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Livres - Bibliographie

Luc Ferry


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Toutes les séries de Luc Ferry

47 livres
487 lecteurs

Les dieux ont leurs caprices. Les hommes leurs destinées.

En face de la citadelle imprenable de Troie se tient l’armée grecque. Une terrible guerre dure déjà depuis dix ans... Pour Ménélas, roi de Sparte, c’est une question d’honneur suite à l’enlèvement de sa femme Hélène par Pâris, prince de Troie. Agamemnon, le frère de Ménélas, y trouve le prétexte de faire tomber la cité mythique pour étendre son empire. Achille, le plus grand des guerriers grecs, voit là l’occasion d’entrer dans la légende. Mais ces hommes, si puissants soient-ils, ignorent qu’ils ne sont que des pions. Que Troie forme le plateau d’une funeste partie d’échec dont seuls les dieux sortiront vainqueurs...

Avec cette série en trois tomes, redécouvrez L’Iliade, l’un des récits les plus anciens et les plus célèbres de la Grèce antique. À la fois riche et passionnant, il incarne à lui-seul tout ce qui fait l’essence de la mythologie grecque, évoquant l’hybris (cette folle tentation des hommes de se mesurer aux dieux), la confrontation entre mortels et immortels ou les querelles divines qui se matérialisent dans le destin des hommes.

3 livres
205 lecteurs

Les dieux ont leurs caprices. Les hommes leurs destinées.

En face de la citadelle imprenable de Troie se tient l’armée grecque. Une terrible guerre dure déjà depuis dix ans... Pour Ménélas, roi de Sparte, c’est une question d’honneur suite à l’enlèvement de sa femme Hélène par Pâris, prince de Troie. Agamemnon, le frère de Ménélas, y trouve le prétexte de faire tomber la cité mythique pour étendre son empire. Achille, le plus grand des guerriers grecs, voit là l’occasion d’entrer dans la légende. Mais ces hommes, si puissants soient-ils, ignorent qu’ils ne sont que des pions. Que Troie forme le plateau d’une funeste partie d’échec dont seuls les dieux sortiront vainqueurs...

Avec cette série en trois tomes, redécouvrez L’Iliade, l’un des récits les plus anciens et les plus célèbres de la Grèce antique. À la fois riche et passionnant, il incarne à lui-seul tout ce qui fait l’essence de la mythologie grecque, évoquant l’hybris (cette folle tentation des hommes de se mesurer aux dieux), la confrontation entre mortels et immortels ou les querelles divines qui se matérialisent dans le destin des hommes.

63 livres
93 lecteurs

Napoléon est à la fois le personnage historique le plus admiré et le plus haï de notre histoire. Il est le fondateur de nos institutions modernes et son nom est synonyme de gloire militaire, mais on lui reproche aussi les morts de la Grande armée et le rétablissement de l'esclavage dans nos colonies.

Difficile dans ces conditions d'écrire à son sujet un dictionnaire amoureux sans être accusé de partialité. Pourtant, l'amour ne rend pas obligatoirement aveugle. On peut parler de Napoléon sans dissimuler ses erreurs ou ses faiblesses ; elles ne l'en rendent parfois que plus attachant. Et puis, il faut détruire une certaine légende noire : il n'y eut pas un million de morts dans les guerres napoléoniennes et elles n'ont pas appauvri financièrement la France. Il faut expliquer les conditions dans lesquelles fut exécuté le duc d'Enghien et pourquoi l'Empereur fut battu à Waterloo.

Expliquer pour comprendre et donc mieux juger. Tel est l'objet de ce livre qui se veut objectif, rigoureux et pourtant personnel sur l'un des héros les plus célèbres de notre histoire.

4 livres
103 lecteurs

Troie est désormais aux mains des grecs. La guerre aura duré 10 ans... Pour Ulysse, roi d’Ithaque, il est à présent temps de retourner dans son foyer, retrouver sa Pénélope. C’est le début d’un long et périlleux voyage. Un voyage où, à chacune de ses escales, sa force, son ingéniosité et son courage seront sans cesse mis à l’épreuve. Car ainsi en ont décidé les dieux.

L’Odyssée d’Homère est le récit initiatique par excellence. Un conte à la fois effrayant et fabuleux qui confronte un héros à lui-même et au monde qui l’entoure. Ce « voyage d’Ulysse » qui va durer dix ans est une nouvelle fois l’occasion de retrouver quelques-uns des thèmes fondateurs de la mythologie et de la philosophie grecque, à commencer par la recherche du bonheur et de l'harmonie.

3 livres
74 lecteurs

HÉRACLÈS PREMIÈRE PARTIE : LA JEUNESSE DU HÉROS. Pour protéger l’harmonie cosmique qu’il vient d’instaurer, Zeus songe à envoyer sur Terre un fils qui le représentera dans sa lutte contre les puissances destructrices du chaos. Sur les bons conseils d’Hermès, il décide d’engendrer avec une mortelle. L’heureuse élue, Alcmène, épouse d’Amphitryon et descendante de Persée, met ainsi au monde des jumeaux dont le premier-né, héritier du roi des dieux, révèle en grandissant des talents hors-norme, à commencer par une force extraordinaire. Mais c’est compter sans la jalousie d’Héra, l’épouse du maître des immortels, qui va faire de cet enfant providentiel l’objet de sa haine la plus farouche…

3 livres
87 lecteurs

Voler, à s’en brûler les ailes

Quelque temps après avoir été couronné roi de Crète, Minos ordonne à Dédale de construire le Labyrinthe pour y enfermer le monstre à qui sa femme a donné le jour. Mais lorsqu’il apprend que l’architecte l’a trahi en permettant la fuite de sa fille Arianne, il décide de l’enfermer dans sa propre création en compagnie de son fils, Icare, condamnés à errer jusqu’à la mort dans la prison la plus élaborée jamais conçue. L’ingénieux Dédale a pourtant une idée géniale : s’envoler à l’aide de plumes collées sur leur dos. Mais avant cela, il met en garde Icare : ne pas voler trop près du soleil, sous peine de se brûler les ailes…

2 livres
71 lecteurs

" Je vais te raconter l'histoire de la philosophie. Pas toute, bien sûr, mais quand même ses cinq plus grands moments. Chaque fois, je te donnerai l'exemple d'une ou deux grandes visions du monde liées à une époque afin que tu puisses, si tu le souhaites, commencer à lire par toi-même les œuvres les plus importantes. Je te fais, d'entrée de jeu, une promesse : toutes ces pensées, je te les exposerai d'une façon totalement claire, sans le moindre jargon, mais en allant à l'essentiel, à ce qu'elles ont chaque fois de plus profond et de plus passionnant. Si tu prends la peine de me suivre, tu sauras donc vraiment en quoi consiste la philosophie, comment elle éclaire de façon irremplaçable les multiples interrogations qui portent sur la façon dont nous pourrions ou devrions conduire nos existences... "

Pari tenu. Luc Ferry réussit à faire comprendre au lecteur, même le moins préparé, le sens profond des grandes visions du monde qui ont marqué l'histoire de la pensée. Avec lui, la philosophie n'a plus rien d'obscur ni d'intimidant, et l'on se trouve charmé par le passionnant voyage dans l'univers des idées que nous offre ce livre sans équivalent.

