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Tous les livres de Julian Barnes

Médecin anglais passionné par Gustave Flaubert, Geoffrey Braithwaite se rend en pèlerinage en Normandie, la terre de son idôle. A Rouen, au musée Flaubert, il découvre avec émotion le perroquet ayant servi de modèle à

l'écrivain, le Loulou du conte « Un coeur simple ». Mais à Croisset, où

se trouve la maison Flaubert, il tombe sur un autre perroquet empaillé. C'est l'authentique Loulou, lui affirme la gardienne !

Quelle est donc la vérité ? Et nous voilà entraînés, avec un humour qui ne se dément jamais, à travers l'univers de Flaubert. En chemin, Geoffrey Braithwaite — ou Julian Barries ? ou Gustave Flaubert ? — nous parle d'ours et de chemins de fer, de l'Angleterre et de la France, du sentiment du passé, du sexe, de George Sand, de Louise Colet, et aussi de Juliet Herbert, l'amour secret de Flaubert... Et de perroquets.

Nouvelle Description :

L'héroïne de ce roman, Jean, est une centenaire, mais une centenaire exceptionnelle, dotée d'une mémoire d'ordinateur qui lui permet d'évoquer, avec une lucidité et une fraîcheur totales, les phases les plus significatives de son existence : son enfance peuplée de jeux ambigus avec son oncle Leslie ; sa jeunesse dans le Blitz de 1940 où elle s'initie aux secrets des pilotes de chasse de la RAF : son mariage avec Michael et ses effarements d'oie blanche devant les réalités physiques de l'amour ; la naissance tardive de Gregory ; sa rupture avec Michael suivie de grands voyages à travers le monde ; la période enfin où, dans ses années de vieillesse, elle s'interroge, avec son fils, sur les énigmes de l'univers totalement informatisé du xxie siècle.

«Est-ce que l’histoire se répète et se présente la première fois sous la forme d’une tragédie et la seconde fois sous la forme d’une farce? Non, c’est trop grandiose, c’est apporter trop de considération au processus. L’histoire rote tout simplement et nous respirons encore l’odeur du sandwich à l’oignon cru qu’elle a avalé il y a quelques siècles.»

Au début, c’est l’ironie qui domine : les aventures de l’Arche de Noé nous sont racontées par un passager clandestin, un ver à bois. Puis Julian Barnes revisite avec le même humour décapant les guerres de religion, le drame du radeau de la Méduse… Jusqu’à ce que le rire se teinte d'angoisse... Voici des images des camps de la mort, des conflits nucléaires, des fanatismes variés. Reste-t-il alors une forme d’espoir? C’est ce que nous dira le «demi-chapitre», petit bijou de tendresse et de violence mêlées.

[Description de l'éditeur Folio 2013]

" La première fois que Graham Hendrick surprit sa femme en flagrant délit d'adultère, il s'en moqua éperdument. Il se mit même à rigoler doucement. Il ne lui serait certes pas venu à l'esprit de tendre la main pour couvrir les yeux de sa fille. " De Shakespeare à Proust, de Molière à Robbe-Grillet et quelques autres, on sait que la jalousie est un bon ressort pour mettre en place les éléments d'un drame. Mais, dès cette première phrase du roman de Julian Barnes, on sent bien qu'il y a là quelque chose de nouveau, d'inattendu, et que l'auteur cherche à nous déstabiliser, à faire que le sol se dérobe sous nos pieds... Avait-on déjà écrit, avant Julian Barnes, sur la jalousie par écran interposé ?

