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Commentaires sur ses livres

Lancelot Sablon

Par AureRaineke le 15 Juin 2023 Editer
AureRaineke
À peu près chaque année, Livr’S Éditions lance un appel à texte pour une anthologie sur un thème bien précis et un genre. Nouvelles du front regroupe une série de récits sur la guerre qu’elle soit historique, imaginaire ou futuriste sous une influence fantastique. Ce dernier aspect y apparaît de manière parfois ténue, soit plus palpable. Cependant, aucune nouvelle n’offre de batailles où les sortilèges volent à tout va. La magie s’infiltre plus subtilement, plus intelligemment que le sujet aurait pu supposer. Entre légendes, créatures et croyances, les visions sur la guerre sont multiples. Tour à tour sont exposés l’absurdité, les raisons, l’horreur, la jouissance des vainqueurs dont le pouvoir leur offre un sentiment d’impunité, les impacts psychologiques et la place de la femme dans ce monde longtemps dominé par les hommes.

Pour une fois, je vais partager un top 4, car l’une des nouvelles m’a procuré un sentiment…étrange. Si vous me suivez depuis un moment, vous verrez qu’en lisant le nom des autrices, il n’y a pas de surprises. La guerre ne faisant pas partie de mes sujets de prédilections, j’ai acheté Nouvelles du front principalement parce qu’elles y avaient participé. Comme d’habitude, je les cite dans l’ordre de parution dans le livre.

Dans le noir de Silène Edgard

Un soldat reste sur place abandonné dans la nuit par ses frères d’armes, non par lâcheté ou par blessure, mais parce que la malchance lui a fait poser le pied sur une mine antipersonnel qui explosera lorsqu’il bougera. Dans sa tourmente, il voit défiler son père, son frère, son fils inexistant et une certaine Michelle.

Entre hallucination, espoir et angoisse ce texte est prenant, déboussolant. Il défend des valeurs de paix, dénonce la bêtise humaine qui produit de bons petits soldats, et l’horreur.

Il s’agit du récit qui me laisse un sentiment étrange. Dès le départ, Silène Edgar le dédie à Boris Vian. Cet hommage rappelle le style et la rêverie de l’auteur au point qu’il a fait écho en moi alors que j’ai lu l’Écume des Jours il y a quasiment deux décennies ! C’est dire à quel point l’analyse de cet écrivain m’a marquée. Du coup, je n’arrive pas à dire si j’ai aimé ma lecture pour le texte en lui-même ou par la nostalgie qu’il m’a procuré et cet effet reflet. Je pense que je n’ai pas besoin de trancher. J’ai ressenti quelque chose d’unique grâce à un lien entre présent et passé et c’est suffisant. Je remettrais peut-être du Boris Vian dans ma pal. Ce serait l’occasion de relire ce romancier avec l’esprit de l’adulte que je suis devenue et de le confronter à l’avis de l’adolescente que j’étais.

La muraille de morts de Katia Goriatchkine

Brian Addison rejoint la retraite de Dale Fernsby, un héros de la guerre du Vietnam. Il le convainc de lui livrer la vérité sur cette pension précoce qui a déjà fait les gros titres des journaux. En compagnie de son équipe, nous plongeons dans la jungle qui recèle bien des secrets. Relatant les pratiques peu reluisantes de l’armée américaine tel le Body Count, Dale expose les méfaits que lui et ses soldats ont commis. La découverte d’un village au fin fond de la forêt va bousculer ses croyances et son esprit.

J’ai adoré l’habilité de l’autrice a utilisé les traumatismes de guerre. Elle développe un message fort dans lequel elle imbrique le fantastique avant de déconstruire le tout avec brio. Je ne m’attendais pas à ce retournement de situation.

Le sang des Ianfu d’A.D. Martel

Les Ianfu sont les Chinoises et les Coréennes enlevées par les Japonais pour en faire des esclaves sexuelles. Nous suivons Na-ri, emprisonnée dans les caves de l’une de ces prisons. Ce bout de femme qui porte un courage énorme malgré la situation horrible qu’elle vit quotidiennement. Entre coups et viols, l’espoir revient la visiter de temps en temps : lorsque les règles lui offrent du répit ou quand Kinjiro se glisse dans sa cellule entre deux soldats. Sa rencontre avec une nouvelle détenue va changer cet enfer.