2 livres
37 lecteurs

Aphrodite première partie : née de l'écume. Au sein du panthéon olympien, Aphrodite tient une place aussi particulière que paradoxale. Elle naît en effet d'un acte d'une extrême violence - la castration d'Ouranos par son fils Cronos, et le mélange des éclats de sa semence avec la mer - mais elle s'extrait des flots pour devenir la déesse de l'amour, du désir et de la beauté. Dès cet instant, dieux et humains, elle a le pouvoir de tous les faire succomber à ses charmes.

Pourtant elle épouse Héphaïstos, le dieu boiteux, le plus laid des immortels - sans lui rester fidèle. Punie par Zeus pour avoir perturbé l'harmonie cosmique en déchaînant les passions, elle jette son dévolu sur le jeune berger Anchise ; une idylle dont naîtra Enée, héros de Troie, qu'elle protégera au risque de mettre sa beauté en péril...

3 livres
38 lecteurs

L’un des premiers récits de l’humanité

À Uruk, dans l’ancienne Mésopotamie, vit le tyrannique roi Gilgamesh qui kidnappe les plus belles femmes de son pays pour les enfermer dans son palais. Afin de faire stopper ses excès, les dieux décide de façonner un homme bête du nom d’Enkidu, seul être capable de rivaliser avec Gilgamesh en force et en courage. Mais alors qu’il apprend peu à peu à devenir un homme, Enkidu découvre les méfaits de celui qu’il est amené à combattre. L’affrontement sera inévitable mais amènera finalement les deux rivaux à devenir camarades, puis meilleurs amis. Leurs plus grands faits d’armes restent à écrire...

La Sagesse des mythes s’éloigne du Panthéon grec pour nous plonger dans la mythologie sumérienne à travers l’épopée de Gilgamesh, l’un des plus anciens récits épiques de l’histoire de l’humanité.

2 livres
1 lecteurs

Présentation de l'éditeur (Plon) :

Les éditos les plus lus du Figaro enfin disponibles.

« Ce livre contient les chroniques que j'ai publiées dans Le Figaro au fil des deux dernières années. Je me suis efforcé d'y traiter, sur un rythme hebdomadaire, mes articles paraissant chaque jeudi, les grandes questions qui faisaient l'actualité de la semaine, parfois du mois, voire davantage. On trouvera donc un état des lieux des principaux débats qui ont marqué notre pays au cours de cette période : qu'il s'agisse de la crise économique, de la politique de Nicolas Sarkozy ou des projets du parti socialiste, avec sa "société du care", de la querelle des écologistes et des scientifiques sur le climat, d'éducation ou de religion, de l'art contemporain, d'écrivains comme Céline ou Muray, du sport, des humoristes ou du racisme, j'ai chaque fois tenté de faire le lien entre le temps présent et le temps long, entre l'actualité chaude et la distanciation que seule la philosophie permet par rapport aux pièges d'une accélération croissante de l'Histoire. »

Date de sortie : 01 Septembre 2011

ISBN 9782259216166

304 pages

20 livres
13 lecteurs

L'histoire d'Ulysse est celle d'un homme qui va de la guerre à la paix, de la haine à l'amour, du chaos à l'harmonie, de l'exil au retour chez soi, bref, il va de la vie mauvaise à la vie bonne, dont les épisodes sont encore enseignés dans les écoles du monde entier vingt-huit siècles après sa première apparition, mais c'est surtout, comme on le verra, la matrice de toute l'histoire de la philosophie.

2 livres
3 lecteurs

Séducteur sans scrupules, Don Juan est toujours en quête d'aventures amoureuses. A Naples, il attire à lui la duchesse Isabella puis s'enfuit vers l'Espagne. Sur sa route, il trompe avec le même aplomb la belle Tisbea. Arrivé à Séville, il s'apprête à se jouer de Dona Ana, dont son ami Mota est épris. Ses agissements obligent son père à le condamner à l'exil mais Don Juan se moque de la morale.

3 livres
4 lecteurs

Ulysse nous embarque à bord de son bateau pour nous faire vivre à ses côtés les premières années de sa périlleuse Odyssée. D’un ton simple mais jamais simpliste, Luc Ferry explique chacune des mésaventures du plus célèbre des voyageurs pour que le jeune lecteur en comprenne le sens et la valeur philosophique. Bien plus qu’un simple retour au foyer, l’Odyssée est une quête, celle d’une vie heureuse et épanouie, en harmonie avec le monde.

1 livres
8 lecteurs

« Que vaut mon honneur quand la reine est en danger ! »

Pour libérer des innocents, le Roi Arthur n’a d’autre choix que de confier la reine Guenièvre à son champion pour affronter le fourbe Méléagant, le ravisseur. Hélas, à l'orée de la forêt, le champion est défait et la reine est capturée. C’est alors qu’apparait le chevalier Lancelot, prêt à tous les sacrifices pour sauver la souveraine, y compris celui de renoncer à son propre amour-propre. Lancelot accepte ainsi de voyager dans la charrette du déshonneur, moqué et sali par tous, afin d’obtenir les informations qui lui permettront de retrouver la reine Guenièvre. Et ce n’est là que le début de son parcours initiatique, dont les épreuves vont se succéder pour tester sa droiture et son engagement…

La Sagesse des mythes, consacrée à la mythologie grecque, devient La Sagesse des mythes, contes et légendes pour s’étendre à tout un ensemble d’autres récits universels ayant traversé les siècles, de leurs origines issues de la tradition orale à leur mise par écrit ultérieure. Le propos de la collection reste identique : revenir aux sources des textes fondateurs, les adapter en bande dessinée et en révéler le message philosophique et l’héritage culturel. C’est une grande saga médiévale qui entame cette nouvelle phase de la collection, consacrée au chevalier le plus célèbre de la Table Ronde, héros de la Quête du Graal, emblématique du roman d’amour courtois.

Tous les livres de Luc Ferry

Il est impossible d'entrer vraiment dans la philosophie si l'on ne prend pas le temps de comprendre en profondeur au moins un grand philosophe. C'est dans cette perspective que je me suis efforcé d'offrir au lecteur une introduction aussi claire que possible aux trois ouvrages majeurs de Kant - ses trois Critiques. J'ai cherché à ouvrir quelques portes, à lever les principaux obstacles qui peuvent entraver d'entrée de la compréhension - expliquer, par exemple, pourquoi La Critique de la raison pure commence par une question en apparence technique, en vérité d'une profondeur abyssale, celle des " jugements synthétiques a priori "; ou encore indiquer les raisons pour lesquelles la morale prend la forme, elle, aussi fort abstraite au premier abord, d'un " impératif catégorique " dès lors que le propre de l'homme, ce qui fait sa dignité et le distingue des animaux, est situé dans sa liberté ou dans sa "perfectibilité ". Par-delà son ambition pédagogique, ce livre propose une interprétation d'ensemble du système kantien qui part de ce qui en constitue à la fois le coeur et la principale difficulté : la question de la " chose en soi ". Lire Kant est et restera toujours difficile et cet ouvrage ne prétend pas à la facilité. Du moins peut-on s'efforcer de rendre la tâche tout à la fois plus sensée, en soulignant ses enjeux, et moins ardue, en donnant les clefs de l'édifice... ".

