Cher Lecteur,
Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.
Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.
Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.
Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.
Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.
Cordialement,
L'équipe BookNode
P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.
Venez découvrir ce qui se passe dans cette petite ferme. Oh elle ne paye pas de mine comme ça, je vous l'accorde mais méfiez vous des apparences. Si vous osez franchir ses portes, vous serez surpris de découvrir ce qui s'y passe réellement. L'obscurité qu'elle contient. Vous serez traversé par de nombreux sentiments que ce soit de la colère, de la pitié, du soulagement de vous dire que ce n'est pas vous qui êtes attaché, que ce n'est pas vous qui subissez ce que vit Thomas. Oserez vous alors franchir les portes de l'enfer ?
Je vois que vous avez l'air sceptique, vous ne me croyez pas alors je vous mets au défi !!! Aurez vous le cœur assez solide pour plonger au cœur des ténèbres ? Aurez vous les tripes pour découvrir l'horreur que nous dépeint cette auteur remarquable qu'est Loana Hoarau...
Je vous laisse le découvrir par vous même et revenir me dire si vous avez eu le courage d'affronter cette histoire.
Invisible(s)
Alors, j'avais survolé quelques critiques auparavant et je savais donc plutôt à quoi m'attendre...on m'avait bien prévenue: c'était très dur à lire voire insupportable. Mais ça a été bien pire et au-delà de ça!...
En effet, cette plongée en apnée dans les méandres du cerveau déglingué d'un sociopathe aux pires penchants pervers (de deux même, en ajoutant Gabriel) ne se fait pas sans égratignures!!
L'histoire des enlèvements répétés de fillettes de quinze, douze puis huit ans se révèle sordide et macabre surtout à la lueur ce que leurs font subir les deux complices.
Buczko, qui trouve pourtant Gabriel ultra-violent et sans état d'âme ne fait en effet pas dans la dentelle. Au fil des fix et des shoots, des scarifications infligées à lui-même, comme autant de tentatives de purification, on plonge toujours plus profond sans avoir pu avoir pu reprendre sa respiration.
Tout de suite, en terminant ma lecture, je suis d'abord restée sans voix, avec un malaise profond et persistant. J'ai refermé le livre sans vraiment savoir quoi en penser exactement sur le coup... j'étais "soufflée"...
A quoi venais-je d'adhérer? qu'est ce que je venais de lire exactement? Sinon, les pires justifications de l'innommable avec pour seule excuse l'envie de vouloir lire un thriller, toujours mieux, toujours plus "hard", toujours pire... et d'avoir été jusqu'au bout!
Car j'ai bel et bien l'impression d'avoir cautionné quelque chose en terminant ce livre! Un sentiment désagréable et étrange. Je n'ai pas réussi à me détacher du "je" employé dans le livre et le fait que le "je" soit coupable d'actes condamnables.
Presque choquée par mon propre comportement, l'identification au tueur étant facilitée et encouragée par l'emploi de la première personne du singulier, je m'interroge sur ma propre démarche éthique: Pourquoi avoir tourné ces pages sans (ou presque) remords jusqu'à la fin. Pourquoi n'ai-je pas stoppé, abandonné ma lecture? Ce côté voyeurisme" des foules m'habiterait-il donc aussi? quelle claque! Je n'ai pourtant ressentie aucune empathie pour cet homme aux fêlures psychologiques qui n'a d'égale que sa propre perversion.
Mais enfin, avouons le, ce thriller-là est terriblement efficace et brillant! il nous permet d'accéder en direct "live" au cerveau de ce détraqué, d'accéder à ses pires turpitudes, ses crimes, ses faits et gestes plus révoltants les uns que les autres mais aussi, ses douleurs, ses faiblesses et ses lacunes, sans l'ombre, cependant, d'une plume compatissante.
Envisageons trois secondes que ce soit un "vrai" tueur qui ait laissé de telles lettres derrière lui, en aurait-on osé la publication? NON, bien sur, non! On hésite déjà à republier le livre d'Hitler... alors pensez!! Y-a-t-il un réel intérêt à savoir ce qu'un psychopathe pédophile peut faire subir à un(e) enfant? Non plus car ce serait alors juste de la curiosité morbide.