Si vous êtes sensible, ne vous risquez pas à lire cette nouvelle poignante qui relate l’un des crimes les plus monstrueux de la Seconde Guerre mondiale. Ce texte nous plonge dans l’horreur pour dénoncer les viols commis par les Japonais et le combat que ces victimes mènent par la suite. Je ne sais pas comment A.D. Martel a réussi à écrire ce récit qui enfonce ses crocs dans la chair jusqu’au cœur. Les larmes ont dévalé mes joues à sa lecture. J’aurais voulu surgir dans l’histoire, protéger Na-Ri et les autres femmes de réconfort. Les sortir de cette captivité où elles sont réduites à des objets sexuels. Le dénouement m’a procuré un sentiment sauvage qui accompagnait ma révolte face à cette page de l’histoire.

Choisir la forêt de M. D’Ombremont

Nous suivons un elfe sur-le-champ de bataille. Avant, pendant et après le combat. Loin d’un Legolas prêt à en découdre, notre protagoniste partage son angoisse. Il lutte pour ne pas fuir et se cacher dans la forêt.

J’aime les écrits de M. D’Ombremont pour le traitement psychologique profond qu’elle y développe. Cette nouvelle ne fait pas exception. On observe par les yeux, les oreilles et le cœur de cet elfe, ses compagnons d’infortune, son cœur et l’évolution de cette bataille qui passe par diverses étapes. Un combat externe et interne qui entraîne alternativement les plateaux de la balance de la détermination de l’elfe (lutter ou déserter). L’autrice, également blogueuse, a écrit un billet intéressant sur le développement de Choisir la forêt. Je vous invite à le lire.
A propos du livre :
Nouvelles du Front
Nouvelles du Front
Par chat-pitresuivant le 18 Avril 2022 Editer
chat-pitresuivant
Une anthologie de 8 nouvelles très divers sur le thème des éléments : eau, feu, terre et air. Chaque nouvelle est indépendante des autres. Il y des nouvelles que j'ai beaucoup aimé et d'autre qui m'ont laissé sur ma fin.

Chronique complète :
http://chatpitresuivant.home.blog/2021/10/05/nutty-elements-anthologie-chez-nutty-sheep/
A propos du livre :
Nutty Elements (Anthologie)
Nutty Elements (Anthologie)
Par Lakoko19 le 29 Janvier 2021 Editer
Lakoko19
J'ai vraiment été étonnée par l'authenticité et par la profondeur de l'ouvrage. Malgré le fait que ce soit un genre imaginaire, l'identification est tellement simple que s'en est choquant. Tout est parfaitement agencé, mesuré, et ce, sans pour autant enlever le suspense du livre. Franchement... Je suis agréable surprise et je suis pressée de découvrir le tome 2.

Lien de la chronique : https://misslaliebook.skyrock.com/3339217112-Chronique-des-Litanies-de-l-Unique-tome-1-de-Lancelot-Sablon.html
Par Yserei le 26 Novembre 2020 Editer
Yserei
coup de cœur en termes de Dark Fantasy.
J'ai tout simplement adoré cet univers, sombre et impitoyable, dans lequel nous allons évoluer avec cet homme totalement brisé, Ghaal, qui prendra rapidement le nouveau nom de Drakhal’in après le drame innommable dont il a été le témoin.

Ce personnage et le protagoniste d'une histoire aussi dure que terrifiante ou mort et la désolation semble planer autour des pas de Drakhal’in. Sa personnalité est quant à elle vraiment très bien développée, nous pouvons suivre tout au long du récit son évolution et les questionnements qui vont le tourmenter.
D'autres comparses seront au rendez-vous, homme ou femme, ils ont tous un vécu et des traumatismes. Des plaies à soigner d'une façon ou d'une autre.