"Homo Aestheticus ou la question de l'art aujourd'hui.

Un travail qui remonte aux sources vives de l'esthétique moderne, donc au XVIIe siècle, et suit patiemment les mille et un détours qui, de Kant à Hegel, puis à Nietzsche, ont conduit la réflexion jusqu'aux dérives de la post-modernité. Pour comprendre comment se forme et se transforme le " goût ".

Mais surtout un texte qui, sans cesse, déborde son cadre et balise les grands problèmes de notre époque.

A travers l'analyse des présupposés de l'art, Luc Ferry s'interroge sur l'individualisme démocratique et montre qu'il est possible de penser de nouvelles règles de vie collective dans un univers qui sacralise la volonté des sujets.

"Comment vivre ? C'est la question principale, puisqu'elle contient toutes les autres.

Comment vivre d'une façon plus heureuse, plus sensée, plus libre ? Dans le monde tel qu'il est, puisqu'on n'a pas le choix à l'époque qui est la nôtre, puisque tous les choix en dépendent. Pour transformer le monde ? Pour se transformer soi ? L'un et l'autre. Le maximum de bonheur dans le maximum de lucidité : c'est ce que les Anciens appellent 'sagesse', qui donnait sens à leur philosophie, à leur vie.

Dans un monde et une société qui ne sont plus les mêmes, nous cherchons une spiritualité pour notre temps : une sagesse pour les Modernes. Il s'agit de savoir si la vie vaut la peine d'être vécue, et comment. Nous ne sommes sûrs, ni l'un ni l'autre, de nos réponses. Mais nous sommes certains de la pertinence de la question." André Comte-Sponville, Luc Ferry

Luc Ferry réfléchit, dans ce livre, aux conditions dans lesquelles s'organise un nouvel ordre éthique dans des sociétés qui ont accompli leur "révolution religieuse". A distance des interprétations trop étroites de la morale laïque, il montre comment le long processus par lequel le divin se retire de notre univers social et politique s'avère être, en fin de compte, un processus de sacralisation de l'homme lui-même qui conduit vers de nouvelles formes de spiritualité. On peut repérer ce mouvement dans bien des domaines ... Lire la suite . Le développement de l'action humanitaire témoigne par exemple, de l'émergence d'une aspiration nouvelle qui ne se confond pas avec les formes traditionnelles de la charité, mais qui revient pourtant à reformuler la problématique du don de soi. La tendance à la "sacralisation du corps humain" conduit, de son côté, à poser dans des termes neufs toute une série de problèmes que tente actuellement d'explorer la bioéthique. Le "désenchantement du monde" tend ainsi à une nouvelle formulation de la question de la transcendance dans les sociétés modernes.

Comment vivre bien sans la beauté, sans la multiplicité des symboles et des significations qu’elle offre à nos méditations, à nos conversations ?

Dans l’Antiquité, la question des critères du Beau ne se posait guère. L’œuvre d’art possédait une certaine objectivité, définie par sa capacité d’incarner à notre échelle les propriétés harmonieuses de l’Ordre du monde, du grand Tout cosmique. Le Moyen Âge reconduira cette conviction que l’art a pour fonction de mettre en œuvre dans un matériau sensible une vérité supérieure et extérieure à l’humanité. Il faut attendre le xviie siècle pour qu’advienne la « Révolution du goût » : l’idée qu’il existe au plus intime du cœur humain un sens du beau et que l’œuvre a pour vocation, de plaire à la sensibilité des êtres humains.

Et c’est au xviiie siècle que la philosophie de l’art prendra la forme d’une théorie de la sensibilité, d’une esthétique.

L’œuvre n’apparaît plus comme le reflet d’un univers transcendant, mais comme une création de part en part réalisée par et pour les êtres humains. L’auteur et le spectateur deviennent ainsi les deux visages inséparables de cette subjectivisation de la beauté.

C’est de cette singulière mutation, à l’origine de toute la culture moderne, que le présent livre tente de retracer l’histoire et de dégager les enjeux.

Le XXe siècle aura agi comme un acide. A l'instar des statues monumentales de ces dictateurs déchus qu'on voit s'effondrer lourdement dans les images de nos journaux télévisés, les valeurs traditionnelles ont été mises à bas ou ébranlées. Après la déconstruction de la tonalité en musique, de la figuration en peinture, de la chronologie dans le roman, les principes des Lumières et de la République ont eux aussi été déconstruits. Selon un formidable paradoxe, ce siècle de déconstructions aura libéré une mondialisation libérale qui exigeait, elle aussi, la liquidation des idéaux les plus sacrés.

Faut-il reconstruire ? Sur quelles valeurs ? La conviction qui anime ce livre est que la réponse se trouve du côté d'une vie privée dont la montée en puissance ne doit pas être interprétée comme un " repli individualiste " ou un " renoncement aux affaires du monde ". Elle représente au contraire un extraordinaire potentiel d'élargissement de l'horizon : la vérité d'un humanisme enfin parvenu à maturité et non son dévoiement dans l'égoïsme et l'atomisation du social. Ce bouleversement sans précédent s'enracine directement dans l'histoire, aussi passionnante que méconnue, de la famille moderne et du mariage d'amour. C'est de ce phénomène crucial qu'il faut partir pour redonner des marges de manœuvre et du sens à une politique enfin authentiquement démocratique.

Le débat est déjà rituel : les uns dénoncent dans l'écologie la résurgence archaïque du gauchisme, voire du fascisme des années trente. D'autres y décèlent en revanche un de ces "grands desseins" novateurs qui font si cruellement défaut aux partis traditionnels. Mais que sait-on, au juste, des arrière-fonds idéologiques de l'écologie ? Qui se souvient encore du contexte intellectuel dans lequel l'Allemagne nazie élabora les premières grandes législations sur la protection de la nature (1935) et des animaux (1933) ? Quels sont, aujourd'hui même, les motifs philosophiques et politiques des courants fondamentalistes qui, aux Etats-Unis et en Europe du Nord, exigent avec le plus grand sérieux un droit des arbres, des îles et des montagnes ? Pourquoi leurs revendications prennent-elles la forme d'un antimodernisme radical, d'une "déconstruction de l'Occident en déclin" ? Quels sont les arguments développés en faveur d'un droit des bêtes par les millions de sympathisants du "mouvement de libération animale" ? Questions cruciales s'il ne s'agit pas de plaider contre une éthique de l'environnement, mais bien pour son alliance avec la démocratie.

Publié à l'origine en trois volumes dans la collection Recherches politiques, cet essai remarqué, repris aujourd'hui dans la collection Quadrige, illustre la méthode des deux auteurs qui, depuis lors, chacun selon son style propre, sont restés fidèles à la démarche qu'ils inauguraient ainsi ensemble.

