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Tous les livres de Marie Ndiaye

Rosie Carpe débarque en Guadeloupe avec son fils fuyant la descente aux enfers parisienne pour retrouver sa terrible famille. Mais elle ne sait encore ce qui l'attend au pays...

Lucie n'est pas une sorcière talentueuse. Ses deux filles, elles, se révèlent extrêmement douées, au-delà des prétentions et des espoirs de Lucie qui n'aspirait qu'à en faire des sorcières efficaces. Quant à la mère de Lucie, son génie est absolu. Mais qui sont les corneilles ? Est-on plus libre, de prendre la place des oiseaux, leur forme et leur aspect, et d'imiter leur cri ?

Trois récits, trois femmes qui disent non. Elles s'appellent Norah, Fanta, Khady Demba. Norah, la quarantaine, arrive chez son père en Afrique. Le tyran égocentrique de jadis est devenu mutique, boulimique, et passe ses nuits perché dans le flamboyant de la cour. Fanta enseigne la français à Dakar, mais elle a été obligée de suivre en France son compagnon Rudy. Rudy s'avère incapable d'offrir à Fanta la vie riche et joyeuse qu'elle mérite. Khady Demba est une jeune veuve africaine. Sans argent, elle tente de rejoindre une lointaine cousine, Fanta, qui vit en France. Chacune se bat pour préserver sa dignité contre les humiliations que la vie lui inflige avec une obstination méthodique et incompréhensible.

________________________

Trois histoires aux motifs et aux personnages distincts, aux issues différentes, mais qui toutes disent la douleur de l'exil et la déchéance qui s'ensuit. La déchéance du père de Norah (la première des trois femmes) d'abord, Sénégalais qui, seul dans sa maison vide et froide, a troqué sa grandeur de tyran contre un pathétique laissez-aller incluant boulimie, insomnie, saleté : « (...) les pieds de son père étaient chaussés de tongs en plastique, lui qui avait toujours mis un point d'honneur, lui semblait-il, à ne jamais se montrer qu'avec des souliers cirés, beiges ou blancs cassés ». Convoquée en urgence par cet homme qui autrefois enleva son petit frère, anéantit sa mère, Norah retrouve à Dakar des démons invisibles - indicibles - qu'il lui faut vaincre en silence. En silence, là où les images poétiques (celle du « flamboyant » est mémorable), en imprimant au texte une tension quasi-cinématographique, disent mieux que les adjectifs tous les non-dits qui hantent les personnages.

La déchéance de Rudy Descas ensuite, « ancien professeur de lettres au lycée Mermoz et spécialiste du Moyen Âge » qui suite à un accident se voit contraint de quitter Dakar pour revenir s'installer en France avec sa femme et son fils, « sachant que la flétrissure le poursuivrait car elle était en lui et il s'était persuadé qu'il n'était plus que tout cela tout en la haïssant et la combattant. » Malheureux en vendeur de cuisine, Rudy non seulement souffre honteusement d'hémorroïdes, mais se débat aussi : avec une mère raciste qui aime de trop près les petits garçons « aux yeux clairs, aux cheveux blonds bouclés » ; les souvenirs d'un père présumé lâche et meurtrier.

Le dernier récit enfin, poussant à son apogée l'exploration de la quête impossible et de la souffrance, rend plus palpable encore la destruction de son personnage central : Khady Demba, jeune femme qui n'aspire à rien d'autre qu'à enfanter, se retrouve, une fois veuve, forcée à quitter sa terre natale pour les horizons prometteurs de l'Europe. Prometteurs ? Dans un douloureux périple que Marie NDiaye a voulu à l'image de celui de nombreux exilés, Khady Demba encaisse les coups sur son corps déjà meurtri : « Elle tâta son mollet blessé, sentit sous ses doigts du sang, des chairs déchiquetées ». Plus tard, il faut vendre son corps pour survivre, et le seul moyen alors de ne pas se laisser déposséder de ses dernières traces d'humanité, est de se souvenir de sa singularité : « juste avant que le sommeil l'emporte, un sursaut de joie sauvage faisait trembler son corps rompu comme elle se rappelait soudain, feignant de l'avoir oublié, qu'elle était Khady Demba : Khady Demba ».

