie Rouart, qui signe sans doute ici son meilleur livre. Bâtard d'Hortense de Beauharnais, petit-fils de Talleyrand par la main gauche, cet homme beau comme le péché est le Machiavel des élections arrangées, le Gengis Khan du pot-de-vin et du délit d'initié, l'Attila du brigandage élégant et de la razzia immobilière. Son plus grand titre de gloire: le coup d'Etat du 2 décembre 1851, qu'il organisa au profit de son demi-frère Louis-Napoléon. Son chef-d'?uvre: la création de Deauville. Sa passion: les femmes, qui lui valurent une mort précoce par excès d'aphrodisiaques... Le portrait d'une canaille sublime.

" je crois parfois, la nuit... " avoue ici jean-marie rouart - et cela ne manquera pas de surprendre de la part d'un biographe du duc de morny et du cardinal de bernis. pourtant, par-delà le parfum de galanterie qui signale ses romans, l'auteur de cette confession-méditation a toujours été hanté par la question spirituelle et sa quête perpétuelle d'absolu. c'est donc de dieu qu'il s'agit dans cet ouvrage qui, en vérité, n'est guère éloigné des préoccupations ordinaires de son auteur. car dieu - mais aussi le christianisme considéré comme un éclairage fondamental de la sensibilité et de la culture -n'est jamais très loin du romanesque des passions, de la littérature, du pouvoir, du suicide, de la justice, de l'amour...

Revue de presse

Admirablement écrit, dicté par l'envie de s'enthousiasmer et le regret d'avoir été déçu, ce petit livre pétillant propose une lecture romanesque et romantique de l'année présidentielle écoulée. Rouart ne sombre jamais dans la rumeur, tient les ragots à distance, préfère l'analyse au pamphlet. Et, surtout, il griffe...

Rouart est un persifleur. C'est-à-dire un écrivain. Un vrai. (François Busnel - L'Express du 7 mai 2008 )

Assistons-nous à la fin d'un monde ou à la naissance d'une ère nouvelle ? Les multiples crises que nous traversons, financières, sociales, morales, culturelles sont des symptômes. Mais de quoi ? C'est cette question que se pose Jean-Marie Rouart dans ce livre caustique, ironique voire polémique. Il observe sans complaisance les renoncements, les hypocrisies et les injustices de notre société. Il en relève les contradictions et les faux-semblants. Scrutant les événements et les hommes, il brosse dans un style savoureux et iconoclaste les portraits des personnages qui sont au coeur du système. Bien sûr, d'abord la constellation sarkozienne : le trépident président, Carla qui met la République en chansons, Rachida Dati, icône de la diversité mais victime de la mode, l'ombrageux Fillon, un volcan sous un lac glacé qui digère les couleuvres et attend son heure. Cette crise, comment le parti socialiste au coeur des contradictions françaises y échapperait-il ? Rouart décrypte ce qui se dissimule sous la rivalité Ségolène Royal - Martine Aubry, sous l'oeil de ces prédateurs avides que sont Bayrou Ramina Grobis et Besancenot l'angelo diabolique. Mais le regard que l'écrivain porte sur notre société va au-delà du microcosme politique. Il cherche quelles sont les impostures et mystifications qui suivront le dégonflement de la bulle financière. A travers la disparition de Soeur Emmanuelle, d'Yves Saint Laurent ou, plus tragique encore, celle de Chantal Sebire, la visite du Pape à Paris mais aussi à travers le traitement de l'affaire DSK qui a secoué le FMI, il tente de comprendre les fantasmes contradictoires d'une société égarée, inquiète, à la fois dépravée et en quête de renouveau spirituel.