Stuart et Oliver sont de vieux amis et, même s'ils diffèrent sur certains points (cette manie de la précision et ce goût des dictionnaires qu'a Oliver !), ils partagent beaucoup de choses à commencer par la même femme, Gillian. Enfin, affirmer qu'ils la partagent est peut-être exagéré, il serait plus juste de dire qu'ils se la disputent. Une classique histoire de trio amoureux ? Pas vraiment, car Julian Barnes, au lieu de confier le récit à un narrateur omniscient a choisi de donner la parole à chacun des protagonistes qui, conformément à un proverbe russe placé en exergue du roman, "ment comme un témoin oculaire". Il en résulte un enchevêtrement de rancoeurs, de mensonges, de remords, de culpabilité qui transforment le marivaudage en une véritable analyse chirurgicale des sentiments, sans que l'auteur renonce jamais à son humour très britannique. Le roman adapté à l'écran par Marion Vernoux dans un film interprété par Charles Berling, Yvan Attal et Charlotte Gainsbourg, a obtenu le prix Femina étranger en 1992.

" Allaient-ils le fusiller ? Bah, une fois mort, on est à l'abri. Non, ils n'iraient probablement pas jusque-là. Ils n'avaient pas assez de cran. Ou plutôt ils ne devaient pas souhaiter faire de lui un martyr. Mieux valait, et de beaucoup, jeter sur lui le discrédit. Et c'est précisément ce à quoi il s'opposerait. Ils tripatouilleraient le procès à leur guise, ils mentiraient, ils tricheraient, ils produiraient de faux témoignages... Mais il n'avait pas l'intention de tenir le rôle qu'on lui assignerait. Il les accuserait. Il les jugerait... " Le porc-épi met en scène essentiellement deux hommes qui, du début jusqu'à la fin, vont s'affronter en un redoutable face à face : Stoyo Petkanov, ancien dictateur qui a dirigé pendant trente ans les destinées d'un des pays satellites de l'URSS, et Peter Solinsky, le procureur général chargé d'instruire son procès. A fleurets mouchetés débord, puis très vite à visage découvert, ils vont tout se dire, se crier : les trahisons, les compromissions, les marchandages, les crimes...

A seize ans, Christopher et Toni, deux inséparables copains, réalisent que c'est uniquement dans le métro qu'ils peuvent être vraiment seuls avec eux-mêmes et imaginer tout ce qui changera quand ils seront enfin dans la Vraie Vie.

Il y aura le mariage - et l'amour huit fois par nuit -, de grandes quantités d'argent à la banque, les boîtes de nuit... Bref, les rêves de tous les garçons de leur âge. Mais sous la plume de Julian Barnes, qui signait là son premier roman, leur éducation sentimentale et autre devient un petit chef-d'œuvre de drôlerie... Un jour, ils auront vingt ans, puis davantage. Lequel des deux saura le mieux équilibrer les contraintes et les illusions ?

Dire que Julian Barnes aime la France, c'est un peu enfoncer une porte ouverte. Dans ses romans, ses personnages traversent souvent la Manche pour venir voir ce qui se passe chez leur voisine qui les fascine et les intrigue tant. Les dix nouvelles qui composent Outre-Manche se situent, elles, toutes en France où des Anglais et des Anglaises, à différentes époques, voyagent, vivent, travaillent, s'aiment ou même combattent. Jouant sur les registres les plus divers avec l'habileté qu'on lui connaît, Barnes nous fait tour à tour sourire, rire, rêver, trembler...

Jerry Batson, qui se définit comme un «accoucheur d'idées », va en vendre une assez sensationnelle à sir Jack Pitman, un excentrique milliardaire: créer sur l'île de Wight une sorte de gigantesque parc d'attractions rassemblant tout ce qu'il y a de plus typique, de plus connu en Angleterre. Cela va des blanches falaises de Douvres à Manchester United, de Buckingham Palace à Stonehenge, du mausolée de la princesse Diana au théâtre de Shakespeare.

Le projet est monstrueux, hautement risqué, et voilà qu'il se révèle être un énorme succès. La copie va-t-elle surpasser l'original? Et qu'adviendra-t-il si c'est elle que les touristes préfèrent visiter?