Ma mère est une femme en vert, intouchable, décevante, métamorphosable à l'infini, très froide et sachant, par la volonté, devenir très belle, sachant aussi ne pas le désirer. Ma mère, Rocco et Bella, où en sont-ils à présent? Je n'écrirai pas, eux non plus, jusqu'au jour où, peut-être, une lettre m'arrivera d'un lieu inconnu, accompagnée de photos d'inconnus qui se trouveront être mes proches à divers degrés - lettre dont, même si elle est signée "Maman ", je contesterai l'authenticité, puis que j'enfouirai quelque part où elle ne sera pas dénichée.

Dans un pays où il neigeait toujours à Noël, où les parents achetaient avec bonheur des cadeaux pour leurs enfants, un homme et une femme souhaitaient avoir un enfant à eux, même un peu raté. Rien n'aurait pu les réjouir autant. Ils avaient rempli de jouets une chambre d'enfant mais elle restait désespérément vide. Alors, par une nuit de Noël, ils firent à nouveau ce souhait le plus cher à leurs cœurs, et Camélia, une petite fille au visage noir, apparut. n livre pour les enfants qui aiment déjà lire tout seuls.

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ip-tap, tip-tap, quel est ce bruit dans la nuit ? c'est la diablesse qui va de maison en maison, à la recherche de son enfant perdu.

A la vue de ses petits sabots noirs, on lui claque la porte au nez et on éteint toutes les lumières jusqu'à ce que ses pas se soient éloignés, tip-tap, tip-tap...

Et la diablesse reprend son chemin.

Elle cherche sans se lasser. ses yeux sont tristes et pleins d'espoir.

Elle sait qu'autrefois, il y a longtemps, elle avait un enfant, et aussi une maison. et elle sait qu'elle n'a pas toujours eu des sabots noirs.

Un livre pour les enfants qui aiment déjà lire tout seuls.

Nadia, la narratrice, est institutrice à Bordeaux dans la même école que son mari, Ange. Ils vivent leur profession comme un apostolat et en tirent une authentique félicité. Mais depuis quelque temps le couple est l'objet d'une vindicte générale, harcelante et inexplicable. Nadia tente de comprendre la nature du complot qui la broie, tandis qu'un brouillard épais ensevelit Bordeaux. Quelle faute a-t-elle commise, qui justifierait ses malheurs ? Pourquoi son fils s'est-il éloigné (d'elle Ange est-il vraiment son allié dans l'épreuve ? Et qui est ce voisin qui les accable de propos lénifiants, ce Noget qui s'impose peu à peu comme leur protecteur tout-puissant ?. Le roman de Marie NDiaye baigne dans une clarté crépusculaire. L'écriture étonne encore une fois par sa précision, sa retenue, sa profonde singularité. La douceur constante du ton, le caractère familier des épisodes qui se succèdent, l'enchaînement implacable et comme naturel des malheurs qui frappent la narratrice, mais aussi les fréquentes pointes d'humour et la cocasserie des situations plongent le lecteur dans le ravissement inquiet que font naître les contes.

Trois pièces.

Deux écrivains, mari et femme depuis vingt ans.

Un théâtre d'ombres et de voix étranges.

Les lecteurs de Marie NDiaye retrouveront ici son univers inquiétant et familier.

Ceux de Jean-Yves Cendrey, le ton grinçant et la violence crue de ses romans.

Quatrième de couverture :

Mme Lemarchand se met en quête d'une femme de peine, qui aura pour tâche à la fois de s'occuper de la maison et des enfants, et de l'aider à supporter la mortelle longueur des journées.

Mme Lemarchand jette son dévolu sur Hilda dont elle a entendu dire beaucoup de bien. En premier lieu, qu'Hilda est parfaitement belle de visage et de corps. Puis, qu'Hilda ne fume pas, ne prend pas de médicaments.

