Commentaires sur ses livres

L'un des plus beaux romans qu'il m'ait été donné de lire !

Sombre, poétique et fascinant ; il traite de la sorcellerie, de l'étrange pouvoir des guérisseurs et de la haine des gens à leur encontre. Marie en est une. Pour son malheur. Pauvre fille de la terre. Ce sera un drame.

A découvrir absolument ; si vous aimez la poésie des mots et l'ambiance lourde des terres de tradition... (la Sologne, ici) Pour comprendre aussi le mécanisme des superstitions, de la peur et de la délation toujours promptes à broyer.

par "Michel de la Bousse" Commentaire trouvé sur Amazone, auquel je souscris totalement


Durrell a ses fans. Ils forment une sorte de secte. C'est un peu dommage car ça contribue à le maintenir dans un ghetto littéraire, d'autant que ses autres œuvres sont loin d'atteindre la même qualité ("Le quintette d'Avignon", en particulier, confus et plutôt lourdaud dans son parti-pris ésotérique). En fait, il s'agit d'une œuvre majeure de la littérature du 20e siècle, à ranger au même niveau que Proust et ... pas beaucoup d'autres.
Le style est éblouissant (et même meilleur en traduction française qu'en version originale: je suppose que Durrell, qui possédait une maîtrise parfaite du français, a dû plus ou moins la superviser). Il y a plusieurs niveaux de lecture: la peinture d'un monde disparu (Alexandrie dans l'entre-deux guerres), le cheminement ésotérique, la réflexion sur la mémoire, l'analyse psychologique, la relativité des perceptions, la formation d'une sensibilité artistique, etc. Roman de mœurs, roman d'apprentissage, roman historique, il a un peu de tout cela sans se rattacher à aucun genre particulier.
Une des originalités du livre réside dans sa structure. Dans le premier tome, le narrateur raconte des événements; dans le second, il a envoyé son manuscrit à un de ses amis qui lui répond: "non, tu n'a pas compris ce qui se tramait" et lui livre sa propre interprétation, à partir de quoi le narrateur "reconstruit" son récit; le troisième relate, sur un mode impersonnel, des événements antérieurs d'une dizaine d'années qui leur donnent un éclairage nouveau par rapport aux deux premiers tomes; le quatrième est une sorte de "Temps retrouvé" à la mode proustienne, qui voit le narrateur accéder à la conscience de sa vocation d'écrivain.
Dans le premier tome, on est en présence d'une intrigue passionnante qu'on croit avoir décryptée, les tomes suivants conduisent sans cesse le lecteur à réviser ses propres certitudes et sa propre compréhension.
Pour ceux qui entreprennent de le lire, je recommanderais de se donner un "budget temps" assez conséquent, de manière à pouvoir le lire d'une traite à la façon d'un "roman d'été". On peut aussi laisser reposer un bon mois entre chaque tome, puis revenir dessus quelques années plus tard (par exemple en le relisant en anglais cette fois) pour y découvrir de nouvelles richesses. Quelle que soit la "stratégie de lecture", cet ouvrage réserve à ses lecteurs une bonne dose de plaisir esthétique et intellectuel.

Une histoire courte mais intense. En Sologne, à l'époque des croyances mystiques, des familles se déchirent et l'un de leur fille devient la personne à abattre. Un mélange de magie, d'amour et de haine, j'ai bien aimé ce roman.

Un livre avec une histoire intéressante, même si, de mon point de vue, les points principaux auraient pu être plus explicites pour que nous puissions entrer dans l'histoire. Mais une fin décevante...

Je suis toujours surprise d'à quel point les romans du quintette d'Avignon sont méconnus et malaimés. Les auteurs anglais à avoir vécu en France et à lui avoir plus ou moins consacré cinq romans ne sont tout de même pas légion. Les intrigues sont un peu comme celle du Grand Sommeil : les acteurs de l'adaptation cinématographique ne parvenaient pas à la retenir. En même temps, ils sont un peu fous, un moyen pour Durrell de rejeter un certain nombre de conventions. Pour moi, Durrell, c'est au fond la nostalgie de son enfance à Corfou et mon roman préféré du quintette est « Quinx » (Quinte). J'entendais à la radio quelqu'un se demander pourquoi il y avait des gitans dans le quintette. D'une part, la Camargue n'est pas loin et surtout, la nostalgie de la liberté (chante et danse la bohème, ou mieux en allemand, « Lustig ist Zigeuner leben »). Mais la vie est ce qu'elle est et cela finit évidemment mal… Mais cela n'empêche pas les fous (Durrell l'a été assez pour que son premier livre soit interdit en Grande-Bretagne) de rêver envers et contre le bon sens le plus évident.

Ce n'est pas mon style et j'ai vraiment eu du mal à me mettre dedant. Mais l'histoire est bien.

Si je devais classer mes romans préférés, j'aurais un mal fou.

Mais je sais que celui-ci serait dans le top 3.

Une plume incroyable. Une profondeur inouïe.

Une écriture riche et poétique qui nous emporte dans l'univers alexandrin des années 40. L'histoire va en s'épaississant au fil des tomes, chaque personnage gagne en profondeur, en existence. Les deux derniers tomes sont, pour moi, les plus intéressants. A travers la multitude de personnages évoqués, c'est la difficulté des relations, de l'écriture, de la vie qui se dessine, sous une très belle plume.

Je n'ai pas réussi à accrocher, pourtant le scénario me plaisait beaucoup. Le patois utilisé à outrance ne facilite pas la lecture et m'a empêché de plonger dans l'histoire (buter sur chaque expression paillarde ralentit considérablement la lecture que je n'ai pu achever qu'en sautant des lignes).

Je suis à la recherche du Quatuor d'Alexandre, de Lawrence Durrell version NUMÉRIQUE.
Quelqu'un peut me dire où m'adresser pour l'acheter ou le télécharger gratuitement, si cela se peut. Merci
Marcelle

Un bon livre mais je n'ai pas acrocher enormement !!!

Drôles, voire désopilantes ,des situations cocasses ou absurdes: une série de saynètes agréables à lire.

ces quatre livres m'ont marquée à vie, l'atmosphère d'Alexandrie m'a transportée et surtout, j'ai adoré que le quatrème livre remette le narrateur des trois premiers à sa vraie place : alors qu'il est au centre de ce cercle d'amis quand il raconte, dans le dernier livre, il n'est qu'un personnage falot et méprisé des autres;

Un chef d'oeuvre que je viens de teminer...encore sous le choc!

A lire! Sans modération aucune!

Un livre irremplaÇable...culte..dit-on---