Le récit est très dynamique, alternant entre des combats sanglants et des moments d'introspections ou de recherches personnelles, j'ai apprécié cette vitalité et ce mordant dans la plume de l'auteur. Les descriptions sont vraiment immersives et l'imagination de l'auteur pour nous fournir un univers qui lui est propre et très appréciable. Celui-ci est d'ailleurs extrêmement bien travaillé, des fresques au folklore, l'ensemble plonge le lecteur encore plus profondeur dans cet univers.

Toute cette noirceur et l'horreur des quotidiens de notre protagoniste m'ont permis de mieux savourer la légère romance qu’apparaîtra. Comme on dit : un peu de chaleur dans ce monde de brute. Mais non, ne vous attendez pas à des cœurs et des paillettes et souvenez-vous quel roman vous tenez entre les mains, et vous aurez dès lors un aperçu intéressant de comment l'auteur voir l'amour entre deux personnes.
Personnellement, j'aime beaucoup cette vision !

Pour conclure, je dirais que ce premier tome pose de solides bases et nous présente tout un panel de personnages aussi torturés qu'intéressants. Ghaal va vivre l'enfer, et c'est un ravissement pour le lecteur un peu sadique qui est curieux de découvrir comment cet homme va évoluer.
Je suivrais avec plaisir la suite de cette saga qui est très prometteuse !
Par I_Meliodas le 28 Septembre 2020 Editer
I_Meliodas
Ghaal est un jeune garçon qui en revenant de la châsse, va retrouver tout son village massacré dans des conditions atroces. Son but sera alors de changer vie et pour cela, il change de nom pour celui d’un ancien Dieu, Drakhal’in… Sa vie changera, mais à quel point ?!


Merci à Lancelot Sablon, pour l’envoi de son roman parce que j’ai plus qu’adoré cette histoire ! On est plongé dans un univers complexe, sombre, et pas aussi beau qu’il n’y paraît. Le monde est en paix, prospère, mais à quel prix ?! Les habitants doivent tous suivre le dogme de l’Unique sous peine de trouver la mort et c’est par la violence que ce monde a été mis en place et continue de tourner.
Ce que j’ai adoré, c’est qu’on n’a pas une bataille du bien contre le mal, les méchants contre les gentils, bien tranché comme on le retrouve dans d’autres histoires. Mais plutôt, une lutte d’idéologie, chacun pensant que ses idées et ses choix sont ce qui a de mieux pour le peuple.
On est tout de suite plongé dans ce roman et l’auteur ne nous ménage pas dès le début de l’histoire. Grâce au prologue, on se rend tout de suite compte du côté sombre et que les personnages ne seront pas épargnés. A partir de ce moment-là, le parcours de notre héros sera semé d’embûche, il va devoir affronter beaucoup de choses et pas uniquement des batailles sanglantes, mais aussi ses questionnements, il va devoir affronter ses peurs, la perte de certaines choses (va falloir le lire pour savoir de quoi il s’agit…)
L’auteur, nous propose aussi une petite romance, mais ne vous attendez pas à une belle romance à l’eau de rose… Même à ce niveau, les choses ne seront pas du tout faciles, ni une évidence pour nos personnages (Il suffit de voir la fin… Pour ceux qui l’ont lu ou pour ceux qui le découvriront)
Lancelot Sablon, arrive à nous présenter des personnages divers et variés qui ont souffert autant psychologiquement que physiquement. Ces épreuves, ont permis de les façonner et de leur donner une psychologie complexe et très intéressante à suivre (Je pense notamment à Méloria)