Férocement drôle, drôlement impitoyable, impitoyablement au vitriol, voilà un portrait de l'Angleterre comme on n'en avait encore jamais vu.

Gillian a donc divorcé de Stuart pour épouser le meilleur ami de celui-ci, Oliver. Ils avaient trente ans. Dix ans après, que sont-ils devenus ? Gillian et Oliver ont vécu en France et eu deux enfants. Stuart s'est remarié en Amérique, puis a divorcé à nouveau. Aujourd'hui, ils se retrouvent tous à Londres. Ils vont se revoir. Après tout, ils se connaissaient bien autrefois... Et le jeu ambigu, délicieux, pervers, de la séduction va recommencer, quand Stuart va tenter de reprendre à Oliver celle qu'il n'a jamais cessé de considérer comme sa femme - la séduction avec tout ce qu'elle implique de plaisir, d'angoisse et de rebondissements surprenants.

D'où vient votre amour de la France, monsieur Barnes ? Oh, ais-je coutume de répondre, mes parents enseignaient tous les deux le français ; j'allais en vacances en France avec eux ; j'ai enseigné pendant un an dans un collège catholique à Rennes (où mon conservatisme culinaire s'effrita) ; mon écrivain préféré est Flaubert ; beaucoup de mes points de référence intellectuels sont français et ainsi de suite. Cela fait l'affaire comme réponse, mais c'est trop " lisse " pour être véridique... La véritable déclaration d'amour de Julian Bannes pour la France voici, au fil de dix-sept chapitres plus succulents les uns que les autres, qui se dégustent lentement pour prolonger le plaisir. C'est un amour indéfectible qui touche à tous les domaines : la cuisine (même si au début les tomates à la vinaigrette, cela a été dur, ainsi que le rosbif vraiment saignant) ; le sport (fan du Tour de France Barnes est allé sur le mont Ventoux, en mémoire du pauvre Tom Simpson) ; la chanson (quand on aime Brel, c'est pour la vie) la peinture (voir entre autres les superbes piges sur Courbet) ; le cinéma (Truffaut ou Godard faut-il choisir ?) et bien sûr, la littérature : Flaubert toujours, George Sand, Mallarmé, Baudelaire... Et tant d'autres, artistes, intellectuels, paysans, dont Julian Barnes adore parler avec tendresse et humour.

Autrefois, dans la famille Barnes, jamais un homme ne se serait risqué devant un fourneau. La cuisine, c'était une affaire réservée aux femmes... Mais quand Julian est parti vivre à Londres, il a dû s'y mettre et on peut dire désormais que ses progrès ont été spectaculaires, sinon rapides... Un des plus célèbres écrivains anglais d'aujourd'hui va nous livrer ici le désopilant récit de ses trouvailles (parfois curieuses, voir le saumon aux raisins secs), de ses échecs (souvent savoureux, voir pourquoi il a raté le lièvre à la sauce au chocolat) et de ses coups de gueule (ah, ces livres de cuisine tous aussi imprécis les uns que les autres !). Celui qui se définit comme un " obsessionnel anxieux " nous fait partager ses angoisses et bien sûr ses enthousiasmes - en nous livrant au passage de bien délicieux secrets.

Sollicité par le magazine américain le New Yorker d'écrire, entre 1990 et 1994, une série de reportages sur l'actualité anglaise, Julian Barnes est devenu, suivant ses propres termes, un "correspondant étranger dans son propre pays". Le résultat, ce sont ces quatorze désopilantes "Lettres de Londres" qui mettent à mal, dans le désordre, Mrs Thatcher, une de ses têtes de Turc préférées, la famille royale au grand complet et l'infortuné John Major qui n'avait pas la moindre chance dès le départ d'échapper à ses coups de griffe. Ajoutons le récit de quelques épisodes peu glorieux de la vie politique anglaise et une joyeuse visite chez un fabricant de labyrinthes (il n'y en a qu'un au monde et, bien sûr, il est anglais). Tout cela nous vaut un livre tonique et férocement drôle.