En mission en Finlande, le narrateur rencontre une ravissante étudiante d'origine russe, aux yeux bleu marine. Elle lui apparaît comme l'image même de la pureté et de l'innocence. Il croit qu'elle lui apportera un bonheur tranquille dont il est frustré. Il ignore qu'elle va l'entraîner en enfer : frénésie sexuelle, perversion sado-masochiste, trahisons, mensonges, cet ange se révèle un démon. Perverse ou simplement perdue, elle est insouciante des blessures qu'elle inflige avec la plus cruelle des douceurs. Le narrateur désemparé, se méprisant lui-même, affronte la tempête. Prisonnier de cet envoûtement, il sait qu'il sera le grand perdant de cette guerre amoureuse. Dans un style au scalpel, Jean-Marie Rouart plonge dans les abîmes de l'amour-damnation. Un roman fiévreux mais aussi une radiographie de l'éternelle et impitoyable lutte de pouvoir dans le couple.

Pourquoi Henri de Bercheny, jeune sous-préfet de Saumur promis à un bel avenir, a-t-il disparu, ce matin du 5 juin 1805 ? Quelles raisons ont pu le décider à sacrifier subitement sa carrière, et surtout à quitter Julie, sa femme, à laquelle il voue une passion jalouse ? C'est autour de Julie de Bercheny et des hommes qu'elle fascine que réside peut-être le secret de cette disparition. Obsédé par son amour malheureux, Henri, engagé dans les dragons sous une autre identité, cherche l'oubli dans le bruit des batailles qui le conduisent en Allemagne et en Pologne. Jean-Marie Rouart mène avec fougue et subtilité cette épopée guerrière et amoureuse qui recrée les années fabuleuses des débuts de l'Empire, celles d'Austerlitz, d'Iéna, de Friedland. Les coeurs tombent comme les capitales. C'est le romantisme d'une époque, observé par le regard moderne et acéré d'un écrivain.

Qui n'a pas exorcisé son passé est condamné à le revivre. L'amour est la grande affaire de ces hommes et de ces femmes, la drogue qu'ils cherchent pour calmer leurs angoisses. Entre Paris, Londres et Venise, les personnages sont saisis à un moment crucial de leur vie : une semaine, riche en événements, au cours de laquelle vont resurgir les drames oubliés. Hantés par la pureté, les héros de cette chronique cruelle doivent admettre leur impuissance à aimer et leur incapacité au bonheur : le sexe est devenu leur seul recours à la difficulté de vivre. Mais, loin de les distraire, il les renvoie aux questions brûlantes et laissées sans réponse de leur passé.

'Il y a un autre Napoléon. C'est celui qui m'a fasciné. Un homme souvent au bord du gouffre qui s'efforce de déchiffrer l'énigme de sa destinée. Frôlant sans cesse la catastrophe, il semble entraîné dans une course-poursuite où le rêve devient réalité, où l'invraisemblable devient vrai. Ses échecs me parlent plus que ses succès. Ils ponctuent sa vie. Il s'est construit en les surmontant. Sous la surface de la gloire, comme d'une mer souterraine, jaillissent çà et là des accès de désespoir, des crises de doute. Parfois il est si désemparé qu'il songe au suicide. À Fontainebleau, en 1814, il décide même d'en finir en avalant du poison. Loin d'être seulement un esprit rationnel, il se sent le jouet de forces obscures. D'où son attirance pour les phénomènes surnaturels. Il croit aux signes, aux présages, aux prédictions, à tous les messages de l'invisible. C'est d'eux qu'il tire la certitude de son destin d'exception. C'est cet autre Napoléon, méconnu, dissimulé derrière la fresque de la grande histoire, que j'ai voulu faire revivre ; et avec lui une époque presque irréelle à force de relever des défis impossibles et de s'abandonner au feu de toutes les passions.' Jean-Marie Rouart.