Alors quoi?? pourquoi ai-je trouvé l'idée brillante? Car il a atteint à mon sens pleinement son objectif: Écœurer le lecteur jusqu'à la lie, l'emmener jusqu'au bout de l'horreur, jusqu'au bout du supportable (sans verser dans le "pathos" ni dans l'excès de détails non plus mais un juste peu trop quand même!....) et faire qu'on ne s'arrête qu'à la dernière page? qu'on tourne les pages jusqu'à la fin, toujours plus loin, pour savoir enfin comment l'auteure aura imaginé le dénouement.
Pourquoi ce désir malsain de se projeter plus avant dans un tel esprit fracassé? Que peut-il en ressortir de bon? de positif? Nous "aider" à comprendre la psychologie d'un tueur? Comme un jeune enfant démembre sa poupée pour savoir "comment ça marche"? Et pourquoi pas? Voir comment un esprit délirant en arrive là. Comment il succombe à ses propres démons et voulant tellement y échapper... Comment un manque d'amour à la base, peut être ressenti puis vécu et développé?
Mais surtout, il me pose une question existentielle: Quel serait le rôle de notre "Société" sur le développement de tels états d'esprit déviants? pourrait-elle en être la "complice" hypocrite, en partager la responsabilité partagée? Comment percevoir le blanc du noir, la normalité de l 'anormalité, la morale de l'amoral et de l'immoral?
Enfin, pour toucher un mot sur l'auteure, son style d'écriture courte, vive, violente, brute de décoffrage, percutante, sans détours et spontanée me fera sans doute quand même persévérer pour découvrir la suite de ce talent certain et voir sa façon de traiter d'autres sujets.
Buczko
L'auteur, grâce à une écriture fluide, incisive et sans fioritures, nous embarque au cœur de la vie d'un pédophile ! Un monstre avec qui nous vivons, quelques pages d'une violence, distillée au rythme des prises de drogues. Un sociopathe qui va déployer ses ailes et dévoiler sa folie.
Buczko est un maniaque, qui tente de contrôler ses travers avec son goût de la propreté... Cette propreté lui permet d'échapper à ses propres démons... De contrôler ces émotions... Mais à quel prix !
Sous ses apparences de monsieur tout le monde, c'est un violeur et tueur de petites filles. Un prédateur qui dans sa folie, enchaîne les fillettes, les habille comme des poupées. Une fois "abîmées", il traque la suivante... Jusqu'au jour où il fait la connaissance de Caroline, 8 ans…
Buczko est un livre étouffant qui donne la nausée, c'est glauque, c'est d'une violence difficilement descriptible. Malgré ça, l'auteur arrive à nous faire sourire... On a, par moment de, l'empathie pour ce prédateur, torturé... Qui tombe amoureux... C'est cet amour qui le perdra... La machine, si bien huilée, va se dérégler... Jusqu'à le mener à sa perte...
Pour notre grand soulagement ! Au clap de fin, on reprend notre souffle et on se dit, c'est enfin terminé ! Sauf que l'auteur a un tel talent, que Buczko laisse des traces, laisse son empreinte nauséabonde sur notre esprit... Et il faudra du temps pour effacer ses traces.... C'est un récit court, mais dense qu'on lit en apnée tout le long.
Buczko
J'ai eu une dédicasse de l'auteur qui disait "vous ne laisserez plus vos enfants seuls", maintenant je comprend pourquoi.
J'ai adoré ce livre, franchement bien fichu, mais je me suis sentie coupable d'aimer se genre d'histoire, mais je ne suis pas la seule je pense. Ca prend aux tripes :o
Etre dans le point de vue du pédophile, je trouvais l'idée sympa, c'est original. J'avais peur que l'auteur aille trop dans les détails avec la gamine, mais elle l'a pas fait et tant mieux.
Le petit repproche, c'est que vu qu'on suit Buczko on ne voit pas ce qui se passe en parrallèle.
Buczko
Cependant son esprit est tout autre : un pédophile, un prédateur fou qui ne se lassent pas des jolies petites filles. Ils enchaînent ses victimes comme des trophées.
On est dans le cerveau détraqué de buckzo. Sa façon de penser et ses actes nous donne envie de le blâmer. Mais quand ils jugent les personnes qu'ils côtoient, cela nous fait échapper un petit sourire.
On suit un monstre tout au long de l histoire. C'est tellement bien écrit et fluide qu on pourrait presque comprendre la douleur de son esprit.
Le seul défaut c'est que le roman est trop court. C est pourquoi je le mets en or et pas en diamant.
Hâte d'acheter et de lire les autres romans de l auteur. Une super découverte. Et l'image du livre est superbe.
Attention aux âmes sensibles.