Elle consiste à étayer une approche des interrogations politiques sur une maîtrise des grandes philosophies qui, de Kant, Hegel ou Fichte à Heidegger, Strauss ou Arendt, constituent des réservoirs inépuisables d'intelligibilité. La première partie, La nouvelle querelle des Anciens et des Modernes, et la deuxième, Le système des philosophies de l'histoire, écrites par Luc Ferry, s'attachent à montrer comment la modernité, plus diverse que ne le laissent penser les critiques existantes, n'est pas derrière nous, mais, sous certaines conditions, devant nous. Le programme s'y ébauche d'un nouvel humanisme ne faisant pas son deuil des valeurs de la raison, de l'universel ou de la subjectivité. La troisième partie, Des droits de l'homme à l'idée républicaine, complète ce programme sur son versant politique. Écrite par Luc Ferry et Alain Renaut, elle manifeste à quel point le clivage, issu de la Révolution française, entre libéralisme et socialisme a retenti sur la conception des droits de l'homme.

En dissipant les confusions qui en résultent. Luc Ferry et Alain Renaut explorent les voies sur lesquelles ce clivage peut être, sinon dépassé, du moins relativisé par une philosophie politique et par une politique résolument contemporaines.

Les sociétés contemporaines nous incitent à penser la " réussite " sur le mode du rêve éveillé. Rêves de possession " On dirait qu'on aurait gagné à la loterie "... Rêves de séduction : nous voici - enfin - dotés de qualités sublimes, virtuoses d'un instrument de musique dont nous n'avions jusqu'alors tiré que des sons angoissants, champions d'un sport qui commençait à nous décourager, témoignant à l'égard des autres de vertus insoupçonnées... Pouvons-nous en rester là ? Pour répondre à la question de la " vie bonne ", les sagesses anciennes invitaient les humains à régler leur vie sur des principes transcendants. Elles voyaient, par exemple, dans l'harmonie de la nature ou la splendeur du divin, des modèles à imiter. Longtemps encore après la " mort de Dieu ", l'humanité a éprouvé le besoin de sacraliser des idéaux - la patrie, la Révolution - pour donner un sens à l'existence. Ces horizons s'estompent. Ce livre raconte l'histoire des grandes réponses passées, la trame des vies idéales imaginées par nos ancêtres. Il fait ressortir ce qu'elles avaient de plus beau, de plus puissant, ce par quoi elles nous parlent encore. Mais, au-delà de ce récit, il propose une réflexion nouvelle sur la façon dont cette antique interrogation se pose aujourd'hui. Il se pourrait bien, en effet, que notre monde laïc soit moins hostile aux transcendances qu'on ne le dit ; que nous inaugurions, sans toujours y prêter attention, l'époque du réenchantement du monde.

Comment penser le religieux après la sortie de la religion ? Faut-il voir au cœur de l'âge laïc une persistance du sacré ? Le monde est-il voué au désenchantement ou promis à un réenchantement ? Luc Ferry et Marcel Gauchet éclairent ici notre perplexité et leur désaccord par une discussion serrée, sans polémique ni compromis.

" Scandale pour les Juifs, folie pour les Grecs " : voilà comment saint Paul désignait le christianisme.

Comment expliquer que ce scandale et cette folie aient pu finalement s'imposer à l'Empire romain ? Comment le christianisme a-t-il pu passer du statut de secte à celui de civilisation ? Luc Ferry et Lucien Jerphagnon unissent ici leurs forces et leurs savoirs pour tenter de répondre à ces questions cruciales.

Une crise économique et sociale, mais avant tout éthique, s'est abattue sur nous. Ses ravages sont partout. Mais quand des hommes de foi appellent au partage des richesses, au respect des pauvres, à la dignité de toute personne, ils ne sont pas entendus. Les religions, pense-t-on, s'occupent de Dieu et n'ont rien à dire du monde comme il va. Et qu'importe s'il va plutôt mal... Pourquoi cet ostracisme? Jusqu'à quel point une cité peut-elle exister sans Dieu ? Tocqueville, en 1840, se posait déjà la question. Les religions ne sont-elles pas en effet plus nécessaires à l'heure où nos démocraties déboussolées se trouvent affranchies de toute tutelle? Prétendre chasser par la porte les Dieux et les Maîtres n'est-il pas la meilleure manière de se voir imposer, par la fenêtre, d'autres dieux et d'autres maîtres plus pernicieux? Pour faire écho à ce questionnement, Damien Le Guay a interrogé trois personnalités éminentes - Luc Ferry, le cardinal Barbarin et le grand rabbin Bernheim - toutes trois ouvertes aux interrogations spirituelles et conscientes de la profondeur de la crise éthique actuelle. Quelles solutions ont-elles à proposer? Comment aller plus loin dans l'analyse? Quand les forces de dispersion dominent, la puissance agrégative des religions peut-elle être utile? Et si oui, de quelle façon? Au terme de cet échange, l'auteur en appelle vigoureusement à un new deal qui permettrait aux religions de prendre enfin ouvertement part à la conversation commune et aux débats de société. II propose même un "Grenelle du symbolique" pour mieux préserver notre savoir-vivre. Dédaigner les religions n'est-ce pas la meilleure façon de faire le jeu du marché et des fondamentalismes ?

Ce livre, qui fut au coeur d'une large polémique, témoigne d'un changement de génération intellectuelle. Comme le mouvement de Mai, les principaux courants de la philosophie française contemporaine s'enracinaient dans le traumatisme de l'après-guerre : puisque les valeurs occidentales n'avaient empêché ni le colonialisme ni le totalitarisme nazi, il fallait inventer un avenir tout autre que celui des sociétés libérales. Mettant en question l'humanisme et la culture démocratique, les pensées issues de Nietzsche, de Heidegger, de Marx et de Freud, dont cet essai démêle et identifie les apports chez Foucault, Derrida, Bourdieu et Lacan, occupèrent le devant de la scène. Beaucoup mesurent aujourd' hui, y compris parmi les acteurs de Mai qui s'interrogent à nouveau sur les chances de la démocratie, que la philosophie des structures et de la 'mort de l'homme' est désuète. L''affaire Heidegger' a manifesté les difficultés auxquelles se trouve confrontée la tradition antihumaniste : raison supplémentaire, et impérieuse, d'en comprendre la genèse et d'en repérer les impasses.

« Les découvertes accomplies par les sciences de la vie depuis quelques années ne peuvent laisser personne indifférent. Aucun philosophe ne saurait désormais s’enfermer dans une tour d’ivoire et ignorer les résultats des sciences positives ; aucun biologiste ne peut se désintéresser des enjeux philosophiques que soulève presque chaque jour son travail. D’où le pari de cet ouvrage : nous initier l’un l’autre, et par là même le lecteur, aux éléments les plus fondamentaux de nos deux disciplines et approcher l’une des questions les plus cruciales de la pensée moderne, celle du statut de l’humain au sein du règne de la nature. » L. F. et J.-D. V.

Luc Ferry est philosophe. Il est notamment l’auteur du Nouvel Ordre écologique, de L’Homme-Dieu ou le sens de la vie et de La Sagesse des modernes, avec André Comte-Sponville.