Au coeur des montagnes suisses, pris dans une tempête de neige, plusieurs hommes et femmes trouvent refuge dans l'ancienne abbaye où règne Carla, comtesse d'origine tchèque, belle et énigmatique. Ni Julien, l'écrivain séducteur qui fait l'expérience douloureuse de la stérilité créatrice, ni Sylvie, l'universitaire jusqu'alors blottie dans un mariage rassurant, ni Pierre, l'érudit, malheureux dans une vie de couple hantée par la mort d'un adolescent, ni Aldo, le sémillant diplomate italien, ne se doutent qu'ils viennent d'entrer dans un cercle magique. Le huis clos forcé qui s'instaure va déchaîner les passions, raviver les blessures du passé, révéler les fantasmes inavoués, plaçant chacun face à lui-même et à cette mystérieuse invention de l'être humain : l'amour. L'amour qui n'est peut-être qu'illusion, mais où chacun trouve le rêve, l'élan qui seuls permettent de transcender l'absurdité et la solitude. L'auteur d'Avant-guerre (prix Renaudot 1983) et du Cavalier blessé nous mène au plus profond d'un labyrinthe hanté par l'inconscient, les désirs, la mémoire, le malheur intime, dans une exploration romanesque à la fois inquiétante et envoûtante.

C'est le récit autobiographique d'un jeune homme pauvre dans une famille riche, allergique à la peinture et vivant au milieu des tableaux de Manet, de Berthe Morisot, de Deltas qui forment son cadre quotidien. Malheureux et sombre, errant parmi les souvenirs de ces peintres de la lumière, cultivant une névrose d'échec face à des artistes statufiés par la gloire, il se sent menacé par l'aile noire de la folie. C'est à travers la figure d'un peintre du début du XIXe siècle, Léopold Robert - mélancolique, suicidaire, amoureux d'une princesse Bonaparte qui se moque de lui -, en qui il a reconnu son double, que l'écrivain nous entraîne dans la quête de ses origines. S'interrogeant sur le mystère d'une destinée que tout conduisait au ratage, il brosse une fresque de la grande famille de l'impressionnisme qu'il observe des coulisses et de l'atelier.

--Ce texte fait référence à l'édition

Un homme, strict, convenable, amateur de livres rares, rencontre une jeune femme, Blanche, mariée, belle, inquiétante, un peu perverse. Au cours d'un voyage en Grèce, il devient son amant. Aussitôt, la passion. Il croit qu'il va connaître le bonheur. Il ignore que cet amour sera un long et terrible calvaire : qu'il va souffrir, être humilié, trompé, poussé à la plus extrême des solitudes et à la haine de soi. Une véritable descente aux enfers. Pourquoi Blanche s'acharne-t-elle à le torturer ? Pourquoi est-il incapable de se libérer d'un amour qui le détruit ? Plus elle s'éloigne de lui et le torture et plus il s'attache à elle...

Qu'est-ce qui décide de notre destin? Pourquoi les choses arrivent-elles? Quelle est la part de la volonté, du hasard et de la fatalité dans l'accomplissement d'une vie? Dans ce roman autobiographique, Jean-Marie Rouart s'interroge sur le mystère de la destinée et tente d'en comprendre les rouages secrets. Il met son cœur à nu et avoue ses faiblesses : une adolescence à l'horizon bouché, un bac inlassablement raté, l'amour pour une jeune fille qui ne cesse de le tromper, la médiocrité dans une chambre de bonne à échafauder des rêves au-dessus de ses moyens. Par quel sortilège conjurer le mauvais sort? Comment passer de la pauvreté parmi les pêcheurs de Noirmoutier à la fréquentation des heureux du monde, de l'humiliation des livres refusés à l'Académie française? L'amour, sa cruauté et ses ivresses ponctuent un récit alerte et piquant dans lequel alternent romantisme et humour.

« Je demandais aux livres : comment fait-on pour vivre, pour aimer, pour être heureux ? »

Ouvrage original, puisqu'il mêle portraits d'écrivains et morceaux choisis de leurs meilleurs livres, Ces amis qui enchantent la vie est l'aboutissement et le fruit d'une longue histoire d'amour. Jean-Marie Rouart a toujours eu la passion de la littérature. Depuis sa prime adolescence, elle n'a cessé de l'accompagner. Il a même écrit qu'elle lui avait sauvé la vie, sauvé du désespoir en donnant un sens à une existence qui commençait sous les pires auspices. Grâce à elle, il a pu faire d'une passion une vie, puisqu'il s'y est consacré avec enthousiasme comme écrivain et en tant que directeur du Figaro littéraire pendant vingt ans.