Mme Lemarchand n'a pas l'intention d'exploiter Hilda, ni même de la regarder comme sa bonne. Mme Lemarchand est une femme de gauche. Elle veut éduquer sa servante, la former à la chose politique, lui apprendre à penser.

Mais, Mme Lemarchand va se heurter à la résistance d'Hilda, inexprimée mais sourdement hostile. Cette muette et sotte rébellion, elle fera tout pour la vaincre, pour le bien d'Hilda. Elle aimera sa bonne contre son gré et tentera de la façonner et de la modeler, éventuellement de l'imiter.

Madame Diss a deux belles-filles, France et Nancy.

Madame Diss n'a pas fait la route jusqu'à la maison de son fils, perdue dans les maïs, pour le feu d'artifice du 14 Juillet, mais pour tenter de lui emprunter de l'argent. Le fils de madame Diss n'a aucune intention de sortir de la maison, aucune intention non plus de lui permettre d'y pénétrer. Seules France et Nancy ont le droit d'entrer et de sortir, quoique un nombre limité de fois. Car le fils de madame Diss, tapi dans la cuisine et veillant férocement sur les enfants, est à l'affût de la moindre faiblesse.

Une tranquille matinée d'automne, un vendredi. Le narrateur s'éveille. Commence alors pour lui une comédie classique, avec son cousin Georges qui arrive de province, sa fiancée qui se jette dans les bras d'un triste don Juan, son roman, américain bien sûr, qui s'élabore, et les souvenirs qui l'assaillent - de l'oncle Charles, de la grand-mère Céleste. Et Maman qui doit épouser Hubert... Une fortune lui tombe du ciel, après résolution d'une ténébreuse affaire. Il est minuit. La comédie s'achève. Elle a l'originalité de ne couvrir qu'une seule journée de la vie d'un homme, et d'être écrite en une seule phrase.

Description de l'éditeur Folio 2013

Le chien tendit vers elle sa grosse tête au poil crasseux. Elle retint sa main par crainte de la vermine. Elle noya son regard dans le regard calmement éploré, calmement suppliant, et toute l'humanité et l'inconditionnelle bonté de l'animal docile lui remplirent les yeux de larmes, elle désira ardemment être lui et sut alors que le passage viendrait naturellement et à son heure.

Ladivine nous entraîne dans le flux d'un récit ample et teinté de fantastique. Comme dans Trois femmes puissantes, Marie NDiaye déploie son écriture fluide et élégante, riche d'une infinité de ressources qui s'offrent au lecteur avec une fascinante simplicité.

apa est parti depuis si longtemps que personne n'espère plus son retour. Mais voilà que Papa revient, voilà que Papa exige de rentrer, sûr de son bon droit, dans la vie qu'il a fuie dix ans auparavant. Qui aime encore Papa ? Qui peut prétendre avoir besoin de lui ? Il a les apparences de la richesse et d'une jeunesse improbable. Il resplendit d'un éclat peu commun à Courbevoie. Surtout, il sait ce qu'on lui doit, même si ce n'est pas justifié, et qu'on l'aime encore, qu'on l'aimera toujours.

Après l'été les Parisiens désertaient les lieux de leurs vacances ensoleillées, ignorant tout du sort que l'automne faisait à la région qu'ils quittaient jusqu'à l'été suivant.

Un automne brutal, puis un long hiver de vent et de pluie, mortel aux corps fragiles. Cette saison-là, inconnue et implacable, il fut imposé à Herman de la découvrir.

«Elle trouvait excessives les louanges dont on s’est mis à couvrir sa cuisine.

Elle comprenait les sensations puisqu’elle s’appliquait à les faire naître, n’est-ce pas, et que leur manifestation sur la figure des convives l’enchantait, c’est tout de même bien ce à quoi elle s'évertuait jour après jour, depuis tant d’années, presque sans repos.

Mais les mots pour décrire tout cela lui paraissaient indécents.»