Membre de l’Académie des sciences, professeur à l’Institut universitaire de France et à la faculté de médecine de Paris-Sud, Jean-Didier Vincent est l’auteur, notamment, de Biologie des passions et de Voyage extraordinaire au centre du cerveau.

Présente les réformes clés engagées par le ministre de l'Education nationale en dix points : prévention et lutte contre l'illettrisme, valorisation de l'enseignement professionnel, lutte contre l'échec scolaire à l'université, lutte contre la violence scolaire et l'incivilité... La méthode consiste à identifier les blocages puis à y apporter des remèdes.

«Notre système éducatif fut et reste encore aujourd'hui l'un des meilleurs du monde. Mais il se heurte à des difficultés inédites, longtemps déniées par manque de courage ou par démagogie. Dès la fin de l'école primaire, trop d'enfants ne maîtrisent pas assez bien les compétences élémentaires en matière de lecture et d'écriture qui leur permettraient de réussir normalement au collège. Trop d'enseignants se plaignent à juste titre des incivilités, de la violence, de l'hétérogénéité des classes ou du manque de motivation de leurs élèves. Oserons-nous nous avouer les vraies raisons de ces difficultés qui, pour l'essentiel, ne viennent pas de l'école elle-même? Que faire pour y porter remède? Comment aider les enseignants à faire en sorte que leurs élèves réussissent mieux? Depuis plusieurs mois maintenant, nous mettons en oeuvre, Claudie Haigneré, Xavier Darcos et moi, des réformes qui sont autant d'urgences. Elles sont l'affaire de tous. C'est donc aussi avec tous qu'il faut en débattre.»

" Tenez bon ! Courage ! " Cette apostrophe, je l'ai entendue des centaines de fois tout au long de ces deux ans passés à la tête du ministère de l'Education nationale.

Au début, je n'y prête guère attention. J'y vois seulement un contrepoint aux difficultés dont la presse se fait si souvent l'écho. Mais, la scène se répétant, je finis par m'interroger : pourquoi la question de la " détermination " est-elle devenue à ce point cruciale pour nos concitoyens ? Après tout, s'agissant de l'action publique, on pourrait évoquer d'autres vertus : la compétence, l'habileté, la droiture, que sais-je encore ? Mais non, c'est chaque fois le " caractère " qui revient en première ligne, comme si la crainte de l'impuissance publique devenait omniprésente.

Quels sont les vrais pouvoirs d'un ministre ? Telle est, au fond, la question directrice de ce livre. Il noue deux fils qui cheminent d'ordinaire à part l'un de l'autre : celui de l'expérience vécue, celui de la réflexion sur l'art politique dont les démocraties, prises en tenaille entre la mondialisation et la médiatisation, ont tant besoin. " Luc Ferry

«Le point de départ de ce livre est une conférence dans laquelle j'ai présenté à un large public les points essentiels de mon livre, Apprendre à vivre. On y trouvera une réflexion sur ce qu'est la philosophie, sur ce qu'elle peut nous apporter en termes de sagesse pratique, sur les temps forts qui ont marqué son histoire. J'y développe l'idée selon laquelle les grandes philosophies sont, pour l'essentiel, des doctrines du salut sans Dieu, des tentatives de nous sauver des peurs qui nous empêchent de parvenir à une vie bonne, sans l'aide de la foi ni le recours à un Être suprême.

Mais le propos de ce livre n'est pas seulement pédagogique. J'ai cherché ici à expliciter la perspective philosophique à partir de laquelle je raconte et m'approprie en quelque façon cette histoire. L'humanisme postnietzschéen que je professe forme ainsi le fil conducteur principal de ce texte - ce qui permettra à mon lecteur de se situer lui-même plus aisément. La deuxième partie, directement liée à la première, relève d'un genre ancien : celui des "réponses aux objections". Certaines d'entre elles m'ont semblé si intéressan­tes que j'ai souhaité les publier pour tenter, en y répondant, de préciser et d'approfondir la perspective philosophique esquissée dans la conférence. Enfin on trouvera dans la troisième partie, présentées sous forme de petits exposés, quelques-unes des idées que je conseillerais à tout un chacun d'emporter, comme on dit, sur l'île déserte...» L. F.

La société contemporaine manque-t-elle de spiritualité ? Peut-on se contenter d'invoquer les « valeurs » ? Dans un contexte où le débat sur la laïcité est un peu brouillé, il n'est pas si courant de voir un cardinal et un philosophe, ancien ministre de surcroit, débattre ensemble sur l'avenir du christianisme.

En outre, les deux personnalités en présence ne sont pas des intellectuels en chambre. Tous deux acteurs, l'un dans le champ de la pensée et de la politique, l'autre dans le champ pastoral, ils confrontent leurs perspectives sur l'avenir du christianisme en France, à l'orée du XXIe siècle.

La crise que nous traversons n'est pas seulement économique et financière.

C'est une crise du sens de la vie commune dans des sociétés dont le seul horizon ne peut plus être celui de la consommation. Les réponses qu'on doit y apporter ne peuvent donc pas être seulement techniques. Il faut aussi penser en termes de civilisation. Et il est urgent de renforcer l'équité sociale, mais aussi les solidarités réelles, au sein de la famille, entre les générations, dans l'entreprise.

Car ce sont elles et elles seules qui donnent aujourd'hui une signification à l'existence quotidienne. C'est dans cette perspective que le Conseil d'analyse de la société formule ici des propositions concrètes qui s'articulent à une analyse de fond de la situation présente. Luc Ferry a rédigé ce rapport à la demande du Premier ministre François Fillon, suite à la mission de réflexion confiée par celui-ci aux membres du Conseil d'analyse de la société.

"Voilà, je crois, le plus grand paradoxe de notre rapport, laïque, au christianisme : la naissance de la vie sentimentale moderne, la fondation affective des relations humaines les plus précieuses, fut liée à la sortie d'une religion qui prétendait délivrer un message d'amour." (Luc Ferry)

Les enquêtes internationales confirment régulièrement le niveau médiocre des élèves français par rapport à ceux des pays économiquement comparables, alors même que le budget de l’Éducation nationale reste, proportionnellement au nombre d’habitants, l’un des plus élevés du monde. Après avoir longtemps progressé, les performances de notre système éducatif stagnent ou sont en régression, selon tous les indicateurs, depuis 1995. Pourquoi ? Comment y remédier ?

Faute de chercher à élucider objectivement les raisons de cette relative impuissance, on en est réduit à multiplier les « annonces » : on alterne ainsi les appels à revenir aux « bonnes vieilles méthodes », sans tenir compte de ce qui a entraîné leur abandon, et la fuite en avant vers des « remédiations » pédagogiques ou sociales nouvelles. Dans un cas comme dans l’autre, on fait l’impasse sur le défi majeur : comment redonner sa pleine efficacité à l’enseignement de l’orthographe, des règles de civilité, voire des mathématiques, quand la société individualiste, qui est la nôtre, dévalorise tout héritage du passé, dès lors qu’il ne se prête pas aux réinterprétations subjectives de chacun ? S’il est un domaine où la « créativité » personnelle est rarement féconde, c’est bien l’orthographe !

