Jean SULIVAN
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Note moyenne : 10/10Nombre d'évaluations : 1
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Philosophie, foi chrétienne et amour retrouvé ppour sa mère en train de mourir.
Afficher en entierUn récit de voyage, essentiellement spirituel, au Moyen-Orient et en Inde.
Peu de notations sur ce dernier pays, en dehors de l'écart entre le luxe des hôtels pour touristes et la précarité des sans-abris sur les trottoirs de Bombay.
L'essentiel est ailleurs: ce voyage et les rencontres avec des croyants et penseurs de diverses obédiences sont l'occasion d'un retour sur son parcours religieux (très critiques à l'égard des églises qui confisquent la foi en formules rigides) et surtout spirituel, hors des cadres balisés.
L'écriture constitue le meilleur moyen, selon Sulivan, pour atteindre au message de l'évangile, car il suppose un élan permanent, au rebours des cérémonies, rites et formules figées utilisées par l'église catholique, dont cependant il reste membre, prêtre et même théologien.
Plusieurs pages vers la fin du livre, font allusions à des écoles, pour le pas dire des querelles, de théologiens, et j'imagine que je ne suis pas le seul lecteur à me sentir "largué", même perplexe devant la prétention de certains à exercer cette redoutable et contestable discipline de la théologie - étymologiquement, discours sur, ou connaissance de, Dieu.
Afficher en entierUn examen exigeant de la question: pourquoi écrit-on? Quelle est la fonction de la littérature? quels rapports entre l'auteur et le lecteur?
"Le seul livre vivant est celui qui allume des charbons ardents au coeur", "Je suis invité à l'approfondissement de moi-même". Le livre est ainsi rempli de maximes poétiques, surprenantes, parfois déroutantes, L'auteur aime manier le paradoxe.
L'écriture est fondamentalement un forme d'engagement, non pour proposer des solutions, des adhésions à un crédo ou une église ou un parti, mais pour susciter l'"ensemencement des consciences", l'insurrection au nom des valeurs fondamentales que chacun porte en lui. La seule littérature valable est celle qui porte une exigence, un refus de la facilité. "Quand un homme libre se parle à lui-même, sa voix rejoint les paroles endormies au fond de tout vivant". Ou encore: "Je n'affirme pas une foi, j'invoque une espérance".
Dans cette perspective, le titre est un peu déroutant: j'aurais compris que l'auteur annonce une littérature "personnelle", mais "individuelle" me semble appauvrissant.
On sait que Jean Sulivan était prêtre catholique, même s'il a parfois été en délicatesse avec sa hiérarchie. Il souligne que "deux écritures se battent: l'apprivoisée et la sauvage". Le paradoxe est qu'il consacre un long chapitre à une recension des écrivains catholiques du XXe siècle, dont la plupart ne trouvent pas vraiment grâce à ses yeux. Il s'intéresse plus à la spiritualité (exigence vitale) qu'à la religion (je l'ai souligné dans ma critique d'un autre ouvrage "Le plus petit Abîme"), mais fait constamment référence à un christianisme dont il souligne qu'il est affadi.
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