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En effet, quoi de plus politiquement incorrect qu'un vieux genre Clint Eastwood qui s'allie avec un géant noir et sa jolie petite moitié pour venger l'amour de sa vie en défouraillant à tout va ?
C'est jouissif, ça pétarade joyeusement, c'est libre... et c'est bon !
Et pour le pire
Jusqu’à la fin, j’ai été bluffée, je me doutais bien de quelque chose mais pas cette fin qui m’a laissée sans voix.
Un roman redoutable que je ne peux que recommander, j’ai vécu la longue descente aux enfers aux côtés de Nick Power et les ravages des abus de benzodiazépines.
Benzos
Attention, âmes sensibles s'abstenir, ce thriller est très violent.
L'auteur nous plonge dans l'esprit quelque peu torturé de ce grand frère (nous ne connaissons son prénom que tard dans l'histoire), qui aime tellement Elijah, son petit frère, qu'il devient un monstre d'une rare violence lorsque quelqu'un s'en prend à lui...
Ce personnage a deux faces, l'une se fait lumière par l'amour inconditionnel, pure, innocent ; et l'autre ombragée par une telle violence, haine, cruauté... que l'on arrive à s'attacher à lui, à être bouleversé pour lui, et à espérer qu'il fera tout pour réussir à sauver Elijah (quitte à trucider tout le monde !)
L'auteur nous livre un récit à la première personne, avec quelques passages dans lesquels nous connaissons les pensées d'Elijah, et c'est un vrai plus dans l'histoire. Des chapitres courts et efficaces, un style direct plus percutant, un livre qui se lit d'une traite, bref, vous l'aurez compris, j'ai beaucoup aimé, et je vous le conseille sans hésiter !
Elijah
Gabriel est un jeune garçon torturé, qui subit les pire sévices de son père alcoolique brutal avec sa mère également. gabriel s'est forgé une carapace il ne souffre plus il a trop souffert jusqu'au jour ou il décide de tuer son bourreau, ce même jour sa mere décedera également des suites des violences de son mari en donnant également naissance à Elijah un enfant handicapé.Depuis ce jour Gabriel s'est juré de protéger son petit frère envers et contre tous.
Il lui voue un amour inconditionnel et le moindre regard de travers envers celui ci fais surgir le monstre qui sommeille en lui.
Un vrai acharnement dans ce thriller qui mélange prostitution, noirceur, violence et scènes glauques ... Pas de demie mesure dans ces lignes l'auteur y va franco quitte à bouleverser le lecteur et l'emmener dans les noirceur de ses personnages.. J'attends de pieds fermes le prochain livre car la barre là est tellement haute !!
Une vraie Pépite
Elijah
Elijah
Un livre qui fait ressortir un trop plein d'émotions
Un cri contre la différence
Un cri contre la violence faite aux femmes, aux mères, aux enfants
Un cri d'amour pur, sans conditions jusqu'au don de soi
Un cri contre tous ces hommes abjectes et ignobles qui se croient tout puissant
Une histoire qui m'a touchée au plus profond de mon être. Les quatre personnages chargés d'émotionnels, tous plus poignants les uns que les autres.
Une narration étonnante mais tellement belle, même dans sa violence.
La violence, la cruauté, la tristesse, la mélancolie, l'amour sont admirablement bien restitués.
J'ai partagé les mêmes émotions, les mêmes sentiments et j'ai pleuré oui sans honte.
Les mots me manquent, l'émotion est trop forte
Un roman noir, d'amour !
Un excellent brillantissime premier roman !
Elijah
Je le conseille vraiment, une histoire qui vous fera perdre la tête. Un vrai roman noir et perturbant !
À lire sans modération.
Benzos
Troisième livre et troisième putain de bonne histoire.
Une belle écriture, un ton qui lui ressemble, un récit à couper le souffle.
Un seul mot, bravo
Et pour le pire
Et pour le pire
Présentation de la série:
Collection Il est N
N est l’ennemi public N°1
Personne ne l’a vu, personne ne le connaît. Violent, dangereux, il est le mal incarné. Il est N est une collection créée par Jérémy Bouquin. Des récits noirs, courts, irrévérencieux, populaires, inscrits dans leur époque.
Noël BOUDU est le 9ème auteur pour le 9ème opus de cette collection.
Oui c'est une nouvelle mais outch ça déménage! L'auteur est percutant, ça fait grincer, c'est noir, c'est déjanté, c'est porté par un phrasé d'enfer, sec, et j'en redemande!!!
Martin veut faire la peau de son ancien chef à l'usine, celui qui l'a licencié car ses retards et sa fainéantise le gavaient. L'alcool et la fumette le rendant plutôt délirant, il mettra tout en œuvre arriver à ses fins, mais son état déplorable met le tout en échec. Oh! il s'y rend, mais une fois sur place ça ne se passe pas vraiment comme il le voulait.
On sait tout ce qui le traverse, ce pauvre Martin, sa vie avec ses parents avant leurs décès, mais rien y fait, l'empathie qu'il voudrait que l'on ressente se retourne contre lui tellement il est pathétique. Un pauvre bougre, pas vraiment méchant dans le fond.... enfin au début, avant ses idées de trucider celui qu'il rend responsable de sa déchéance.
