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Fabriquer une femme
Marie Darrieussecq y conte l’histoire de deux amies, Rose et Solange, à partir de leurs quinze ans : l’une est ambitieuse et introvertie alors que la seconde est énervée contre le monde entier et n’attend que de vivre la « vraie vie ». C’est le début des premiers vrais émois amoureux, des premières déceptions aussi, un âge dont on ne croit que les amis, c’est pour la vie et où on quitte doucement l’adolescence vers l’âge adulte.
Ces deux amies habitent l’une en face de l’autre, au sein d’un petit village basque : une dans une famille « bourgeoise » et l’autre, seule avec sa mère qui tient l’unique petite boutique à souvenirs de la bourgade. On voyagera avec elles, d’abord vers Bordeaux, puis ensuite Paris et d’autres contrées…
Adroitement, le bouquin est divisé en trois parties : la première est narrée par Rose, la seconde par Solange et les dernières, par toutes les deux. Même si c’est une histoire continue, chacune aura sa propre façon d’apprécier les faits et les situations, selon sa propre sensibilité. A aucun moment, n’apparaissent des redites ou des répétions qui auraient pu alourdir la trame.
On replonge dans les années 80 que l’autrice retranscrit parfaitement au travers de faits réels, de mode, de musique, …
Roman sur l’amitié, on ne peut s’empêcher de replonger dans nos propres souvenirs (qu’ils aient lieu ou non durant les mêmes années). Toujours juste, Marie Darrieussecq offre un très beau livre sur comment se construire en tant que femme, aux rythmes calqués sur les deux héroïnes.
Une très belle découverte !
Fabriquer une femme
Pas dormir
Un lieu à soi
Un lieu à soi
Albert Algoud, ancien prof, pour évoquer une coïncidence inattendue.
Jul (je ne sais pas qui c'est précisément), pour la meilleure des lettres que j'aurais lues dans cet ouvrage. Elle n'est pas construite puisque c'est une énumération, mais elle est tellement attachante et nous montre quelqu'un qui s'attache.
Plantu, pour ses planches vivifiantes.
Sylvie Testud : l'exposé sur le chewing-gum et ce prof inventif qui distribue, comme d'autres les remarques, des exposés à faire en 48 heures (c'était signifiant avant Internet).
Bernard Werber : lettre trop courte et trop auto-centrée.
J'en avais fini de mes choix, et me suis dit qu'il fallait faire un second round. D'où :
Charles Berling : gros bof.
Nicolas Beuglet : enfant, il lisait des livres dont vous êtes le héros !
Nicolas Mathieu : lettre pas vraiment passionnante.
Peut-être ferai-je bientôt un 3ème round, pour les auteurs qui suscitent le moins ma curiosité...
Lettre à ce prof qui a changé ma vie
C'est donc un recueil assez hétéroclite, à la fois théorique et littéraire, dont l'intérêt se répercute en particulier dans les nouvelles inédites présentées (La route de Jérusalem, Chronos, etc.). Plusieurs textes intéressants et qui m'ont marqué à la lecture, quand d'autres me semblèrent moins pertinents. Un recueil d'anniversaires, qui vise avant tous à mettre en avant la particularité et les forces de la collection, tout en présentant un choix de textes séduisant pour les amateurs et les passionnés de Folio SF.
L'o10ssée
Lettre à ce prof qui a changé ma vie
oui, on pense a la métamorphose de kafka...! Mais ça n'a rien à voir...! absolument rien...! Un livre décapant, libéré...(certaines scènes crus, mais épargnants les détails...)
le premiers tiers du livre et franchement réussi...avec ce coté naif et décalé.
a découvrir si vous n'avez rien de mieux à lire...! ou si vous voulez reposer votre cerveau !!
Truismes
Truismes
L'autrice explore le chagrin d'une mère, sans concession sur la réalité du deuil. Elle a su trouver les mots juste pour parler du drame le plus effroyable qui soit.
Dès les premières lignes, une émotion prend aux tripes pour ne plus nous lâcher, à chaque phrases, chaque pages, avoir la gorge qui se serre à en avoir du mal à déglutir. Et puis, arriver à la fin, découvrir le comment et encore une fois avoir le cœur qui se brise.
On pourrait reprocher un style narratif redondant, des phrases qui se répètent, je pense au contraire que cette écriture apporte un plus. Pour appuyer fort là où ça fait mal, mettre l'accent sur l'immense tristesse d'une mère.
Tom est mort
Claire dans la foret
La Mer à l'envers
Le Bébé
Marie Darrieussecq dessine les courbes de la vie de Paula M. Becker avec souplesse et avec une réelle notion de beauté qui laisse percevoir la personne qu'était Paula. Une peintre allemande qui a à peine eu le temps d'éclore, une éclipse qui met au jour des problématiques sociétales telles que la représentation des femmes aussi bien dans l'art que dans la société même avec ses conceptions genrées. Nous pouvons voir au travers des regards du monde qui entoure Paula qu'elle est considérée, entre autre chose comme égoïste dans sa manière de vivre et de considérer sa liberté individuelle comme nécessaire et importante, ce que réprime la société qui l'entoure plaçant la fonction de la femme dans les besoins des autres. Ainsi tout en s'aventurant dans la vie de Paula nous pouvons ressentir le temps d'une époque avec ses mœurs, ses considérations mais également ses influences telles que Gauguin et Cézanne. Cela permet de voir un ensemble dans lequel Paula émerge et d'appréhender quelque peu plus justement ses motivations et sa liberté d'esprit qui l’amène à innover, changer, tester et vivre son art.
"Trace" voilà un des mots que je retiendrais de l'autrice. La biographie se nourrit de substitut laisser au gré du temps emportant avec lui le vague d'une pensée, d'un geste ou d'une réflexion. Reste alors les traces. Laissées par un individu, ici des journaux, une oeuvre, et un entourage, qui permettent une fois croisés d'esquisser un portrait. Il est à souligner que Marie Darrieussecq manie dans cet ouvrage avec habileté ce travail et rend Paula palpable et vivante le temps d'un instant, en parcourant les mêmes chemins qu'elle, en essayant de voir ce qu'elle a vu et perçu.
Cela donne aussi l'impression au travers de Paula de contempler un doux paysage avant que celui-ci sombre avec chaos dans les années à venir, un temps qui ne peut être que vu comme passible rétrospectivement à l'image du voyage de noces à Dachau.
Ainsi cet ouvrage m'a semblé empreint de poésie, de douceur, tout en mettant au jour de réelles problématiques notamment féministes avec la place de Paula en tant qu'artiste femme qui représente des femmes aussi simplement soient-elles, sans leur mettre un voile de sainte ou de séductrice, au travers également de son patronyme,
Être ici est une splendeur - Vie de Paula M. Becker