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Livres - Bibliographie

Karine Tuil


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Tous les livres de Karine Tuil

A la question : " Quel pourrait être l'avenir d'un comique français paranoïaque et sans emploi accompagné d'un chien névrosé et d'une ancienne communiste dans un pays en croisade contre le Mal ? ", Jérémy Sandre, dit Jerry Sanders à la scène, pourrait répondre sans se tromper : aucun. Quoique affabulateur, mauvais fils, piètre père, séducteur lâche, comique malgré lui, joueur de cartes compulsif, humoriste français exilé à New York en pleine francophobie, Jerry est lucide. S'il n'a pas d'avenir, autant s'en inventer un, glorieux. A sa famille, ce naufragé existentiel va mentir. A la société, cet asocial va prétendre dicter sa loi. Celle du plus faible ? Toujours est-il que lorsque le roman s'ouvre, Jerry croupit en prison. Serait-il, en plus de tout, un criminel ? Il préfère en rire, mais avec des larmes. Comme nous d'ailleurs à la lecture de ce roman ambitieux et drôle, magistralement mené, drame et satire, spectacle et comédie.

Une jeune femme sans histoire est arrêtée par erreur avec des immigrés clandestins. Au lieu de protester, mi-fascinée, mi-voyeuse, elle endosse l'identité d'une Roumaine sans-papiers et devient la prisonnière involontaire d'un centre de rétention administrative de la région parisienne. Elle découvre alors un autre monde : tour de Babel des langues, machine bureaucratique, attente effrayée de la décision du juge : libération ou renvoi au pays. Roman coup de poing, à mi-chemin entre l'indignation et de la lettre d'amour aux siens, qui tourne autour d'une question obsédante : quel prix faut-il payer pour avoir la certitude d'une terre à soi ?

La narratrice signe un contrat avec un grand éditeur pour qu'elle écrive sur son père. Mais comment aborder ce personnage aux masques divers : Juif d'origine, engagé pour la cause palestinienne, époux et père convenable, mais qui entretient une relation adultère sous son propre toit, chirurgien renommé qui va mettre fin à ses jours. La narratrice invente Adam, le fils imaginaire de cet homme.

« Dans l’anonymat d’une chambre d’hôtel, l’une des femmes les plus puissantes d’Allemagne se donna à un homme dont elle ne savait rien, qu’elle n’avait vu que deux fois dans sa vie… »

Mais au bout de quelques mois, l’homme menace de révéler à la presse leur liaison : tous leurs ébats ont été filmés. Juliana Kant la milliardaire dénonce le gigolo. On l’emprisonne, la morale est presque sauve.

Une affaire de mœurs chez les riches ? Une liaison amoureuse qui tourne au chantage sordide ? Karine Tuil, dans son roman le plus troublant, dévoile l’arrière-monde de cette aventure risquée : qui est à l’origine d’une telle fortune allemande ? Pourquoi le grand-père de Juliana, premier mari de Magda Goeb­bels, et militant nazi, n’a-t-il pas été arrêté à la Libération ? Sait-on que le père d’adoption de Magda était un juif qu’elle a renié puis laissé mourir ? Pourquoi les Kant ont-ils gardé le silence sur leurs activités industrielles sous le Reich ? Et si humilier sexuellement la jolie bête blonde était une forme de vengeance ? Les fils ont-ils d’ailleurs reconnu la faute des pères, les vivants ont-ils pardonné aux morts ?

« Je m'appelle Saül Weissmann, mais ne vous fiez pas à mon nom qui n'est pas juif en dépit des apparences. J'ai été, pendant soixante-dix ans, un imposteur pour les autres et pour moi-même. » Ainsi commence la confession du narrateur, un vieux survivant d'Auschwitz qui apprend de la bouche d'un rabbin qu'il n'est pas juif selon la Loi de Moïse. Traqué en tant que juif pendant la guerre, le voilà rejeté par les siens et ignoré par la femme qu'il devait épouser. Saül Weissmann se trouve en proie à une véritable crise identitaire : un autre Weissmann, son double issu de la négation de sa judéité, surgit en lui-même. S'engage alors un dialogue difficile entre ce juif et ce non-juif qui cohabitent en lui. Pour Weissmann, c'est le début d'un long questionnement : quelle identité doit-il revendiquer ?