Des voix toujours plus nombreuses s’élèvent pour demander que les malades incurables souffrant de handicaps très lourds ou de douleurs invalidantes chroniques se voient reconnaître, comme c’est déjà le cas dans certains pays, le droit de mettre fin à leurs jours avec l’aide de médecins. Le débat est régulièrement relancé par les médias relayant les appels de patients désespérés, mais aussi de leur famille ou des équipes soignantes qui se sentent abandonnées face à un choix tragique : se mettre hors la loi en « donnant la mort » ou bien « laisser souffrir mille morts ». Entre le maintien du statu quo par crainte qu’un pas vers l’« euthanasie active », même sévèrement encadrée, n’ouvre à d’incontrôlables dérives et le cas extrême de la Suisse où des sociétés privées peuvent faire de la publicité pour un service de « suicide assisté », quel parti adopter ? Luc Ferry et Axel Kahn mettent en perspective les arguments qui plaident pour ou contre une évolution de la loi en ce domaine. Philosophe et ancien ministre, Luc Ferry est notamment l’auteur de Vaincre les peurs. Médecin généticien, auteur de nombreux essais, Axel Kahn a notamment été membre du Comité consultatif national d’éthique.

Qui est vraiment Luc Ferry ? Philosophe aujourd'hui plébiscité comme l'un des trois intellectuels français les plus influents, il passe souvent pour un « héritier » doublé d'un « brillant normalien ». Ces conversations - où s'entrelacent trajectoire intellectuelle et parcours personnel - nous révèlent une tout autre histoire. Celle d'un jeune homme longtemps désocialisé et en partie autodidacte, qui se vit comme un « être totalement baroque » quand il débarque à l'université en 1968. Luc Ferry dévoile ici le milieu modeste d'où il est issu et son adolescence à la campagne, entre une scolarité à la maison et l'influence d'un père, gaulliste et pilote de course, qui fournissait clandestinement des armes aux républicains espagnols. Par où l'on comprend mieux le mouvement et les étapes d'une pensée qui a toujours privilégié l'éthique de la responsabilité sur les pseudo-morales de l'indignation comme de la contestation réactionnaire : l'influence des antitotalitaires de gauche (de Castoriadis à Lefort) ; la question de l'humanisme et la création du Collège de philosophie dans l'effervescence idéologique des années 70-80. Luc Ferry revient aussi sur les coulisses de la violente controverse provoquée par La Pensée 68, l'essai qui le propulse sur le devant de la scène en 1985. Où l'on croise au passage de nombreux portraits, dont ceux de François Furet, Jacques Derrida, Alain Finkielkraut, BHL, Marcel Gauchet ou soeur Emmanuelle. Le philosophe évoque également l'arrivée de ses trois filles et la pratique de la politique au quotidien, y compris la traversée du désert qui suivit son départ du ministère de l'Éducation en 2004. Autant d'expériences cruciales à l'origine du tournant existentiel et spirituel qui, depuis une quinzaine d'années, marque sa réflexion sur une mondialisation libérale « destructrice du sens », comme sur la nécessité de penser une sagesse moderne ancrée dans « le sacre de l'humain ».

Paru le : 10/03/2011

Thématique : Sciences Humaines - Philosophie - Textes de philosophes

Éditeur : Denoël , Paris

Collection : Non précisé

Reliure : Non précisé

Description : 387 pages; (23 x 16 cm)

ISBN : 978-2-207-26161-3

EAN13 : 9782207261613

Prix : 22,00 €

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Nous avons toujours tendance à ne percevoir dans l'histoire que ce qui s'effondre, presque jamais ce qui naît. D'où notre propension au pessimisme. Ce livre part de l'idée que le XXe siècle aura été caractérisé, du moins en Europe, par trois grands traits : d'abord une « déconstruction » des valeurs traditionnelles comme on n'en avait jamais connu dans l'histoire de l'humanité. Notre monde, qu'il s'agisse de l'art, de la morale, de la condition des femmes, des homosexuels, des paysans ou de l'école, a changé parfois davantage en cinquante ans qu'en cinq cents ans. Comment ne pas en être bouleversé ? En apparence, ces changements furent l'effet des contestations multiples, elles-mêmes héritières de l'idée révolutionnaire : c'est au nom de la « vie de bohème », comme dans la chanson d'Aznavour, qu'on a voulu faire table rase du passé et des traditions pour inventer un monde neuf, où il ferait enfin bon vivre. Passionnante aventure dont on retrace ici les grands moments depuis les années l830. La réalité est cependant tout autre : le véritable moteur de l'histoire récente ne fut pas la bohème, mais le capitalisme, c'est à dire la « mondialisation » libérale. Sous les pavés, il n'y avait pas la plage, mais la « globalisation » : il fallait en effet que les valeurs traditionnelles fussent déconstruites pour que nous puissions entrer dans l' ère de la consommation de masse sans laquelle l'économie mondiale ne tourne pas. Tel fut le second trait du XXe siècle. Le troisième reste encore à penser : sous l'effet de l'histoire de la famille moderne, fondée sur l'invention récente du mariage d'amour, nous assistons à l'émergence d'une nouvelle figure du sacré qui va révolutionner nos existences : un sacré incarné désormais dans l'humanité, avec tous les malentendus mais aussi tous les espoirs dont une telle formule est porteuse. Au terme provisoire de ce siècle, il faut bien faire un constat : les motifs traditionnels du sacrifice collectif ont été liquidés. Qui voudrait encore aujourd'hui, en Europe, mourir pour Dieu, pour la patrie, pour la révolution ? Personne ou presque, et à l'encontre de la morosité ambiante, je prétends que c'est la meilleure nouvelle du millénaire ! Car la sacralisation de l'humain va enfin pouvoir réenchanter le monde.

Ce que j'appelle la "révolution de l'amour", c'est-à-dire la naissance de la famille moderne, enracinée dans le passage du mariage arrangé au mariage choisi par et pour l'amour, a transformé nos vies. Elle apporte un nouveau principe de sens, qui requiert une nouvelle philosophie. Elle ne bouleverse pas seulement nos existences privées, mais tout notre rapport au collectif. C'est ce que j'appelle le "deuxième humanisme".

Le premier fut un humanisme de la Loi et de la raison. C'était celui des Lumières et des droits de l'homme, des républicains français et de Kant. Le deuxième humanisme est un humanisme de la fraternité et de la sympathie. Ma conviction est qu'il est désormais la seule vision du monde portée par le souffle d'une utopie positive. Car l'idéal qu'elle vise à réaliser n'est plus celui des nationalismes ni de l'idée révolutionnaire.

Il ne s'agit plus d'organiser de grands massacres au nom de principes mortifères qui se voulaient extérieurs et supérieurs à l'humanité, mais de préparer l'avenir de ceux que nous aimons le plus, c'est-à-dire des générations futures. Luc Ferry s'entretient ici avec Claude Capelier, agrégé de philosophie et conseiller scientifique du Conseil d'analyse de la société.

De l'Antiquité à nos jours, la grande aventure des explorateurs de la pensée racontée par l'un de nos meilleurs philosophes.