Rassemblant 120 écrivains français et étrangers, ne visant pas à rivaliser avec la critique universitaire, ce livre est avant tout celui d'un écrivain. À ce titre, il est subjectif, arbitraire, et cherche moins à donner des notes, des prix d'excellence, à établir des hiérarchies, qu'à mettre en valeur des créateurs sur le seul critère du plaisir qu'ils donnent, de la magie qu'ils font naître. Cet enchantement qui fait d'eux les plus indispensables et les plus fidèles des amis. C'est pourquoi, délaissant souvent les grands boulevards des auteurs consacrés, Jean-Marie Rouart n'hésite pas à suivre les chemins buissonniers qu'empruntent des écrivains plus rares comme Joseph Delteil, Malcolm de Chazal, Luc Dietrich ou Carson McCullers.

Il a ainsi voulu rendre hommage à un grand nombre d'entre eux, notables ou non, qui ont fait plus que jalonner son propre parcours de romancier. De ces lectures il a tiré non seulement de grands moments d'ivresse littéraire, mais aussi une leçon de vie. Car c'est bel et bien la vie qui est au coeur de cette entreprise, comme il s'en explique dans sa préface : « Je demandais aux livres : comment fait-on pour vivre, pour aimer, pour être heureux ? » Cet ouvrage est, d'une certaine façon, aussi personnel qu'une confession, aussi intime qu'une autobiographie.

L'affaire Omar Raddad est l'énigme judiciaire la plus célèbre et la plus obscure des cinquante dernières années.

Depuis le début, en 1991, elle n'a pas cessé de passionner et de troubler l'opinion. Point d'orgue d'un vaste mouvement en faveur de l'innocence du jardinier marocain, un film sort sur les écrans : Omar m'a tuer. Réalisé par Roschdy Zem, interprété par Sami Bouajila et par Denis Podalydès dans le rôle de Jean-Marie Rouart, il est inspiré du livre que nous republions aujourd'hui.

L'écrivain académicien a été en effet le premier en 1994 à s'indigner et à prendre parti. Dans ce récit d'une brûlante actualité, il retrace le déroulement minutieux des erreurs et des manipulations qui ont conduit à la condamnation d'Omar. Se livrant à une enquête serrée auprès des témoins et des protagonistes de cette affaire mystérieuse, soulevant toutes les questions restées sans réponse, il nous donne l'implacable radiographie d'une erreur judiciaire. Jean-Marie Rouart a pris tous les risques dans ce combat. Omar Raddad lui a rendu le plus beau des hommages : "Rouart ne m'a pas défendu. Il a défendu la justice. Il a défendu la France."

Dans ce livre qui mêle autobiographie et histoire, Jean-Marie Rouart se penche sur une énigme : qu'est-ce que la France ? Ou, plutôt quelle est sa France ? Cette question ne surprendra pas de la part d'un écrivain dont les romans ou les chroniques n'ont cessé d'interroger les " papiers d'identité " de la France.

Car Jean-Marie Rouart n'est pas " progressiste ", ni " réactionnaire ". Sa France, de son aveu même, est " un jeu de miroirs avec la mémoire ", où l'on trouve Jeanne d'Arc et Romain Gary, l'aventure coloniale et la Résistance, l'affaire Dreyfus et le martyre des moines de Tibhirine, Vichy et Valmy, Stendhal et de Gaulle, Drieu La Rochelle et Chateaubriand... "

Sa " France, c'est aussi une aptitude à l'universel toujours contrariée par des régressions identitaires ; c'est une façon d'aimer, une manière agnostique de rester chrétien... Avec ce livre, écrit à la première personne, l'auteur a donc choisi de voyager par l'esprit dans l'éternité d'une nation où l'on a l'habitude de faire de la littérature avec l'histoire, et de la politique avec la littérature.