Sam Tahar semble tout avoir : la puissance et la gloire au barreau de New York, la fortune et la célébrité médiatique, un « beau mariage »... Mais sa réussite repose sur une imposture. Pour se fabriquer une autre identité en Amérique, il a emprunté les origines juives de son meilleur ami Samuel, écrivain raté qui sombre lentement dans une banlieue française sous tension. Vingt ans plus tôt, la sublime Nina était restée par pitié aux côtés du plus faible. Mais si c'était à refaire ?

À mi-vie, ces trois comètes se rencontrent à nouveau, et c'est la déflagration...

« Avec le mensonge on peut aller très loin, mais on ne peut jamais en revenir » dit un proverbe qu'illustre ce roman d'une puissance et d'une habileté hors du commun, où la petite histoire d'un triangle amoureux percute avec violence la grande Histoire de notre début de siècle.

Vincent, est trader, marié et coureur de jupons, ambitieux et cocaïnomane, flambeur dont le désir est plus impitoyable qu'un percepteur. L'autre, Arno, est un plumitif, inspiré par le pataquès familial (et notamment par les liaisons adultères de son frère cadet, éternel débiteur de ses histoires), ressemblant étrangement au jeune homme idéaliste qui souhaite devenir écrivain dans le film Tout sur ma mère de Pedro Almodovar. Pour éloignés qu'ils sont, les voilà tous deux rapprochés au moment où leur père, traducteur de littérature hispanique, se trouve victime d'une hémiplégie. Moins il va parler, plus ses fils vont reprendre la parole. Parallèlement, les choses vont s'inverser, le financier brossant précisément le portrait de son frère écrivain. À l'univers des finances et de la Bourse, où se mêlent fiévreusement la poétique de back office, broker, mark to market et risk management, tout comme Almodovar manipule les genres, l'auteur ajoute les complexités des rivalités fraternelles, des méandres familiaux gagnés par les secrets d'alcôve. Karine Tuil, se fait donc ici et encore tombeuse de mythes.

" Je t'ai aimée en un quart de seconde, adorée au bout de deux heures. Il me fallut vingt ans pour te haïr ". De son mariage, le narrateur, le docteur Paul Epstein, estime n'avoir goûté que le pire. Pour sa femme, il a renoncé à sa famille, à ses origines juives, à ses rêves : il lui fera payer le prix de ses sacrifices. Excédé, il décide de se débarrasser d'elle en lui écrivant une lettre qui la tuera : un crime avec son stylo pour seule arme. Un à un, il affûte ses mots comme des couteaux dans le seul dessein de supprimer cette femme qui porte le fruit de leur union maudite. D'une voix sombre aux accents cruels, il dissèque le quotidien avec une minutie quasi chirurgicale. Les rancœurs, trop longtemps contenues, éclatent. Les critiques fusent. Les menaces grondent. De sa femme, il déteste tout : son odeur, ses attitudes, son corps déformé par la grossesse, son regard éteint. Et il le lui dit sans détour. Quand l'amour a déserté, l'Autre devient un ennemi à abattre. A travers ce message de haine rédigé dans un style sec et incisif, le narrateur nous livre sa vision désenchantée de la vie conjugale. Et cet acte d'une violence inouïe l'entraînera dans une folie dévastatrice qui n'épargnera personne.

A trente ans, Emma Blum, la narratrice, est déchirée entre ses désirs d'indépendance, sa liaison avec un homme marié et les aspirations de sa mère qui rêve d'un mariage et d'une vie plus conventionnels pour sa fille. Quant à son frère, Paul, qui réside à New York, il a fui l'autorité maternelle pour se placer sous celle d'un psychanalyste. Une alerte cardiaque chez leur mère ramène Emma et Paul au domicile familial. Dans ce huis-clos, les langues se délient, les masques tombent. Emma et Paul tentent de se libérer du joug maternel. En vain. Pressions et chantage viendront à bout de leur résistance. Sur les thèmes de l'amour maternel, de la dépendance et de la difficulté d'aimer, Karine Tuil, trente ans, a écrit un roman tragi-comique, dominé par une ironie cinglante, un sens du burlesque et un ton désabusé qui ont fait le succès de Pour le pire et Interdit.