Condamné pour le meurtre d'un cheval, George Edalji, jeune avoué d'origine parisienne, est emprisonné puis relâché sans avoir été innocenté. Son teint mat et sa parfaite intégration sociale dérangent l'Angleterre bien-pensante de ce début de XXe siècle. Fragile, effacé maladroit et démuni, il va faire appel à Arthur Conan Doyle, alors un des hommes les plus célèbres d'Angleterre, le créateur de Sherlock Holmes... Extraordinaire tableau de la société victorienne, ce roman. inspiré d'un fait réel qui avait divisé l'Angleterre comme en France l'affaire Dreyfus, est aussi le plus passionnant et le plus haletant des thrillers.

Ce n'était que la fin octobre, mais Phil avait tenu à allumer un feu avec quelques bûches de pommier qu'ils avaient apportées de la campagne. De temps à autre, un peu de fumée aromatique flottait dans la pièce. Nous avions parlé de bonus de banquiers et des problèmes persistants d'Obama, avant de passer à un autre sujet : le nouveau plan de travail en érable de Joanna. Devait-elle l'huiler souvent ? "Une fois par jour pendant une semaine, une fois par semaine pendant un mois, une fois par mois pendant un an et ensuite quand on en a envie. - On dirait une formule pour le sexe conjugal. - Dick !". On est dans la classe moyenne anglaise, entre gens de bonne compagnie, on vit plutôt bien, on jardine avec ardeur, on part en longues randonnées pédestres, on fait l'amour, et entre chaque nouvelle de la première partie de Pulsations se déroule le fil de conversations de table parfois assez lestes et pleines d'ironie. Mais brusquement, comme il sait si bien le faire, Julian Barnes nous fait trébucher, basculer dans un tout autre registre, celui de l'émotion pure, de souvenirs d'amour et de mort. Dans la deuxième partie, cinq autres histoires, pour certaines inspirées de faits réels, vont constituer une tapisserie au petit point, chacune conduisant presque inéluctablement à une autre. Avec ce même souci de nous tenir éveillés en face du monde. En alerte...

Des champs de bataille de la Somme aux vignobles bordelais en passant par le Paris des surréalistes, quand les Anglais traversent la Manche pour parcourir la France, cela donne des situations tantôt cocasses, tantôt touchantes, mais toujours surprenantes.

Trois nouvelles savoureuses et pleines d'humour du plus francophile des écrivains britanniques.

Description de l'éditeur

Ce sont les romans qui disent le plus de vérité sur la vie : ce qu’elle est, comment nous la vivons, quel sens elle pourrait avoir, comment nous la goûtons et l’apprécions, comment elle tourne mal et comment nous la perdons. Les romans parlent à et émanent de tout ce que nous sommes – esprit, cœur, œil, sexe, peau, conscient et subconscient… Ils rendent des personnages qui n’ont jamais existé aussi réels que nos amis et des écrivains morts aussi vivants qu’un présentateur de télévision… La meilleure fiction fournit rarement des réponses, mais elle formule exceptionnellement bien les questions.

On connaît depuis longtemps l’amour de Julian Barnes pour la France, ses paysages, ses peintres, ses écrivains, sa cuisine, qui occupent tant de place dans ses livres depuis le célèbre Perroquet de Flaubert. Un amour que la France lui rend bien. N’est-il pas le seul écrivain à avoir été couronné par le Prix Médicis (essai) puis le Prix Femina (étranger) ? Bien avant de se voir décerner en Angleterre le très prestigieux Man Booker Prize (en 2011) ?