A l'heure des menaces supranationales et des communautarismes triomphants, Rouart pose la question suivante : comment sauver la France d'elle-même ? Comment préserver ce dosage improbable d'esprit et de racine, de fidélité à une mémoire et de disponibilité à l'avenir ? Sommes-nous les contemporains d'une France qui " s'en va " ou d'une France qui demeure

Jeune abbé, protégé de Mme de Pompadour, Bernis traverse le siècle des plaisirs avec l'éclat singulier d'un héros de roman. «Il y a du Julien Sorel et du comte Mosca dans Bernis», dira Roger Vailland. Parcours foudroyant que celui de cet ambitieux couvert de femmes : parti de sa province, il est élu à l'Académie française à vingt-neuf ans. Ambassadeur à Venise où il en remontre à Casanova dans les intrigues amoureuses, le voilà à quarante ans ministre des Affaires étrangères de Louis XV, chargé de mettre en œuvre le renversement des Alliances qui précipite la France dans la guerre. Ami et rival de Choiseul, au pouvoir, il révèle un autre visage. L'arriviste devient homme d'État. Plutôt que de poursuivre une guerre qu'il désapprouve, il préfère affronter la disgrâce et l'exil. Cette vie de plaisirs, éclairée par la passion de la gloire, est devenue légendaire. Symbole de la séduction et du panache, cardinal atypique, Bernis nous introduit au cœur d'un XVIIIe siècle qui jette ses derniers feux.

« Au lit, il y a les femmes fleuves, alanguies et somnolentes ; il y a les femmes fleurs, odorantes, fragiles et fades ; les femmes pieuvres, souples, silencieuses et avides, qui s’enroulent sur un corps comme autour d’une proie. Et puis, il y a les femmes tempêtes, violentes, bruyantes, acharnées au plaisir. Valentina était une femme tempête. »

(Source : Gallimard)

" Rarement la vie politique sous la Ve République a semblé à ce point sinistrée, ravagée par un mal secret ", constate Jean-Marie Rouart au regard d'une campagne présidentielle hors normes. Dans ce journal politique tenu au cours des dix dernières années, sous les mandats de Nicolas Sarkozy et de François Hollande, l'écrivain fournit autant de clés permettant de décrypter une dramaturgie dont les héros semblent frappés d'une étrange malédiction. Il dépeint avec maestria la vie politique pour ce qu'elle est avant tout à ses yeux : un terrain d'expériences romanesques où se jouent les destins. Ce qui passionne l'auteur dans la geste politique et dans les portraits qu'il brosse, c'est tout ce qui les relie à la vie où nous trouvons reproduites nos propres passions, ambitions, et blessures.

Jean-Marie Rouart montre ici le lien direct entre la politique et l'histoire qui sous-tend à chaque instant notre roman national. D'où l'éclairage saisissant que son livre apporte sur ce psychodrame typiquement français. Un mystère qui fait de notre pays, avec ses contradictions, ses diverses guerres de clans, un terrain d'étude et d'observation plus que jamais fascinant. Sa richesse, l'aura culturelle que la France garde dans le monde, mais aussi sa tendance masochiste à l'autodestruction, viennent aussi de cet extraordinaire paradoxe. Le passé comme l'actualité continuent de nous en offrir des exemples imprévisibles et parfois déroutants.

Cette histoire commence pendant l'été 1958, sur une plage bretonne où nous faisons connaissance de Luc Lamy, jeune homme fragile et cynique à la fois. On ne sait d'où il vient. Lui s'interroge sur son avenir. Son destin, ce sera d'abord une femme qui l'intrigue, puis Maurice Dorsac, haut fonctionnaire à l'intelligence brillante, qui l'entraînera dans son sillage d'aventurier politique de haute volée. Entre eux, ce sera le grand jeu de l'amitié, de la fidélité, de la trahison. Dix années fiévreuses nous sont contées, où nous pénétrons dans les salles de rédaction des journaux, les salons parisiens, les routines du Pouvoir. Tout viendra si vite au jeune héros qu'il n'aura que le temps de frôler la réussite, pour la voir s'évanouir comme une vertigineuse illusion.