C'est une longue épopée, engagée depuis l'Antiquité, qui se poursuit encore aujourd'hui, une aventure pleine de passions, de révoltes, de revirements et de coups de génie. Telle est l'histoire de la philosophie, vue et racontée par Luc Ferry : une conquête obstinée, menée au fil des siècles par une poignée d'explorateurs qui, soudain, trouvent une nouvelle clef pour donner un sens à la condition humaine et bouleversent fondamentalement notre manière de penser.

Pourquoi et quand s'est-on mis à philosopher ? Comment les grands concepts se sont-ils succédé au fil des siècles ? Comment et pourquoi Platon, Descartes, Montesquieu, Hegel, Schopenhauer, Marx, Nietzsche, Freud, Heidegger, et quelques autres – les grands défricheurs de la pensée ne sont pas si nombreux – ont-ils eu soudain l'intuition qui a tout changé ? Dans un dialogue limpide et sans jargon avec Claude Capelier, Luc Ferry déroule le fil chronologique depuis les origines antiques jusqu'à nos jours et décrit les six grandes étapes décisives qui nous ont ouvert un nouvel univers.

On le verra, l'histoire de la philosophie, comme celle de l'art, n'aime pas la ligne droite, elle connaît des zigzags, des revirements, parfois des errances, et les grandes idées d'autrefois n'ont pas forcément perdu leur pertinence. Pourtant, Luc Ferry le raconte ici, elle semble quand même avancer dans un certain sens – oserait-on même parler d'un certain progrès ? Plus on explore, plus on défriche et plus on s'approche de l'intime, de l'essence de l'homme. Et c'est la grande originalité de ce livre que de nous faire apparaître la philosophie comme une quête essentielle, à la fois millénaire et furieusement actuelle.

Ou en est-on à l'heure de la globalisation, des espaces virtuels et des intégrismes recyclés d'un autre âge ? Comment répondre à notre désarroi face à un monde qui, une fois encore, nous glisse entre les doigts ? Par l'amour, suggère le philosophe, ce concept à la fois si banal et si complexe, susceptible de nous offrir une meilleure compréhension de notre temps, et peut-être de nous-mêmes.

Présentation de l'éditeur (Plon) :

Selon Luc Ferry, ce qui va nous sauver, ce n'est pas la décroissance, mais l'innovation. Même si elle déstabilise le monde, même si elle peut être formidable et, en même temps, destructrice. L'innovation est vitale et angoissante à la fois : dans un siècle de déconstruction, la France doit résoudre ce dilemme.

« Il est temps de se faire une idée claire des raisons pour lesquelles le capitalisme, comme l'avait déjà compris l'un des plus grands économistes du xx siècle, Joseph Schumpeter, nous voue de manière inéluctable à la logique perpétuelle de l'innovation pour l'innovation et, par là même, c'est tout un, à celle de la rupture, elle aussi incessante, avec toutes les formes d'héritage, de patrimoine et de tradition. Que mon lecteur accepte de me suivre un instant dans cette analyse et il comprendra vite combien elle est irremplaçable pour la compréhension du temps présent. »Luc Ferry

Aristote est, au départ, un élève de Platon. On prête à Aristote un mot, devenu célèbre après sa mort, selon lequel il aurait été "l'ami de Platon, mais plus encore de la vérité", ce qui veut dire que, quand il était en désaccord avec son maître (notamment, nous le verrons sur la théorie des idées), il préférait la vérité à son amitié pour Platon lui-même. Il fut donc, au IVe siècle avant J.C., ce qu'on pourrait nomme un disciple "dissident" de l'Académie.

" Ne croyez surtout pas qu'il s'agisse de science-fiction : 18 avril 2015, une équipe de généticiens chinois entreprenait d'"améliorer' le génome de quatre-vingt-trois embryons humains.

Jusqu'où ira-t-on dans cette voie ? Sera-t-il possible un jour (bientôt ? déjà ?) d'"augmenter' à volonté tel ou tel trait de caractère de ses enfants, d'éradiquer dans l'embryon les maladies génétiques, voire d'enrayer la vieillesse et la mort en façonnant une nouvelle espèce d'humains "augmentés' ? Nous n'en sommes pas (tout à fait) là, mais de nombreux centres de recherche "transhumanistes' y travaillent partout dans le monde, avec des financements colossaux en provenance de géants du Web tel Google. Les progrès des technosciences sont d'une rapidité inimaginable, ils échappent encore à toute régulation. En parallèle, cette "infrastructure du monde' qu'est le Web a permis l'apparition d'une économie dite "collaborative', celle que symbolisent des applications comme Uber, Airbnb ou BlaBlaCar. Selon l'idéologue Jeremy Rifkin, elles annoncent la fin du capitalisme au profit d'un monde de gratuité et de souci de l'autre. N'est-ce pas, tout à l'inverse, vers un hyperlibéralisme, vénal et dérégulateur, que nous nous dirigeons ? Certaines perspectives ouvertes par les innovations technoscientifiques sont enthousiasmantes, d'autres effrayantes. Ce livre cherche d'abord à les faire comprendre, et à réhabiliter l'idéal philosophique de la régulation, une notion désormais vitale, tant du côté de la médecine que de l'économie. "

Luc FERRY

Il existe une dissymétrie fondamentale entre malheur et bonheur. À la différence du premier, qui est hélas aisé à identifier (maladie grave, deuil d'un être aimé, accident de la vie...), le second est indéfinissable.

Nul ne peut jamais être absolument certain de ce qui va le rendre durablement heureux – argent, amour, réussite sociale, savoirs : tout ce qui nous apporte de la joie peut se renverser en son contraire.

À l'encontre de ce que prétendent les marchands de bonheur, être heureux dépend infiniment moins d'un travail sur soi que de l'état du monde et du sort de ceux que nous aimons. J'ai la conviction que les illusions rendent malade, la lucidité seule ouvrant des voies vers la santé, et, si la philosophie m'a peut-être bien sauvé la vie, c'est assurément sur ce chemin-là.

À l'opposé des recettes d'un prétendu " souverain bien " par soi seul, ce que j'ai voulu ici partager avec mon lecteur, c'est une joyeuse déconstruction des illusions en même temps qu'une analyse de ce qui dans nos vies permet de réels moments d'intensité et de sérénité.

Luc Ferry est philosophe. Il a été, de 2002 à 2004, ministre de la Jeunesse, de l'éducation nationale et de la Recherche. Ses livres sont traduits à l'étranger dans plus d'une quarantaine de langues. Il est l'auteur de Familles, je vous aime (XO éditions, 2007), de La Révolution de l'amour (Plon, 2010) et de La Révolution transhumaniste (Plon, 2016).

" Par dizaines, des expressions issues de la mythologie grecque se sont inscrites dans le langage courant : une " pomme de discorde ", un " dédale de rues ", prendre le " taureau par les cornes ", toucher le " pactole ", " tomber de Charybde en Scylla ", suivre un " fil d'Ariane ", " jouer les Cassandre ", etc. Mille références endormies aux Sirènes, à Typhon, Océan, Triton, Python, Sibylle, Stentor, Mentor, Laïus, Argus, Œdipe et à tant d'autres personnages mythiques habitent encore incognito nos conversations de tous les jours. Je vous propose de les réveiller en racontant les histoires magnifiques qui en sont l'origine. Mais il y a plus. Les grands mythes ne se limitent pas à des " contes et légendes ". Ils proposent des leçons de vie et de sagesse d'une profondeur abyssale.