Aujourd’hui, à travers dix-huit chroniques – et une nouvelle – il va nous entraîner à la rencontre de romanciers lui ayant fait connaître « ce lien profondément intime qui s’établit quand la voix d’un écrivain entre dans la tête d’un lecteur ». On ne s’étonnera pas que près de la moitié soient français – ou francophiles comme lui, par exemple Kipling ou Ford Madox Ford, qui aimait tant la Provence mais mourut à Deauville. Voici donc Mérimée, Chamfort, Félix Fénéon, évidemment Flaubert, plus Michel Houellebecq, au fil de pages où l’érudition laisse souvent la place à énormément d’humour – à quoi n’échappent pas non Orwell, Updike ou Hemingway. Un éblouissant et décapant florilège.

In his widely acclaimed new collection of stories, Julian Barnes addresses what is perhaps the most poignant aspect of the human condition: growing old.

The characters in The Lemon Table are facing the ends of their lives–some with bitter regret, others with resignation, and others still with defiant rage. Their circumstances are just as varied as their responses. In 19th-century Sweden, three brief conversations provide the basis for a lifetime of longing. In today’s England, a retired army major heads into the city for his regimental dinner–and his annual appointment with a professional lady named Babs. Somewhere nearby, a devoted wife calms (or perhaps torments) her ailing husband by reading him recipes.

In stories brimming with life and our desire to hang on to it one way or another, Barnes proves himself by turns wise, funny, clever, and profound–a writer of astonishing powers of empathy and invention.

Faut-il avoir peur de la mort ? Dans ce livre, qui n'est ni un roman, ni un essai, ni une autobiographie, Julian Barnes interroge ses amis de toujours - de Montaigne à Jules Renard - mais aussi ses parents et son frère, un des plus grands spécialistes d'Aristote.

Tous ont beaucoup de choses à dire, parfois inattendues et savoureuses sur ce sujet a priori austère. Et c'est parti pour un festival d'humour et d'intelligence pour nous permettre d'affronter celle qui " refuse de venir à la table des négociations ". Car si Dieu est le suprême ironiste, Julian Barnes est loin de démériter.

Dans la Russie de Staline, un trait de plume du tyran suffit à vous condamner à mort et à faire disparaître votre œuvre. Le jour où le jeune compositeur Dmitri Chostakovitch, au succès international, découvre dans la Pravda un article qui l’accuse de «déviationnisme élitiste et bourgeois», il comprend que sa famille et lui sont menacés. C’est le point de départ d’une existence tiraillée entre la crainte permanente du pouvoir, l’instinct de survie et la quête de liberté.

Julian Barnes explore en trois tableaux la vie et l’âme d’un grand créateur qui s’est débattu dans le chaos de son époque, tout en essayant de ne pas renoncer à son art. Un récit subtil et poignant.

(Source : Gallimard)

'Reading is not just an escape. It is access to a better way of life.' Karin Slaughter

Whether brand new or steeped in history, real or imagined, libraries feature in everyone's lives. In memoirs, essays and stories that are funny, moving, visionary or insightful, twenty-three famous writers celebrate these places where minds open and the world expands.

Public libraries are lifelines, to practical information as well as to the imagination, but funding is under threat all over the country. This book is published in support of libraries, with all royalties going to The Reading Agency's library programmes.

Au lycée, ils étaient trois amis jusqu’à ce qu’Adrian se joigne à eux. Il était différent, brillant et plus mûr. Tous l’admiraient. Ils croyaient alors vivre dans un enclos et qu’ils seraient bientôt lâchés dans la vraie vie. Pourtant, les jeux étaient faits en partie.

À l'université, Tony, le narrateur, fréquenta Véronica et découvrit que le corps des filles est parfois défendu comme la zone d’exclusion d'un pays pour la pêche… Quelques mois plus tard, il apprit qu’elle sortait désormais avec Adrian. De rage, il leur écrivit une lettre épouvantable…

Pourquoi Adrian s’est-il suicidé?

Quarante ans plus tard, le passé qui ressurgit révèle une terrible vérité. Elle bouleversera Tony et chacun des lecteurs d’« Une fille, qui danse ».