J’ai beaucoup aimé Ghaal, sa manière d’être, de croire,
de douter, sa ténacité, son pouvoir … Bien qu’il pense être
un jeune homme normal, on se rend très vite compte que ce ne sera pas le cas. J’ai beaucoup aimé l’évolution de ce personnage. Je n’expliquerai pas pourquoi, parce que j’ai l’impression que ça gâchera un peu la découverte de cet homme et de son histoire pour ceux qui n’auraient pas encore lu ce roman. Ce que j’ai aussi aimé, c’est le parcours de notre héros, ce qu’il a vécu, traversé jusqu’à se faire appeler Drakhal’in et en arriver là où il en est.
L’auteur a une plume très addictive qui nous plonge dans l’histoire et nous empêche de décrocher. Les sentiments passent très bien ! D’ailleurs, j’ai eu à deux reprises mon petit cœur brisé…
Je ne m’attendais pas du tout à la fin. Les derniers chapitres m’ont étonné et je suis plus que curieuse de connaitre la suite et de savoir comment les choses vont se passer, évoluer, …
Je conclurais donc sur cette question : A quand la suite ??!
Par regi80 le 14 Septembre 2020 Editer
regi80
Voici une revue qui n’a pas souvent les honneurs de la presse spécialisée. « Bifrost » n’ pas encore chroniqué cette revue( Qui a dit « Heureusement ! » ?).
Et pourtant voici un magazine qui se donne pour but de promouvoir la SF francophone. IL se retrouve sur le site de la revue (téléchargement gratuit) ou en format livre papier.
C’est un bel objet de 200 pages avec une superbe couverture de Mari Capriata et une poétique 4éme de couve due à Beezk ; Ot.
Les illustrations sont d’ailleurs une des forces de « La revue des Cent Papiers ». Soignées, elles dispensent poésie, exotisme ou terreur et illustrent souvent de très belle maniéré les récits.
« Des fantômes dans la cité » de Ange Beuque inaugurent de la meilleure des façons cette anthologie sur les créatures mêle fantastique et science-fiction par un biais assez inattendu. Le style sans fioritures nous emmène sans faiblir jusqu’ à une conclusion qui introduit une pointe de satire politique grinçante et surprenante.
« Orages » de Marc Legrand st une histoire de baby-sitter qui commence comme un thriller pour se terminer dans un fantastique gore qui vous suffoque de peur. Là aussi une histoire très bien menée dont la conclusion s’écarte des sentiers classiques.
« Les Fourmis » de Joan Sénécal, un conte que n’aurait pas renié Maupassant ou l’on se mande qui de la Folie, ou du Fantastique correspond à la vérité. Bravo à l’auteure de nous laisser dans le doute.
« Mobilisation des sentiments » est l’œuvre d’Anthony Boulanger qui nous a déjà offert bien d’autres facettes de son talent. C’est une espèce de fantasy horrifique avec un soupçon de feelgood. Très Bon et curieux.
« Les Planches. » de Aude Berlioz est très court mais vous aurez du mal à vous remettre de la conclusion.
« Des fleurs et des mots » de Nicols Parisi est une histoire de fantastique végétal et bibliophile assez flippante. Très originale, elle nous emporte vraiment ailleurs.
« Le Pays des Monstres » de Cedric Bessaies ressort de la fantasy et de la nouvelle d’apprentissage. Bien menée, c’est une touche d’optimisme de ce numéro.
Avec « Au crépuscule, l’ablaton » signé par Thomas Pinaire nous voici dans un récit post-apocalyptique aux résonnances philosophiques. Personnellement, c’est le récit qui m’a le plus angoissé.
« La revanche de l’horloger » de Cédric Teixeira est une très curieuse histoire de voyage temporel « so british ». On s’y amuse bien et le style de l’auteur nous emmène sans problème vers une conclusion un peu inattendue.
« La bête » est du renommé Sylvain Namur est totalement gore et horrifique. A ne pas lire le soir ou avant un bon repas…
« Eaux Troubles » De la romance, de l’humour noir sont au programme de la nouvelle d’Amelie Sapin. On est loin de chez Disney dans le traitement du thême.
Avec « La grosse Carpe » Claire Garand signe le deuxiéme sommet du recueil, une histoire de pêche raconter à vos amis qui s’adonnent à ce loisir ; Les goujons devraient y gagner un peu de tranquillité. Une merveille de situle et d’écriture.