La mythologie représente ainsi une tentative grandiose pour apporter des réponses à l'antique question métaphysique de " la vie bonne pour les mortels ". Son étude, passionnante en elle-même, constitue pour cette raison une excellente introduction à la philosophie. "

Luc Ferry

Que fait la philosophie? Elle propose des définitions de la vie bonne qui ne passent ni par Dieu ni par la foi, où l'on fait avec les moyens du bord, en exerçant la lucidité de sa raison et en acceptant sa condition de mortel, sans prétendre à un salut qui passerait par une promesse d'immortalité. Ces "spiritualités laïques ", c'est cela, tout simplement, qu'on appelle philosophie. En parcourant ces cours familiers et chaleureux, illustrés d'exemples, qui prennent leur essor avec Homère et qui s'achèvent avec Heidegger et Foucault, en passant par Bouddha, Rousseau, Freud et Sartre, les plus grands débutants vont pouvoir comprendre, sans jargon inutile, les piliers sur lesquels reposent en dernière instance les oeuvres les plus fondamentales de notre histoire intellectuelle, morale et spirituelle. Et constater, grâce au guide incomparable qu'est Luc Ferry, combien leur compréhension est indispensable à celle du temps présent.

Si l'on veut comprendre la naissance de la philosophie, et notamment celle de Platon, il est indispensable de partir des mythes, et tout particulièrement de revenir au premier grand récit mythologique et littéraire qui contient déjà les grands thèmes que la philosophie va reprendre et développer. Mais il les contient encore sous une forme mythique, sous une forme littéraire, celle d'une épopée : il s'agit bien sûr de l'Odyssée d'Homère.

« Le rêve d'une bibliothèque universelle accessible à tous pourrait, grâce aux ordinateurs et à Internet, devenir bientôt réalité. Nul ne contestera le formidable progrès que représentera la possibilité, pour chacun, d'accéder à l'ensemble du patrimoine écrit de l'humanité. Pourtant, les conditions dans lesquelles cette idée prend corps déclenchent, de divers horizons, plusieurs levées de bouclier. Et de sombres prophéties se font jour touchant la marginalisation de la haute culture en général et de ses expressions francophones, en particulier. Les créateurs et leurs héritiers risquent-ils de se voir spoliés de leur travail ou de leur propriété ? Éditeurs et libraires y survivront-ils ? Quel sera l'avenir du livre papier ? Faut-il craindre que les géants du Net, tels Amazon ou Google, n'imposent leurs conditions à l'univers de la culture écrite ? Bref, ce rêve de liberté est-il voué à se transformer en cauchemar ou peut-on le sauver en combattant ses effets pervers ?

Pour cerner les difficultés et repérer les lignes de force du débat, quelques-uns des meilleurs spécialistes de la question, tous des professionnels du livre, confrontent ici leurs points de vue et s'efforcent de dégager un ensemble d'exigences et de solutions visant à relever le défi » L. F.

[Source : 4e de couverture]

La vérité de l'homme est-elle dans son cœur ou dans sa tête ?

Pour nous aider à mieux cerner cette double nature, dans sa richesse et ses drames, le pasteur Alain Houziaux a réuni un panel impressionnant de philosophes, religieux, savants, penseurs et écrivains.

Ensemble, ils explorent six dilemmes qui incarnent autant de facettes de l'aventure humaine : bonheur ou devoir, désir ou tendresse, humilité ou ambition, indépendance ou engagement, réussite ou renoncement, sagesse ou passion.

Rarement auront été rassemblées autant de personnalités de ce niveau autour d'un programme aussi ambitieux. Un tour d'horizon profond et accessible des grands choix de l'esprit.

Ils sont philosophe, écrivain, neuropsychiatre, économiste, musicien, tous aventuriers dans leur domaine. À l’aune de leur spécialité, ils s’interrogent sur le bonheur sans jamais tomber dans les chaudrons des marchands d’illusions. Depuis les sagesses anciennes, le bonheur est la finalité ultime de la vie humaine.

Cette quête est-elle une utopie ?

Faut-il passer par l’action pour accéder à l’accomplissement suprême ?

Pourquoi la bonne santé économique d’un pays n’est-elle pas corrélée au bonheur de sa population ?

A-t-on besoin de héros pour vivre mieux à travers eux ?

Nous aident-ils à transcender le quotidien et sa morosité ? Existe-t-il un bonheur esthétique ?

La nature, la poésie, la littérature, la musique et l’art peuvent-ils nous aider à trouver un sens à notre vie ?

Obsédée par le bonheur, notre société l’associe à un idéal de perfection. Mais n’est-ce pas plutôt dans nos imperfections que réside le secret de la joie ?

Autant de questions et de voies sur le bonheur auxquelles les auteurs de ce petit manuel alerte et passionnant tentent de répondre.

Parler aujourd'hui d'écologie au singulier n'a guère de sens tant les mouvements qui s'en réclament sont multiples et opposés entre eux. De fait, l'écologie se divise désormais en sept grands courants : les « effondristes », qui tiennent la catastrophe pour inévitable ; les alarmistes révolutionnaires, héritiers de la critique marxienne du capitalisme, qui plaident pour la décroissance, comme les écoféministes, les décoloniaux et les véganes, qui considèrent la lutte pour l'environnement comme indissociable de celle pour le droit des femmes, des colonisés et des animaux ; les réformistes, qui pensent au contraire que la solution se situe dans la croissance verte et le développement durable. Viennent enfin les partisans de « l'écomodernisme » et de l'économie circulaire que je défends ici. Ces différentes composantes s'accordent sans doute sur le fait que la planète va mal, mais leur opposition n'en reste pas moins parfois radicale, les effondristes et les révolutionnaires tenant notamment la croissance verte et le développement durable pour des impostures. C'est à analyser les idées, les convictions et les propositions qui les animent que ce livre est consacré, mais aussi à proposer une alternative écomoderniste à l'écologie punitive, une vision du monde qui esquisse enfin un grand dessein enthousiasmant pour une humanité réconciliée avec elle-même comme avec sa planète.

« Restent bien d'autres idées de réforme qui peuvent continuer à cheminer pourvu seulement que d'autres veuillent les reprendre et leur redonner vie. Ce sont elles que je présente ici. » Cet ouvrage est, plus qu'un essai, un plaidoyer pour l'éducation telle que Luc Ferry la conçoit. Comment préparer nos enfants aux métiers d'avenir ? Comment endiguer les violences scolaires ? Faut-il enseigner la morale à l'école et si oui, comment ? Autant de questions auxquelles Luc Ferry répond, de manière claire et tranchée. Il écrit en connaissance de cause, car avant d'être ministre de l'Éducation nationale et de la Recherche de 2002 à 2004, il était professeur. Entre politique et philosophie de l'éducation, Luc Ferry nous livre de manière synthétique et inédite ses solutions pour répondre aux problématiques de l'école d'aujourd'hui.

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