C'est à différentes altitudes que se situent les trois récits qui composent ce livre. Le premier nous conte, avec souvent beaucoup d'humour, les différentes tentatives de l'homme pour voir le monde d'en haut. Et il s'attache plus particulièrement à celles de Nadar, qui, à bord d'un ballon, réalisa les premiers clichés aérostatiques en 1858. Le deuxième se penche sur les amours de Sarah Bernhardt - souvent photographiée par Nadar et qui fit un tour en montgolfière - avec un bel officier anglais. Là, on est "à hauteur d'homme". Le troisième nous parle - droit au coeur - de ce qui se passe quand "tout est déjà arrivé", en l'occurence, la mort de l'être qui vous était le plus proche et "qu'on est tombé de la plus grande hauteur". Disons simplement que Julian Barnes est sans doute là au sommet de son art.

«Préféreriez-vous aimer davantage, et souffrir davantage ; ou aimer moins, et moins souffrir? C’est, je pense, finalement, la seule vraie question.»

Angleterre, années 1960. Paul a dix-neuf ans lorsqu’il rencontre Susan, une femme mariée de trente ans son aînée. Sur le court de tennis où ils disputent des parties en double, une passion se noue, totale, absolue. Ils la vivent fièrement, conscients de défier les conventions sociales. Mais les années passent, sans bruit, tandis que l’amour et la jeunesse de Paul se heurtent aux démons de Susan...

«L’homme en rouge», peint par John Sargent en 1881, s’appelait Samuel Pozzi. Né à Bergerac en 1847, il allait vite devenir à Paris LE médecin à la mode, particulièrement apprécié des dames de la bonne société en tant que chirurgien et gynécologue. Beaucoup d’entre elles, dont Sarah Bernhardt, étaient aussi ses maîtresses et le surnommaient «L’Amour médecin».

À travers sa vie privée, pas toujours heureuse, et sa vie professionnelle, exceptionnellement brillante, c’est une vision en coupe de la Belle Époque qu’on va découvrir sous le regard acéré de Julian Barnes. Il y a d’une part l’image classique de paix et de plaisirs et, de l’autre, les aspects sombres d’une période minée par l’instabilité politique, les crimes et les scandales.

Un grand récit.

Elle se tenait devant nous sans notes, ni livres, ni trac. Elle laissa son regard errer, sourit, immobile, et commença : "Vous aurez remarqué que le titre de ce cours est “Culture et Civilisation”. Ne vous inquiétez pas, je ne vais pas vous bombarder de graphiques et de diagrammes. Je ne vais pas vous gaver de faits comme on gave une oie de maïs… Je m’adresserai aux adultes que vous êtes sans nul doute. La meilleure forme d’éducation, comme les Grecs le savaient, est collaborative. Nous pratiquerons donc le dialogue… Mon nom est Elizabeth Finch. Merci."

Et Neil, le narrateur de ce roman d’amour pas du tout comme les autres, la trentaine, comédien sans beaucoup de succès, s’éprend aussitôt de cette enseignante largement cinquantenaire en "sachant obscurément que pour la première fois sans doute, (il était) arrivé au bon endroit".

Mais qui est vraiment Elizabeth Finch ? Mystérieuse, indéchiffrable, on ne sait rien de sa vie. Que découvrira Neil, toujours amoureux, vingt ans plus tard, quand il héritera de ses papiers personnels ? Pourquoi en revenait-elle sans cesse au personnage de Julien l’Apostat, l’empereur romain qui n’alla jamais à Rome et qui, s’il n’était pas mort à trente et un ans, aurait peut-être modifié le cours de l’Histoire en renonçant au christianisme pour retourner aux dieux païens d’autrefois ?

Oui, qui était réellement Elizabeth Finch ? Et Julian Barnes nous donnera-t-il des réponses dans ce roman autour d’un amour si étrange et si romanesque ?

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