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Après trois années de captivité, la jeune fille est enfin libérée. A ses côtés, un enfant mi-homme mi-bête dont le sort dépendra des hommes...
Lorsque j'ai découvert la quatrième de couverture, je me souviens avoir renoncé à cette lecture. Le sujet me paraissait trop particulier pour ne pas dire morbide : l'accouplement d'un humain avec un animal, fallait le faire quand même. Puis j'ai découvert le premier avis publié sur le site, un commentaire très élogieux... j'ai donc acheté le livre.
Difficile de qualifier ce récit, à la fois dérangeant et immoral, dément et addictif... il m'a été impossible de faire une pause, concentrée comme je l'étais sur ce que je découvrais.
L'écriture y est soignée, très expressive et sans retenue aucune, elle retrace le parcours de cet enfant-ours, trimballé de village en village, de place en place, de propriétaire en propriétaire pour être exhibé, isolé, humilié... mais je vous laisse le découvrir car la route sera longue et sinueuse.
J'ai refermé "La peau de l'Ours", me demandant qui de l'homme ou de l'animal était le plus bestial, le plus cruel, j'ai plus d'une fois été mal à l'aise, mais je ne regrette pas du tout ce moment de lecture car il fait réfléchir sur la condition et le sort des animaux en général et sur la nature humaine.
La Peau de l'ours
Dans ce livre, pas du tout romanesque, elle témoigne de ce qu'elle a vu dans deux pavillons d'hôpitaux psychiatriques.
Elle ne cherche pas à dénoncer, elle écoute, et donne la parole à des personnes internées pour troubles psychiques graves, ainsi qu'à des soignants, de tous statuts: psychiatres, psychologues, éducateurs, infirmiers, aides-soignantes, agents hospitaliers...
Plusieurs axes de réflexion s'esquissent: qui est fou? y a-t-il une frontière étanche et claire entre fous et bien-portants?(réponse: non; c'est évident, encore fallait-il le dire). La psychiatrie, à défaut d'être une science exacte, s'appuie-t-elle sur des certitudes? (pour les psys les plus éclairés: non). Constate-t-on une évolution de la psychiatrie? (Oui: des nouvelles molécules sont apparues, qui soulagent, à défaut de guérir. Oui: le souci d'une "bonne" gestion des ressources publiques aboutit à des procédures lourdes, contraignantes, qui s'avèrent chronophages, laissent peu de place au dialogue avec les souffrants et "justifient" les coupes dans les effectifs: évolution qu'on constate dans tous les services publics ou para-publics, de la police à l'ONF en passant par l'inspection du travail).
Un témoignage courageux et réfléchi.
À la folie
La Peau de l'ours
Hybride, monstre, erreur de la nature… On ne sait comment décrire le personnage principal, plus ours qu'humain par certains aspects, mais tellement plus humain que les humains eux-mêmes sur d'autres points.
Animal sans âge, sans attaches, qui semble traverser le monde et les siècles.
Alors qu'au début du roman, l'histoire paraît se passer dans une époque évoquant le Moyen-Âge, la fin renvoie sans conteste au monde d'aujourd'hui. Combien de temps s'est-il écoulé ? Combien de décennies, de centaines d'années, l'ours a-t-il vécu ? Est-il seulement juste de l'appeler « ours » ?
Car oui, cet hybride n'a pas de nom. On le désigne tout d'abord comme un enfant-ours, un monstre ignoble que personne n'ose regarder. Puis, il devient « l'ours ». Qui donnerait un prénom à un ours ? Ce serait lui donner une part d'humanité, mais cela, les hommes ne le veulent pas. Ce qu'ils veulent, c'est dompter l'ours, en tirer profit, amasser de l'argent.
Ainsi l'ours passe de propriétaire en propriétaire, il est vendu, puis revendu. Il nous conte son histoire avec ses mots, nous faisant frissonner par tant d'horreur faites aux animaux. Il nous délivre une vision si juste de la cruauté dont est capable l'humain, de la souffrance de ces petits singes qui se dévorent la queue et se jettent contre les barreaux de leur cage pour y trouver la mort, pour se sauver de cette vie à laquelle on les a condamnés. Cet humain qui, pour son plaisir sadique, donnera de la nourriture truffée de lames de rasoir aux tigres. Qui, pour son amusement, enfermera tous ces animaux dans un paysage de béton, leur offrant une mort lente et douloureuse sous les regards et les cris des spectateurs insensibles à leur détresse.
Lorsque l'on referme La peau de l'ours, c'est une tristesse sans nom qui nous envahit. Ce sentiment d'injustice qui nous dévore. Le regard embué quand nous pensons au funeste destin de cet ours et de tous ses camarades animaux. De tous les animaux de cette Terre que l'homme a condamné, et continue de condamner, par égoïsme.