Le narrateur raconte la vie et la carrière de la Cheffe, une cuisinière qui a connu une période de gloire, dont il a longtemps été l’assistant – et l’amoureux sans retour. Au centre du récit, la cuisine est vécue comme une aventure spirituelle. Non que le plaisir et le corps en soient absents, au contraire : ils sont les instruments d’un voyage vers un au-delà – la Cheffe allant toujours plus loin dans sa quête d’épure.

Les phrases de Marie NDiaye se déploient lentement, comme pour envelopper le lecteur avec un charme constricteur. Les replis de l’âme de chaque personnage sont explorés avec une détermination calme dans la volonté de dissoudre la pénombre des êtres. Le récit dévoile une humanité violente, claire, à la fois mélancolique et enviable.

(Source : Gallimard)

Délivrance :

Un exilé écrit à sa femme. Ses lettres se succèdent, dans lesquelles il la supplie d'aller voir ses vieux parents, réclame des nouvelles d'elle et de leur enfant...

Berlin mon garçon :

Marina part à Berlin chercher son fils qui s'y est fourvoyé. À son arrivée, elle est horrifiée par la laideur et la tristesse de la ville, malgré l'accueil de Rüdiger avec qui elle devra partager un appartement dans Corbusierhaus en vertu d'une loi nouvellement promulguée...

Honneur à Notre Élue :

Les habitants d'une ville parlent de leur élue, une femme extraordinaire. Elle est parmi eux présence bienfaisante, très humaine même si on ne sait pratiquement rien d'elle, pas même son nom. L'Opposant tente de rassembler des arguments pour mettre un terme à son mandat, mais, comme tous les autres, il aime Notre Élue...

On retrouve dans chaque pièce l'univers fascinant de Marie NDiaye, son art délicat qui entraîne le lecteur comme le spectateur dans une spirale sans fin vers les abysses de la conscience.

Marie NDiaye et Dominique Zehrfuss ont composé ensemble un livre rare et réjouissant, Vingt-huit bêtes : un chant d'amour, constitué du long poème écrit par la première et d'un bestiaire de 28 peintures réalisées par la seconde. Les vers de Marie NDiaye y répondent aux gouaches subtiles et oniriques de Dominique Zehrfuss, tandis que les couleurs éclatantes et les mille et un détails des illustrations invitent à entrer dans le poème.

Marie NDiaye y évoque l'amour enfui, le désir qui s'éloigne, des paysages intérieurs en recomposition, et tisse sur le bestiaire peint de Dominique Zehrfuss un discours amoureux original et profond, à la fois intemporel et contemporain.

Les deux œuvres jouent ensemble, se façonnent et s'interprètent l'une l'autre dans un équilibre inattendu et saisissant.

Maria «l'Antillaise » pose, le regard lointain, pour le photographe Nadar dans les années 1860. Maria Martinez, «la Malibran noire », artiste originaire de La Havane, connaît le succès sur la scène parisienne dans les années 1850 avec le soutien inconditionnel de Théophile Gautier.

Malgré les nombreux points communs qui les rapprochent, on ne peut affirmer qu'il s'agit d'une seule et même «Maria ». La narratrice en est néanmoins persuadée.

Que sait-on de ces modèles dont on ne connaît que l'image? Marie NDiaye, auteur d'une vingtaine de livres, prix Goncourt en 2009 avec Trois femmes puissantes, y répond par la littérature.

Obsédant et traversé de fantômes, écrit dans une langue qui s'entend autant qu'elle se lit, Y penser sans cesse permet à Marie NDiaye une incursion dans un nouveau territoire littéraire.

Des pages bruissantes d'une mémoire douloureuse au coeur de la ville réinventée, Berlin.

Le Diable m'avait, autrefois, promis son aide. L'heure venue, j'allai le trouver, ayant puni mon mari d'une terrible façon, et définitivement perdue pour le monde.

Mais la demeure du Diable avait bien changé. Le désordre, la négligence y régnaient à présent, ainsi qu'une étrange désolation, une incompréhensible lassitude, l'oubli des rites les plus anciens ...