Lisez « Poursuite » de Marie D et vous aurez un récit d’horreur très court et bluffant.
« Rencontre cosmique » de Thierru Fauquemberge est un hilarant conte de science-fiction humoristique. Absurdité et nonsense font merveille et le ton très flegmatique du récit aggrave les choses n’est pas loin.
« Ne pas bruler en vain » permet à Patrick Ugen de nous faire rêver en nous disant » Si ca pouvait être vrai !
« le Knodal » de Lanfeust et « Science sans conscience de de Lancelot Sablon concluent ce recueil de la meilleure des façons . Leurs chutes sont parmi les meilleures de ce numéro 2 d’un excellent niveau de La revue des Cent papiers.
Le thème « Créatures » est très bien respecté et décliné avec des textes souvent très bons qui nous font découvrir de très grands talents dont on espère retrouver bientôt la plume.
Donc à se procurer de toute urgence
Par Fenkys le 4 Mars 2020 Editer
Fenkys
La revue du faune, dont j’avais chroniqué le numéro précédent, a fait peau neuve en adoptant un nouveau nom : « La revue des Cent Papiers du Faune – Arts et Littératures d’Outre-Mondes », plus communément abrégé en « La revue des cent papiers ». C’est une publication périodique consacrée à la littérature de l’imaginaire. Chaque fascicule est constitué de nouvelles et d’illustrations toutes liées par un thème unique, pour ce numéro, Créatures. Ce mot est à comprendre dans le sens de « êtres créés ».

Ce numéro inaugure un partenariat avec Sea Shepherd. Pour chaque numéro acheté, 2 € sont reversés à l’association.

Les histoires portent sur des sujets très variés, mélange de genres oblige, puisqu’elles appartiennent aussi bien à la science-fiction que la fantasy ou le steam-punk. Et les créatures qu’elles évoquent sont toutes également diversifiées. Cela va de l’être artificiel pour réincarner les morts, au golem, en passant par l’ordinateur ultrapuissant, voire les monstres du monde souterrain.


Mon avis
Pour ce numéro, les créateurs ont pu effectuer leur sélection parmi plus de deux cents auteurs. Inutile de dire qu’avec une aussi importante quantité, ils ont pu conserver les meilleurs (et ils ont dû certainement en rejeter beaucoup d’aussi bons, mais que faute de place ils n’ont pu accueillir). Ainsi, les deux défauts que j’avais relevés précédemment ont disparu. Tous les textes sont excellents, et aucune ne donne le sentiment d’être le début d’un tout plus grand. En revanche, certaines mériteraient davantage de développement, au point d’en faire un roman. Le monde imaginé par leur auteur est si complexe qu’on a du mal à croire qu’il a créé un tel ouvrage pour y situer juste une nouvelle de quelques pages. Et la variété des créatures est tout aussi impressionnante. D’ailleurs, la couverture illustre bien cette multiplicité : cet être mi-biologique, mi-artificiel est un résumé de la revue à lui seul.
Il est difficile de donner un avis global tant les nouvelles sont différentes. Mais en même temps, détailler chacune d’elle est impossible. Elles sont trop nombreuses. Ces nouvelles sur un thème unique, cependant large nous offrent un aperçu des talents existants dans le monde francophone. Aucun genre n’est oublié. On découvrira tour à tour des histoires surprenantes avec des fantômes conçus par ingénierie pour remplacer les morts, touchante avec cette fillette qui veut animer un golem pour prendre le relais de son père, atroce dans le cas d’un sacrifice humain voire marvellienne avec ce superhéros surdoué, mais qui se fera piéger par son propre pouvoir.
Les illustrations complètent ces nouvelles avec une représentation de ces créatures, qui vont de la mécanique à celles issues des enfers, les monstres des profondeurs, voire un "ent".