Buczko
Soleil à Vazec
Je vous conseille fortement de le lire mais attention à ne pas avoir trop une âme sensible si vous ne voulez pas sombrer dans l'abîme et ne plus en ressortir :)
Buczko
«Bon. T’es pas si con que ça, on dirait.»
Il t’examinera ensuite faire la salle d’eau entière, lui s’occupera des dernières finitions: fournir les serviettes, des échantillons de shampoing et de dentifrice, un verre en plastique dans son emballage, du papier toilette.
Il te conduira ensuite vers le lit, te scrutera t’appliquer à ta tâche maladroitement, le traversin dépassant de la couche, l’oreiller de travers, le pli sur la couette, le drap à l’envers ou mal aligné. Il secouera la tête en te chuchotant des “Recommence” et défera ton ouvrage trois fois de suite avant que tu ne l’exécutes parfaitement. Passer l’aspirateur te demandera beaucoup d’attention. Le récurage également. Tu partiras un peu dans tous les sens.
Jonas semblera compréhensif et te montrera comment gagner du temps. Il t’apprendra le détourage et à ne pas cogner ton outil contre les meubles, les pieds de lits, le mur. Le nettoyage des vitres à l’américaine, bien plus rapide. Le dépoussiérage du bois en deux coups trois mouvements.
C’est que nous sommes indubitablement dans une situation d’altération perceptuelle, de perte de repères, d’abus corporel et psychologique profond et ce, sans oublier la brutalité du rapport de classe. TU, personnage principal, est un homme que l’on suppose assez jeune, possiblement même un adolescent. Il a été enlevé, ou à tout le moins retiré du monde, par un homme plus mûr, élégant, brutal. C’est un patron tertiaire, arrogant, tyrannique. Il tient quelque choses comme une luxueuse chaîne d’hôtels, des hôtels particuliers… particulièrement particuliers, s’il faut tout dire. Et avec des clients… fort exigeants, s’il faut en rajouter.
TU subit erratiquement sa situation. S’il a un statut dans toute cette histoire c’est le statut d’esclave. Esclave professionnel, esclave comportemental, esclave sexuel. Conséquemment, ici, le temps (notamment le temps de travail mais aussi le temps de narration) ne se calcule plus de la même façon. Le temps du prolo moderne, c’est comme l’eau d’un robinet qui s’ouvre et se ferme par moments fixes, spécifiés contractuellement. Le temps de l’esclave, c’est comme une mare ou un puit d’où l’on pompe à volonté. À cela se trouve directement corrélé le fait que, comme le bœuf ou la mule champêtres (car il y a ici quelque chose de profondément, de viscéralement agricole), l’esclave n’opère pas dans un rapport consenti. Il émet une tension constante de résistance. Il est implicitement rétif, peu coopératif, tant et tant qu’il faut gaspiller une quantité significative d’énergie à le punir, le cerner, le réprimer, le faire s’épuiser pour qu’il se soumette. Le principe fondamental de l’esclavage contemporain, du point de vue du poudré tertiaire qui exploite, est que l’intégralité du temps de travail est disponible comme un tout, une fois l’esclave isolé du monde. On le ponctionne donc, comme une masse, une force, un flux, ayant du temps et de la puissance ad infinitum (jusqu’à extinction). On opère donc ici, froidement, dans un dispositif où il est sereinement assumé qu’on gaspillera massivement une portion significative du temps et de la force de l’esclave. Tout son temps et toute sa force nous appartiennent. Donc, eh bien les jours s’égrènent, comme sans fin, et on presse le citron, tranquillement, sans compter, ni tergiverser. Et ça, l’esclave ne le sait pas vraiment encore, attendu que, modernité oblige, on a quand même bien su le cajoler, le charmer, l’endormir, le séduire.
Car le fait est que TU découvre sa condition et son désespoir à mesure que les choses déclinantes et brutales de son esclavage inexorablement avancent. Ne nous y trompons pas nous-mêmes, ce jeune homme sans ville, sans pays, sans soleil, fourvoyé dans un cauchemar social qu’il ne décode qu’à demi, c’est n’importe qui, un epsilon sociologique cueilli presque au hasard. TU, c’est vous et moi en fait (c’est bien là la fonction narrative et référentielle du tu). Et il avance vers son avenir incertain, douloureux et amoral en tâtonnant et en ne pouvant vraiment jurer de rien (c’est bien là la fonction narrative et référentielle du futur simple prospectif).