De retour d’Afghanistan où il a perdu plusieurs de ses hommes, le lieutenant Romain Roller est dévasté. Au cours du séjour de décompression organisé par l’armée à Chypre, il a une liaison avec la jeune journaliste et écrivain Marion Decker. Dès le lendemain, il apprend qu’elle est mariée à François Vély, un charismatique entrepreneur franco-américain, fils d’un ancien ministre et résistant juif. En France, Marion et Romain se revoient et vivent en secret une grande passion amoureuse. Mais François est accusé de racisme après avoir posé pour un magazine, assis sur une œuvre d’art représentant une femme noire. À la veille d’une importante fusion avec une société américaine, son empire est menacé. Un ami d’enfance de Romain, Osman Diboula, fils d’immigrés ivoiriens devenu au lendemain des émeutes de 2005 une personnalité politique montante, prend alors publiquement la défense de l’homme d’affaires, entraînant malgré lui tous les protagonistes dans une épopée puissante qui révèle la violence du monde.

(Source : Gallimard)

Les Farel forment un couple de pouvoir. Jean est un célèbre journaliste politique français ; son épouse Claire est connue pour ses engagements féministes. Ensemble, ils ont un fils, étudiant dans une prestigieuse université américaine. Tout semble leur réussir. Mais une accusation de viol va faire vaciller cette parfaite construction sociale.

Le sexe et la tentation du saccage, le sexe et son impulsion sauvage sont au cœur de ce roman puissant dans lequel Karine Tuil interroge le monde contemporain, démonte la mécanique impitoyable de la machine judiciaire et nous confronte à nos propres peurs. Car qui est à l’abri de se retrouver un jour pris dans cet engrenage ?

(Source : Gallimard)

Mai 2016. Dans une aile ultrasécurisée du Palais de justice, la juge Alma Revel doit se prononcer sur le sort d'un jeune homme suspecté d'avoir rejoint l'État islamique en Syrie. À ce dilemme professionnel s'en ajoute un autre, plus intime : mariée depuis plus de vingt ans à un écrivain à succès sur le déclin, Alma entretient une liaison avec l'avocat qui représente le mis en examen. Entre raison et déraison, ses choix risquent de bouleverser sa vie et celle du pays...

Avec ce nouveau roman, Karine Tuil nous entraîne dans le quotidien de juges d'instruction antiterroristes, au cœur de l'âme humaine, dont les replis les plus sombres n'empêchent ni l'espoir ni la beauté.

Le kaddish est l'une des prières de deuil que les juifs récitent plusieurs fois par jour. Il a pour objet, non pas la mort, mais le futur et la sanctification du nom divin. Il n'existe pas de kaddish pour l'amour - alors une femme l'écrit pour l'homme dont elle est séparée.Dans Kaddish pour un amour, celle qui aime cherche l'aimé dans l'absolu de sa présence. La langue est ciselée, épurée, témoin de la fragilité du sentiment amoureux.Ce splendide recueil, habité par un souffle mystique, renoue avec une tradition poétique...

[DESCRIPTION ÉDITEUR]

Dans une société avide de spectacle, on feint trop souvent de croire que la littérature sert de pur divertissement.

Cette enquête auprès de vingt-six écrivains contemporains montre le contraire : la littérature est avant tout une affaire politique.

C’est le constat de ce livre, composé d’entretiens inédits : même s’ils réfutent la vieille notion de « littérature engagée », les écrivains français sont loin de prôner une indifférence esthète à l’égard des problèmes politiques de leur pays. Très souvent, ils choisissent de faire de leurs récits un outil d’analyse des inégalités. Pour mieux interroger les discours sociaux, ils tournent autour de l’autobiographie ou du reportage. Ils tentent parfois de prolonger les crises sociétales, ou même de les prévoir. Ils vont de surcroît au-devant des demandes sociales, en participant à des résidences littéraires (en région, à l’hôpital, dans les Ehpad, auprès des jeunes, des migrants). Bref : ils descendent volontiers de cette tour d’ivoire dans laquelle on voudrait les emprisonner, et qu’ils ne supportent plus.

D’Annie Ernaux à Alice Zeniter, en passant par Aurélien Bellanger, Leïla Slimani et Mathias Énard : voici dévoilé le formidable panorama d’une littérature pugnace et moderne, avide de changer notre société.

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