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Tous les livres de Jocelyne Saucier

Vers quelle forêt secrète se dirige la photographe partie à la recherche d’un certain Boychuck, témoin et brûlé des Grands Feux qui ont ravagé le nord de l’Ontario au début du XXe siècle? On ne le saura pas. Au moment où s'amène la photographe, Boychuck vient tout juste de mourir.

Tom et Charlie, deux survivants, ignorent que la venue de la photographe bousculera leur vie. Ils feront la rencontre d’un personnage aérien, Marie-Desneige. Elle a 82 ans et tous ses esprits, même si elle est internée depuis 66 ans. Elle arrive sur les lieux comme une brise espérée alors que la photographe découvrira que Boychuck était un peintre et que son œuvre était tout entière marquée par le Grand Feu de Matheson.

C’est dans ce décor que s’élabore Il pleuvait des oiseaux. Nous voilà en plein cœur d’un drame historique, mais aussi pris par l’histoire d’hommes qui ont choisi la forêt. Trois êtres épris de liberté et qui ont fait un pacte avec la mort. Un superbe récit à la mesure du grand talent de Jocelyne Saucier, deux fois finaliste au Prix du Gouverneur général et récipiendaire du Prix à la création artistique du CALQ pour l'Abitibi-Témiscamingue (2010).

Qui sait que la ville de Rouyn était marxiste au début des années trente et que, à cette époque, Russes, Finlandais, Ukrainiens, Chinois et Juifs sillonnaient la ville ? Qui sait surtout qu’un journaliste est tombé sous le charme de Jeanne Corbin, marxiste, et que sa vie a été dès lors totalement changée ?

Voilà une belle petite famille : une mère parfaite, une petite fille modèle, un père soumis. Une histoire qui risquerait d’être infiniment banale si le père, incapable de supporter plus longtemps cette existence aseptisée, ne décidait de quitter sa cage dorée. On assiste alors à une construction imaginaire qui tient du sortilège et qui laisse bouche bée : une mère et une fille tissent leur existence comme si la vie, la vraie, n’existait pas…

D'un roman à l'autre, Jocelyne Saucier nous entraîne dans un univers complètement différent. Son premier roman, La vie comme une image, une bulle intimiste qui raconte l'histoire d'un meurtre invisible, a été finaliste au Prix du Gouverneur général du Conseil des Arts du Canada. Les héritiers de la mine, finaliste au prix France-Québec Philippe-Rossillon, est un suspense psychologique où le monde souterrain rejoint une douleur qui refuse de se nommer. Dans son dernier roman, Jeanne sur les routes, l'auteure nous plonge dans une quête d'amour impossible au coeur de la Babel communiste qu'était Rouyn-Noranda dans les années trente. Jocelyne Saucier est née au Nouveau-Brunswick mais vit en Abitibi.

À la fin de l'été, plusieurs familles avaient quitté Norco. Lasses d'espérer sans espoir; épuisées, harassées, écrasées par le soleil et la guerre que nous leur faisions, les familles partaient, avec ou sans leur maison, leur tacot rempli à ras bord de marmaille, de boîtes, d'objets sans nom, et, avant de quitter la ville, elles faisaient un détour par notre maison, leur vieille auto hoquetant sous la charge, et dans un tintamarre de klaxon, de ferraille et de hurlements de colère, le père, la mère et les enfants, le visage furibond, le poing tendu, les yeux exorbités, nous injuriaient comme ils n'avaient jamais osé : «Restez en enfer, bande de sauvages ! Crevez dans votre merde, espèces d'arriérés mentaux !» Nous avions gagné.

C’est sur un train qui sillonnait les régions reculées du nord de l’Ontario qu’est née Gladys. Avec sa fratrie et les enfants de la forêt côtoyés au fil des haltes, elle a vécu sur les rails des années de pur ravissement. A rencontré l’amour.

« Quand on a connu le bonheur, il est impossible de croire qu’il n’est plus possible. »

Qu’est-ce qui a poussé cette optimiste forcenée, devenue une femme âgée, à se jeter sur un train puis un autre, échappant à toutes les tentatives pour la ramener à la maison? La question obsédera ses amis proches et lointains, de même qu’un certain activiste des chemins de fer qui n’en démordra pas : quelqu’un, quelque part, doit savoir ce qui a conduit Gladys si loin de Swastika.

« Une maison sur le bord d’un lac, des murs chargés de livres, un dépôt à mon compte bancaire chaque quinzaine et Marthe ce matin encore avec un pain tout chaud enroulé dans un carré de papier kraft, que demander de plus. L’urbain que j’étais se découvre des zones inexplorées. Comment ai-je pu être aussi longtemps ignorant de moi-même? »

Patrice, dans son Clova à flanc de rails et de forêt, a réinventé sa façon d’être libraire. La nuit, les doigts sur le clavier, il alimente sa boutique virtuelle, correspond avec sa toile d’invétérés du livre rare et précieux. Le jour, il emballe les paquets que le train emportera vers le reste du monde. Et ça fonctionne, un univers prévisible et doux comme la tartine matinale. Jusqu’à l’arrivée de Gladys et de son cortège funèbre.

Une nouvelle se déroulant dans l’univers du roman À train perdu de Jocelyne Saucier.

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