Odilon s'inquiète : sa grande sœur Prunelle est partie à l'hôpital, et l'été passe sans qu'il comprenne vraiment ce qu'elle a. Tous les jours, il va s'asseoir sur le banc au fond du jardin, en attendant son retour.

Et voilà qu'un après-midi, Prunelle est là, assise sur le banc. Elle lui raconte qu'elle a visité tous les paradis, mais qu'elle s'y est bien ennuyée. Elle lui parle des âmes, des nuages, et Odilon ne comprend pas tout. Mais il est heureux d'être avec elle.

Mais Prunelle est emmenée une nouvelle fois loin de lui, et Odilon doit encore tenter de comprendre, de supporter son absence, en se souvenant de tout ce que lui a appris sa sœur sur les paradis.

Description disponible sur le site de Gallimard :

Me Susane, quarante-deux ans, avocate récemment installée à Bordeaux, reçoit la visite de Gilles Principaux. Elle croit reconnaître en cet homme celui qu’elle a rencontré quand elle avait dix ans, et lui quatorze — mais elle a tout oublié de ce qui s’est réellement passé ce jour-là dans la chambre du jeune garçon. Seule demeure l’évidence éblouissante d’une passion.

Or Gilles Principaux vient voir Me Susane pour qu’elle prenne la défense de sa femme Marlyne, qui a commis un crime atroce… Qui est, en vérité, Gilles Principaux ?

Gabrielle est professeure de français à Royan. Elle s'adresse aux parents de Daniella. Dans son monologue vindicatif plane le sentiment d'une faute inexpiable dont la narratrice se sent à la fois accablée et innocente. Comme toujours chez Marie NDiaye, une violence métaphysique se dégage des êtres et des situations, venue de si loin qu'il est impossible d'en déterminer la cause. Elle s'élève contre une injustice originelle indissociable, semble-t-il, de la condition humaine.

Au Sénégal, Khady Demba se retrouve sans biens et sans enfant lorsque son époux meurt. Sa belle-famille l'expulse alors du foyer et la force à migrer vers l'Europe pour travailler et lui envoyer de l'argent. Pour Khady, héroïne à la dignité sans faille, commence une errance, au gré des rencontres, entre espoir et cruauté. Une oeuvre poignante en résonance avec l'actualité.

Ce récit est le dernier qui compose l'oeuvre Trois femmes puissantes pour laquelle Marie NDiaye a reçu le prix Goncourt en 2009.

Chaque année, 3 000 personnes périssent en mer Méditerranée en tentant la traversée dans des embarcations de fortune. Depuis 2015, l’association sos mediterranee organise des opérations de secours grâce au navire Ocean Viking. Afin de soutenir ces sauvetages, dix-sept auteurs contemporains nous livrent un recueil de récits puissants, nous invitant à changer notre regard sur le monde.

Tous les bénéfices de ce livre caritatif au contenu inédit seront intégralement reversés à SOS Méditerranée.

《Providence ne désigne ni un lieu ni une quelconque sorte de protection ou de secours. Providence est une femme. Cette femme rentre au village natal après des années d'absence. Le village a changé, ses habitants ont prospéré - seule Providence possède moins qu'elle n'avait.

Une faute a été commise, contre elle ou par elle. Providence accuse. Mais le village sait se défendre et, au besoin, attaquer.》

Deux couples : Eva et Rudy, Isabelle et Georges. Ils sont amis. Eva et Rudy sont riches et malheureux : leurs deux enfants, un garçon et une fille, ont disparu pendant des années, et voilà qu'ils reviennent. Chacun traîne son secret, et quand il parvient à l'avouer personne ne veut l'entendre. La pièce, d'une grande force, a quelque chose d'implacable et de féroce, malgré la douceur accablée des propos, et la fin suspendue nous laisse avec des regrets qu'on ne sait pas nommer. On retrouve ici l'univers familier de Marie NDiaye, ses ambiances inquiétantes et tourmentées, son humour grinçant par petites touches inattendues.

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