Une fois de plus, la revue des cent papiers concentre un maximum de talents, pour notre plus grand plaisir.
Par marie-nel le 24 Février 2020 Editer
marie-nel
J'aime beaucoup les anthologies de nouvelles publiées par Nutty Sheep. Déjà, j'aime le format des nouvelles, qui me permet d'avoir un moment de lecture plus court entre deux romans. Je ne suis plus trop fan de fantasy, je crois que j'en ai trop lu et j'ai retrouvé trop souvent les mêmes choses, et pourtant, je suis toujours satisfaite de ce que me propose les éditions Nutty Sheep dans ce registre. Je n'ai une nouvelle fois pas été déçue par ce court recueil de nouvelles. Je dois bien avouer que c'est la couverture qui m'a tout de suite tapée dans l'oeil, j'ai bien aimé ce reflet miroir avec deux endroits où peuvent se passer des banquets.

Ce livre comporte huit nouvelles, elles ont toutes pour point commun un thème bien particulier, qui sera ici le banquet. J'ai trouvé l'idée de départ très originale, c'est un sujet qui est prometteur. On va retrouver dans ces banquets des personnages originaux comme les Orcs, les Ogres, des elfes, des nains mais il y a aussi des humains qui se mélangent très bien avec tous les autres. Tous mangent ou sont invités à des repas. Comme c'est dans un format assez court, je ne peux pas trop vous développer le sujet, je vais tout de même vous citer chaque nouvelle en vous donnant mon ressenti et une courte phrase d'explication.

Nous avons donc déjà Histoires oubliées de la Contrée malade par Lancelot Sablon où un repas réunit les Orcs, Ogres, humains et elfes afin d'oublier la guerre.

Dans Un dessert partagé de Jules Edmond-Abel, on assiste à un mariage entre une naine et un elfe. Mais les préparatifs s'avèrent compliqués pour arriver à allier les goûts différents des deux peuples.

À table ! De Grégory Covin est une transposition d'un jeu vidéo dans la vraie vie, où le repas sert à recharger les batteries.

Dans Malo mori, de Céline Saint-Charle nous raconte l'histoire d'un page amoureux d'une princesse malade, il traverse le miroir où se trouve un banquet avec des invités particuliers.

Anne-Laure Guillaumat, dans Les carottes sont cuites, fait de beaux jeux de mots autour de la nourriture avec des expressions retranscrites dans la vie courante.

Chroniques des plans de l'Entresoi : naissance de la cité du désert par David Turambar Kolacinski nous raconte l'histoire des habitants d'une île qui ont tous une façon différente de s'alimenter, il va falloir qu'ils s'accordent, la nourriture va les unir.

Dans Junk food de Simon Le Brigand, un magicien fait une proposition pour le moins étrange à un roi pour organiser le repas de mariage de sa fille..

Un toast pour Eschaton de Sylwen Norden clôt à merveille cette anthologie avec une dernier banquet sombre et un final en apothéose.

Je les ai toutes aimées, j'ai peut-être moins accroché à certaines mais c'était surtout lorsque le côté fantaisie et surréaliste était fort présent. Si je devais n'en choisir qu'une, je dirais que ce serait celle de Céline Saint-Charle, Malo mori. L'histoire de ce page et de son sacrifice pour sauver la princesse est émouvant. Mais j'ai aussi aimé Junk food où Un dessert partagé où il ressort des messages forts sur l'être humain. En fait, même dans la fantasy, je recherche toujours des histoires qui poussent à la réflexion ou qui nous renvoient à nos propres interrogations. Je suis très sensible à cela.

Sinon, outre le sujet et le fond de l'histoire, j'ai pu apprécier les différents styles d'écriture des auteurs. J'en ai découvert certains, j'en connaissais d'autres pour avoir déjà lu des nouvelles d'eux. Aucun ne m'a déçue, chacun d'entre eux a réussi à me transporter dans son univers et à me faire ressentir ce qu'il voulait transmettre au lecteur.

J'ai donc une nouvelle fois passé un très bon moment de lecture en compagnie de ces auteurs et de leurs nouvelles. Si vous aimez ce format court et ce thème, vous ne serez pas déçus. Comme bien souvent avec ces histoires courtes, je trouve qu'elles pourraient servir de base pour un roman plus long et complet. En développant un peu plus l'idée, on peut avoir un roman très intéressant.
A propos du livre :
Nutty Banquet (Anthologie)
Nutty Banquet (Anthologie)

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