J'ai adoré la manière dont c'est écrit, vous pouvez vous faire une idée avec le résumé de présentation de la nouvelle à la première personne. Je me suis immergée dans la petite maison, pleine de récriminations de toutes sortes de Martin, j'ai monté les escaliers plusieurs avec lui pour voir son ancien chef et j'ai aussi dégringolé, ensanglanté quand il a fallu.
Foncez découvrir Il est N, vous allez halluciner!
Enjoy!
Ceci est mon sang
J'ai découvert Noel Boudou dans Benzos un thriller qui m’avais rendu dingue et retourner le cerveau.
Vincent est sans aucun doute le personnage le plus vieux que j’ai pu voir dans un roman, un papi de 86 ans. Il n'a pas froid aux yeux, ni sa langue dans sa poche, aucun filtre ; à mourir de rire avec ses joutes verbales, il se traite lui-même de vieux con,
Les meurtriers de sa femme Bénédicte vont bientôt sortir de prison. Il a décidé de faire justice lui-même. Mais tout ne pas être aussi simple !
Accrochez-cous car il n’y pas de temps mort, le suspense est présent dès les premières pages, l’auteur à une écriture qui passe tout seul.
Ce livre avait tout pour me plaire, des agressions horribles, des morts, des violences, entre autres.
Un bon roman, qui se lit très vite et avec lequel on passe un bon moment c'est un bon thriller, avec un défaut : le calvaire de Bénédicte m’a quelque peu dérangé.
La vengeance est un plat qui se mange froid, celle-là est congelé !!!!
Et pour le pire
C'est dommage de terminer ainsi, alors que manifestement tout le monde est plus ou moins dingue dans ce roman.
Le thème est bien, mais mal traité je trouve. Et la Mort aurait dû avoir un rôle beaucoup plus important ! Ce personnage était extraordinaire et j'ai la sensation qu'il est mal utilisé...
Benzos
Et pour le pire
Troisième roman pour moi de cet auteur et toujours aussi addictif.
Un thriller psychologique éblouissant.
Quel plaisir de retrouver cette plume incisive, directe, vraie, tranchante.
Ici on touche parfois le fond de l'abîme, puis la lumière et l'espoir reviennent.
De la souffrance, de l'amour, du courage et un coeur qui bat à chaque page.
Vous est-il déjà arrivé de vous réveiller avec cette sensation de déjà vu?
Sauriez-vous faire la différence entre le vrai et le faux?
Avez-vous une confiance absolue en vos proches?
Réalité?psychose?
La lente descente aux enfers de Nick, accroc aux benzodiazépines.
L'auteur ne ménage pas son personnage principal.
Un style parlé où l'on sent la solitude désespérée, la mélancolie, l'isolement ou se succèdent les courtes prises de consciences et les rechutes brutales.
Les tentatives pour se libérer de son "moi" toxique qui lui bloque son présent pour vivre et envisager son futur serein.
L'auteur insiste bien sûr les pertes de contrôle comportementales qui pousse à renouveler et augmenter les prises.
Cette surconsommation qui provoque des troubles de sa mémoire et de son comportement, ses hallucinations, son plongeon dans la démence....
Un thriller efficace, une écriture percutante, gare aux risques de dépendance!!!
Un auteur génial à consommer sans modération.
Benzos
« Et pour le pire » est un roman qui nous raconte le désir de vengeance d’un homme rongé par la haine. Vincent Dolt ne vit que pour se débarrasser des hommes qui ont violé et tué sa femme, vingt ans auparavant.
L’aspect très intéressant du roman est l’âge de son protagoniste. Et oui, ce n’est pas tous les jours que le « héros » d’un roman est un papy de 86 ans. Un papy que je n’ai malheureusement pas aimé du tout. Comme les autres personnages d’ailleurs. Sauf peut-être Magali. Certes on ne la voit que peu mais « Let the sunshine, let the sunshine in… »
La raison pour laquelle je n’ai pas aimé les personnages est assez subjective puisque je les trouvais irréalistes dans leurs attitudes mais en allant jeter un œil à d’autres chroniques j’ai l’air d’être la seule à le penser.
En réalité, le livre en lui-même m’a semblé assez irréaliste. Beaucoup de situations sortent un peu de nulle part, se règlent étrangement et pouf, c’est comme s’il ne s’était rien passé.
Le style d’écriture de l’auteur en revanche m’a bien plus. Très descriptives, avec un vocabulaire plutôt large, les scènes émotionnelles ne vous épargneront pas. Elles sont détaillées et dures alors âmes sensibles s’abstenir. C’est une obligation. Étant moi-même très sensible, j’ai encore du mal à digérer certains passages.
Il y a eu un court instant dans les premiers chapitres du récit un « pourfendeur de suspens » (anciennement appelé « Antichoc ») fréquemment utilisé par un certain auteur de chez Taurnada également. Pour ceux qui ne savent pas de quoi je parle, il s’agit d’une petite phrase glissée dans le récit pour indiquer subtilement qu’il va se passer quelque chose. Personnellement je n’aime pas ça du tout, d’où les surnoms que j’ai pu donner à cette pratique.
Conclusion : Un livre dur et poignant mais qui ne me convient pas particulièrement. À tenter tout de même, pour l’originalité de son personnage principal et la qualité du style d’écriture de l’auteur.
Et pour le pire