Parabole d'un ambitieux qui rejoint la trajectoire d'une société dont les rêves gaulliens de grandeur ont sombré dans les fantasmagories de Mai 68, ce livre aux accents stendhaliens est une étude des moeurs de la Ve République. Dans les eaux profondes de la politique apparaissent les grands squales, leurs poissons pilotes : arrivistes, imposteurs, et leurs victimes désignées : les faibles, les purs, les idéalistes.

En même temps qu'une réflexion sur l'ambition, ce livre aborde un problème clé de notre temps : la conversion sociale. Y a-t-il un châtiment pour ceux qui approchent de trop près les feux du Pouvoir ?

Pourquoi le destin s'acharne-t-il sur la comtesse Berdaiev ? Aristocrate très belle et très libre, elle appartient à la communauté des Russes blancs, ces exilés qui ont fui l'Union soviétique après la révolution de 1917. Personnalités fantasques et passionnées, minées par la nostalgie et songeant à des projets impossibles, ils ont du mal à trouver leur place dans une société française qui les regarde comme des vestiges anachroniques. Cherchant dans l'amour et dans l'étourdissement des plaisirs un remède à leur mal de vivre, partagés entre la misère et l'opulence, prêts à tous les expédients pour survivre, ils sont la proie de tous les faux donneurs d'espoir et surtout de leurs rêves. Déjà victime de l'Histoire qui l'a condamnée à l'exil et à la ruine, la comtesse Berdaiev va se trouver impliquée dans une affaire de moeurs éclaboussant le milieu politique dans les débuts ténébreux de la V ? République. Librement inspiré du scandale des Ballets roses, ce roman renoue avec les thèmes chers à Jean-Marie Rouart : la passion amoureuse confrontée avec la brutalité du pouvoir, face à une société qui se veut toujours moralisatrice.

Rien n'a jamais mieux résumé pour moi Jean d'Ormesson que la formule qu'emploie Shakespeare pour définir l'amour : " l'éternité plus un jour ". Personne n'a éprouvé comme lui une curiosité plus avide sur l'homme, son origine, son avenir, tout en ayant une aussi grande conscience de l'impermanence des choses et du caractère éphémère de la vie.

" Tout ce que la France réunissait d'élégance, sauvegardait d'art, de légèreté et d'esprit se résumait en Jean d'Ormesson. On l'aimait parce qu'il illustrait le Français éternel, tel qu'il a été et ne sera plus après lui : léger et profond comme Voltaire, amusant et primesautier comme Sacha Guitry, ayant gardé du XVIIIe siècle le goût des sciences humaines et du romantisme les grands envols de l'imagination. On l'aimait parce qu'il représentait toutes les qualités qui ont constitué un pays exceptionnel qui a su allier l'élégance de la pensée, la légèreté amusante, l'humour et la tolérance. Il avait aussi réussi cette gageure de réunir dans sa personne les anciens parfums fanés de l'aristocratie et la méritocratie républicaine.

Jean aimait les plaisirs de la société qui apportent à l'existence son raffinement, ses parfums, l'élégance des jolies femmes et gomment un peu de la brutalité de la bête humaine.

La littérature était son pays, elle était sa religion, elle était sa passion. Il n'a jamais vécu que pour elle, par elle. Il la vivait, il la respirait en tout.

Que ce soit dans l'amour ou dans l'amitié, marchant au soleil dans les chemins corses ou sur des skis à Val-d'Isère, la littérature, les mots, les vers étaient omniprésents. Ils affleuraient naturellement à sa bouche. Notre amitié est née de cette merveilleuse intoxication réciproque. Ensemble, nos personnes comptaient peu. Nous étions ailleurs, dans un autre monde où désormais je serai seul. "

Le 11 novembre 1942, un télex apprend au monde abasourdi que le Maréchal Pétain a quitté Vichy pour rejoindre Alger où les Américains viennent de débarquer. À Londres, après la consternation c'est l'affolement. Le Général, qui a songé au suicide, décide de rassembler ses troupes et d'affréter un bateau de guerre surnommé le «cercueil flottant».

