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La fête au bouc
Les vents
La Tante Julia et le scribouillard
Les Misérables. Une anthologie
Pour l’auteur, la société du divertissement a perverti les arts, ce en quoi je ne suis pas d’accord avec lui, selon moi le divertissement permet, au contraire, de rendre l’art plus accessible. Combien de fois avez-vous connu une œuvre en regardant une émission télé-quiz ? Personnellement ça doit se compter en centaine, sans parler des émissions littéraires ou celle pourtant sur la musique. Oui c’est du divertissement, oui la portée n’est pas la même que d’aller dans un musée mais le divertissement permet au moins de connaître et de s’intéresser.
J’ai été assez peu d’accord avec le point de vue de l’auteur mais je reconnais que c’est bien argumenté, que ses avis sur le divertissement et sa perversion du monde artistique son quand même vrai, du moins en partie selon moi. L’écriture en elle-même est bonne même si, encore une fois, je ne partage pas l’avis de l’auteur en tout point.
La Civilisation du spectacle
Aux Cinq Rues, Lima
Temps sauvages
Le récit est très bien construit et riche en informations, il nous plonge dans ce pan de l'histoire du Brésil, en appréhendant autant les points de vue des membres de la communauté autonome, des républicains et d'anciens monarchistes.
Ce livre, qui est considéré comme l'une des oeuvres majeures de Mario Vargas Llosa (prix Nobel de littérature 2019), m'a pourtant dérangée sur plusieurs aspects.
Le premier aspect est tout simple : je n'ai pas accroché avec l'écriture du livre, que j'ai trouvée sans intérêt quelconque (je suis très attachée à la beauté des mots et des phrases, même des plus simples sans prétention, et ici le texte m'a entièrement laissée de marbre, du début à la fin). Ceci est cependant un point tout à fait subjectif
Le deuxième m'a en revanche posé plus de problème, et m'a donné à plusieurs instants l'envie de refermer, voir jeter, le livre, et concerne le traitement des personnages féminins : l'auteur se concentre exclusivement sur la représentation et le développement de ses personnages masculins, en n'abordant que superficiellement certains personnages féminins qui sont pourtant au centre de l'histoire. Ces femmes fortes qui incarnent des personnages symboliques de l'histoire (Juréma, la Mère supérieure, la Baronne de Cañabrava) et qui, passant par les épreuves les plus difficiles les unes que les autres, portent en elles une détermination et une force essentielles à leur survie face à ces épreuves, ne sont abordées que pour souligner leur passivité face aux événements, leur absence entière de volonté et leur soumission totale à leur destin, en contradiction avec leur capacité de survie.
Alors que l'esprit de chaque personnage masculin est sondé tout au long de l'œuvre sur des pages et des chapitres entiers, Mario Vargas Llosa, qui fait subir à gratuitement à de nombreux personnages féminins des atrocités telles que des v**ls, ne juge pas nécessaire de traiter le mental et l'esprit de ces femmes, ou alors au travers de seulement quelques lignes accentuant encore plus, si c'est possible, leur passivité et leur docilité face aux événements.
C'est à se demander si l'auteur n'a créé dans son récit ces femmes que pour satisfaire ses envies et celles de ses personnages, ou s'il a réellement une incapacité totale à déceler la force d'esprit chez ses propres personnages féminins, pourtant amenés au bout de la guerre.
Cela m'a énormément déçue, notamment car j'étais très enthousiaste à l'idée de découvrir cet écrivain, qui m'avait été présenté comme un génie de littérature...
La guerre de la fin du monde
Temps sauvages
Qui a tué Palomino Molero ?
Ce livre est noir mais magnifiquement écrit. Certains passages sont écrits en flux de conscience et on s'y perd un peu parfois entre les personnages mais ce n'est pas un problème, il s'agit de se laisser porter. L'histoire alterne entre la vie au lycée, les sorties le week-end et la vie des élèves avant leur entrée au lycée.
Un gros coup de coeur pour ce livre. J'ai lu plusieurs livres de cet auteur et je suis impressionnée par le fait qu'ils sont très différents les uns des autres.
La Ville et les chiens
Ed. Folio
Bonjour les fous de lectures....
livre lu dans le cadre de mon défi " je noircis le planisphère". Auteur péruvien validé.
Il y a la vilaine fille, prêt à tout pour parvenir à ses fins.
Il y a le bon garçon, Ricardo amoureux d'elle au point de tout accepter même l'impossible, l'improbable.
Bien entendu, c'est un histoire d'amour.. vache... qui est ici décrite par l'auteur. Mais pas que....
Les deux protagonistes se sont connus à Lima, ils étaient gosses.
Elle, elle avait un aplomb fou.
Lui, il est directement tombé raide dingue amoureux.
Nous allons les suivre du Pérou à Paris en passant par Londres, Tokyo.
ls vont sans arrêts se perdre et se retrouver.
Elle mène une vie de dingues, se rapproche pour mieux s'éloigner.
Lui, sera toujours là pour recoller les morceaux et lui dire des "cucuteries" (sic) et qu'il l'aime plus que tout. Il va tout accepter tout suppoter.
Autour de cette histoire folle, de cet amour toxique, c'est aussi un tour d'horizon de la vie en Europe et au Pérou sur plus de 40 ans.
On y parle de révolution, de Mai 68, des hippies, du SIDA, etc...
Roman fascinant. La plume est légère et rend la lecture addictive.
Gros coup de coeur, belle découverte de cet auteur engagé que je vais continuer à lire
Oserais-je parler de chef d'oeuvre ?
Si vous ne connaissez pas cet auteur ... laissez-vous tenter
Tours et détours de la vilaine fille
Qui a tué Palomino Molero ?
Lituma dans les Andes
L’histoire, c’est celle de la romance de l’auteur-narrateur avec sa tante Julia, de 14 ans son aînée. Comment ils se sont rencontrés, comment ils tombent amoureux et comment ils se marient malgré l’opposition de leur famille – ils ne sont pas liés par le sang, mais Mario est mineur et la tante Julia, divorcée.
Mario travaille alors dans une radio où il rencontre un auteur de feuilletons radiophoniques, Pedro Camacho. Ce qui est le prétexte pour intercaler une nouvelle différente, un chapitre sur deux, en parallèle de l’histoire principale.
Et c’est cet aspect qui donne au roman tout son intérêt. J’ai du mal à poser les mots sur les réflexions que ça a suscité en moi, j’aurais aimé étudier ce roman pour mieux comprendre ce que nous démontre Vargas Llosa avec ces nouvelles. Au moment où j’écris, ce que j’arrive à reconstituer, c’est la volonté de montrer que les histoires sont indépendantes de leur auteur.e, que les personnages font partie d’eux, débutent en s’inspirant de leur entourage réel, mais prennent bien vite leur indépendance. Ou quelque chose comme ça.
Quoique j’arrive à exprimer, j’ai été touchée par cette démonstration de l’auteur sur le travail d’écriture, de composition de scénarios, de création de personnages.
Je n’ai pas forcément vu le rapport avec son histoire d’amour, mais j’ai apprécié pouvoir revenir à cette trame principale, qui était souvent plus fluide à lire que les nouvelles aux multiples personnages de Pedro Camacho – surtout à la fin quand tout se mélange (ceux qui ont lu le roman comprendront).
C’est une sacrée découverte que ce roman et cet auteur, je suis contente de m’y être enfin lancée !
La Tante Julia et le scribouillard