Joy Sorman dénonce, à travers la voix de ce demi-ours, un monde que l'on préférerait ignorer. Comme tout conte, celui-ci cache une morale. Celle-ci n'est autre que la cruauté humaine face à des animaux sans défense.
La Peau de l'ours
Il est uniquement composé de descriptions, ce qui rend le livre assez long je trouve.
On nous raconte l'histoire de Pim, un jeune homme qui veut devenir boucher.
On s'attend à une fin surprenante mais c'est une fin plate qui nous attend.
Le personne de Pim est assez difficile à cerner, il est extremement étrange.
Je n'ai pas trop aimé ce livre...
Comme une bête
Inculte Edition (06/10/2021).
C'est un Taiseux !! (Livre avec pas ou peu de dialogues.)
Tomi Motz est mandaté pour entretenir les installations du barrage de Sey Voz, il va poursuivre une étrange et mystérieuse apparition féminine. Il pense que l'on se fout de lui...
Il arrive un accident et Tomi se prend la tête;
On comprend que ce lieu (Sey Voz) regorge de mystères depuis le 15ème siècle.
Il y a des gens à qui ces travaux n'ont pas plu. 600 000 mètres cubes de béton...
Taiseux ! Et trop peu de pages! Tout juste une nouvelle moyenne. Que je soupçonne inspirée d'histoires vraies...
Encore une fois creusez davantage les personnages avant de commencer...
Cette touche de Fantastique est bienvenue.
Phoenix
++
seyvoz
La Peau de l'ours
Sciences de la vie
Une jeune fille de 17 ans souidainement est atteinte d'une allodynie très douloureuse et socialement handicapante. Quelque part dans son esprit, elle s'attendait à une de ces maladies orphelines et généralement inguérissables qui, depuis quatre siècles, atteint les filles aînées de cette lignée, comme s'il existait un déterminisme implacable.
Commence alors un voyage éprouvant dans la science médicale et ses à-côtés: un parcours de tests, des consultations de toutes sortes de spécialistes, de la médecine exotique, et puis passage par la psychanalyse, finalement un chaman... et voilà qu'après deux ans de souffrances, le mal s'efface peu à peu, puis disparaît: provisoirement, ou définitivement?
Pour fêter ce rétablissement, elle prend deux décisions, dont une au moins est inattendue et paradoxale - je vous laisse découvrir...
Une méditation sur le poids de la transmission transgénérationnelle, pour le meilleur ou le pire, et sur les incertitudes de la science médicale.
Sciences de la vie
Paris Gare du Nord
Une histoire en pensées, une lutte sans cri pour qu'il n'y ait pas de gagnant. Plus de femmes et d'hommes mais qu'un sexe, fort et viril.
Ce livre résonne vraiment comme un miroir, et cela est assez troublant et stimulant.
Boys, boys, boys
La Peau de l'ours
Boys, boys, boys
À travers une écriture saccadée Joy Sorman dérive sur plusieurs sujets : le Sexe qu'il soit masculin ou feminin, le couple et sa place dans le monde actuel et puis l'amour qu'elle perçoit comme une danse.
Boys, Boys, Boys est un cri dans un monde qui doit révolutionner la pensée.
L'héroine n'est considérée comme ni belle, ni moche, ni masculine, ni féminine, elle mène un combat et elle tombe, elle tombe amoureuse aussi, elle se relève et repart.
Elle ne souhaite ni l'égalité des sexes, ni la guerre des sexes mais un seul sexe, le sexe viril.
J'ai aimé entrer sur le ring.
Mon blog : http://mathildasiarri.wix.com/httplesepopeesdemt
Boys, boys, boys
Le début du roman est écrit sur le modèle stylistique du conte. Suzanne la plus jolie fille du village est enlevée par un ours qui la maintient prisonnière avant qu'elle ne soit finalement sauvée par des bûcherons. Un enfant mi-homme mi-ours est né de leur union monstrueuse. Il est par la suite vendu à un montreur d'ours alors que sa mère est mise en couvent.
La continuité du roman s'écarte du conte en passant au "je" laissant ainsi à l'ours le soin de raconter le récit effrayant de sa vie. Ce "je" accentue également la profonde solitude de l'ours. Solitude qui est brisée par moment avec un "nous" qui laisse sous entendre des relations amicales.
On découvre dans cette œuvre un animal humain avec une conscience, des sentiments, des émotions. Ce roman nous fait remettre en cause notre traitement parfois inhumain envers les animaux.
Durant la lecture de ce troublant roman une abondance de questions m'a occupé l'esprit. Sur les animaux, leur comportement mais également sur le comportement des hommes et des femmes. J'ai aussi ressenti de la peine pour cette créature dont la vie n'a été ponctué que par de trop rares moments de bonheur.
Ce roman est pour moi une œuvre fantastique, qui révèle que finalement c'est dans un monstre que l'homme et l'animal se retrouvent.[spoiler][/spoiler]
La Peau de l'ours