Commentaires sur ses livres

Une fin de série un peu brusque mais le tout reste bien mystérieux et cohérent avec l'intrigue.

L'aventure suit son cours et des nouvelles péripéties pimentent le voyage.

L'histoire reste toujours aussi mystérieuse mais on en apprend de plus en plus...

Une fin de cycle inutilement bavarde, sans queue ni tête, où les personnages se comportent de façon incohérente (le pire étant le gourou.) L'entourage de Kim passe son temps à l'encenser et à dire comme c'est une fille formidable alors qu'elle ne fait que subir des situations sur lesquels elle agit finalement assez peu. Le dessin est de moins en moins bien, les extraterrestres particulièrement peu convaincants. En gros, il était temps que ça se termine...

Sensation que l'auteur tire légèrement sur la corde... L'intrigue avance très peu et se répète. Les actions du gourou érigé en grand méchant frisent le ridicule et le personnage est tellement caricatural qu'il est peu convaincant. Reste les paysages et les créatures extra-terrestres, mais même dans ce domaine, Léo peine à se renouveler. On peut aussi s'interroger sur l'extraordinaire hasard d'avoir un système solaire où deux planètes bénéficient d'une atmosphère respirable par l'homme. Une série qui arrive peu à peu au bout de ses possibilités et où l'absence de la Mantrisse se fait sentir.

Léo a le chic pour plonger ses personnages dans des situations inextricables qu'il résout en deux coups de cuillères à pot... C'est un peu dommage, d'autant qu'alors qu'il reste encore deux albums les enjeux dramatiques se réduisent à peau de chagrin.

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Il n'est pas bien compliqué de deviner que Kim va retrouver Lynn et on s'étonne un peu qu'il faille autant de cases pour en arriver là. Bien que pas désagréable, la série se renouvelle de moins en moins et s'essouffle. C'est dommage parce qu'il reste pas mal de mystères qui pourraient donner lieu à des rebondissements plus imaginatifs.

Il ne se passe en fait pas grand chose dans cet épisode, si ce n'est à la toute fin. On est un peu dans le train-train de "Kim affronte plein de créatures super-dangereuses" saupoudré d'histoires de cœur pas très passionnantes. Mais bon, les paysages restent impressionnants et c'est plaisant à lire.

Léo n'a pas peur de mettre ses héros dans la mouise, et on peut dire que dans cet album-ci, il n'y va pas avec le dos de la cuillère. Un peu trop peut-être. Une telle accumulation de problèmes dénote d'un solide problème de karma ! On notera aussi une similarité dans la structure des trois "saisons" (Aldébaran, Bételgeuse et Antares.) Le premier épisode expose la situation et dans le second,elle se dégrade et les ennuis commencent vraiment. Mais l'imagination fertile de l'auteur en matière de créations de créatures et de milieu naturel aide à masquer les recettes parfois caricaturales et à se laisser embarquer dans l'aventure.

L'aspect intéressant de cette troisième saison d'Aldébaran est de montrer les difficultés rencontrées par une société privée pour monter une entreprise de colonisation dont le premier critère est la rentabilité. On a une belle description de l'absence de scrupules qui peut prévaloir au sein d'une telle entreprise. Dans ce cadre, la nouvelle colonie vise cette fois une planète particulièrement dangereuse. La petite équipe d'explorateurs envoyée en éclaireur y vit des moments particulièrement difficile et l'ambiance est assez angoissante. Cela change d'Aldébaran et de Bételgeuse. L'intrigue évolue sans beaucoup de surprise du côté des admirateurs de la Mantrisse, même si Kim subit une mésaventure un petit peu étonnante. On sent que la suite va se compliquer sérieusement.

Léo a décidément des difficultés à boucler ses cycles. Il faut dire qu'il nous tient tellement en haleine avec ses rebondissements et ses révélations stupéfiantes qu'il n'est pas facile de faire converger les différentes trames qu'il noue. Comme pour Aldébaran, il résout son intrigue en deux coups de cuillers à pot sans trop craindre les invraisemblances et le recours au Deus Ex machina. C'est un peu dommage parce que les différentes saisons d'Aldébaran sont plutôt palpitantes.

Leo fait une fois preuve de sa belle imagination dans la création du monde souterrain de Betelgeuse. Il amène aussi son lot de révélations et raccorde parfois sans beaucoup de finesse la vie sur Betelgeuse à celle d'Aldébaran. On pourrait s'étonner que les deux premiers mondes extraterrestres visités par l'humanité soit justement occupé par une mantrisse, mais on se laissera plutôt emporter par le plaisir de la lecture et des rebondissements parfois bizarrement calibrés.

La saison atteint un véritable climax dans cette épisode central. Comme prévu, l'expédition lancée sur la piste de iums s'avère compliquée et périlleuse. On regrettera juste que le personnage de Dixon, déterminant pour l'intrigue, n'ait pas été introduit plus tôt, ce qui lui aurait donné plus de profondeur. Mais bon, tout cela continue à être palpitant !

Léo plonge son héroïne dans une position complexe au cœur des tensions qui règnent dans la petite communauté des survivants de Bételgeuse. C'est plutôt adroit et interpelle sur la question de la répartition du pouvoir au sein d'un petit groupe en situation de crise.
L'imagination de l'auteur est toujours bien présente lorsqu'il s'agit de mettre en place des paysages et des créatures extraterrestres. Malheureusement, son trait est moins assuré en ce qui concerne les portraits d'êtres humains. Mais cela n'empêche pas d'être emmené par l'histoire.

Leo déploie toute sa verve et son imagination pour créer un nouveau monde avant d'abandonner en son sein une petite colonie humaine qui n'a pas attendu bien longtemps pour s'entredéchirer. On retrouve un peu les mêmes ingrédients que dans le cycle d'Aldébaran avec quelques variations. Le climat de la planète est l'opposée du monde aquatique précédent et la communauté humaine nettement plus réduite. Mais le totalitarisme et le machisme brandi au nom de la survie sont hélas à nouveau bien présents. Et puis, une fois encore, ce monde est peuplé de créatures intrigantes et mystérieuses.

Un final plein de rebondissements, parfois un petit peu trop aisément résolus par deux apparitions quelque peu "deus ex machina". Mais on reste dans la bonne veine de la série et on ne s'ennuie pas.