À bord de cette nouvelle arche de Noé, une galerie de personnages tous plus excentriques et baroques les uns que les autres. A commencer par la garde rapprochée du Général - Aron, Kessel, Druon -, des traîtres, des héros, sans oublier un cortège de jolies femmes, espionnes, amoureuses, cartomanciennes, princesses. Des intrigues se trament, des couples se forment et se défont, la drogue circule même parfois, tandis qu'apparaissent des villes légendaires comme Samarcande.

La plume de Jean-Marie Rouart virevolte, bondit, caracole. Mais derrière ce roman picaresque se cache un conte philosophique où, plus sérieusement, l'auteur s'interroge sur l'Histoire et ses folies, ainsi que sur certaines énigmes troublantes de la Résistance et de la Collaboration. Et sur une énigme plus grande encore : celle du temps qui fait l'Histoire et défait les amours.

Le grand voyage des écrivains à l'abbaye de Lagrasse

« Les écrivains ont aimé Lagrasse. Là-bas, ils ont trouvé des amis, des conseillers, des guides, des hommes simples surtout. Personne n’était là pour convaincre l’autre. Mais le pari n’était pas gagné d’avance », écrit Nicolas Diat dans sa préface.

Que s’est-il passé dans cette abbaye des Corbières, entre Carcassonne et Narbonne ? À l’ombre de bâtiments immenses dont la fondation remonte au VIIIe siècle, quarante-deux jeunes chanoines mènent une vie de prière placée sous l’égide de la Règle de saint Augustin. Pendant trois jours et trois nuits, quinze écrivains les ont rejoints pour partager leur quotidien. Office, étude, travail manuel, promenade, repas, ils ont eu le privilège d’être sans cesse avec eux.

Voici les beaux récits de ces expériences inoubliables, pleines de péripéties et de surprises…

Pourquoi "mes révoltes" ? Pourquoi, sous l'apparence d'un enfant gâté - du succès, une famille célèbre, l'Académie -, Jean-Marie Rouart a-t-il éprouvé le besoin de remettre si souvent en cause cette reconnaissance sociale, jusqu'à s'exposer au tumulte des contestations et des condamnations judiciaires ?C'est ce mystère de la destinée qu'il interroge en auscultant le roman de sa vie. Il s'efforce de comprendre les épisodes et les drames qui l'ont confronté à autant d'échecs que de réussites, de bonheurs que de malheurs. Analysant les aléas d'une jeunesse hantée par l'idée de la déchéance, il se penche sur les coïncidences qui l'ont amené, à travers tant de vicissitudes, à se lier avec des hommes d'exception : Jean d'Ormesson, Raymond Aron, Michel Déon, Jacques Vergès ou François Mitterrand. Engagé dans nombre de combats, dont le plus connu demeure la défense d'Omar Raddad, l'auteur ne dissimule rien de ses handicaps et des chances qui l'ont conduit à conjurer le mauvais sort. Se sentant en permanence le jouet de forces obscures, il tire de son expérience le sentiment d'avoir bénéficié d'une forme de miracle. Peut-être ce parcours en dents de scie était-il étrangement écrit dans les étoiles.

Belle, jeune, légère, la comtesse Miniaci est au coeur d'une énigme historique de première grandeur. Quel fut son rôle dans l'évasion épique de Napoléon de l'île d'Elbe ? Sans elle, l'Empereur n'aurait pu tromper la surveillance de tous ceux qui guettaient le moindre de ses mouvements. Particulièrement le jeune colonel Neil Campbell, chargé par les Anglais d'empêcher sa fuite. Dans quelle mesure la passion de l'officier britannique pour la belle Florentine a-t-elle permis de déjouer les plans des puissances alliées engagées au congrès de Vienne dans des négociations aussi âpres le jour qu'agrémentées, la nuit, de fêtes, de complots et d'intenses échanges amoureux ? Cette passion torride entre le colonel et la séduisante comtesse ne fut-elle pas un piège ? Et tendu par qui ? Seule certitude, sans la comtesse Miniaci la formidable épopée des Cent-Jours, l'invasion d'un pays par un seul homme, n'eût pas été possible.

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