Implacable, ce roman est court mais dense, nerveux mais ouateux, cuisant mais brumeux, cruel mais onctueux. Le dérèglement des sens y est permanent. Ça, c’est la faute au verre de lait. Le patron-maitre-tyran en costard et qui sent bon ne paie pas son esclave. Il le nourrit peu, le loge mal, ne le laisse sortir de son immense domaine campagnard que lorsque TU prend l’initiative de s’en évader lui-même, pour une douloureuse et désespérante cavale dans des champs de maïs cruellement et gratuitement hitchcockiens. Mais la totalité de ces privations, de ces sévices lancinants, de ces abus absurdes va complètement se dissoudre dans le verre de lait du soir. Après avoir bu son verre de lait, TU semble ne plus rien sentir de sa terrible et fatale condition carcérale de classe. Il y a indubitablement quelque chose qu’on instille insidieusement dans cet anodin verre de brouillard blanc, dans cette potion engendrant le caractère abrégé, ouateux, brumeux et cruel de NOTRE dérive. Quelque chose… quelque chose… Le rêve? L’espoir? L’amour?
Non, non, non, c’est pas fini, l’esclavage…
(Paul Laurendeau)
Soleil à Vazec
Nous la voyons, lecteurs, sous toutes ses coutures se découdre et pourtant se défendre jusqu’à l’apothéose finale où il lui sera demandé de s’incliner sous les plus décomplexés de tous les applaudissements possibles. L’hyper-luxe ne s’inquiète jamais de rien d’autre que de la perfection de ses petits assouvissements ; les humains se creusent alors leur humanité dans les interstices de ses exigences d’airain. Paradoxalement, ce livre traite de la liberté. (Paul Laurendeau)
Mathématiques du Chaos
Précédemment édité chez ELP en version numérique, Mathématiques du Chaos est également disponible en version papier et édité chez Hugues Facorat Edition.
C’est dans ce format qu’il m’a été offert.
Petite note spéciale pour la carte de visite ajoutée à l’ouvrage que j’ai trouvée magnifique!
Dès le premier regard, la couverture a attiré mon attention. Subtile mise en scène qui reflète à merveille le genre d’écriture puisque L.Hoarau excelle dans le registre du drame psychologique. Le soin mis dans la mise en page est appréciable, les chapitres sont courts, bien séparés et l’écriture aérée. Un effet nécessaire pour alléger un peu l’intensité du récit.
Dès le début du livre, le lecteur prends sa claque, et je n’échappe pas à la règle !
J’ai l’impression désolée d’assister, impuissante, à une scène que je ne devrais pas voir…
L’écriture est belle, macabrement poétique, et les pages se tournent, m’emportant dans une spirale opressante.
L’organisation des courts chapitres et la description des scènes me fait penser à un scénario de cinéma. Cette info ne m’a pas été afirmée par l’auteure mais l’effet, superbement réalisé, envoie au cerveau comme des flashs, des scènes filmées en noir et blanc, courtes mais tellement choc !
Le thème de la maltraitance enfantine et de l’abus est abordé de manière crue et froide.
J’ai parfois eu une impression de dégoût perçue dans l’écriture de Loana Hoarau. C’est malsain a souhait et pourtant décrit en toute indifférence. Je n’oserais me laisser aller à penser ce qui permet à quelqu’un d’écrire sur ce thème difficile avec autant de désinvolture.
Le talent est là, il faut le souligner, et bien que le thème soit dérangeant, dans ce registre, il est excellent.
Quel que soit le chemin que prendra votre cerveau pour tenter d’empêcher l’indicible, il ne fera que vous entraîner plus profond encore dans l’inhumanité …
Mathématiques du Chaos
Erell
Tout le long du roman on ressent la souffrance et le mal être de Lauri, on le vit même avec lui. On a envie de lui crier : Mais réagis enfin ! Mais les choses sont loin d'être si simples.
Le thème de l'inceste et le climat de terreur y sont abordés de façon magistrales. Le personnage principal devient une chose dépourvue de personnalité et tout ce qui l'accompagne, nous sommes totalement impuissants, on a vraiment envie d'essayer de l'aider mais c'est impossible.
La lecture est assez dure et aussi dérangeante mais c'est ce qui fait la beauté du roman.
La fin est également très surprenante.
Merci à Loana Hoarau pour ce très beau moment
À sa manière
J'aime beaucoup le style de cette actrice, ses romans sont toujours surprenant.
Buczko
Le Recueil maudit, Tome 1
Exuo